Communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo

Annonay Rhône Agglo

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communauté d’agglomération formée autour d’Annonay avec 29 communes et 48 600 hab. sur 31 630 ha au nord de l’Ardèche. Davézieux (siège), Annonay, Boulieu-lès-Annonay, Peaugres, Roiffieux et Vernosc-lès-Annonay dépassent 2 000 hab.

Cinq communes forment une pointe au SO de la ville.

Villevocance (1 210 Villevocançois, 938 ha dont 200 de bois, à 430 m) bénéficie de sa proximité d’Annonay (7 km) et s’étend peu en montagne; sa population augmente depuis le minimum de 520 hab. en 1954, et a désormais dépassé le niveau du milieu du 19e s.; elle a gagné 100 hab. après 1999.

Vocance (630 Vocançois, 1 717 ha dont 744 de bois), 12 km SO d’Annonay à 510 m, est un village du fond de vallée, dont le territoire s’étend surtout sur l’ombrée; c’était le chef-lieu de la Vallis Cantiae médiévale; mais son ancien château, en partie restauré, est peu spectaculaire et sa population stagne.

Vanosc (960 Vanoscois, 2 610 ha dont 1 223 de bois) est à 11 km à l’ouest d’Annonay à 630 m et se tient sur l’adret d’un autre vallon, qui monte à 1 381 m au Pyfara; belles maisons de granite, châteaux de la Rivoire (18e s.) et de Gerlande (19e s., centre de vacances). Sa population était montée à 2 000 hab. en 1901 et a chuté jusqu’en 1990. Elle a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+21%).

Monestier (63 Mounétères, 741 ha dont 470 de bois), joli village étagé vers 800 m, coiffé d’une vieille tour, atteint également le Pyfara mais se limite au profond vallon du Cansonnet.

Saint-Julien-Vocance (230 hab., 2 642 ha dont 1 944 de bois) est à 18 km d’Annonay, à 670 m. La forêt de Combe Noire en occupe l’ombrée et monte au col du Bouvey (1 244 m); le versant gauche, en adret, monte au Grand Felletin (1 387 m), qui offre un large panorama. La chute de la population a été sévère: la commune, qui fut nommée Vocancel en 1793, a eu 1 200 hab. pendant presque tout le 19e s. Elle avait 240 hab. en 1999.

Au nord-est

Quintenas (1 740 Quintenassiens, 1 400 ha dont 201 de bois), 9 km NE d’Annonay, a une église romane du 12e s. fortifiée au 14e, et plusieurs maisons fortes, anciennes fermes. Une partie de l’habitat est dispersée. Tout au SE, l’une des usines du groupe Fareva d’Annonay est face au château de Munas à la limite d’Ardoix et Saint-Jeure-d’Ay. La commune n’avait que 750 hab. en 1962 contre 1 200 un siècle avant, mais se repeuple depuis; elle a gagné 450 habitants après 1999 (+35%).

Ardoix (1 270 Ardoisiens, 1 215 ha dont 350 de bois), 13 km SE d’Annonay, a des vignes, deux campings. Le bourg est au-dessus de la vallée encaissée de l’Ay; hameau de Cormes à l’est. Au SO, au-delà du hameau de Chamas, une zone d’activités accueille des ateliers.; tissage de coton Nexprod (60 et 25 sal., groupe Chamatex). Ardoix n’avait que 510 hab. en 1962 et a gagné 480 hab. depuis 1999, soit 61%.

Talencieux (1 140 hab., 710 ha), 10 km ESE d’Annonay, est sur le plateau en partie viticole dominant le Rhône, dont elle est séparée par Andance; la Cance s’encaisse à la limite sud du finage. Au SO, gros hameau de Balais; au NE, hameau de Patroly. La population a augmenté de 360 hab. (+46%) depuis 1999.

Thorrenc (260 Thorrençois, 367 ha dont 300 de bois), 12 km à l’est d’Annonay, a un joli village étagé dans un vallon encaissé avec des ruines d’un château féodal, et le hameau de Solore au nord. La population était tombée à moins de 100 hab. en 1975 et 1982 et a augmenté de 70 hab. (+37%) depuis 1999.

Saint-Cyr (1 450 hab., 812 ha), juste à l’est de Davézieux, a une usine de décolletage (Gay, 40 sal., groupe Camelin de Besançon). La commune n’avait que 350 hab. en 1968; elle en a gagné 420 après 1999 (+41%).

Saint-Désirat (870 Saint-Désiratois, 731 ha), 13 km à l’est d’Annonay, se niche dans le débouché de la petite vallée encaissée de l’Écoutay, qui vient de Peaugres; elle propose un musée de l’alambic très visité et cultive 103 ha de vignes; elle fut nommée Rochevine en 1793. Son finage a au NE une extension qui atteint la rive droite du Rhône et rend donc la commune limitrophe de la Drôme. La D86 et la voie ferrée. traversent cette partie, où Inoplast, un groupe fondé par Michel Diaz en 1976, lié à Plastic Omnium, a son siège et une fabrique de matériaux thermoplastiques pour l’automobile, notamment des cabines de camions, employant 530 salariés sur place; interim Adequat (140 sal.). La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+21%).

Bogy (460 Boginois, 702 ha) est à 12 km ENE d’Annonay sur le plateau à 378 m; château de Bayard au SO, hameau de Charbieux à l’est. La population a augmenté de 190 hab. (+70%) après 1999.

Colombier-le-Cardinal (330 Colombiérois, 250 ha) est à 10 km ENE d’Annonay à 370 m. Le château des Célestins, construit en 1340 et refait au 17e s., à grosse tour, vient d’un ancien couvent de célestins; il abrita une filature de coton et fut restauré par les Canson; il est devenu propriété du département. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Clair (1 270 hab., 581 ha), 5 km au nord d’Annonay à 430 m, a des jardins et un golf au château de Gourdan (18e s.) au SE; hameaux de Combes au NO, de Chazeaux au NE, zone d’activités Chante Caille au SO sur la D828. La commune n’avait même pas 200 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 320 hab. après 1999 (+34%).

Saint-Marcel-lès-Annonay (1 420 Saint-Marcelons, 1 661 ha dont 575 de bois), 8 km au NO d’Annonay, limitrophe du département de la Loire, est sur la Déôme et la N82 à leur entrée dans le département; elle a une papeterie issue de l’usine Montgolfier de 1805 au Moulin du Roy (Canson Arjowiggins, 85 sal.) et des ateliers de plasturgie (Polyrim, 110 sal.); hameau de Chavannes au sud. Sa population croît depuis le minimum de 730 hab. en 1975, gagnant 200 hab. après 1999. Dans un vallon affluent encaissé au nord du village, le lac de barrage du Ternay, créé par Canson en 1858 et allongé sur 32 ha, sert de base de loisirs.

Savas (920 Savassiens, 1 244 ha) a un habitat très dispersé et un finage en deux parties presque entièrement séparées au niveau du col du Fayet (611 m). Le village de Savas est à 8,5 km NNE d’Annonay au nord de Saint-Clair. Le hameau d’Éteize anime la partie NO du finage, limitrophe de la Loire, qui atteint le lac du Ternay; cette partie fut avant 1790 à Saint-Julien-Molette (Loire), puis intégrée à l’Ardèche et rattachée à Savas; elle demanda de 1835 à 1853 son rattachement à Saint-Jacques d’Atticieux, mais sans succès.

Saint-Jacques-d’Atticieux (300 Saint-Jamaires, 497 ha), limitrophe de la Loire, a son village à 15 km au nord d’Annonay sur une croupe à 500 m; camping; +130 hab. depuis 1999 (+76%).

Brossainc (260 Brossinois, 438 ha) est à 16 km NNE d’Annonay en une file de hameaux sur le versant droit d’un vallon affluent de la Limony; +90 hab. depuis 1999 (+53%).

Vinzieux (490 Vinzaires, 687 ha), limitrophe de la Loire, est à 13 km NNE d’Annonay à 470 m sous les hauteurs du Bois de Sainte-Faline culminant au Suc de Lavaux (753 m), sur les contreforts du Pilat. Plusieurs hameaux sont au nord du village. La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999 (+81%).

Félines (1 800 Félinois, 1 400 ha dont 333 de bois) est à 12 km NE d’Annonay, avec un habitat assez dispersé dominé par la butte boisée de la Montagne Sainte-Blandine (576 m); camping au SE. Une zone d’activités est apparue au sud, au abords de la D820. La firme Inoplast de Saint-Désirat a créé en 2004 un atelier de plastiques pour voitures (70 sal.); ateliers de volailles des Fermiers de l’Ardèche (ex-Barou, 130 sal.) au groupe LDC. La population croît depuis les 480 hab. du minimum de 1962. Elle a encore augmenté de 680 hab. après 1999 (+61%).

Serrières (1 130 Serriérois, 396 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, 32 km au nord de Tournon et 15 km au NE d’Annonay, limitrophe de l’Isère. La ville est sur la rive droite du Rhône au pied du talus des plateaux ardéchois et fut un relais de la navigation rhodanienne. Elle en conserve une église des marins du 14e siècle, un musée de la batellerie et des joutes; pont sur le Rhône au passage de l’ancienne N82 qui vient de Saint-Étienne par Bourg-Argental et croise l’ancienne N86 (D6) qui longe la rive droite du Rhône. La réserve naturelle de l’île de la Platière sur le Rhône empiète un peu sur la commune au nord du bourg. Serrières a peu d’entreprises de poids; déchèterie de la Coved (35 sal.). La population communale est passée par un sommet à 2 200 hab. en 1841, un creux à 1 000 en 1926, un nouveau sommet à près de 1 600 en 1968, puis a sensiblement diminué jusqu’en 1999 avant de se stabiliser.

Charnas (920 Charnauds, 539 ha), limitrophe de la Loire, est à 16 km NE d’Annonay sur le plateau dominant la rive droite du Rhône, mais son finage n’atteint pas le fleuve. Le village sur le plateau est assez pittoresque et cultive 60 ha de vignes, il n’avait pas 300 hab. encore en 1982 et en gagné 400 après 1999 (+77%).

Limony (800 Limoniens, 722 ha), à 19 km NE d’Annonay, au bord du Rhône, est la commune la plus septentrionale de l’Ardèche, limitrophe à la fois de la Loire et de l’Isère. Elle a une part de la réserve naturelle de l’île de la Platière sur les deux rives du Rhône, mais pas de pont. Le Limony y conflue avec le Rhône. Au nord est le hameau d’Arcoules, au pied du talus, avec un faubourg sur la D86 et la voie ferrée. La commune a gagné 180 hab. après 1999 (+29%).


Annonay

(16 960 Annonéens, 2 120 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Tournon-sur-Rhône, 37 km au NO de Tournon. La ville est au cœur de la première agglomération du département, mais n’en a même pas été sous-préfecture. Elle avait pourtant déjà atteint 18 000 hab. en 1868, contre 8 000 en 1831; descendue ensuite à 15 500 hab. dans les années 1930, sa population a augmenté à nouveau après 1945, culminant à 20 800 hab. en 1975, mais elle a perdu des habitants ensuite, dont 1 270 depuis 1999.

Le centre d’Annonay serre ses maisons et ses petites rues sur un étroit interfluve entre les vallées très encaissées de la Cance et de la Déôme, qui confluent au SE de la ville; il s’aère de placettes et conserve de belles maisons anciennes, surtout du 18e s. Tout autour, plusieurs parcs agrémentent les faubourgs. La ville a le principal centre hospitalier du département (258 lits médicaux, 470 en tout), une clinique (les Cévennes, 50 lits, 100 sal.), deux lycées et deux collèges publics, trois lycées et deux collèges privés. Elle propose un musée des beaux-arts et histoire César Filhol, l’espace Joseph Besset pour la mémoire industrielle, l’apothicairerie de l’hôpital; parc d’aventures Accrobranche au Grand Mûrier, belvédère de Montmiandon (679 m) au NO de la ville. Le quartier d’immeubles collectifs du Zodiaque au nord de la ville est classé en «quartier prioritaire».

Assez tôt fief protestant, Annonay fut un lieu d’invention et d’innovation où se distinguèrent les frères Montgolfier puis Marc Seguin, qui était de la même famille: les premiers dans la papeterie et les ballons à air chaud, le second dans les chaudières tubulaires des locomotives et des bateaux à vapeur, les ponts suspendus et la première voie ferrée française, de Saint-Étienne à Lyon. Aussi ville de laine, de cuir et de tanneries entre montagne et Rhône, elle accueillit en 1634 des papeteries, attirées en partie par la colle tirée du tannage; la première «montgolfière» y fut lancée en 1783, événement célébré chaque année le 4 juin. La tradition papetière reste représentée au nord de la commune par Canson (210 sal., usine du Grand Mûrier, au groupe milanais Fila), qui conserve le nom d’un gendre Montgolfier, associé dans la création de la firme Canson & Montgolfier en 1807 et dont le nom est attaché à un papier à dessin de qualité; le musée de la papeterie a été installé dans d’anciens bâtiments de l’ensemble industriel. Barthélemy Canson inventa au début du 19e siècle le papier calque et d’autres spécialités qui firent le renom et le succès de la firme. Celle-ci a formé en 1954 le groupe Arjomari, devenu Arjowiggins en 1976 par fusion avec une société états-unienne; il entre en 2000 au groupe international Worms, c’est-à-dire à la famille italienne Agnelli, qui revend Canson au groupe normand Hamelin en 2006, lequel le cède en 2016 à l’italien Fila.

D’une carrosserie Boisset de 1914 est issue une grande usine de camions et autobus, passée de Renault (RVI) au groupe Iveco (Irisbus) et qui emploie encore 1 270 personnes. Excelvision (340 et 180 sal.), ancienne société Faure passée par Ciba (Novartis) puis cédée à PCG (Pharma Cosmetic Group), à la holding française Fareva de l’Ardéchois Bernard Fraisse) en 2002, fabrique et conditionne des produits ophtalmiques; Nutrition et Santé (190 sal.) fait des biscuits diététiques pour le groupe suisse Novartis. La tradition du cuir se retrouve à la Tannerie d’Annonay (120 sal.). Annonay a aussi une fabrique de plastiques de piscine (APF, 110 sal.); installations électriques Lapize de Sallée (110 sal.); supermarché U (130 sal.), traitement des eaux de la Saur (60 sal.), travail temporaire Randstad (380 sal.), Adecco (270 sal.), Manpower (95 sal.), Synergie (80 sal.) et Adequat (75 sal.); nettoyage Boyer-Roux (65 sal.).

La communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo associe 29 communes et 48 600 hab.; elle siège à Davézieux.

Deux nouveaux cantons portent le nom d’Annonay; ils contiennent 16 communes et 36 500 hab.


Boulieu-lès-Annonay

(2 390 Bonloculiens, 945 ha dont 219 de bois) est une commune de l’Ardèche à 4 km au nord d’Annonay au-dessus de la vallée de la Déôme, dans la CA Annonay Rhône Agglo. Le village, étagé, a restauré plusieurs tours du mur d’enceinte; au sud du village, à Varagnes, le domaine de Marc Seguin, célèbre inventeur originaire d’Annonay (1786-1875), est classé. La plupart des anciens ateliers de textile et teinture ont disparu ou ont moins de 20 salariés; Teinture des Cèdres (15 sal.), découpage Emboutimétal (15 sal.), traitement de surfaces Sepem (20 sal.), emballages plastiques Gennesson (20 sal.), travaux publics Mounard (35 sal.) et Vivaroise de travaux (20 sal.). La commune a précisé son nom en 1900; sa population a peu changé de 1820 à 1954, autour de 1 200 hab.; elle a augmenté ensuite, gagnant encore 250 hab. après 1999.


Davézieux

(3 230 Davezoriens, 559 ha) est une commune de l’Ardèche dans la CA d’Annonay, 4 km au NE d’Annonay à 466 m d’altitude. Elle partage avec Annonay le site du hameau de Vidalon, dans les gorges de la Déôme, haut lieu de la papeterie d’où est partie la firme Montgolfier-Canson (v. Annonay). Davézieux a une papeterie MP Hygiène (papiers de toilette, 75 sal.). Davézieux a aussi des ateliers de carrosserie pour transports frigorifiques Frappa (100 sal.), de caoutchoucs Fichet (45 sal.), de tricots techniques Tiba (Textiles industriels du bassin d’Annonay, 35 sal.); hypermarché Géant Casino de 135 emplois, supermarchés Carrefour (70 sal.) et Grand Frais (35 sal.), magasin Bertreux Bricolage (30 sal.); transports Brossier (90 sal.); La Poste (80 sal.). Davézieux est le siège de la communauté d’agglomération Annonay Rhône Agglo, qui groupe 16 communes (33 900 hab.). La commune avait 1 000 hab. en 1954 et croît depuis; elle a gagné 530 hab. après 1999 (+20%).


Peaugres

(2 360 Peaugrois, 1 444 ha dont 238 de bois) est une commune de l’Ardèche dans la CA Annonay Rhône Agglo, sur la N82, 9 km au NE d’Annonay. La commune n’avait que 580 hab. en 1968 et a encore crû de 640 hab. après 1999. Le village, dont le centre s’est entouré de nombreux pavillons épars, héberge le négoce alimentaire Ekibio (160 sal.); théâtre de plein air. ferme-musée et parc animalier de Tiallou à l’ouest, château de Montanet au sud. Au sud de la commune a été aménagé un safari-parc du Haut-Vivarais, de 80 ha et 900 animaux (55 sal.), l’un des sites les plus visité du département (250 000 entrées par an).


Roiffieux

(2 810 Refocaliens, 1 952 ha dont 703 de bois) est une commune du département de l’Ardèche en banlieue sud d’Annonay de l’autre côté de la Cance, à 450 m, dans la CA Annonay Rhône Agglo; salaisons Léon Chaillot (20 sal.), gardiennage Secury Gard (25 sal.), centre d’aide par le travail. Au sud-est dans la vallée encaissée de la Cance, se détache la roche Péréandre, monolithe de granite de 39 m de haut et site d’escalade. La commune n’avait que 870 hab. en 1962 et a crû ensuite, surtout entre 1965 et 1980; elle a 310 hab. de plus qu’en 1999.


Vernosc-lès-Annonay

(2 680 Vernoscois, 1 608 ha dont 252 de bois) est une commune du département de l’Ardèche dans la CA d’Annonay Rhône Agglo, à 8 km ESE de la ville. La Cance, qui borde la commune au sud, y est très encaissée, traversée par un vieux pont suspendu (1860) de Marc Seguin, et coupée par un barrage en amont duquel est la Roche Péréandre, beau monolithe de 39 m de haut et site d’escalade; un petit lac de barrage est dans un vallon affluent de la Cance à l’est de la commune. Vernosc accueille une fabrique de conserves de fruits Concept Fruits (45 sal.) et une de matériels électriques (L. Ebanoid, 25 sal.). Après avoir dépassé les 1 000 hab. entre 1820 et 1900, la commune s’était dépeuplée, jusqu’à 680 hab. en 1968; elle croît depuis et a gagné 970 hab. après 1999 (+57%).