Communauté de communes Haut Limousin en Marche' communauté de communes de la Haute-Vienne au nord-ouest, regroupant les anciennes communautés de Basse-Marche, Brame-Benaize et Haut-Limousin et associant 43 communes et 24 800 hab. sur 126 800 ha. Le siège est à Bellac, seule commune de plus de 2 000 hab. Peyrat-de-Bellac (1 100 Peyrachons, 3 120 ha dont 283 de bois), 3 km au NO de Bellac, couronne le promontoire de la confluence Gartempe-Vincou; vieux pont à Beissat au NE du village. La voie ferrée enveloppe le village, qui s’est agrandi de lotissements; N174 et D947-951 traversent le finage à l’ouest. Peyrat a 50 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Ouen-sur-Gartempe (220 hab., 2 212 ha), à 6 km NNE de Bellac, a un petit village au-dessus de la Gartempe côté droit. Elle partage avec Peyrat le vieux pont sur la Gartempe, près duquel une petite usine électrique est en fonction depuis le début du 20e siècle sur le site d’un ancien moulin. L’hippodrome de la Sagne est à la limite communale du Dorat, au nord. Blanzac (510 Blanzaniers, 2 350 ha dont 244 de bois), 6 km ENE de Bellac, qui a gagné 80 hab. depuis 1999, a quelques industries: atelier de mécanique Secome (Société d’études et de constructions mécaniques, 70 sal.), menuiserie des Gâtines (20 sal.). carrefour des N145 et 147 à l’ouest à la limite de Bellac, petite zone d’activités sur la N145. La Bazine limite le finage au sud, la Gartempe au nord. Saint-Junien-les-Combes (180 hab., 2 059 ha dont 285 de bois), 7 km au SE de Bellac, s’orne du manoir 18e s. de Sannat. Le village est dans la vallée de la Bazine, qui traverse tout le finage du SE au NO. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Berneuil (430 Berneuillais, 2 609 ha dont 447 de bois), 8 km SSE de Bellac sur la N147, domine la rive droite du Vincou; à l’ouest, dolmens de la Borderie, de Lalue et de la Bétoulle; grand domaine d’élevage modèle à Lalue. La Glayeule limite le finage à l’ouest; petite usine électrique sur le Vincou juste en amont de leur confluent. Blond (710 hab., 6 469 ha dont 1 772 de bois) est à 10 km au sud de Bellac, au pied des monts de Blond qui ferment au sud le paysage, culminant à 515 m au-dessus du hameau de la Bachellerie, à 483 m à la limite orientale de la commune et à la source de l’Issoire. Le village, ancien Blatomago (sans doute marché aux blés) a une église fortifiée du 16e s. La commune avait atteint 2 500 hab. au 19e siècle et dépassait encore les 2 000 en 1911, chutant jusqu’en 1999. Les «monts de Blond» sont boisés et découpés en grosses collines; au centre, dolmen et stèle aux Rochers de Puychaud. Au NE, le finage atteint le Vincou et son confluent avec la Glayeule, longée par la voie ferrée, sous le château de la Couture-Renon, refait au 19e s.; bois de la Tourette au nord. À l’ouest, la D675 traverse en droite ligne le plateau, où coule l’Issoire. Cieux (1 000 Ciellois, 4 106 ha dont 772 de bois), 17 km au sud de Bellac, est au pied des monts de Blond, côté sud. On y exploita jadis de l’étain. La commune propose un centre de loisirs et d’hébergement, des Nuits musicales. Elle bénéficie des grands étangs de Cieux (43 ha) près du village, de Fromental au NO, d’où vient la Vergogne, sous-affluent de la Vienne par la Glane. Dans la partie ouest de la commune, église-grange à la Chapelle du Bois-du-Rat, chaos de rochers du Cap, menhir à cupules à Arnac et grand menhir de 7 m à Cinturat. Cieux avait atteint les 2 000 hab. à la fin du 19e s. mais sa population a cessé de diminuer; elle aurait même repris 80 hab. depuis 1999. Montrol-Sénart (280 hab., 2 717 ha dont 995 de bois), 17 km SO de Bellac, s’étend au sud dans les monts de Blond, montant à 496 m au SE. Elle est considérée comme «petite cité de caractère» et village fleuri; panorama, église du 13e s. On y met en valeur les formes du passé, au bourg et dans les vieux villages et beaux sites de Peyrelevade, Montrocher et Montmézeril, au point d’organiser un parcours dénommé Nostalgie rurale. La D675 traverse le finage à l’ouest; +50 hab. depuis 1999. Mortemart (120 Mortemartois, 360 ha), 15 km SO de Bellac, est juste au nord de Montrol, à 1 km sur la D675; belles halles du 17e siècle, maisons anciennes dont les «maisons de notaires», un château fort en partie restauré à la fin du 19e s., une église des 14e-16e s. restaurée à beau mobilier et stalles, et deux couvents. L’ensemble a été promu à la dignité de «plus beau village de France». Nouic (480 Nouaijauds, 3 595 ha dont 354 de bois), 20 km SO de Bellac, inclut au SE le bois de Bétoulle. Tout au nord, château renaissance de Fraisse, de 1534, et ancienne maison forte de Rochelidou au NO; atelier de mécanique pour l’aéronautique ESM (Éléments standard mécaniques, 45 sal.). Le nom de la commune désignait sans doute une terre «neuve», comme Nohic, Neuvic ou Nogent. Val-d’Issoire (1 110 hab., 7 160 ha dont 683 de bois) est une commune nouvelle de 2017, formée par la réunion de Mézières-sur-Issoire (810 Méziérauds, 4 416 ha dont 660 de bois), ancien chef-lieu de canton, 12 km à l’ouest de Bellac sur le plateau, et de Bussière-Boffy (300 Bussiérauds, 2 744 ha dont 353 de bois), dont le centre est à 9 km au SSO de Mézières, et le finage limitrophe de la Charente. Leurs finages ne communiquent que par un étroit étranglement d’à peine 260 m de large. Au nord passe la D951 vers Confolens; grandes foires aux moutons; musée Suzanne Léger, château de la Côte (16e s.); tôlerie Stiméca (35 sal.). Mézières a perdu 80 hab. depuis 1999, Bussière-Boffy 40. Gajoubert (150 hab., 1 411 ha), 18 km OSO de Bellac, a un château des 15e et 19e s. à Montbas, et un élevage de cerfs et bisons aux Loges. Le minuscule chef-lieu est à la limite de la Charente. Au nord, le finage est aussi limitrophe de la Vienne; Bois du Roi au nord, hameau de Champeaux au sud au passage de la D951. Saint-Martial-sur-Isop (140 hab., 2 344 ha), 22 km ONO de Bellac, a un site de rochers dominant l’Isop, sous-affluent de la Vienne par la Bourde; atelier protégé de l’Isop (articles de papeterie, 25 sal.), rochers de l’Isop. Saint-Bonnet-de-Bellac (510 hab., 3 451 ha dont 563 de bois), 12 km au NO de Bellac, sur la N147, domine la rive gauche de la Gartempe; forêt des Coutumes au nord (480 ha); châteaux de Bagnac (ruiné) au SE et de Montagrier (19e s.) au nord, au-dessus de la Gartempe, qui limite le finage à l’est. Val-d’Oire-et-Gartempe (1 730 hab., 12 146 ha dont 1 248 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2019 par fusion de quatre communes. Bussière-Poitevine (870 Bussiérois, 4 171 ha dont 531 de bois) est à 21 km au NNO de Bellac sur la D942 tout près de la N147; château de Busserolles (15e et 17e s.); négoce de combustibles et carburants Alvea (50 sal.). La commune, limitrophe de la Vienne à l’ouest et au nord, est bordée à l’est par la vallée encaissée de la Gartempe; forêt du Défant au NO (300 ha). Elle a perdu 120 hab. depuis 1999. Saint-Barbant (330 Saint-Barbanteaux, 4 247 ha dont 330 de bois) jouxte Saint-Martial au nord, leur habitat est continu sur la D4; lanterne des morts, rochers de l’Isop juste à l’est. Au nord sur l’Isop, petit étang de barrage des Brégères, avec base de loisirs. La commune est limitrophe de la Vienne; elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Darnac (390 Darnachauds, 2 593 ha dont 262 de bois), 10 km à l’ouest du Dorat, qui a perdu 40 hab. depuis 1999, est bordée à l’ouest par la vallée encaissée de la Gartempe, au nord par la Brame. Non loin de la cascade et du confluent, ancien donjon de la Côte au Chapt. La D942 traverse le finage un peu au nord du village. Le finage de Thiat (140 Thiachons, 1 135 ha), 11 km au NO du Dorat, est longé au sud par la Brame, affluent de la Gartempe, qui cascade au saut de la Brame près du confluent. Le village fut un centre d’industrie de la porcelaine, du moins jusqu’en 1969. Il est limitrophe de la Vienne. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999, soit d’environ un tiers. Saint-Sornin-la-Marche (260 hab., 2 439 ha), 10 km OSO du Dorat, est au bord du ruisseau de Planteloup, petit affluent de la Gartempe. Celle-ci dessine plusieurs méandres à la limite ouest du finage. La Croix-sur-Gartempe (190 hab., 1 274 ha), 13 km SO du Dorat, a pour centre un petit groupe de trois villages dominant le versant droit de la Gartempe, dont le cours limite le finage au sud et à l’ouest.. Le Dorat (1 750 Dorachons, 2 377 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Bellac, 12 km au nord de celle-ci au carrefour des D675 et D942, et au passage de la voie ferrée de Limoges à Poitiers. Le bourg conserve des restes de remparts du 15e s. dont la porte Bergère, des maisons anciennes, des jardins en terrasses et une collégiale du 12e à portail polylobé, qui en font une «petite cité de caractère». Le Dorat fut sénéchaussée, et une ville de religieux et de nobliaux, qui eut jusqu’à cinq couvents, dont un de carmélites ouvert en 1856; mais elle fut ensuite supplantée par Bellac. La commune conserve des élevages de chevaux, avec haras et champ de courses à la Sagne; un collège et un lycée professionnel publics, hôpital de 15 lits, quelques affaires de textile comme Allande (lingerie Soutif, 45 sal.) et Lindor (45 sal., fabrique de lingerie et négoce de gros), les transports Moreau (45 sal.). La porcelaine subsiste avec Doralaine (30 sal.) et un magasin d’usine Deshoulières; l’ensemble était passé en 2004 à l’investisseur russe N. Tsvetkov (banque Nikoil, porcelaines Lomonossov), qui a dû revendre en 2016 au groupe JCK (Kergoat). La population communale, longtemps assez stable, a tendance à baisser; elle atteignait 2 500 hab. en 1960; elle a encore perdu 350 hab. depuis 1999. Oradour-Saint-Genest (380 hab., 3 790 ha), 5 km au NO du Dorat juste au-dessus de la Brame, abrite un centre de rééducation. La commune s’orne d’une lanterne des morts (12e s.) et, plus loin en aval au-dessus de la rive gauche, du donjon et des tours ruinées du château de la Perrière (13e-14e s.); restes gallo-romains au Gué. La voie ferrée traverse le finage en suivant la Brame, la D42 plus au sud, par le hameau de Miaumande. La commune a 80 hab. de moins qu’en 1999. Azat-le-Ris (260 Azataux, 5 622 ha dont 326 de bois), dont le village central, doté d’une église romane du 12e s., est à 13 km NNO du Dorat, a plusieurs châteaux comme Puymesnil (15e et 19e s.), Ris-Chauveron (19e s.), avec des étangs alentour, dont le Grand Étang qui offre un plan d’eau de 33 ha pour les loisirs et la voile. La commune est limitrophe de la Vienne. Verneuil-Moustiers (130 hab., 1 939 ha), 17 km NNE du Dorat, a son village au-dessus de la vallée de l’Asse tout au nord, près de la limite départementale; château de la Tour aux Paulmes au SO (15e-16e). Tersannes (140 Tersannauds, 2 464 ha) est à 11 km NNE du Dorat. La D675 passe à la limite ouest du finage. La Bazeuge (140 Bazeugeois, 1 019 ha) est 4 km NNE du Dorat, Dinsac (270 Dinsacois, 1 943 ha) 4 km au NE; les deux sont proches du cours de la Brame; vieux pont au moulin de la Barre à Dinsac. Le reste du territoire intercommunal, au nord-est, relevait de l’ancienne communauté de Brame-Benaize, dont la commune la plus peuplée reste Magnac-Laval. Magnac-Laval (1 890 Magnachons, 7 222 ha dont 425 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne à 18 km au NE de Bellac dans la vallée de la Brame, sur la D942. C’est un bourg de marché, jadis siège de baronnie et même de duché, ce qui explique les noms en Magnazeix qui subsistent alentour. Il offre une église du 12e s. à beau clocher de granite, un musée lapidaire de plein air dans le parc de l’hôpital Beauséjour, lequel dispose de 20 lits; cartonnerie Magnac Découpe (20 sal.); La Poste (25 sal.). La commune a un lycée professionnel agricole; étang de Pouyades au SE avec base de loisirs. La population communale était montée à 4 700 hab. en 1891 et a baissé depuis, en dépit d’un palier entre 1930 et 1975; elle a perdu 200 hab. depuis 1999. Droux (380 Drouniers, 2 398 ha) est à 6 km au sud de Magnac-Laval. Son finage est traversé par la voie ferrée et par la N145; il est limité au sud par le cours encaissé de la Gartempe, qui y reçoit à droite la Semme. Villefavard (160 Villefavardais, 922 ha), 7 km au SE de Magnac-Laval, est devenue au milieu du 19e s. un petit foyer protestant et éducatif sous l’impulsion du pasteur Maury; depuis 1947, des concerts spirituels très suivis s’y tiennent d’avril à août dans une ferme réaménagée. Le finage est limité au sud par la Semme; la N145 passe tout au nord. Dompierre-les-Églises (380 hab., 3 062 ha dont 450 de bois) est 8 km à l’est de Magnac-Laval; étang, moulin et château de Dompierre (15e-17e) au SE. Saint-Hilaire-la-Treille (390 Treilhairois, 2 914 ha dont 175 de bois) est à 14 km ENE de Magnac-Laval. Saint-Léger-Magnazeix (490 hab., 5 571 ha dont 219 de bois), 11 km au NE de Magnac-Laval, a un curieux clocher octogonal et trapu du 13e s., restauré et couvert de bardeaux de châtaignier; -70 hab. depuis 1999. Plusieurs étangs d’assez belle taille agrémentent le finage: la Chaussade au sud, Héru et Murat au nord. Le nom dérive de la seigneurie de Magnac; aussi en 1793 était-il devenu Léger le Peuple… Lussac-les-Églises (540 Lussacois, 4 102 ha dont 285 de bois) est à 15 km au nord de Magnac-Laval sur la D912; le village a un château à douves, quelques commerces; mais la commune a encore perdu 80 hab. depuis 1999; elle en avait 1 800 en 1890. Son territoire est limitrophe de la Vienne et de l’Indre à la fois, la Benaize fixant au nord la limite départementale. Saint-Martin-le-Mault (130 hab., 1 250 ha), 19 km NNE de Magnac-Laval, est à la limite de l’Indre, au bord de la Benaize, que le finage dépasse un peu au NO sur la rive droite en englobant le hameau de Montbon. Jouac (190 Jouacais, 2 031 ha dont 230 de bois), à 19 km NE de Magnac-Laval, est sur la Benaize, sur un éperon de méandre de rive droite; la limite départementale s’en écarte vers le nord. La Bibliothèque pour l’école y est un diffuseur de livres et matériel pédagogique (60 sal.). Jouac est connue pour abriter le dernier gisement d’uranium à avoir été utilisé en France, dont il reste une carrière ronde au SO à Cherbois; le groupe Total en avait hérité de la compagnie Dong Trieu et l’avait revendu en 1993 à la Cogema; exploité à ciel ouvert depuis 1978 et en mine après 1986, il occupait encore 200 personnes en 2001, année de sa fermeture, et fournissait 400 t annuelles d’uranium, raffinées sur place. Cromac (250 Cromachons, 2415 ha dont 147 de bois), 22 km NE de Magnac-Laval, est sur une butte dominant la rive droite de la Benaize. Le finage s’étire vers le NE, où il atteint la limite de l’Indre; base de loisirs au SE sur l’étang de Mondon dans le val de la Benaize; -60 hab. depuis 1999. Saint-Georges-les-Landes (240 Georgeois, 1 621 ha dont 204 de bois), 23 km NE de Magnac-Laval, touche aussi à la limite départementale au NE. Les Grands-Chézeaux (250 Chézaliens, 1 551 ha) 25 km ENE de Magnac-Laval, est à la limite des départements de l’Indre et de la Creuse, à 3 km de l’accès 21 de l’A20. Saint-Sulpice-les-Feuilles (1 280 hab., 3 563 ha dont 336 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Bellac, 42 km au NE de celle-ci, 23 km ENE de Magnac-Laval sur le plateau de Basse-Marche près de la vallée de la Benaize; un dolmen dans celle-ci, étang Bardon au NE de la commune; un collège public. L’autoroute Occitane (A20) entre ici en Limousin (après un très bref passage par Azerables (Creuse) et traverse la commune à l’est, avec l’aire de service du Bois-Mandé (stations Esso, 25 sal. et Shell, 25 sal.) mais sans échangeur; la N20 (D220) la longe. La population communale diminue encore un peu, après un déclin séculaire (2 200 hab. en 1891). Mailhac-sur-Benaize (290 hab., 2 120 ha dont 424 de bois), 19 km ENE de Magnac-Laval, a un étang de barrage sur la rivière (au Mondon), et au sud-ouest le bois (230 ha) et le dolmen de Bouéry. Arnac-la-Poste (990 Arnacois, 4 662 ha dont 231 de bois), 20 km ENE de Magnac-Laval 10 km au NO de La Souterraine, est un ancien relais sur la voie de Paris à Limoges. La commune a eu plus de 2 000 hab. entre 1880 et 1914. Elle est limitrophe de la Creuse et traversée à l’est par la N20 et l’A20; église fortifiée au village, dolmen au NO de la commune. La Brame s’encaisse tout au sud. (4 150 Bellacquais, 2 442 ha dont 427 de bois) est une sous-préfecture de la Haute-Vienne, à 40 km au NO de Limoges. La ville est sur le plateau de Basse-Marche, un peu au-dessus de la vallée du Vincou, affluent de la Gartempe. Bellac est un lieu de marchés et de foires aux moutons, avec une fête de l’agneau, une foire nationale des reproducteurs ovins et un salon Tech-ovin. La ville, «petite cité de caractère», a conservé des maisons anciennes, des restes de fortifications; la mairie occupe un hôtel particulier du 16e s. restauré, la sous-préfecture un autre hôtel de 1776 avec parc. Plus connue est la maison natale de Jean Giraudoux, né en 1882 et auquel est consacré un festival annuel; théâtre du Cloître depuis 2002, musée de la tannerie. Le finage atteint au sud la Forêt des Bois du Roi. La N147 contourne la ville par le nord en une demi-rocade; mais sur le territoire de Peyrat. Bellac a collège, lycées général et professionnel publics, centre de formation agricole d’adultes, hôpital (14 lits). Parmi ses activités se signalent une fabrique de chaînes (Chaîneries limousines, 70 sal.), le traitement de surfaces Aerolyce (25 sal.), la menuiserie Brissiaid (20 sal.), les viandes Limovin (30 sal.); couverture et plomberie SECB (25 sal.); supermarchés Carrefour (70 sal.) et Intermarché (30 sal.); transports par cars Lavalade (45 sal.); La Poste (50 sal.). La population communale était de près de 5 000 hab. vers 1890 et a beaucoup baissé dans les années 1930 (3 700 hab.), remonté jusqu’en 1975 (5 400) mais elle décline depuis et a encore perdu quelque 760 hab. depuis 1999. Bellac est le siège de la communauté de communes du Haut Limousin en Marche. L’arrondissement a 39 200 hab., 62 communes, 177 991 ha. Le nouveau canton de Bellac a 26 communes, 18 200 hab. |