Communauté de communes du Pays de Saint-Fulgent - Les Essarts' communauté de communes de la Vendée, siégeant à Saint-Fulgent; 10 communes, 27 100 hab., 32 650 ha. Outre Saint-Fulgent, Les Brouzils, Chauché, Chavagnes-en-Paillers, Essarts-en-Bocage ont plus de 2 000 hab. La Merlatière (1 020 Merlatériens, 1 485 ha), 7 km à l’ouest des Essarts au bord de la Boulogne, a une fabrique de pièces plastiques (Rotteleur Composites, 25 sal.), une briqueterie (Lutton, 35 sal.); elle a gagné 360 hab. depuis 1999 (+52%), et plusieurs lotissements liés à la proximité de La Roche-sur-Yon. Au SE, le finage est traversé par la D 160 et l’A87, près du Bois des Chaumes. Sainte-Cécile (1 710 Céciliens dont 130 à part, 3 273 ha), sur le Petit Lay à 10 km ESE des Essarts, a une fabrique de matériel agricole (Rabaud, 180 sal.), un collège et un lycée privés à l’écart au SO à Bourdevaire, un camping au village; hameau des Chaffauds au sud, château du Moulinet à l’extrême NO. La commune a gagné 340 hab. depuis 1999 (un quart). Saint-André-Goule-d’Oie (1 840 Gouloisiens, 2 019 ha), 3 km SSO de Saint-Fulgent, a un finage très étiré du NO au SE, et traversé par l’A87 au SE, où sont le hameau du Pin et une fraction de la forêt domaniale de l’Herbergement; +490 hab. depuis 1999 (+37%). La Rabatelière (970 Rabastos, 826 ha) est à 8 km à l’ouest de Saint-Fulgent. Elle accueille un négoce de matériaux (Maison Bleue, 95 sal.), les mobiliers Évidence (45 sal.), le négoce agricole Vertalyse (20 sal.), mais a perdu en 2009 sa fabrique de chaussures (Allemand, 190 sal. en 2005). Le village s’orne d’un château du 17e et du 19e s. et domine la vallée de la Petite Maine, la commune a gagné 290 hab. depuis 1999 (+40%). L’A83 traverse le finage au SO. La Copechagnière (1 000 Copechagniérois, 968 ha dont 200 de bois), 16 km à l’ouest de Saint-Fulgent, accueille plusieurs fabriques: machines agricoles Kuhn Audureau (300 sal., groupe suisse Bucher), enduits pour façades STO (60 sal.). Le finage mord à l’est sur la forêt domaniale de Gralas. Copechagnière vient de Coupe-Chêne, évoquant soit une trouée dans les bois soit le bûcheronnage. Sa population a augmenté de 320 hab. depuis 1999 (+47%). Bazoges-en-Paillers (1 410 Bazogers, 1 145 ha) est à 8 km NNE de Saint-Fulgent; une serrurerie-métallerie (Baubry, 30 sal.); château de la Rairie, plan d’eau de l’Étang Neuf et hameau de Belon au NE; château de la Templerie au SO, au-dessus de la Grande Maine. La commune a 560 hab. de plus qu’en 1999 (+66%). (2 850 Brouziliens, 4 125 ha dont 416 de bois) est une commune de Vendée dans le pays de Saint-Fulgent-Les Essarts à 14 km au NO de Saint-Fulgent. Elle a un collège privé; conserves Servilégume (20 sal.), menuiserie Elvia (220 sal.), plomberie (Amiaud, 40 sal.); un transporteur (Gariou, 40 sal.). Le bourg, entouré d’une rocade complète (D207), est prolongé au sud par les quartiers du Fief et de la Chemairière, proches de la forêt domaniale de Gralas; ce bois fut une base de Vendéens en 1794, où l’on a simulé un refuge, avec expositions et animations (site de Chambord); le nom est parfois écrit Grasla. Le finage a de multiples hameaux et des fermes d’élevage; l’A83 le traverse à l’est et y a une aire de repos, mais pas d’accès. La commune a eu 2 700 hab. en 1906, 1850 en 1982. Elle a gagné 780 hab. depuis 1999 (+38%). (2 520 Chauchéens, 4 199 ha dont 245 de bois) est une commune de Vendée à 9 km OSO de Saint-Fulgent, au bord de la Petite Maine (communauté de Saint-Fulgent-Les Essarts); constructions métalliques pour agro-alimentaire Sabe (90 sal.), mécanique Nauleau (35 sal.), œufs Geslin (150 sal., plus 20 sal. pour les transports GBS); installations thermiques Fauchet (35 sal.). Le finage est étiré d’ouest en est; vers l’ouest, hameau de la Brossette, forêt domaniale de Gralas et bois de la Brosse. L’A83 traverse la partie orientale du finage. La population communale avait diminué jusqu’en 1975 (1 600 hab.) et augmente depuis; elle s’est accrue de 570 hab. depuis 1999 (+29%). (3 650 Chavagnais, 4 057 ha) est une commune de Vendée à 7 km au NO de Saint-Fulgent, au bord de la Petite Maine dans communauté de Saint-Fulgent-Les Essarts. Le contour de la commune est très sinueux et englobe une quasi-enclave au NE, au-delà de la vallée de la Grande Maine et de son lac de barrage de la Bultière (72 ha, 5,2 Mm3), apprécié des pêcheurs, qui s’étire sur 4 km en comptant juste en amont le barrage de Preuilly, qui ajoute 23 ha. Au SO, l’A83 a une aire de repos. Le finage contient quelques gros hameaux, comme Benaston au SO, la Ménardière, le Cormier, la Déderie au nord, la Morinière au SE; anciens moulins au quartier des Cinq Moulins, au nord du bourg. La D137 traverse le finage au NE du bourg. Chavagnes a quelques entreprises notables, dont un atelier de volailles de la firme Arrivé de Saint-Fulgent (220 sal.), Initial BTB (blanchisserie, 90 sal.), traitements de surfaces Thermolaquage de Vendée (40 sal.); élagage Michon (25 sal.), transports Beziau (25 sal.); maison de retraite. La commune abrite un collège international catholique en internat de garçons, créé en 1802, fermé en 1902, remis en service dans les années 1970, et d’allure militante; il s’est ouvert aux filles en 2004, mais dans des bâtiments séparés, et a été le lieu d’une série télévisée. La population communale, qui avait conservé le même niveau de 1870 à 1999, a gagné 540 hab. depuis. (8 950 hab., 9 962 ha) est une nouvelle commune de Vendée, créée par fusion de quatre communes en 2016 (communauté Saint-Fulgent-Les Essarts). Les Essarts (5 530 Essartais, 5 624 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 20 km au NE de la préfecture, aux sources de la Petite Maine. Le bourg est sur la N160 de La Roche à Cholet, tout près du croisement des autoroutes A83 et A87, avec échangeur et péage. Il a un vieux château ruiné dont il reste un grand donjon et des tours rondes, un château moderne (1854) avec un grand parc. L’église romane a conservé une crypte (classée). Plusieurs châteaux parsèment les environs. Au 17e siècle, les environs du bourg, dont le nom même évoque la forêt défrichée, furent le théâtre des exploits d’un célèbre bandit de grand chemin, Philippe Guillery, dont le nom est encore évoqué dans une vieille complainte («compère Guillery, toto carabi…»). La ville a une usine de volailles du groupe Arrivé (420 sal.), et plusieurs ateliers: brioches Maline Thomas (130 sal.), appareillages de manutention Tecauma (70 sal.), conserves de viandes Kervalis (20 sal.). Elle tient une solide place dans la distribution et la logistique, avec les transports Vendée (STEF, 135 sal.), Kuehne Nagel (30 sal.), Girard Agediss (35 sal., avatar de l’ancien groupe Girard repris par le fonds Caravelle), Essarts Services (25 sal.), Mongie (20 sal.); le négoce de surgelés Artika (50 sal.), la distribution de pièces pour automobiles OPAL (90 sal.) et Topaz (30 sal.), la logistique de distribution alimentaire SAG (Sélection des Gastronomes, 45 sal.), et une nouvelle plate-forme logistique du groupe Casino pour Leader Price (120 sal.), l’ensemble profitant du croisement d’autoroutes. La ville accueille aussi un collège privé et une maison de convalescence (25 sal.), un magasin Super-U (85 sal.) et un Weldom (20 sal.), et le siège du groupe cycliste de Bouygues Télécom (Vendée Cyclisme, 45 sal.). La commune avait 2 700 hab. en 1954 (contre 3 500 vers 1900) et croît depuis; elle a gagné 1 270 hab. depuis 1999 (+30%). La Petite Maine a ses sources dans la commune, qui contient de nombreux petits hameaux. Sur la route de La Roche-sur-Yon au SO, deux zones d’activités et quartier de la Thibaudière. Au SE, aire de repos de l’A 83, près du château de Grissay, hameaux et lotissements de la Rabretière et du Bouquet d’Ajoncs. Au NE, l’ensemble d’interconnexion des deux autoroutes et de la D 160 est le site d’une nouvelle zone d’activités, qui déborde sur Sainte-Florence. Sainte-Florence (1 260 Florentins, 1 709 ha dont 229 de bois), à 7 km ENE des Essarts, a gagné 390 hab. (+44%) depuis 1999. Son territoire contient la forêt de l’Herbergement, bien aménagée pour la visite, avec centre d’exposition de peintures et d’antiquités; ancienne carrière profonde des Lombardières à l’ouest, aire de repos de l’A83 au SO. L’ancienne école est devenue un Espace Gaston Chaissac, décoré d’œuvres du peintre d’«art brut» (1910-1964). Le proche croisement de la N160 et de l’A83 a fait fleurir de nouvelles activités: la maroquinerie du groupe Vuitton (LVMH) y occupe 920 personnes en deux unités. Le groupe de transports Mousset, spécialiste du transport de volailles depuis 1964 (2 millions de volaillles par jour), y est établi avec 500 emplois localement (900 au total dans le groupe, 700 camions) en plusieurs sociétés dont Avilog (340 sal.), Mousset Service Frigo (80 sal.), Loralait (50 sal.), Logicia (25 sal.) et les carrières Mousset (25 sal.). La troisième grande entreprise est l’exploitant forestier et de scierie Piveteau (400 sal.). S’y ajoutent des ateliers et négoces: décolletage Bérieau (80 sal.), mécanique Idem (30 sal.), vêtements (Centre-Confection, 20 sal.), travaux agricoles Menanteau (20 sal.); traitement des eaux Veolia (50 sal.); négoce de viandes Prodia (60 sal.), de matériel de travaux publics Topaz (30 sal.); transports Pineau (55 sal.). L’Oie (1 260 Oyens, 1 406 ha), 9 km ENE des Essarts sur la N37 (D137) forme une seule agglomération avec Saint-Florent. Son finage réunit plusieurs entreprises avicoles pour la production de poussins (Daviet, 55 sal.), de volailles du groupe Doux (Ballis, 50 sal.) et de La Sapinière (30 sal.), et surtout l’abattage et la découpe de canards (Soulard, 300 sal.); aliments pour animaux du groupe Doux (20 sal.); travaux publics Charpentier (50 sal.). Le village fut pendant les guerres de Vendée un centre militaire royaliste, après une première victoire en mars 1793. La commune s’est accrue de 400 hab. (+46%) depuis 1999. Boulogne (890 Boulonnais, 1 223 ha) est de l’autre côté des Essarts, 8 km ONO, au bord de la Boulogne; l’ancienne commune a gagné 330 hab. (+58%) depuis 1999; un négoce de mercerie Gilde (25 sal.). (3 910 Fulgentais, 3 682 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 31 km au NNE de la préfecture, dans le haut bassin de la Petite Maine, près du croisement de la N137 et de l’A87. C’est surtout le fief de la firme vendéenne de volailles Arrivé, qui y emploie 700 personnes (2 600 dans l’ensemble) plus 80 à la nutrition animale, et qui est connue sous la marque Maître Coq, mais qui a été absorbée par le groupe sarthois LDC en 2009. En outre, charcuterie et plats cuisinés Routhiau (300 sal.), élevage de volailles Lohmann (35 sal.), négoce de surgelés Kenty (65 sal.); transports Audureau (70 sal.), travaux publics Sofultrap (95 sal.) et aménagement de stades Sportingsols (30 sal.); magasin Super-U (50 sal.); une maison familiale rurale avec institut rural. La commune est bordée au nord par la Grande Maine, au sud par son affluent le Vendronneau, proche du bourg. La D137 contourne la ville par l’est; hameaux de la Chaunière à l’ouest, de la Fructière au NO sur la D137, de la Tébline tout au nord en bord de Maine. L’A87 traverse le finage à l’est. Elle avait moins de 2 000 hab. en 1954 et croît depuis; elle a gagné 680 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de commune Saint-Fulgent-Les Essarts (10 communes, 27 100 hab., 32 650 ha). |