Communauté de communes du Bocage Bourbonnais

Bocage Bourbonnais

'

Highslide JS

communauté de communes de l’Allier, associant 25 communes et 13 800 hab. sur 73 570 ha. Bourbon-l’Archambault en est le siège, et la seule commune de plus de 2 000 hab.

Le Bocage bourbonnais est une contrée au NO du département de l’Allier, au nord de Montluçon et à l’ouest de Moulins. Ancien pays de grandes propriétés et de métayage, assez récemment transformé, il s’étend sur de basses collines qui sont soit sur le massif ancien (bas plateaux du nord des Combrailles), soit dans la plaine sédimentaire, soit dans les deux fossés à peine marqués de Montluçon et de Buxières, où les terrains permocarbonifères ont permis d’extraire du charbon. Ses prairies closes ou bouchures avaient pour tradition l’engraissement du bétail à viande; leur clôture (ou bouchage) date des prises de possession foncière aristocratiques et bourgeoises à partir du 14e s. surtout. Le Bocage bourbonnais s’est placé d’emblée parmi les pionniers du système charolais, fondé sur la notoriété de grands élevages, et de la porcherie relancée par l’introduction de la race large white dans les années 1930.

Autry-Issards (320 Issardiens, 1 945 ha) est à 8,5 km au SE de Bourbon-l’Archambault au bord de l’Ours, avec deux étangs; église du 12e à beau portail, châteaux d’Issards (15e) au sud du finage, du Plessis (14e) au SO, ruines des Pérolles à l’ouest.

Saint-Menoux (1 150 Ménulphiens, 2 762 ha) est à 7 km à l’est de Bourbon-l’Archambault sur l’Ours; belle église bourbonnaise (ancienne abbatiale, 12e au 16e s.) et collège privé; plusieurs étangs et châteaux; la secte d’Anthroposophie est établie à la Motte à l’ouest. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999.

Agonges (320 Agongeois, 2 410 ha), 7 km ENE de Bourbon-l’Archambault sur la D1, a son village sur l’Ours, qui conflue avec la Burge à la limite nord du finage. La commun conserve plusieurs châteaux, dont le Grand Monceau à l’ouest (secte d’Anthroposophie) et L’Augère au nord, et abrite une station de testage des bovins charolais.

Franchesse (490 Franchessois, 4 024 ha) est à 7 km au nord de Bourbon-l’Archambault, avec plusieurs hameaux et châteaux, des étangs au nord.

Saint-Plaisir (400 Saint-Plaisirois, 5 254 ha) est à 10 km NO de Bourbon-l’Archambault, sur le versant gauche de la Bleudre; forêt domaniale de Civrais à l’ouest; la population a baissé de 60 hab. après 1999.

Ygrande (790 Ygrandais, 5 271 ha), 11 km OSO de Bourbon-l’Archambault, a un nom qui évoque une limite ancienne; église romane classée, châteaux, musée Émile Guillaumin (écrivain paysan, 1873-1951); château du Mont à l’est, avec haras. La population est stable depuis 1990; elle avait dépassé 2 000 hab. dans les années 1870 et 1880.

Louroux-Bourbonnais (210 Lourouziens Bourbonnais, 3 302 ha) est à 24 km OSO de Bourbon-l’Archambault; quelques petits étangs, camping au NE.

Vieure (280 Vieurois 2 981 ha dont 740 de bois), à 19 km SO de Bourbon-l’Archambault, sur le versant gauche du Bandais, a plusieurs châteaux dont ceux de la Salle (14e-16e s.) et de la Chaussière (19e s.), une part de la forêt domaniale de Dreuille et un lac de barrage (32 ha) sur le Bandais, doté d’une base de loisirs avec camping.

Buxières-les-Mines (1 100 Buxiérois, 4 695 ha), à 20 km SO de Bourbon-l’Archambault, 35 km OSO de Moulins, juche son village sur une colline entre le Bandais et son affluent de droite le Morgon. On y a exploité du charbon jusqu’en 2002, à la faveur d’affleurements de terrains anciens dans un fossé prolongeant les cassures de Sioule-Dordogne; transports Transpaumance (45 sal.). Elle avait atteint 3 400 hab. vers 1905, s’est dépeuplée ensuite et a encore perdu 100 hab. après 1999. Le nom a été Bussière-la-Grue puis Buxière-la-Grue et a pris sa forme actuelle en 1880.

Saint-Hilaire (530 Saint-Hilairois, 2 064 ha) est à 14 km SSO de Bourbon-l’Archambault. La D11 passe un peu au nord du village, bordée par les hameaux de Cellière et de la Gare; le finage va plus au nord, englobant une partie de la forêt domaniale des Prieurés Gros-Bois et de l’étang de barrage de Chalonnière, partagé avec Saint-Aubin-le-Monial. La population a baissé de 50 hab. après 1999.

Saint-Aubin-le-Monial (280 Saint-Aubinois, 2 163 ha), 8 km SO de Bourbon-l’Archambault, accueille au village une fabrique d’appareils chirurgicaux (Integra Microfrance 100 sal.). Au SO, l’étang de Chalonnière (23 ha) est partagé avec Saint-Hilaire.

Gipcy (260 Gipcycrois, 2 757 ha) est à 12 km au sud de Bourbon-l’Archambault sur la D11; au nord, le finage contient une partie de la forêt domaniale des Prieurés Gros-Bois et le prieuré de Saint-Jean du Gros-Bois.

Meillers (130 Meillerois, 2 348 ha dont 1 018 de bois), 12 km SSE de Bourbon-l’Archambault, voisine de Noyant à 10 km OSO de Moulins, contient la forêt domaniale des Prieurés Messarges, qui couronne une large butte et alimenta des forges.

Noyant-d’Allier (610 Noyantais, 2 105 ha), 17 km SSE de Bourbon-l’Archambault, était au bord du bassin minier et a compté 1 700 hab. entre les deux guerres, puis 1 000 seulement en 1954 avec l’arrêt de l’exploitation du charbon. Ses corons ont accueilli en 1956 des réfugiés d’Indochine, ce qui lui a valu des pagodes, et 2 000 hab. en 1962, en chute rapide depuis; elle a encore perdu 230 hab. après 1999 (plus d’un quart). Elle a un musée de la mine, et de longues files d’habitat à la Brosse au NE du village. Juste à l’est du village passent la Queune et la D945, à la limite de de Châtillon.

Châtillon (320 Châtillonnais, 1 290 ha) est juste au SE de Noyant sur la D945 et la Queune; hameau de la Cité au nord dans la même vallée, qui fut liée à la mine de Noyant; +40 hab. depuis 1999.

Cressanges (640 Cressangeois, 4 176 ha), 22 km SSE de Bourbon-l’Archambault, est sur la voie rapide N79 dont elle a l’échangeur n°31; plusieurs hameaux, châteaux et étangs; -50 hab. depuis 1999.

Châtel-de-Neuvre (560 Casteldeneuvrois, 1 934 ha dont 400 de bois) est à 19 km au sud de Moulins au bord de la N9 (D2009) sur la rive gauche de l’Allier en bordure de la réserve naturelle de l’Allier, avec une vieille tour et un pont; +40 hab. après 1999.

Meillard (330 hab., 2 548 ha) a son village à 25 km SSO de Moulins.

Treban (390 Trébanais, 2 563ha) est à 26 km SSE de Bourbon-l’Archambault, au bord du Douzenan; minoterie Roche (20 sal.).

Le Montet (470 Montetois, 177 ha) est un ancien chef-lieu de canton et une minuscule commune, 32 km au SO de Moulins sur la D945. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Tronget (890 Trongétois, 3 106 ha), 22 km au sud de Bourbon-l’Archambault, a son village sur la D945; zone d’activités, collège public; camping, étangs. Tronget est aux sources de l’Aumance et de son affluent le Bandais. Au SE dans les bois s’isole le centre médical François-Mercier (addictologie).

Rocles (370 Roclais, 2 166 ha) est à 3 km NO du Montet. Au NE dans les bois, un sanatorium ouvert en 1934 a été transformé en centre médical départemental Marie Mercier de 200 lits (soins de suite), lié à l’hôpital de Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Saint-Sornin (230 Saint-Sorninois, 1 944 ha) est à 3 km à l’ouest du Montet.

Deux-Chaises (400 Deux-Chaisois, 4 101 ha) est à 3 km SSO du Montet, sur la D945. Au nord, celle-ci croise la voie rapide N79, qui la longe ensuite vers le SO. Le nom de la commune est une altération d’un ancien Duabus Casis, où casis (case) a le sens de maison. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999.


Bourbon-l’Archambault

(2 640 Bourbonnais, 5 484 ha dont 538 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Allier dans l’arrondissement de Moulins, 22 km à l’ouest de la préfecture. C’est la cité d’origine de la famille des Bourbon; il reste quelques éléments de son ancien château fort, dont trois grosses tours rondes; belle promenade des allées Montespan. C’est aussi une ville thermale, dont les sources étaient connues des Romains (restes antiques); mais la fréquentation est réduite (3 000 curistes, 55 000 nuitées).

La ville, «station verte de vacances» et «petite cité de caractère», a un établissement thermal de 1885 (45 sal.), un petit casino du groupe Vikings (30 sal.) et 10 lits médicaux; collège public, musée Augustin Bernard (géographe, 1865-1947, mort à Bourbon-l’Archambault). La population de la commune était de 4 500 hab. en 1886: elle a nettement décliné depuis jusqu’en 1982 (2 550 hab.) puis s’est à peu près stabilisée. Une fabrique d’instruments chirurgicaux (Moria, 75 sal.), une usine de viandes (Sicaba, 70 sal.) et un supermarché Carrefour (50 sal.) ajoutent aux emplois. La ville est le siège de la communauté de communes du Bocage bourbonnais (25 communes, 13 800 hab.).

Le nouveau canton de Bourbon-l’Archambault a 28 communes, 16 700 hab.