Communauté d’agglomération Privas Centre Ardèche' communauté d’agglomération de l’Ardèche, associant 42 communes et 43 600 hab. sur 60 210 ha. Privas (siège), Le Pouzin, Vernoux-en-Vivarais et La Voulte-sur-Rhône dépassent 2 000 hab. Lyas (610 Lyassois, 795 ha dont 405 de bois), juste au nord de Privas, a un finage en deux parties: une fraction de la vallée ouest-est du Mézayon, une extension boisée sur les reliefs au nord, montant à 708 m au Serre de Lyas et dans laquelle se disperse l’habitat, dont les hameaux de Roure, de Lyas (ancien village, à 575 m, qui conserve l’école) et de l’Adret, et le château fortifié de Liviers. La mairie a été transférée sur l’éperon de confluence du Petit Tournon, tout au SE entre Mézayon et Charalon à 275 m, tout proche de Privas. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Coux (1 700 Couxois, 1 202 ha) est un village perché au-dessus de l’Ouvèze, rive droite, juste à l’est de Privas après le confluent avec le Mézayon; vieux pont d’Ouvèze et, au nord, grottes de Jaubernie qui servirent de refuge aux protestants. Le finage s’étend au NO sur le versant gauche du Mézayon dans les quartiers pavillonnaires du Mas Neuf et de Chassagne. La commune a eu plus de 1 500 hab. au milieu du 19e s., mais était descendue à 800 entre 1930 et 1970; elle croît depuis et a encore gagné 180 habitants après 1999. Flaviac (1 260 Flaviacois, 1 298 ha dont 388 de bois) est un peu en aval de Coux sur l’Ouvèze, 7 km à l’est de Privas. Le relief atteint 826 m au NO. La population augmente un peu depuis le minimum de 780 hab. en 1962, gagnant encore 170 hab. après 1999. Alissas (1 500 Alissains, 1 243 ha dont 204 de bois), 4 km au SE de Privas, est en pays calcaire, entre Ouvèze et Payre; charpentes Giraud Delay (50 sal.); centre commercial Hyper-U (150 sal.). De nombreuses carrières ont été exploitées entre Alissac et Chomérac, et certaines sont encore actives. Alissas n’avait plus que 480 hab. en 1975 et croît sensiblement; elle a gagné 440 hab. depuis 1999 (+42%). Rochessauve (470 Rochessauvains, 1 762 ha), 10 km SSE de Privas, a son petit village sur le versant gauche de la Payre. Juste au-dessus se découpe au Cheynet à plus de 700 m un fragment de la table de lave du Coiron (site de vol libre). Elle a gagné 160 hab. depuis 1999 (plus de moitié). Freyssenet (47 hab., 954 ha), à 14 km au SO de Privas (7 à vol d’oiseau) est le seul village sur le plateau volcanique du Coiron, près du col de Benas (795 m) sur la route vers Villeneuve-de-Berg. Dans un profond vallon au NE de la commune, on découvre des grottes et le musée agricole de Verdus. Un parc éolien de 5 Vestas (10 MW, à EDF) est à 800 m à l’est, 900 m à l’ouest. Saint-Priest (1 370 Saint-Prioux, 1 915 ha dont 493 de bois), 6 km à l’ouest de Privas sur la rive gauche de l’Ouvèze, est à la tête d’une commune qui occupe tout le haut bassin de la rivière, atteignant à l’ouest les cols de l’Arénier (682 m) et de l’Escrinet (787 m) empruntés par la N102 entre Privas et Aubenas. Des mines de fer furent activement exploitées dans la commune au 19e siècle, alimentant les hauts fourneaux des bords du Rhône. Au SE du village au bord de l’Ouvèze, subsiste le château d’Entrevaux, d’où Richelieu mena le siège de Privas. Saint-Priest, qui eut 1 250 hab. en 1881, était descendue à moins de 500 hab. entre 1950 et 1970, mais croît depuis; elle a gagné 240 hab. après 1999 (+21%). Veyras (1 560 Veyrassois, 776 ha dont 290 de bois), sur le massif ancien 4 km à l’ouest de Privas, est une commune de banlieue qui plafonne: elle n’avait que 400 hab. en 1936, 470 en 1962, a fortement crû ensuite mais elle n’a gagné que 40 hab. depuis 1999; la fabrique d’appareils de pesage Precia (260 sal.) de la société Escharavil y a été créée en 1950. Pourchères (140 Pourchérois, 764 ha), 12 km ONO de Privas, est à la source du Mézayon, dans un petit bassin dont les crêtes sont autour de 900 m. Gourdon (84 hab., 1 284 ha, à 600 m), 19 km à l’ouest de Privas, aux sources de l’Oize, a un habitat dispersé dans un relief qui monte à 1 061 m au roc de Gourdon, d’où la vue est très étendue, ainsi que du col de Sarrasset juste au NE à 825 m; les deux sont dans le prolongement du Coiron et marqués par les formes volcaniques. Gourdon a eu plus de 700 hab. en 1846 et sa population a diminué jusqu’en 1999. Saint-Julien-du-Gua (170 hab., 1 696 ha, 22 km ONO de Privas, est dans la haute vallée de l’Auzène, à 670 m, sous le Champ de Mars (1 288 m tout au NO); hameau du Théron en adret, hameau d’Intres à l’est (camping). Marcols-les-Eaux (280 Marcolais, 1 600 ha dont 513 de bois), 36 km NO de Privas, est dans la haute vallée de la Glueyre à 729 m et son finage atteint 1 343 m au Champ de Mars au SO. On y exploita des eaux minérales; écomusée des eaux minérales au village, sentier artistique dit Chemin des Marcolais, grosse maison de retraite publique (110 places). La mention «les Eaux» date de 1906; Marcols avait alors 1 900 hab. Ajoux (80 Ajouxois, 1 220 ha), 19 km ONO de Privas, est dans la vallée de l’Auzène, son petit village perché à 725 m; l’habitat est dispersé, la mairie est au hameau de Lavastrey au SO d’Ajoux. Creysseilles (160 Creysseilloux, 1 025 ha) est à 10 km ONO de Privas à 580 m sur le versant d’adret de la vallée du Mézayon; le relief atteint 924 m au NO au Serre du Pied de Bœuf; +50 hab. après 1999. Pranles (520 Pranlins, 2 949 ha dont 600 de bois), 12 km NNO de Privas à 600 m (4,5 km à vol d’oiseau), sur le sentier dit Route des Dragonnades, a une église romane et, au hameau du Bouchet, le musée du Vivarais protestant. Le village, dont le nom était alors écrit Pransles, a eu 1 800 hab. au milieu du 18e s.; sa population remonte très légèrement depuis 1975 (360 hab.), gagnant 110 hab. après 1999. Saint-Étienne-de-Serre (210 Serrous, 1 652 ha dont 662 de bois), 20 km NO de Privas à 550 m sur l’interfluve entre Orsanne et Auzène, a une exposition permanente de la Route des Dragonnades sous l’égide du parc régional; hameau de Craux à l’O. Le Glueyre borne le finage au nord. La commune a eu plus de 1 000 hab. au milieu du 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1999, reprenant 40 hab. ensuite. Saint-Sauveur-de-Montagut (1 130 Montagutiens, 1 154 ha dont 352 de bois), 22 km au nord de Privas, au confluent de l’Orsanne et de l’Eyrieux et sur la route de La Voulte au Cheylard, est de loin la commune la plus peuplée des environs et a d’ailleurs un collège public, ainsi qu’une maison de retraite publique de 85 places. Elle fut à l’origine du groupe de textiles Montagut, mais son industrie des soieries s’est effacée. L’Auzène traverse le sud du finage et conflue avec l’Eyrieux au SE, au hameau du Moulinon (camping). La population a culminé à 1 800 hab. en 1936 et diminue depuis; elle a perdu 150 habitants après 1999. Gluiras (370 Gluirassous, 2 510 ha dont 390 de bois), 21 km NO de Privas, à 800 m, se veut «village de caractère», vante les gorges de la Glueyre et ses plages aménagées; son territoire va jusqu’à l’Eyrieux et atteint 1 050 m au NO. Elle a eu plus de 3 000 hab. dans les années 1830 et en conservait 1 100 après le détachement de Beauvène; la dépopulation a continué ensuite. Beauvène (210 Beauvenais, 1 182 ha dont 253 de bois), 35 km NNO de Privas, a son petit village sur une crête dominant une concavité de méandre de l’Eyrieux. La commune a été créée en 1924 à partir de Gluiras, avec 650 hab. Chalencon (350 Chalaisiens, 944 ha dont 211 de bois), 32 km NNO de Privas, 8 km OSO de Vernoux, à 690 m, ancienne baronnie, fut un haut lieu huguenot et a conservé des restes de fortifications; il est considéré comme «village de caractère» du Parc régional des Montagnes d’Ardèche, et propose un musée historique et des concerts de musique classique. Le finage atteint l’Eyrieux à l’ouest et au sud. Après avoir dépassé 1 200 hab. en 1851 et encore en 1891, sa population a chuté jusqu’en 1975 puis s’est stabilisée. Saint-Jean-Chambre (260 hab., 1 526 ha), 41 km NNO de Privas, a son village perché à 765 m. Saint-Apollinaire-de-Rias (210 hab.), 834 ha), 41 km au nord de Privas, 5 km au NO de Vernoux, a le village le plus septentrional de la communauté d’agglomération, à 670 m, mais la mairie est un peu au SO au hameau des Baraques sur la D21. La commune n’avait que 120 hab. en 1999. Châteauneuf-de-Vernoux (270 hab., 607 ha), 39 km NNE de Privas, 3 km au nord de Vernoux, a son village à 609 m, au pied d’un relief montant à 949 m au Serre de la Roue au nord; vergers au sud; +90 hab. depuis 1999. Saint-Julien-le-Roux (120 hab., 864 ha) est à 33 km NNE de Privas, au SE de Vernoux, avec un habitat très dispersé; la mairie est au petit hameau de la Peyratte à 584 m. L’Ève encaissée limite le finage au NO. Silhac (390 hab., 2 271 ha) est à 34 km au nord de Privas, 5 km au SO de Vernoux à 590 m; camping; +70 hab. après 1999. Saint-Maurice-en-Chalencon (210 hab., 781 ha) est à 28 km au nord de Privas à 640 m. L’Eyrieux encaissé borne le finage à l’ouest. Saint-Michel-de-Chabrillanoux (410 hab., 1 214 ha) est à 25 km au nord de Privas à 540 m; écomusée des Terrasses à l’est, camping au village. L’Eyrieux fixe la limite sud et ouest du finage; belvédère de l’Eyrieux tout au SE. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+52%). Dunières-sur-Eyrieux (450 Duniérois, 773 ha dont 317 de bois) est à 21 km NNE de Privas 5 km en aval, sur la D120 au confluent de la Dunière, qui vient du NO et s’enfonce dans de belles gorges. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+37%). Les Ollières-sur-Eyrieux (1 030 Olliérois, 758 ha), 18 km NNE de Privas par la route et 7 km à vol d’oiseau, «station verte de vacances», qui a un château, deux campings, une base nautique au grand coude de l’Eyrieux encaissé. Elle a gagné 220 hab. après 1999 (+27%). Saint-Vincent-de-Durfort (270 hab., 1 254 ha) a son village perché 15 km au NE de Privas. L’Eyrieux borde le finage au nord et y longe un camping; au SO dans la vallée du Boyon, affluent de droite de l’Eyrieux, château et hameau de Bavas (camping); +50 hab. depuis 1999. Saint-Cierge-la-Serre (260 hab., 1 620 ha) a un petit village perché à 550 m, 16 km au NE de Privas; +60 hab. après 1999. Saint-Julien-en-Saint-Alban (1 470 Julbansainois, 1 039 ha dont 372 de bois), 9 km ENE de Privas, a un gros village au bord de l’Ouvèze et de la N104; il reste un centre textile aux effectifs très réduits, avec Contifibre (fils synthétiques, 85 sal., italien), Payen (moulinage et fils synthétiques, 25 sal.), PMG (20 sal.); deux campings à l’est sur la rive gauche de l’Ouvèze. La commune a gagné 430 hab. depuis 1999 (+41%). Rompon (1 160 Romponais 2 203 ha) a son habitat principal quelque peu dispersé dans la vallée de l’Ouvèze non loin de son confluent avec le Rhône, au NO du Pouzin et à 12 NE km de Privas sur la D104. Le Vieux Rompon est un peu au nord sur le relief. Le finage envoie vers le sud une queue au-delà du défilé de l’Ouvèze, sur le Serre du Gouvernement, atteignant même le cours de la Payre en arrière du Pouzin. Il touche au Rhône brièvement au nord du Pouzin, juste face au confluent de la Drôme, laissant l’ancienne abbaye de Rompon sur le territoire du Pouzin. Quelques hameaux sont au nord dans un vallon de faille parallèle au Rhône et menant à La Voulte. Rompon a eu 1 200 hab. en 1861 et seulement 450 en 1975; mais sa population augmente sensiblement depuis; elle a gagné 280 hab. après1999 (+32%). Saint-Laurent-du-Pape (1 630 hab., 2 010 ha dont 1 500 de bois), 24 km NE de Privas, est sur la rive gauche de l’Eyrieux, 3 km à l’ouest de Beauchastel et du Rhône, dans un environnement de vergers; deux campings. Le Pape est un hameau au centre, ancienne commune rattachée en 1790, tirant son nom d’un ancien moulin. La commune s’est agrandie en 1821 en absorbant Royas, sur la rive droite de l’Eyrieux, qui avait 380 hab. quand Saint-Laurent en avait 830. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999 (+23%). Saint-Fortunat-sur-Eyrieux (800 Fortunéens, 2 207 ha dont 935 de bois) est à 20 km NE de Privas, à l’aval d’Ollières. Le village est sur la rive gauche; temple protestant, passerelle de Marc Seguin sur l’Eyrieux, camping rive droite. La commune a gagné 250 hab. après 1999 (+55%). Gilhac-et-Bruzac (180 Pierregourdains, 3 094 ha dont 1 681 de bois, à 600 m), dont la fusion date de la Révolution et qui avait 900 hab. au début du 19e s., disperse quelques hameaux sur les reliefs autour du vieux château ruiné de Pierre-Gourde, d’où la vue s’étend très loin et dont les habitants tirent leur nom; centre naturiste; camping au hameau de Boussenac au SO; la mairie est isolée à Monistrol au nord, à 530 m; +60 hab. (un tiers) après 1999. Beauchastel (1 870 Beauchastellois, 846 ha) est à 3 km au NE de La Voulte au bord du Rhône et sur la rive gauche de l’Eyrieux. Le canal de dérivation, sur la rive droite du Rhône, a 6 km de long et fait tourner la centrale électrique de Beauchastel, mise en service en 1963; elle a une chute de 12 m et ses six groupes totalisent 192 MW, produisant 1,2 GWh par an avec un débit maximum de 2 100 m3/s. Beauchastel a un atelier de constructions aéronautiques Frégate Aéro (100 sal.) et un atelier de plasturgie (Sintex NP, 40 sal.), plus une institution d’action sociale avec centre d’aide par le travail (80 sal.). Le vieux village est classé parmi les «villages de caractère»; il conserve un donjon carré et de vieilles maisons enchevêtrées. La D86 et la voie ferrée suivent la dérivation du Rhône. La commune n’avait que 860 hab. en 1954 et sa population a culminé en 1982 (1 600 hab.), puis connu un léger creux en 1990 (1 460 hab.) et augmente à nouveau modérément (+280 hab. après 1999). (3 180 Choméracois, 1 894 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, 8 km au SE de la préfecture dans la CA Privas Centre Ardèche. La ville est dans la petite plaine drainée par la Payre, qui rejoint le Rhône au Pouzin; elle a un lycée professionnel public. Chomérac a eu 2 700 hab. en 1846, la moitié seulement dans les années 1930; sa population augmente depuis, dont +590 hab. après 1999 (+22%). (2 920 Pouzinois, 1 252 ha) est une commune du département de l’Ardèche dans la CA Privas Centre Ardèche, 7 km au SSO de La Voulte-sur-Rhône. La ville est au confluent du Rhône et de l’Ouvèze; la Drôme débouche face au nord de la commune. Un pont sur le Rhône permet d’atteindre un échangeur de l’autoroute du Soleil (A7) et la ville de Loriol; le barrage dit de Loriol est dans la commune, au sud. Un embranchement ferroviaire se détache du Pouzin vers Privas. La ville est sous le haut relief calcaire qui domine le fleuve de près de 300 m et porte les restes de l’abbaye de Rompon, au nord du défilé de l’Ouvèze. Le Pouzin a un collège public, une base nautique sur le Rhône et un parc industriel départemental de 100 ha dit Rhône-Vallée. Au 19e s., Le Pouzin a eu des hauts fourneaux, traitant le fer des environs de Privas. De plus de 3 000 hab. en 1861, la population communale était tombée à 1 800 en 1936 comme en 1954, et a sensiblement augmenté dans les années 1950 (2 600 hab. en 1962); elle n’a guère changé depuis, augmentant toutefois de 180 hab. après 1999. La commune abrite des entreprises de travaux publics Colas (90 et 70 sal.) et Rampa (175 et 100 sal.); transformation de pommes de terre Altho (90 sal.); transports SAT (85 sal.); un Intermarché. Le nouveau canton du Pouzin a 13 communes et 16 800 hab. (8 830 Privadois, 1 214 ha) est la préfecture du département de l’Ardèche, et le siège de la CA Privas Centre Ardèche. La ville est dans la vallée de la petite Ouvèze, élargie en un bassin appelé plaine du Lac, et occupe l’interfluve entre l’Ouvèze et son affluent septentrional le Charalon, au-dessus duquel s’était établie la ville ancienne. Celle-ci occupe une ellipse de 450 m sur 220, entourée de boulevards; les anciennes murailles ont été incorporées dans les maisons. À l’extrémité orientale du grand axe se trouvait la place du marché (Mazel), où se dressent l’hôtel de ville (beffroi de 1940) et la préfecture; à l’autre extrémité, au-dessus du Charalon, l’ancien couvent des récollets est devenu lycée et abrite le musée de la Terre ardéchoise et un musée d’art religieux. À proximité se dresse la tour de Diane (15e-16e s.). La ville était typiquement un lieu de contact entre haut et bas pays, comme entre terres granitiques et pays calcaires, et un actif lieu de marchés. Elle est très tôt devenue une place calviniste, ce qui lui a valu d’être ravagée par les troupes royales après un siège en 1629. Ses activités sont principalement tertiaires, dominées par le centre hospitalier (128 lits médicaux, 420 en tout) doublé par un gros hôpital psychiatrique, un lycée et un collège publics, deux lycées et un collège privés; théâtre et médiathèque. Privas se dit «capitale mondiale du marron glacé et site remarquable du goût» depuis 1994, et elle est une ville-porte du Parc régional des Monts d’Ardèche. La grande zone d’activités du Lac réunit 1 500 emplois. Les principales entreprises sont les Constructions électriques du Vivarais (120 sal.) qui fabriquent des onduleurs et des cartes électroniques (groupe MGE-UPS); les colles et gélatines Bostik (50 sal., groupe Total), les crèmes de marron et marrons glacés Clément Faugier (55 sal.); les travaux publics Granmatteo (70 sal.); Intermarché (50 sal.), La Poste (80 sal.). La commune a eu 7 900 hab. en 1881, 6 400 en 1921 puis sa population a augmenté: 7 600 en 1954, 10 800 en 1975; mais elle diminue à nouveau depuis et a encore perdu 800 hab. après 1999. L’arrondissement, réduit en 2015, est le moins étendu et le moins peuplé du département, avec 66 communes et 85 900 hab. Le nouveau canton de Privas a 15 communes et 20 800 hab. (2 000 Vernoussains, 3 055 ha dont 466 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, dans la CA Privas Centre Ardèche, 40 km au SO de Tournon sur un plateau du Vivarais qui porte en général son nom, à 585 m. La commune est encadrée par les vallées encaissées de l’Ève et de la Dunière, qui confluent en gorge sous les belles ruines du château de la Tourrette (14e s.) au sud du village. C’est une ville-porte du Parc régional des Monts d’Ardèche, avec collèges public et privé, et une station estivale; elle arbore un haut clocher de 56 m. Les principaux établissements sont les salaisons Guèze (45 sal.), la carrosserie Jarjat (25 sal.), un Intermarché (35 sal.). Le château de Vaussèche (14e-16e s.) est au nord du village; à l’extrémité nord de la commune, le col routier de Monteynaud, à 757 m, conduit à Lamastre. Vernoux avait plus de 3 200 hab. entre 1840 et 1890, puis a perdu des habitants; sa population avait chuté de 300 hab. au cours des années 1990, mais elle a gagné 210 hab. après 1999. (4 890 Voultains, 970 ha dont 303 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, 22 km ENE de la préfecture et dans la communauté d’agglomération Privas Centre Ardèche. La ville est au bord du Rhône, juste au sud du confluent de l’Eyrieux et à la fin du canal de dérivation de Charmes-Beauchastel; bifurcation ferroviaire vers Livron (Drôme). Elle a un collège public, un musée de paléontologie et d’assez nombreuses petites entreprises, dont Eurecat (165 sal.) dans la chimie du pétrole, une autre usine chimique Jinwang (35 sal.), la boulangerie du Moulin de la Chaume (90 sal.), une fabrique de cellules d’aéronefs Frégate Aéro (80 sal.) et Komori Chambon qui fabrique des machines d’imprimerie (60 sal., japonais); entreposage Skipper (55 sal.); bureaux du groupe de mécanique Avantech (35 sal.); Intermarché (40 sal.), Caisse d’Epargne (30 sal.), La Poste (70 sal.) La Voulte avait eu des hauts fourneaux au 19e siècle; elle eut un temps de célébrité dans le rugby (champion de France en 1970) avec le concours de la famille Cambérabéro; elle offre un plan d’eau sur le Rhône, et des restes du château renaissance, détruit en 1944. La population communale a augmenté jusqu’à 5 000 hab. en 1881, est rapidement descendue à 2 600 hab. en 1896 avec la fermeture des hauts fourneaux, puis est remontée jusqu’à 6 000 hab. en 1968 avant de diminuer à nouveau. À peu près stable depuis 1990 (+50 hab. dans les années 1990), elle a baissé de 340 hab. après 1999. La Voulte est le bureau du nouveau canton Rhône-Eyrieux, qui groupe 17 communes et 22 800 hab. |