Communauté de communes Domfront Tinchebray Interco
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communauté de communes à l’ouest de l’Orne, associant 15 communes et 16 300 hab. en deux unités distinctes réunies par nécessité en 2017 (36 700 ha). Tinchebray-Bocage (siège) et Domfront-en-Poiraie sont seules à dépasser 2 000 hab.
Moncy (260 Moncéens, 775 ha), 10 km NNE de Tinchebray, fait une avancée dans le département du Calvados tout près de Vassy (Valdallière).
Saint-Pierre-d’Entremont (710 Entremontais, 619 ha), 8 km NE de Tinchebray, est bornée au sud par la vallée encaissée du Noireau, qui franchit le défilé des Vaux où la rejoint la Diane. Elle a une entreprise de confection (Letard-Degasne, vêtements de travail Kiplay, 40 sal.), un atelier de mécanique (Serodem, 30 sal.) et une entreprise de routage (Corlet, 35 sal.).
Montsecret-Clairefougère (680 hab., 1 392 ha), 6 km NE de Tinchebray, est une commune nouvelle formée en 2015 par la réunion de Montsecret (560 Monsecréens, 1 064 ha) à l’est, au nord du Noireau, et de Clairefougère (130 Clarificiens, 328 ha) au NO, dans la vallée de son affluent la Diane, qui conflue à la limite orientale du finage, reçoit à l’ouest la Jouvine et accueille la voie ferrée vers Granville. La commune est limitrophe de la Manche et du Calvados; elle a 80 hab. de plus qu’en 1999.
Saint-Quentin-les-Chardonnets (360 Saint-Quentinois, 900 ha), 4 km NO de Tinchebray, étire son finage le long de la Jouvine, qui fixe la limite de la Manche. La D924 traverse la partie occidentale du finage, près du village. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.
Le Ménil-Ciboult (130 hab., 631 ha), 4 km à l’ouest de Tinchebray, est à la source du Noireau, et également limitrophe de la Manche.
Saint-Christophe-de-Chaulieu (100 hab., 651 ha dont 134 de bois), 9 km OSO de Tinchebray, est la commune la plus occidentale de l’Orne, à la fois limitrophe de la Manche et de la Mayenne, dans un relief quelque peu accidenté et boisé, bordé au sud par l’Égrenne.
Chanu (1 280 Chanusiens, 1 572 ha), 6 km au SE de Tinchebray, accueille les transports Frebet (20 sal.). Elle a gagné 50 hab. depuis 1999 mais a eu 2 500 hab. au 19e s.
Les communes plus méridionales font partie du Domfrontais, et du Parc régional.
Lonlay-l’Abbaye (1 170 Lonléens, 5 341 ha dont 320 de bois), 8 km au NO de Domfront dans la vallée de l’Égrenne, a une abbaye d’origine bénédictine, près de laquelle s’est établie en 1964 une fabrique de biscuits (sablés) qui, partie d’une boulangerie et restée familiale, emploie 220 personnes sous le nom de Biscuiterie de l’Abbaye (famille Lebaudy). La commune est très étendue et limitrophe de la Mayenne. Sa population est stable.
Saint-Bômer-les-Forges (1 080 Bohamadiens, 3 108 ha), 7 km NNE de Domfront, est traversée par la D962 et bornée au nord par le cours de l’Halouze. Sa population s’est accrue de 200 hab. depuis 1999.
Champsecret (920 Champsecretois, 4 468 ha dont 2 461 de bois), 8 km ENE de Domfront, englobe la plus grande partie de la forêt domaniale d’Andaine; arboretum de l’Étoile d’Andaines. Une ancienne forge de la Varenne, au bord de la rivière de ce nom, est aménagée en musée et ses restes sont classés. La population a diminué de 130 hab. depuis 1999.
Saint-Gilles-des-Marais (110 Saint-Gillois, 592 ha), 4 km SO de Domfront, est presque enclavée dans le contour de la commune nouvelle de Domfront-en-Poiré; la voie ferrée de Granville traverse le finage tout au sud.
Saint-Brice (160 Briciens, 458 ha), 4 km au sud de Domfront, est traversée par la D962.
Avrilly (110 Avrilliens, 550 ha) est à 7 km SSE de Domfront, et désormais voisine de la grande commune nouvelle de Juvigny Val d’Andaine.
(4 410 hab., 6 549 ha dont 549 de bois) est une commune nouvelle de l’Orne depuis la fusion de Domfront avec deux communes voisines en 2016.
Domfront (3 600 Domfrontais, 3 554 ha dont 401 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Alençon, 63 km ONO de la préfecture et dans le Parc régional Normandie-Maine. La ville est juchée sur un piton rocheux dominant la cluse par laquelle la Varenne scie l’une des barres de grès du Massif Armoricain; elle offre par là des points de vue étendus. Il reste des murs, onze tours et un donjon de l’ancien château fort, un quartier «médiéval» et de vieux hôtels particuliers; église romane, jardin public, musée Charles Léandre; camping. La ville est fleurie (3 fleurs). Tout à l’est, la commune mord sur la forêt domaniale des Andaines. et a un petit étang avec un autre camping.
Domfront, chef-lieu du Passais, semble un peu isolée, mais elle est desservie par une étoile de routes, et fut jadis à la tête d’une étoile ferroviaire. C’est une ville de foires et un centre de commerces et de services assez complet, avec centre hospitalier (35 lits), collège et lycée public; supermarché Carrefour (30 sal.), Crédit Mutuel (20 sal.). Elle y ajoute quelques entreprises, notamment la Fromagère de Domfront (Lactalis, 360 sal.), et de plus petits établissements comme Etna (25 sal.), qui fabrique des appareils de levage individuels pour handicapés, JM (moteurs électriques, 50 sal.); canalisations FTPB (20 sal.), transports par autocars Le Monnier (20 sal.); service des eaux Veolia (20 sal.). La population communale n’a qu’assez peu varié depuis le milieu du 19e s., fluctuant entre 4 000 et 5 000 hab., avec l’habituel creux des années 1930.
La Haute-Chapelle (610 hab., 1 931 ha) a son centre à 2 km ONO de Domfront; elle s’orne de trois manoirs classés (17e-18e s.) et sa population est tout aussi stable que celle de Domfront. La limite orientale de son finage suit le cours de la Varenne, que longe la D976.
Rouellé (200 Rouelléens, 1 064 ha) est plus à l’ouest, à 5 km de Domfront, ce qui étire la nouvelle commune vers l’ouest; château du 16e s., camping.
Domfront en Poiraie est membre de la communauté de communes Domfront Tinchebray Interco. Le Domfrontais s’efforce de promouvoir son poiré et son calvados à base de poiré (AOC en 1998) et a balisé une route du Poiré. Le nom de la nouvelle commune a été choisi pour valoriser cette dénomination.
Le nouveau canton de Domfront a 13 communes et 15 200 hab.
(5 060 hab., 9 088 ha dont 313 de bois) est une commune nouvelle de l’Orne, formée en 2016 par la réunion de sept communes et membre de la communauté de communes Domfront Tinchebray Interco.
Tinchebray (2 670 Tinchebrayens, 2 652 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Argentan, 15 km à l’ouest de Flers et 16 km au SE de Vire; chapelle romane, ancienne prison royale du 17e s. devenue musée; deux lycées privés, un collège. Le bourg est sur le plateau entre les vallées encaissées du Monbayer au sud et de la Troitre au nord, dont la réunion forme le Noireau juste à l’est, dans la commune même. Celle-ci a eu 4 600 hab. en 1896, 3 000 dans les années 1950 et s’est ensuite tenue à ce niveau; elle s’est réduite de 420 hab. depuis 1999.
La ville est un ancien centre d’industries du Haut Bocage, qui tente de survivre en lançant un «système productif local» de quincaillerie, auquel se sont associées 7 entreprises de Tinchebray et 4 des environs, jusqu’à Vire et Flers, l’ensemble représentant 500 emplois. La plus étoffée est la maison Mermier-Lemarchand (outils de jardin et fournitures de bâtiment, 55 sal.), qui a un autre atelier à Frênes (30 sal.); s’y ajoutent les ateliers de mécanique CG (20 sal.), d’outillage à main Duchesnay (35 sal.). Dans un tout autre domaine, l’ancienne chocolaterie de l’Abbaye (160 sal.) a été reprise et développée par le groupe Poirrier (Cémoi-DIPA); supermarché Carrefour (25 sal.).
Frênes (860 Frênois, 1 331 ha), 6 km NE de Tinchebray, a son village au-dessus de la vallée du Noireau; au SE s’élève le mont Crespin (303 m); Frênes a gagné 150 hab. depuis 1999.
Saint-Cornier-des-Landes (630 Cornéliens, 1 196 ha) est à 7 km SSE de Tinchebray, avec un village étoffé, et propose un musée du Clou.
Larchamp (310 Larchampois, 841 ha) est à 11 km SE de Tinchebray et forme une extension sud-orientale de la commune nouvelle.
Beauchêne (250 Beauchênois, 1 042 ha) est à 12 km au sud de Tinchebray et dessine une pointe de la commune nouvelle vers le sud, longée par la vallée de l’Égrenne; +40 hab. depuis 1999.
Yvrandes (160 Yvrandais, 1 053 ha), a son village à 6 km au sud de Tinchebray et atteint aussi la vallée de l’Égrenne.
Saint-Jean-des-Bois (190 hab., 993 ha), 7 km SO de Tinchebray, tient le sud-ouest de la commune nouvelle, longée par l’Égrenne.