Communauté d’agglomération Chauny-Tergnier-La Fère' communauté d’agglomération de l’Aisne, associant 48 communes et 66 500 hab. sur 38 280 ha. Chauny (siège), Beautor, La Fère, Saint-Gobain, Sinceny, Tergnier ont plus de 2 000 hab. Partie ouest Viry-Noureuil (1 730 Virois, 1 776 ha dont 325 de bois), juste au nord-est de Chauny, fait la liaison avec Tergnier. La commune vient d’une fusion des années 1790. Viry est au sud de la D1032 et son finage contient des étangs de sablières dans la vallée de l’Oise; le canal de la Sambre à l’Oise et la voie ferrée passent entre le village et l’Oise. Noureuil est au nord de la route et au-delà de la Rive, petit affluent de l’Oise; hameau et château de Rouez au NO; à l’est échangeur de la D1032 et de la D1, assorti de la zone d’activités des Terrages, qui contient un hypermarché Auchan (190 sal.). Condren (740 Condrinois, 558 ha), 5 km ENE de Chauny, est un village-rue sur une ancienne chaussée Brunehaut filant droit sur Saint-Quentin, juste au SO de Tergnier dans la vallée de l’Oise; usine de vitrages de Saint-Gobain (60 sal.), restauration collective Newrest (50 sal.). La commune contient au nord le quartier des Quatre Chemins, faubourg de Tergnier. Elle a perdu 150 hab. depuis 1999. Amigny-Rouy (750 Amignyrouysiens, 1 308 ha dont 378 de bois), 8 km ESE de Chauny, est sur la terrasse de rive gauche de l’Oise. Le finage est limité par les sinuosités de l’Oise au nord, la chaussée Brunehaut à l’ouest, le tracé rectiligne d’une grande laie de la forêt domaniale de Coucy au sud; trois buttes à l’ouest. La commune avait eu 1 500 hab. en 1841, et un minimum de 500 hab. en 1962; elle a gagné 110 hab. depuis 1999. Autreville (820 Alteravillois, 355 ha) est à 4 km au sud de Chauny au sud de l’Oise, sur la D937, où elle jouxte Sinceny dont elle a été détachée en 1836; Cité Soudière au nord. Sa population croît lentement depuis le creux des années 1930 (620 hab., contre plus de 1 000 en 1900); elle a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Pierremande (260 Pierremandois, 757 ha dont 357 de bois) est 7 km au sud de Chauny sur la D937 et longée à l’est par la D1. Son finage contient au SE une partie de la forêt de Coucy, limitée à l’est par la Chaussée Brunehaut. Bichancourt (1 020 Bichancourtois), 6 km SSO de Chauny, a son finage borné au nord par l’Oise, au sud par l’Ailette. Le village originel est plus que doublé par deux longues files d’habitation, l’une sur la D6 au nord, dont le hameau de Marizelle, l’autre sur la D56 qui la relie au village. Le canal de l’Oise à l’Aisne traverse le finage à l’ouest du village; hameau du Bac d’Arblincourt au sud sur la rive droite de l’Ailette, juste à l’est de sa traversée par le canal. La commune a 70 hab. de plus qu’en 1999. Manicamp (300 Manicampois, 1 024 ha dont 382 de bois) est à 9 km SO de Chauny sur la rive gauche de l’Ailette. Le finage est boisé au sud, borné au nord par l’Oise. La population a perdu 50 hab. depuis 1999. Quierzy (420 Cheriziens, 809 ha dont 150 de bois), 11 km SO de Chauny, a son village juste au sud du cours de l’Oise, orné d’un château du 16e s. Au nord, le hameau du Petit Quierzy est au bord du canal latéral à l’Oise, qui limite le finage. La commune est limitrophe du département de l’Oise; +70 hab. depuis 1999. Marest-Dampcourt (390 Marestois et Dampcourtois, 835 ha dont 236 de bois), 6 km OSO de Chauny, est limitrophe de l’Oise. Marest (mairie) est à l’est sur la D1032, Dampcourt au SO. Leur réunion remonte aux années 1790. Le finage touche au cours de l’Oise au sud-est; il est traversé par la voie ferrée entre l’Oise et les villages. La commune avait 640 hab. en 1851 et sa population est au même niveau depuis les années 1920 (+60 hab. depuis 1999). Abbécourt (510 Abbécourtois, 596 ha dont 123 de bois), 4 km au SO de Chauny, a une gare et le bénéfice de la confluence du canal latéral à l’Oise et du canal de l’Oise à l’Aisne, lequel traverse l’Oise par un pont-canal; carrelage et revêtements RC2B (40 sal.); +50 hab. après 1999. Ognes (1 130 Ognois, 614 ha) jouxte Chauny à l’ouest, sur la D338. La D1052 traverse au nord, la voie ferrée au sud et le finage atteint le canal latéral à l’Oise tout au sud. La population est stable depuis 1999. Neuflieux (84 Neuflieusiens, 190 ha) est une très petite commune 4 km à l’ouest de Chauny. Caumont (560 Caumontois, 571 ha dont 122 de bois) est à 3 km NO de Chauny; ancienne église classée. Le finage s’étire vers le nord, où il contient deux buttes boisées. Le village est doublé au nord sur la D567 par le hameau linéaire de la Rue de Caumont. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Commenchon (220 Commenchonois, 333 ha) est à 5 km NO de Chauny +60 hab. après 1999. Béthancourt-en-Vaux (440 Béthancourtois, 430 ha) a un village étalé au pied du relief, 6 km ONO de Chauny; +60 hab. après 1999. Caillouël-Crépigny (450 Caillouëlois et Crépignois, 663 ha dont 146 de bois), 8 km à l’ouest de Chauny, est limitrophe de l’Oise. La commune a deux villages distincts, Crépigny au SO et Caillouël (mairie) au NE, réunis vers 1793; bois de Neuflieux au NO sur le relief. La population reste stable. Guivry (250 Guivryacois, 715 ha dont 225 de bois), 9 km NO de Chauny, est limitrophe de l’Oise, sur une tête de la Verse au-delà de la crête qui sépare les bassins de l’Oise et de la Verse et porte au sud le Bois de Berry. Beaumont-en-Beine (180 Beaumontois, 541 ha dont 148 de bois), 13 km NO de Chauny, est limitrophe de l’Oise et de la Somme et dessine un village-rue sur la D56, avec en annexe le hameau de Beaulieu au NE, ancienne commune absorbée avant 1794. La Neuville-en-Beine (200 Neuvillois, 381 ha) est à 11 km NO de Chauny, au pied du Mont des Pierres (153 m). Ugny-le-Gay (190 Ugniens, 590 ha) est à 8 km NO de Chauny. La Verse y a sa source tout au NO aux Huit Setiers. Villequier-Aumont (6 830 Genlisiens, 1 234 ha dont 431 de bois), 5 km au nord de Chauny, a un village étalé au croisement de la D932 et de la D35; elle conserve un château sur le site de l’ancienne abbaye d’Athiémont. Le finage monte sur le plateau dans le bois de Genlis; la commune s’est nommée Genlis au 18e s., d’où le gentilé, et a changé de nom en 1814 en reprenant celui d’une ancienne seigneurie. Elle a absorbé le Plessier-Godin à l’ouest, puis Guyencourt-et-Plessis au nord en 1819; il ne reste que deux fermes à ces noms. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Frières-Faillouël (1 000 Friérois, 1 526 ha dont 700 de bois), 9 km au NNE de Chauny, associe deux villages étalés aux formes complexes, réunis dans les s années 1790. Faillouël est à l’ouest sur la D 937, Frières (mairie) plus à l’est entre la D937 et la voie rapide D1; grand bois des Housseaux au sud. La commune avait 1 400 hab. vers 1820; sa population a un peu augmenté après 1975 (570 hab.) et a encore gagné 220 hab. depuis 1999 (+28%). Partie orientale Mennessis (400 Mennessiens, 523 ha), 11 km NE de Chauny, a son village entre le canal de Saint-Quentin et la voie ferrée, et juste au sud de la voie rapide D1. Une chaussée Brunehaut traversait la commune. Liez (390 Liezois, 545 ha) est à 12 km NE de Chauny, au nord de Tergnier, juste à l’est du canal de Saint-Quentin; elle a perdu 60 hab. depuis 1999. Travecy (670 Travecyens, 1 452 ha) est à 15 km au NE de Chauny, 8 km NE de Tergnier et 4 km au nord de La Fère, sur la rive droite de l’Oise (bras occidental) et au bord du canal de la Sambre à l’Oise. Le village est et longé par la D1044 à l’ouest; carrière au nord. Mayot (220 Mayotains, 342 ha) est à 7 km au NNE de La Fère. Le bras oriental de l’Oise fixe à l’ouest la limite du finage, qui s’allonge vers l’est où il contient le fort Mayot et cinq des onze éoliennes Nordex (2,5 chacune) du parc d’Achery-Mayot (allemand Volkswind). Achery (620 Acheryens, 690 ha), 2 km à l’est de Travecy, 5 km NNE de La Fère, est un village-rue sur la rive gauche du bras oriental de l’Oise. La Serre borne le finage au SE juste avant son confluent avec l’Oise. Au NE, 2 des éoliennes Nordex du parc d’Achery-Mayot; +70 hab. après 1999. Anguilcourt-le-Sart (330 Anguilcourtois, 914 ha dont 136 de bois), 7 km NE de La Fère, a son village sur la rive droite de la Serre. Le finage s’étend au nord, où il est traversé par l’A26 et compte à l’ouest de l’autoroute quatre des éoliennes Nordex du parc d’Achery-Mayot, à l’est cinq des six éoliennes Senvion (2 MW chacune, à l’allemand Enertrag) du parc d’Anguilcourt-le-Sart, la sixème étant à Brissay-Choigny au nord. Le Sart est un hameau sur la rive gauche de la Serre, prolongeant au sud le village d’Anguilcourt et absorbé à la fin des années 1790. La commune a gagné 60 hab. après 1999. Courbes (32 Courbesiens ou Courbéens, 316 ha), 6 km ENE de La Fère, est sur la rive gauche de la Serre sur la D1032, qui croise à l’est l’A26 par son échangeur à péage n°12. Monceau-lès-Leups (460 Lupimoncelliens, 1 330 ha dont 629 de bois), 9 km ENE de La Fère, est traversée au NE par l’A26. Le finage compte au sud un grand bois dans lequel sa limite est tortueuse et comporte une quasi-enclave presque séparée du reste par une queue de Couvron-et-Aumencourt. Versigny (470 Versigniens, 1 289 ha dont 167 de bois) est à 6 km SE de La Fère au bord du ruisseau de Saint-Lambert et d’une voie ferrée; la D1032 traverse au nord; à l’est, depuis 1995, une réserve naturelle des landes s’étend sur 92 ha. Rogécourt (110 Rogécourtois, 554 ha), 5 km ESE de La Fère, est face à Versigny de l’autre côté du ruisseau de Saint-Lambert; la D1032 traverse à l’ouest; château du Mont Rouge tout au SO. Danizy (660 Daniziens, 449 ha) est 2 km à l’est de La Fère; le finage est bordé à l’ouest par le bras oriental de l’Oise et contient tout au nord le confluent de la Serre et de l’Oise. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Charmes (1 680 Charmois, 366 ha), juste au SE de La Fère, a une fabrique de machines de séchage pour l’agro-industrie (Maguin, 130 sal., du groupe Moret de Saint-Quentin) et un conditionnement à façon Sodepack (95 sal.); collège et lycée professionnel privés, centre d’aide par le travail. La D1032 passe au sud et croise la D1044 tout au SE. Sa population a culminé en 1962 à 1 900 hab. et oscillé depuis; elle s’est abaissée de 140 hab. après 1999. Andelain (230 Andelainois, 291 ha) est une petite commune 2 km au sud de La Fère, traversée par la D1032; le finage touche à la rive gauche de l’Oise au NO. Deuillet (210 Deuilletois, 376 ha) est 4 km au SO de La Fère. Servais (300 Servaisiens, 551 ha dont 138 de bois) est 5 km au SO de La Fère. et mord un peu au SE sur la forêt domaniale de Saint-Gobain, +60 hab. après 1999. Bertaucourt-Epourdon (600 Bertaucourtois, 746 ha), 5 km au sud de La Fère, associe depuis les années 1790 Épourdon au SE (mairie), Bertaucourt à l’ouest et un ancien Effecourt juste au nord dont le nom a disparu; petit hameau de Missancourt au SE. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Fressancourt (190 Fressancourtois, 251 ha), 5 km au SE de La Fère, est traversée par la D1044. Fourdrain (430 Fourdrinois, 945 ha dont 602 de bois), 8 km au SE de La Fère, a son village juste au sud de l’ex-N44 (D1044), avec un château et son parc au SE, l’étang du Moulin et le hameau de la Bovette au NO. Au nord, le finage comprend les marais d’Éreux, une large dépression drainée par le canal de Saint-Lambert et au milieu de laquelle se tenait l’abbaye Saint-Lambert, dont il reste quelques pierres du 13e s., ceinte de douves circulaires et devenue un «ranch». Une queue, d’ailleurs dite la Queue de Fressancourt, s’étire sur vers le NO sur 1 200 m jusqu’au village de Fressancourt. Le reste du finage est découpé en collines boisées. Brie (55 Briois, 280 ha) est une très petite commune dans les collines juste au SE de Fourdrain. Saint-Nicolas-aux-Bois (120 hab., 664 ha dont 463 de bois), 11 km au SE de La Fère, est dans la forêt domaniale de Saint-Gobain, et allonge son finage sur l’axe de la vallée encaissée de la Bovette. Au nord, les hauts murs de l’ancien prieuré du Tortoir (14e s.) voisinent avec l’étang de la Papilloterie; tout au sud, se cachent au fond d’une cuve les restes de l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Nicolas (15e s.) avec tour. (2 740 Beautorois, 744 ha) est une commune de l’Aisne dans la CA Chauny-Tergnier-La Fère, entre Tergnier et La Fère sur le canal de la Sambre à l’Oise et la voie ferrée. Elle s’est développée comme appui industriel de Tergnier, notamment avec l’implantation d’une aciérie et d’une grosse centrale électrique thermique, maintenant abandonnées alors que la fonction d’interconnexion des réseaux électriques demeure. L’ancienne aciérie, devenue une usine de traitement des métaux et électrozinguage (Duferco Coating, 320 sal., à un groupe italien né au Brésil), puis passée au groupe russe NLMK (Novolipetsk), a été fermée en 2020 avec plus de 200 salariés. Beautor a un hypermarché Leclerc (155 sal.); pièces plastiques Rotoplast (55 sal.), atelier de mécanique Celdran (45 sal.), carrelage ETC (Ternoise de carrelage, 35 sal.). L’Oise traverse le sud du finage, parmi des étangs et marais d’anciennes gravières au milieu desquels passe la D1032. La commune a perdu 280 hab. depuis 1999. (12 070 Chaunois, 1 328 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne à 29 km au sud de Saint-Quentin sur la rive droite de l’Oise. Desservie par la N32, la voie ferrée et le canal de Saint-Quentin, Chauny était surtout connue pour la grande manufacture de glaces de Saint-Gobain, établie en 1665 au milieu des bras de l’Oise. Entièrement détruite en 1914-1918, la ville a dû être reconstruite. Elle reste une cité industrielle, orientée vers la chimie, jadis née des besoins de la glacerie sous la forme de la «soudière», et vers la métallurgie. Le principal établissement dans le premier secteur est celui de DSP, ex- Rohm et Haas du groupe Dow Chemical, proclamé «le plus important centre de production de résines échangeuses d’ions dans le monde», qui occupe 310 salariés et 70 ha (adoucisseurs d’eau). S’y ajoutent la SICA (Société industrielle et chimique de l’Aisne, 70 sal., colorants et pigments), spécialiste de l’antimoine. Dans le second secteur se signalent le profilage à froid Tata Steel (130 sal.), la fonderie Choquenet (pièces mécaniques, 70 sal.), les fils et câbles Nexans (50 sal.). Dans d’autres domaines, centre d’appels Euro-CRM (130 sal.); traitement des eaux Veolia (85 sal.), nettoyage Agilice (80 sal.); magasin Intermarché (100 sal.), La Poste (50 sal.). Chauny a un musée municipal, un centre hospitalier (225 lits), un collège et deux lycées publics, un collège et un lycée privés hors la ville au nord, un centre d’aide par le travail. La ville avait atteint 10 000 hab. en 1900, s’est affaiblie dans l’entre-deux-guerres puis est montée à 14 400 hab. en 1975, mais sa population diminue depuis; elle s’est abaissée de 1 040 hab. après 1999. Chauny est le siège de la communauté d’agglomération de Chauny-Tergnier-La Fère, qui groupe 48 communes et 66 500 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 19 200 hab. (5 communes). Le nouveau canton de Chauny a 21 communes, 24 000 hab. (2 970 Laférois, 673 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans la CA Chauny-Tergnier-La Fère, 23 km au NO de Laon, au milieu de la plaine humide de l’Oise, un peu en aval du confluent avec la Serre. Comme son nom l’indique, ce fut longtemps une place forte, qui dut subir de nombreux sièges et maints changements de maîtres; une école royale d’artillerie y fut installée au 18e s. et La Fère devint ensuite une ville de garnison. On peut y voir une église flamboyante et un musée de peintures Jeanne d’Aboville; hôpital local (40 lits), collège et lycée professionnel publics; ambulances Florin (50 sal.); un camping, étangs de gravières. La Fère n’est plus guère aujourd’hui qu’un élément mineur de l’agglomération de Tergnier; le finage est traversé par la N44 (D1044), la voie ferrée de Soissons à Reims et le canal de la Sambre à l’Oise. La population communale a beaucoup diminué: elle fut de 5 400 hab. en 1891 et dépassait encore 5 000 en 1911; elle régressait depuis le maximum secondaire atteint en 1968 (3 700 hab.), mais est restée stable après 1999. (2 330 Gobanais, 2 973 ha dont 2 453 de bois) est une commune de l’Aisne dans l’agglomération de Chauny-Tergnier-La Fère, 8 km au sud de La Fère. Au cœur d’un grand massif forestier qui fournissait alors le combustible, et en terrains sableux, le site fut choisi pour une manufacture de verre établie dans la suite de Colbert en 1692. Il fut à l’origine des réussites de la firme Saint-Gobain, encore l’un des fleurons de l’industrie française de la chimie et du verre, qui a emprunté son nom en 1830. Mais la firme n’y a plus d’activité notable, même si l’on peut y visiter l’ancienne verrerie. La commune a une Manufacture de carrousels 1900 (35 sal.); un établissement de santé, ancien sanatorium, en forêt à l’est du bourg (l’Ermitage); un collège public. La population communale a fluctué autour de 2 300 hab. entre 1880 et 1910, est descendue au-dessous de 2 000 dans les années 1930 et a fortement repris après guerre jusqu’à un maximum de 2 900 en 1968, elle a diminué ensuite et reste au même niveau depuis 1990. La forêt de Saint-Gobain est un lieu de promenades fréquenté, avec quelques sites de rochers de grès, notamment à l’Ermitage au NE. (2 070 Sincenois, 1 313 ha dont 637 de bois) est une commune de l’Aisne dans la CA de Chauny-Tergnier-La Fère, 2 km au SE de Chauny sur la rive gauche de l’Oise. La commune s’étend au SE dans la forêt domaniale de Coucy-Basse, qui prolonge vers l’ouest la forêt de Saint-Gobain. Elle est une banlieue résidentielle de Chauny, longtemps figée vers 2 000 hab., et qui était brièvement montée à 2 300 dans les années 1970. Elle a baissé de 130 hab. depuis 1999. De son territoire s’était détachée en 1836 Autreville, à l’ouest. (13 790 Ternois, 1 795 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Laon, 22 km au sud de Saint-Quentin dans la plaine de l’Oise, membre de la CA Chauny-Tergnier-La Fère. La ville tient une bifurcation stratégique sur les voies ferrées et fluviales entre Paris et les bassins de l’Escaut d’un côté, de la Sambre de l’autre. Ainsi la ville est-elle à la connexion du canal de Saint-Quentin et du canal de la Sambre à l’Oise, et dotée d’une grande gare de triage. Elle s’est épanouie comme ville ferroviaire sous le Second Empire, et s’est ensuite industrialisée. La SNCF y emploie 450 personnes. L’éventail d’industries est assez ouvert: MW (Magnetto Wheels, italien), qui a succédé à Dunlop, fabrique des roues et jantes de voitures (250 sal.); maroquineries Fournet (250 sal.) et J.C. Perrin (60 sal.); cosmétiques Vabel (140 sal.); conditionnement Sodepack (40 sal.); collecte de déchets Sepur (30 sal.). Tergnier a une clinique (50 lits, 80 emplois), un collège public, une maison de retraite (Orpea, 65 sal.); aide à domicile Adhap (40 sal.). Un musée départemental de la Résistance et de la déportation a été installé à Fargniers, ancienne commune à l’est de la ville, intégrée en 1974 et peuplée de 3 500 hab. en 1999, en même temps que celle de Vouel à l’ouest de la ville (2 500 hab. en 1999), où se trouve un institut médico-éducatif. Une base de loisirs a été aménagée dans la plaine de l’Oise et ses étangs de grévières à la Frette. La commune de Quessy, sur l’ancien territoire de laquelle se trouvent la gare de triage et la principale cité cheminote au nord de la ville, a été à son tour rattachée à Tergnier en 1992. C’est ainsi que la commune, qui avait 4 900 hab. en 1911 et 5 000 en 1954, s’est trouvée à 11 700 hab. en 1975; montée à 15 290 hab. en 1999, elle a perdu 1 500 hab. depuis. Le nouveau canton de Tergnier a 24 communes, 29 500 hab. |