Communauté de communes Loire Layon Aubance' groupement intercommunal du Maine-et-Loire associant 19 communes des abords de la Loire angevine, 55 800 hab., sur 60 700 ha. Le siège est à Saint-Georges-sur-Loire; neuf autres communes dépassent 2 000 hab.: Bellevigne-en-Layon, Chalonnes-sur-Loire, La Possonnière, Les Garennes sur Loire, Mozé-sur-Louet, Rochefort-sur-Loire, Saint-Melaine-sur-Aubance, Terranjou, Val-du-Layon. Champtocé-sur-Loire (1 900 Champtocéens, 3 676 ha) est 9 km à l’ouest de Saint-Georges-sur-Loire sur la N23 (D723), et la commune la plus occidentale de Loire-Layon-Aubance. Le bourg se tient sur le rebord de la terrasse alluviale, dont il est séparé par un cours d’eau de résurgence au pied du talus, dit Boire de Champtocé, alimenté par la Romme et élargi en étangs avec marais. La plaine alluviale est partagée avec Montjean, ce qui fait que la commune ne parvient qu’à son angle SE (les Jameteries, l’Île aux Moines) au cours actuel de la Loire, qui passe plus au sud; le pont sur la Loire est entièrement à Montjean (Mauges-sur-Loire). Près du bourg, on voit les ruines du château féodal de Gilles de Rais (site inscrit). Le finage contient au SO le château de Lancrau (ou l’Ancreau), des 15e et 19e s.; château de Beauchêne (15e s.) au NO; châteaux de Vauboisseau (19e s.) et du Pin face à face des deux côtés de la vallée de la Romme au nord du village; celui du Pin est d’un peu tous les siècles depuis le 12e, avec un très beau parc et 14 niveaux de jardins (site classé de 94 ha), une allée de châtaigniers; parc de loisirs de la Romme au bord de la Boire; dolmen au bord de la Romme au NO, tout près du village de Villemoisan. Le finage est traversé au nord par l’A11, sans accès dans la commune, mais dont l’échangeur de Saint-Germain-des-Prés, tout proche de l’angle NE du finage, a suscité un petit parc d’activités à la Butte de la Blonnière. La commune a plusieurs entreprises, dont PCM (Moineau) qui compte 335 sal. en trois unités à l’est du bourg: fabrique de pompes (180 sal.), fournitures industrielles (120 sal.), ingénierie (35 sal.); fabrique de gants de travail et vêtements de protection Manulatex (70 sal.), articles de béton Guimard (40 sal.); maçonnerie Ploquin (25 sal.); ingénierie MG Tech (30 sal.); pépinières Jumentier (25 sal.); maison de retraite. La population était restée stable de 1954 à 1999, au-dessous du niveau du 19e s. (2 100 hab.), mais elle aurait augmenté de 350 hab. depuis. Saint-Germain-des-Prés (1 450 Germanopratains, 1 976 ha) 6 km à l’ouest de Saint-Georges sur la N23, a son bourg sur le rebord de la terrasse, à la hauteur de Montjean, entre la N23 (D723) et la voie ferrée. Son territoire atteint la Loire, dont la rive est suivie par une file de maisons à l’abri de la levée, et va au nord jusqu’à l’autoroute A11 (échangeur à péage avec la D15); châteaux de la Chauvière au NE, de la Missonnière au SE. On y entretient une spécialité de jeu de boules de sable (sur deux bacs distants de 5 m); travaux publics Serfotex (30 sal.). Au sud, boire de la Loge et grande île aux Prunes sur la Loire. La commune a gagné 290 hab. depuis 1999. Chaudefonds-sur-Layon (980 Califontains, 1 477 ha dont 283 de vignes) est à 6 km au SE de Chalonnes, 25 km au SO d’Angers. Le village est au pied du coteau de rive gauche du Layon, qui dessine deux grands méandres dans la commune. Celle-ci, nommée Chaudefonds tout court avant 1925, englobe au nord le village d’Ardenay, sur le plateau d’interfluve viticole entre Loire et Layon; une mine de charbon y a encore fonctionné de 1943 à 1964 aux Malécots, sur la Corniche Angevine qui domine le Louet; mais, limité au nord par le cours du Louet, le finage n’a presque aucune part à la plaine de Loire. Dans la vallée du Layon, subsistent quelques ruines du château de Basse Guerche (15e s.) au NE et en amont du bourg. À l’ouest du finage, où passe la D961, les vallées du Jau et de la Contrie s’encaissent dans le plateau, avant de confluer et de rejoindre le Layon dans la plaine; château du Jau, vignes. La commune eut aussi des chaufourniers, dont il reste un habitat ouvrier associé; hameaux de l’Orchère au sud, de Longhomme à l’ouest dans la plaine du Layon, plusieurs moulins. La population s’est accrue de 180 hab. depuis 1999. Denée (1 430 Denéens, 1 560 ha) est à 15 km SSO d’Angers, 18 km ESE de Saint-Georges. Le village est sur le rebord d’une terrasse qui domine la plaine de Loire; il est augmenté d’un lotissement à l’est (les Ruelles); vers l’ouest, hameau et château de Mantelon (16e et 18e s., site inscrit de 31 ha), presbytère (18e s.); près de Mantelon, a été installé le Pavillon de Thaïlande de l’Exposition universelle de Paris en 1900; hameau de la Jarretière et château de Souvigné (18e s.) au sud. Le village forme un site inscrit de 15 ha. Le finage est très étendu dans la plaine de la Loire, où sinuent le Louet et l’Aubance, réunis sous Mantelon. Entre la Loire et le Thouet, la plaine porte les hameaux des Jubeaux et de Port Thibault face à Bouchemaine. La population n’a guère augmenté récemment. Saint-Jean-de-la-Croix (240 Jeanicrussiens, 183 ha) est une minuscule commune sur la rive gauche de la Loire, isolée dans une ancienne île de la Loire en aval, 12 km SO d’Angers par Les Ponts-de-Cé. L’habitat s’y divise en trois petits alignements, le Vieux Port Thibault et l’Aireau sur la levée, le Vieux Bourg un peu au sud. Beaulieu-sur-Layon (1 440 Belloquois, 1 278 ha dont 240 de bois), 23 km SSO d’Angers, est un gros village au milieu des vignes, qui tient les terroirs viticoles au nord de la vallée du Layon; elle a 358 ha de vignes, une église romane du 12e s. à peintures murales et de belles maisons anciennes; transports Dentressangle (ND, 45 sal.), négoce Sud Loire Caravanes (35 sal.), entrepôts Gemo (Eram, 80 sal.). Le Layon fixe la limite sud du finage, qui contient au nord-est une part de la forêt de Beaulieu, au NO les hameaux viticoles du Breuil et de Pierre Bise. Le site du Pont-Barré, dans la vallée, est inscrit; c’est un ancien lieu d’exploitation de charbon et maintenant une réserve botanique. La commune est traversée par l’A87, qui franchit le Layon en viaduc, et croise la D160, avec échangeur, péage et zone d’activité Anjou Actiparc (69 ha), notamment pour la logistique. Beaulieu s’est accrue de 350 hab. depuis 1999 (un tiers). Blaison-Saint-Sulpice (1 270 hab., 2 435 ha dont 483 de bois) est une commune nouvelle, réunissant Blaison-Gohier et Saint-Sulpice. Blaison-Gohier (1 070 Blaisonnais, 2 145 ha dont 433 de bois et 136 de vignes), 23 km ESE d’Angers sur le coteau de Loire, a un petit centre villageois mais étale largement ses habitats sur le relief. Le finage inclut au nord une partie de la plaine de Loire, traversée par la boire du Petit Louet au pied du coteau, et par la Petite Loire-boire de Gohier en avant de la levée, qui justifie le nom d’île de Blaison pour les atterrissements en bord de Loire. Il porte quelques manoirs dont Chenan (16e au 19e s.) et des vignes sur le plateau, ainsi que des bois. Une longue queue au sud-est, large de moins de 100 m à sa racine, atteint le cours de l’Aubance, comprenant le village de Raindron, plusieurs moulins à vent et une série de caves dans le tuffeau du coteau droit de l’Aubance. Les communes de Blaison et de Gohier ont été réunies en 1974; le villages de Blaison est au centre, avec une église classée du 12e s., celui de Gohier, très petit, à l’est. Blaison-Gohier a 100 hab. de plus qu’en 1999, et 140 ha de vignes. Saint-Sulpice (200 Saint-Sulpiciens, 290 ha) est à l’ouest, proche de Saint-Saturnin-sur-Loire, sur le coteau de Loire, au pied duquel coule la boire du Petit Louet; son finage est surtout dans la plaine de Loire; mais, sur le plateau, trône le château de l’Ambroise, des 16e et 18e s., avec son parc boisé et une grosse fuie. Aubigné-sur-Layon (380 Aubignois, 532 ha dont 152 de vigne), au sud de Bellevigne-en-Layon et de Terranjou, sur la D748, a choisi de se rattacher à Loire-Layon-Aubance dont elle est ainsi la commune la plus méridionale, mais éloignée du chef-lieu (40 km). Le village est sur la rive gauche du Layon, qui limite au nord le finage; hameau de Mihoudy à l’ouest; +40 hab. depuis 1999. (5870 hab., 9 437 ha) est une nouvelle commune de 2016, formée par la fusion de cinq anciennes communes autour de Thouarcé. Le nom, nouveau, a une forme publicitaire, mais justifiée par la place de la vigne sur son territoire. Thouarcé (2 010 Thouarcéens, 1 874 ha dont 652 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement d’Angers, 28 km au sud d’Angers dans la vallée du Layon, rive droite; grosse coopérative viticole, manoir de Chanzé (15e s.) et moulin restauré de la Montagne, collèges public et privé; fabrique d’écrans thermiques réfractaires Thermal Ceramics (70 sal.); négoce agricole Agri-Loire (70 sal.), magasin Super-U (50 sal.). Son finage s’étend assez loin au sud du Layon, moins au nord, mais il y inclut au NE le château de Fêle, le moulin à vent de la Montagne, et surtout les hameaux et le fameux terroir de Bonnezeaux, titulaire d’une appellation viticole depuis 1951, sur 125 ha. Sur la rive gauche du Layon, faubourg de Fontaine; plus au sud, hameaux de Chasles et Fontaine de Chasles, La Roche Aubry, Orillé, Tourneville et le Mesnil. La limite occidentale du finage suit le cours du Lavoineau, affluent de gauche du Layon. La population a peu changé en deux siècles; elle augmente un peu depuis 1975 et a crû de 310 hab. après 1999. Faye-d’Anjou (1 430 Fayens, 3 040 ha dont 363 de bois), 4 km au NO de Thouarcé, occupe une bonne part du plateau au nord du Layon, et la plus large fraction de la forêt de Beaulieu au NO, une part de la forêt de Brissac au NE; elle cultive 672 ha de vignes et son finage rassemble plusieurs hameaux, dont Vallette au SE de Faye, la Touche et Haut Mont au NO, Mont Benault plus loin à l’ouest, plus le moulin à vent de la Pinsonnerie au-dessus du coteau du Layon; château de Gastines et hameau de Belligné à l’angle SE. Faye a gagné 580 hab. après 1999 (+55%). Rablay-sur-Layon (800 Rablayens, 744 ha dont 171 de vignes), 7 km NO de Thouarcé, est sur le versant sud du Layon, accompagné à l’ouest par le hameau de la Roche; il s’est doté d’un village d’artistes, avec musée, et a gagné 100 hab. depuis 1999; château de la Girardière au SO. Champ-sur-Layon (970 Champenais, 1 919 ha dont 610 de vignes) est à l’ouest de Thouarcé; son village est à 6 km, et à 3,5 km du Layon sur le plateau, mais son finage atteint au nord la rivière par les hameaux de Misalive, le Coudray et la Contrêche; château du Grand Pineau au nord du village. Le finage s’épanouit au sud, englobant de petits hameaux dont Dreuillé; +170 hab. depuis 1999. Faveraye-Mâchelles (660 Mâchellois, 1 860 ha dont 228 de vignes) est au sud de Thouarcé; Mâchelles est à 4 km, avec pour satellite au sud le hameau de Machelet; Faveraye est à mi-chemin, plus petit, mais la commune se nommait seulement Faveray avant 1922 et son site est inscrit (5 ha). Le finage est entièrement au sud du Layon, qui fixe aussi sa limite orientale; châteaux de Chandoiseau au NO, de l’Assay au NE. Au sud de Machelles, le finage s’élargit, et inclut au SO le château et le bois des Marchais; 220 hab. de plus qu’en 1999 (+43%). L’ensemble de la nouvelle commune a 1 160 hab. de plus qu’en 1999, presque un quart, et appartient à la communauté Loire-Layon-Aubance. (11 160 hab., 12 056 ha dont 1 464 de bois) est une commune nouvelle du Maine-et-Loire dans la communauté Loire-Layon-Aubance, 18 km au SE d’Angers. Elle a été formée par la réunion des anciennes communes des Alleuds, Brissac-Quincé, Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance, Chemellier, Coutures, Luigné, Saint-Rémy-la-Varenne, Saint-Saturnin-sur-Loire, de Saulgé-l’Hôpital et Vauchrétien, en décembre 2016. L’ensemble dessine un V, deux fois riverain de la Loire, enserrant la commune nouvelle de Blaison-Saint-Sulpice qui s’avance très loin au sud. Brissac-Quincé (3 200 Brissacois, 976 ha dont 193 de bois) est le chef-lieu. C’est une ancienne seigneurie, même devenue duché, au bord de l’Aubance. Ce passé lui valut de se nommer Mont-Fidèle en 1793, peut-être aussi de n’être pas choisie alors comme chef-lieu de canton. Elle conserve l’énorme château des 16e et surtout 17e s. à grosses tours, complétées par un pavillon Henri IV. Brissac et Quincé ont fusionné en 1964, Quincé apportant 680 hab.; leur population a augmenté depuis la fusion (1 700 hab. en 1968); elle s’est accrue de 780 hab. depuis 1999 (+35%). Les deux se font face de part et d’autre du petit défilé par lequel l’Aubance franchit un bourrelet de relief: Brissac perché au nord, Quincé plus étalé au sud. La D748 et la D761 s’y rejoignent, justifiant un long contournement par l’est. L’ancienne commune a un collège public et un privé, une maison familiale rurale, une maison de retraite, une cave coopérative, 300 ha de vignes… et un centre d’embouteillage d’eau de table désaffecté du groupe Castel; une unité de production des biscottes Pasquier (210 sal.); coopérative de fournitures scolaires Sadel (80 sal.); plastiques Com’Inject (20 sal.), menuiserie Misandeau (20 sal.), supermarché E. Leclerc (80 sal.). L’AOC anjou-villages-brissac, en cabernet franc et cabernet sauvignon, fournit 14 000 hl de vins rouges de qualité, mais intéresse une dizaine de communes pour seulement 85 ha, dans la même aire que les coteaux de l’Aubance; forêt de Brissac au sud, avec étang de barrage et centre aquatique. Le bourg bénéficie de la proximité du parc de loisirs de Saint-Saturnin tout proche à l’est. Vauchrétien (1 530 Valchristinois, 1 973 ha dont 630 ha de vignes et 400 de bois), 4 km au SO de Brissac, occupe tout l’ouest de la commune nouvelle; bordé par les forêts de Beaulieu et de Brissac côté sud, son finage relève du bassin de l’Aubance; une fabrique de plastiques pour sièges (Delahousse) y emploie 40 personnes; transports Hervé (45 sal.). Le finage, très viticole, comprend à l’est le hameau de la Grouas, au nord-est près de Brissac la zone d’activité des Martignolles; plusieurs hameaux au NO (les Charbotières, l’Aubinière, et à l’ouest (la Halbarderie); la population a augmenté de 130 habitants après 1999. Saint-Saturnin-sur-Loire (1 430 Saturniens, 1 194 ha), 6 km au nord de Brissac, occupe un promontoire du plateau entre les plaines de la Loire et de l’Aubance. Le bourg a des maisons anciennes et une belle vue sur la vallée de la Loire, quelques manoirs et moulins caviers en partie restaurés, un gisement de grès à sabalites riche en fossiles. Le finage atteint la rive gauche de la Loire au nord, et s’élargit vers le sud, où sont les hameaux de la Gaignardière et d’Orgigné; vignes au sud et à l’est sur le plateau; parc de loisirs tout au sud au bord de l’Aubance, avec étang et camping. Le finage contient 130 ha de vignes; pépinières Prouteau (45 sal.). La commune était simplement Saint-Saturnin jusqu’en 1920; elle avait alors 600 hab., et même un peu moins en 1975; sa population a crû après 1980 (+ 220 hab. depuis 1999). Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance (800 Charcéens, 1 684 ha), 3 km à l’est de Brissac, n’a qu’un petit village, et de menus habitats dispersés. Son finage est traversé par l’Aubance et, à la pointe SO, par la D761; dolmen et cromlech au NO du village, quelques buttes, moulin cavier protégé de Patouillet à l’est; +150 hab. depuis 1999. La commune résulte d’une fusion de 1972; Charcé avait alors 300 hab., Saint-Ellier 120, dont le nom ne correspond plus qu’à quelques maisons à l’est (Bourg de Saint-Ellier) près du moulin de Patouillet. Les Alleuds (900 Alleusiens, 1 047 ha) est à 4 km SSE de Brissac, 20 km au SE d’Angers sur la voie rectiligne D761; étang aux Moines à l’ouest, 40 ha de vigne, +260 hab. depuis 1999 (+41%). Luigné (270 Luignéens, 985 ha dont 192 de bois) est un petit village-rue 5 km au sud des Alleuds; chapelle classée d’une ancienne commanderie de templiers; +90 hab. depuis 1999 (+50%). Saulgé-l’Hôpital (630 Sailgéens, 660 ha) est 3 km au SE des Alleuds sur la D761; elle conserve une ancienne commanderie d’hospitaliers (12e et 15e s.) et contient au nord le hameau des Brosses. La D761 à quatre voies contourne le village par le sud mais a un échangeur tout au sud; +230 hab. depuis 1999 (+61%). Chemellier (850 Chemellois, 1 099 ha), 8 km ESE de Brissac, a une maçonnerie EGCA (25 sal.) et un site de vol libre. La commune a gagné 340 hab. depuis 1999, soit +70%. Le finage est très étiré en arc du NE au SO et traversé par l’Aubance, hameaux du May et Maunit au sud, la Motte et Montaigu au NE. Le relief s’élève à l’est du village, dans les bois de la Coulée du Moulin et de la Butte de la Chapelle; dolmen du Moulin Piau. Coutures (530 Couturois, 931 ha dont 144 de vignes) est à 8 km ENE de Brissac, sur la D751. Le finage est formé d’un large secteur de plaine, bordé à l’ouest et au nord par des collines viticoles; le village est au sud, avec un musée de la Vigne et du vin d’Anjou. Au nord, hameaux d’Étiau (dolmen) et de Montsabert avec château (15e et 16e s.), parc et camping. Coutures a gagné 50 hab. depuis 1999. Saint-Rémy-la-Varenne (1 010 Saint-Rémois, 1 567 ha dont 185 de bois), 13 km NE de Brissac, est sur le coteau sud de la Loire proche du fleuve, face à Saint-Mathurin-sur-Loire, au débouché du ruisseau de Saint-Aubin qui, devenant boire dans la plaine, coule ensuite vers l’ouest jusqu’à la Petite Loire. Le village a un pont sur la Loire et de nombreux attraits: outre la rive de la Loire et l’île du Grand Buisson en aval, église et logis du prieuré au centre (12e et 15e s.), chapelle Saint-Jean à l’est, non loin de l’abbaye de Saint-Maur; au SO, moulin cavier du Bourg Dion; au sud-est, grand dolmen de la Bajoulière au hameau de Fontaine; 65 ha de vigne. Le finage contient à l’ouest sur le coteau le hameau de Chauvigné (château), un peu au sud celui de Bourg Dion (ou Déon); au sud-est, ceux de Marigné et de Fontaine. Saint-Rémy a gagné 120 hab. depuis 1999. (6 740 Chalonnais, 3 856 ha dont 211 de bois et 167 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire, 26 km au SO d’Angers, au triple confluent de la Loire, du Louet, du Layon et de l’Armange, et au pied du coteau de rive gauche du fleuve. Cette situation lui a valu d’être un port actif; en outre, on y a exploité de la houille. La ville a une gare, une tour du 15e s., une église des 12e-13e; un collège public et un hôpital local (16 lits), des lotissements sur le plateau, des supermarchés U (55 sal.) et Intermarché (25 sal.). Le quartier Saint-Maurille est un site inscrit. L’usine principale est la fabrique de pressoirs de vendange et machines de vinification Bucher-Vaslin (260 sal.). Eram fabriquait des semelles de chaussures en plastiques et s’est tournée vers les revêtements de sols industriels TBS (Terre battue synthétique), depuis 2010 sous le nom de Passage (30 sal.). Calona Purflo (60 sal.) traite aussi les plastiques (éléments pour le bâtiment); abattage Anjou-Volailles (45 sal.); maçonnerie ERB (40 sal.), voyages Baudouin (25 sal.), plusieurs carrières dont Courant (120 sal.). La commune englobe l’essentiel de la grande île de Chalonnes, qui a 10 km de long, va jusqu’à Montjean, est traversée par la Boire de Cordé qui laisse au nord les îles Touchais (hameau de Petit Port Girault) et de Montravers, et porte des maisons sur ses levées. Sur le plateau, la ville s’est augmentée de grands lotissements (les Quatre Moulins à l’ouest, les Courtils au sud) et d’une zone d’activité au SO sur la route vers Cholet (D762). Le finage s’étend vers l’est au-delà du Layon, où sont les quartiers de la Gare et de l’Onglée au pied d’une butte entre Louet et Layon, avec châteaux et campings; elle participe ainsi à la Corniche Angevine, qui domine le Louet, au pied de laquelle s’étendent de grandes prairies traversées par la voie ferrée. Au sud-est, au-delà de la vallée encaissée de l’Armange qui divise le finage, se tiennent le hameau étendu de la Bougonnière et le château de Montaigu, qui abrite une communauté religieuse des Béatitudes. La vallée encaissée du Jeu limite le finage au sud-est. Chalonnes avait déjà plus de 6 500 hab. en 1866 mais était descendue à 3 400 dans les années 1930; sa population a crû peu à peu dans la seconde moitié du 20e siècle, et a gagné 1 010 hab. depuis 1999. Le nom est formé sur cal (pierre) et onna (cours d’eau). Chalonnes fait partie de la communauté Loire-Layon-Aubance. Le nouveau canton de Chalonnes-sur-Loire a 15 communes et 35 700 hab. (4 610 hab., 2 525 ha), commune nouvelle de Maine-et-Loire dans Loire Layon Aubance, créée en 2017 par la fusion de Juigné-sur-Loire (2 760 Juignéens, 1 249 ha) et Saint-Jean-des-Mauvrets (1 860 Malvrétois, 1 276 ha). Les deux bourgades sont sur le rebord de la terrasse de rive gauche de la Loire, Juigné à l’aval. Elles sont traversées au sud par la D758, qui a plusieurs accès. Juigné a une église classée du 12e, a un étang sur le Petit Louet au pied du talus de terrasse; elle est traversée tout à l’ouest par l’A87, qui a un accès proche, mais à Saint-Melaine, hameaux de Martigneau et le Plessis au sud, zone d’activités de Lanserre au SO sur la voie rapide, avec négoce agricole Agrolis (40 sal.), négoce de matériel électrique Came (20 sal.), traitement de déchets Marcille (Veolia, 25 sal.). Saint-Jean a un autre étang sur le Petit Louet (étang de la Tore) et un golf. Son finage contient au sud les hameaux de Buchêne et l’Homois et atteint le cours sinueux de l’Aubance; château d’Avrillé (16e). Sur la Loire, l’île dite Belle-Île est partagée entre les deux anciennes communes. (2 050 Mozéens, 2 553 ha) est 15 km au sud d’Angers. Le village est sur le plateau, en Loire-Layon-Aubance. Son territoire est traversé par la N160 et l’A87 et ne touche à l’Aubance et au Louet qu’à l’extrême NO, à 6 km du bourg. La commune cultive 208 ha de vignes et a reçu une grosse entreprise de travaux publics et carrières TPPL (200 sal.), une menuiserie Athex (Ateliers de l’Hexagone, 55 sal.), un négoce de produits pour la viticulture LVVD (ex-Val Oeno, 35 sal.). Le nom de la commune était simplement Mozé avant 1920; zone d’activité du Landreau au NO du bourg, entre l’A87 et la D160; moulin protégé juste à l’ouest du bourg sur le relief, grande carrière à l’est du bourg, château de la Cressonnière à l’angle NE. Au sud, la forêt de Beaulieu borde le finage. Au nord, celui-ci interpose entre Mûrs-Érigné et Denée une longue digitation, qui atteint et même dépasse le cours du Louet en englobant le hameau des Roches au-dessus de l’Aubance, et le site de Port-Bitou sur le Louet. Mozé a eu 1 700 hab. dans les années 1830, 1 000 un siècle après, et croît depuis 1975, mais elle n’a guère progressé depuis 1999. (2 470 Possonnéens, 1 836 ha) est une commune du Maine-et-Loire à 17 km au SO d’Angers juste à l’est de Saint-Georges, dans la communauté Loire-Layon-Aubance, sur le versant droit de la Loire. Elle a une gare avec bifurcation vers Nantes et vers Cholet; horticulture Barrault (100 sal.); château des 16e et 19e s., moulin-tour de la Roche (17e s.) à l’ouest, port de plaisance, parc de loisirs et parc animalier (Jardin des Kangourous) au nord autour d’un étang; parc de l’Arche en centre-ville (Bel-Air), maison de retraite. La commune a été créée en 1851 à partir de Savennières, avec 1 500 hab. et s’est maintenue à ce niveau jusqu’en 1975, avant d’entamer une croissance; elle a gagné 320 hab. depuis 1999. (2 390 Rochefortais, 2 780 ha) est une commune du Maine-et-Loire, dans la communauté Loire-Layon-Aubance, 10 km à l’est de Chalonnes, au bord du Louet et au bout de la Corniche angevine, en un site très apprécié rehaussé par des pointements de rhyolite portant des ruines de châteaux: de là vient son nom. La commune est classée «station verte de vacances» et organise un marché de la poésie en juillet. Le village est sur la rive gauche du Louet dans la plaine, agrandi de lotissements à l’est et à l’ouest. Le plateau au sud et à l’est est surtout viticole (354 ha de vignes). Rochefort possède une grande partie de la plaine alluviale entre Louet et Loire, face à La Possonnière et Savennières, traversée par la boire de la Ciretterie qui a attiré l’habitat; et incluant à l’est l’hippodrome fleuri du Val de Loire; à l’angle NE le hameau des Lombardières. La population communale, qui avait culminé à 2 600 hab. en 1851, augmente lentement depuis les 1 500 hab. de 1931; elle s’est accrue de 380 hab. depuis 1999. (3 610 Saint-Georgeois, 3 336 ha dont 209 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Maine-et-Loire dans l’arrondissement d’Angers, 19 km à l’OSO de la préfecture en Loire-Layon-Aubance. Le bourg est à 4 km au nord de la Loire sur la N23 d’Angers à Nantes (D723); il occupe le site d’une ancienne abbaye dont il reste une église et des bâtiments, qui abritent l’hôtel de ville (site inscrit de 11 ha). La commune atteint la rive droite du fleuve, notamment au Port-Girault au SE, près du pont menant à Chalonnes. Au NE du bourg, le superbe château de Serrant (16e et 17e s.), avec douves et une grande bibliothèque, est proche de l’étang de la Brelaudière; à l’est, étang, château (17e s.) et moulin de Chevigné, bois du Ricohet. Au SO, prieuré et château de l’Épinay près de la boire de la Lage; l’ensemble des châteaux et étangs de Serrant et Chevigné forme un site classé de 634 ha. À l’ouest, châteaux de la Comterie et de la Bénaudière (16e s.), avec parcs. Quelques noms pittoresques au sud-ouest en bord de Loire: la Rue Sale, l’Oie Pelée, Villenoyée, île de Calipso… La ville est le siège de la communauté de communes Loire-Layon-Aubance. Elle a un hôpital local (16 lits), un collège public, une fabrique de peintures Soficor (Mader, 65 sal.), des ateliers de métallurgie Anjou-Tôlerie (60 sal., armoires et mobilier d’entreprise), STIF (tôlerie-chaudronnerie, 75 sal.), boissons Ackerman (Celliers du Prieuré, 30 sal.); magasin Super-U (45 sal.), La Poste (50 sal.). Un établissement de santé de l’Association française contre les myopathies (centre de soins de Rochefou, 54 places) est tout au nord du finage, que rase l’A11. La commune avait 1 850 hab. en 1954 et avait jadis plafonné à 2 700 autour de 1850; sa population a augmenté de 1960 à 1980 puis s’est stabilisée; elle a augmenté de 530 hab. depuis 1999. (2 100 Melainois, 511 ha) est une commune du Maine-et-Loire dans la communauté Loire-Layon-Aubance, 16 km SSE d’Angers; église des 11e-12e s., vente à domicile Armille (55 sal.). Elle n’a qu’un étroit finage très contourné, en trois parties; la Haute Perche au nord, en vignes et pavillons et contenant le grand échangeur A87-D748-D751; la Maillardière au centre, entièrement en lotissements de pavillons avec quelques terrains de sports; au sud de l’Aubance, le village originel, avec quelques hameaux espacés, dont les Brosses au SO. La commune conserve 120 ha de vignes et a gagné 120 hab. depuis 1999. (4 050 hab., 5 705 ha dont 429 de bois) et une commune nouvelle du Maine-et-Loire, résultant d’une fusion de 2017 entre trois communes de la communauté Loire-Layon-Aubance. Martigné-Briand (2 000 Martinéens, 2 721 ha) est à 37 km SSE d’Angers, 14 km au NO de Doué-en-Anjou, en position de carrefour. C’est la plus grande commune viticole du Maine-et-Loire (850 ha de vignes) et le chef-lieu du rosé doux, issu du cabernet d’Anjou. Le bourg conserve les hautes cheminées d’un château détruit en 1793, et une façade édifiée en 1503. Le finage s’appuie au SO sur le cours du Layon, mais le bourg est un peu à l’écart sur le plateau, et entouré de plusieurs villages ou hameaux distincts: la Vilaine, Sousigné et les Loges au NE, Maligné au SE, Villeneuve au SO, Cornu puis les Noyers (château, menhir) à l’ouest, l’Étang et la Saulaie au NO. À Villeneuve, qui domine le cours du Layon, sont le manoir de la Cour (15e s.), avec châtelet, et le domaine de la Barre (17e s.), transformé en prieuré de femmes fontevristes depuis 1961; menhirs à la pointe ouest. Au NE du bourg, Sousigné est un village en partie troglodytique. Au NO, Jouannet, au bord du ruisseau de la Vilaine qui coule vers le Layon, a été une station thermale aux 18e et 19e s.; la source existe toujours mais n’est pas exploitée; un institut médico-éducatif de la Croix-Rouge y est établi. Martigné-Briand a un hôpital local de 10 lits; fabrique de meubles Brouillet (35 sal.). Le nom de Briand a été ajouté à Martigné au début du 19e s. en référence à un ancien seigneur du 12e s., connétable d’Henri II de Plantagenêt. La population communale évoluait assez peu, mais elle a augmenté de 190 hab. après 1999. Chavagnes (1 320 Chavagnais, 1 621 ha) est à 4 km NNO de Martigné sur la D748; elle cultive 365 ha de vignes et s’est accrue de 530 hab. depuis 1999 (+64%); château du Veau avec étang, hameaux des Sablons au nord près de Notre-Dame-d’Alençon, de la Rigaudière et la Buffaumoine à l’est, Millé et le Perray au sud. Notre-Dame-d’Allençon (720 Allençonnais, 1 363 ha dont 350 de bois) est tout au nord, à 7 km de Martigné sur la D748; château de l’Orchère, forêt de Brissac à l’ouest et au nord. La commune a 142 ha de vignes, 290 hab. de plus qu’en 1999 (+63%). (3 450 hab., 2 963 ha) est une commune nouvelle formée en 2016 par la fusion de deux communes appartenant alors à des communautés différentes, à présent dans la communauté Loire-Layon-Aubance. Saint-Lambert-du-Lattay (2 120 Saint-Lambertins, 1 444 ha), 28 km SSO d’Angers et 20 km SE de Saint-Georges-sur-Loire, a son bourg sur la D160 sur le plateau qui domine le Layon et son affluent l’Hyrôme, et son finage est tout entier au sud du Layon. Au nord, le petit hameau du Layon domine la vallée encaissée; vers l’ouest, la village s’est agrandi en englobant le hameau du Plessis. Au NE, l’Hydrôme atteint le Layon, près du viaduc de l’A87; château de la Bodière à droite de l’Hydrôme. Au sud, gros hameau des Grandes Tailles près de la D160 rectiligne; vers le SO, hameaux du Rau et de Sainte-Foy. La population a augmenté de 630 hab. depuis 1999 (+38%). Avec 760 ha de vignes, Saint-Lambert était la troisième commune viticole du Maine-et-Loire; musée de la vigne et du vin d’Anjou, depuis 1982. Saint-Aubin-de-Luigné (1 330 hab., 1 519 ha) est à 4 km au NO de Saint-Lambert et à 10 km ESE de Chalonnes. Le bourg est dans la vallée du Layon, rive droite. Son finage s’étend du sud au nord de part et d’autre du Layon, jusqu’au Louet; c’est un haut lieu du vignoble angevin, avec 642 ha de vignes et, surtout, le site de Chaume, origine du quart-de-chaume, l’une de ses deux plus prestigieuses appellations, portant sur 45 ha seulement. La mairie occupe une gentilhommière du 16e s. Au sud-est, manoir de la Fresnaye de 1593 (parc et étang d’une ancienne carrière); château du Pasty au SO; anciennes carrières de l’Orchère à l’ouest, non loin des restes du château de la Guerche (13e et 15e s.) qui couronne le haut coteau sud du Layon. Au nord, hameaux de Beauvais et des Barres. Au nord-ouest, le finage s’avance jusqu’à la Corniche angevine, offrant un superbe point de vue au village de la Haie Longue, avec table d’orientation. Il atteint le cours du Louet, mais n’inclut qu’une petite fraction de la plaine de Loire au Port du Patis. La population de Saint-Aubin a augmenté de 460 hab. (+53%) après 1999. L’ensemble a 1 080 hab. de plus qu’en 1999 (+46%). |