Communauté de communes Val-de-Cher-Controis

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communauté de communes du Loir-et-Cher au sud du département, qui réunit 29 communes et 34 800 hab. Le Controis-en-Sologne (siège), Montrichard-Val-de-Cher, Noyers-sur-Cher, Saint-Aignan, Saint-Georges-sur-Cher et Selles-sur-Cher ont plus de 2 000 hab.

Fresnes (1 180 Fresnois, 1 602 ha dont 500 de bois), 2 km au NO de Contres, a 52 ha de vignes et abrite le château de Roujoux (17^e s.) au bord de la Bièvre, avec douves; écomusée du Val de Bièvre; emballages CF Embal (20 sal.), zone artisanale de l’Ardilleux au NE sur la D956. Son peuplement a également progressé: 360 hab. de plus depuis 1999, soit 43%. Son finage est au milieu de celui du Controis-en-Sologne, qu’il coupe presque en deux.

Oisly (380 Auciliussois, 1 061 ha), 5 km au SO de Contres, est une commune principalement viticole, avec 279 ha de vignes; musée de la vie d’autrefois; +70 hab. depuis 1999.

Couddes (550 Couddois, 1 864 ha dont 330 de bois) est à 7 km au sud de Contres; elle cultive 260 ha de vignes et a une église en partie du 11^e s., à peintures murales; jardin du Pouzet sur 4 ha, avec roseraie, château de la Basme à l’ouest; +50 hab. après 1999.

Sassay (1 040 Sassayens, 1 644 ha dont 221 de bois) est à 3 km au SSE de Contres et touche à l’est au site de stockage souterrain de gaz de Chemery; gros hameau d’Aigrain à l’est. On y cultive 225 ha de vigne et la population aurait augmenté de 300 hab. depuis 1999 (-41%).

Soings-en-Sologne (1 630 Sotomagiens, 3 530 ha dont 698 de bois), 8 km à l’est de Contres, est au centre d’un prospère bassin agricole, en partie à la faveur de dépôts de faluns (vergers, fraises, asperges), et cultive 231 ha de vignes. L’entreprise Marionnet emploie 75 personnes au domaine de la Charmoise (vins, pépinières), étendu sur 60 ha et qui s’est fait une spécialité de vins de cépage. Le finage contient également les châteaux des Pins et de Chanteloire (19^e-20^e s.), des fermes protégées, plusieurs étangs dont le lac de Soings, de surface variable, considéré comme plan d’eau naturel; camping près du village. Lié au centre de Chémery, un stockage souterrain de gaz est à la limite NO, assorti de plusieurs postes de gaz dispersés dans la commune. La mention «en Sologne» est de 1919; la population a peu varié durant le 20^e siècle mais s’est accrue de 300 hab. après 1999.

Lassay-sur-Croisne (260 Lasséens, 1 692 ha dont 997 de bois), 19 km au SE de Contres, a une église classée du 15^e s. et s’orne à l’ouest du château du Moulin, ancien château fort transformé à la fin du 15^e s. et repris au 20^e s., à douves, en appareil losangé de briques rouges et noires, nanti d’un jardin d’agrément avec conservatoire de la fraise. Lassay, «sur Croisne» depuis 1916, a aussi d’autres châteaux comme les Places (19^e-20^e s.) au sud-est du village, la Motte (17^e, 18^e et 19^e s.) à l’est, ainsi que les grands étangs Bézard (49 ha), de Paris et Neuf. Sa population semble s’être accrue de 80 hab., 45%, depuis 1999.

Gy-en-Sologne (510 hab., 3 592 ha dont 1 837 de bois), 17 km au SE de Contres, au sein d’une clairière drainée vers le Cher par la Crosne, a un musée d’agriculture et nature à la Locature de la Straize, et plusieurs fermes protégées. Son nom était seulement Gy jusqu’en 1933; elle a gagné 60 hab. après 1999. Le finage est traversé par l’A85.

Rougeou (160 hab., 789 ha dont 312 de bois) est un petit village à 13 km au SE de Contres; église du 12^e s.; +60 hab. depuis 1999.

Chémery (980 Chémerois, 3 416 ha dont 705 de bois), 10 km SSE de Contres, cultive 276 ha de vignes et a gagné 90 hab. depuis 1999. Le village a un château des 15^e-16^e s. à collections, une entreprise de charpentes et couvertures (P. Bonnet, 30 sal.). L’étang de l’Arche (60 ha) est au sud-est du village, entouré d’un site naturel protégé de 165 ha, connu pour ses oiseaux d’eau. Non loin, l’A85 a un échangeur (n°13). Au nord, a été aménagé en 1968 sous les bois, vers 1 100 m de profondeur, un vaste réservoir géologique de stockage de gaz, qui en ferait la plus grande réserve d’Europe, d’une capacité de 7 milliards de mètres cubes; elle occupe 90 sal. (Storengy, groupe Engie de GDF-Suez). Toure une série de postes de gaz se disséminent alentour.

Méhers (350 Méhérois, 1 827 ha dont 670 de bois), 13 km au sud de Contres, a 101 ha de vignes, plusieurs étangs, une part de la forêt du Gros Bois au SO et conserve à l’ouest le manoir classé de Beauregard (15^e-16^e s.). Elle a gagné 90 hab. depuis 1999, plus d’un tiers. Le finage est traversé au sud par l’A85.

Châtillon-sur-Cher (1 750 Châtillonnais, 2 966 ha dont 803 de bois), 18 km SSE de Contres sur la rive droite du Cher en aval de Selles, est formée de plusieurs hameaux viticoles, dont Trévety, Fertevous et la Rue sur le coteau du Cher, les Mardelles et la Haye Jallet à l’ouest, et cultive 225 ha de vignes. D’autres hameaux, plus petits, se dispersent au nord dans les bois. Son finage englobe une part de la forêt de Gros Bois et l’étang des Barons; son nom n’a été complété par la mention de la rivière qu’en 1958. La population communale augmente depuis 1982; elle était alors de 1 300 hab. et avait approché 1 900 hab. en 1900; elle s’est accrue de 210 hab. depuis 1999.

Meusnes (1 110 Meusnois, 1 335 ha), 11 km à l’est de Saint-Aignan et face à Châtillon sur une ancienne terrasse de rive gauche du Cher, a une église romane classée (11^e-12^e s.) et un musée de la pierre à fusil, vieille spécialité locale issue du travail du silex: Meusnes a notamment fourni des dizaines de millions de pierres à fusil aux armées napoléoniennes. Le village est entouré de plusieurs hameaux sur la terrasse (Varnay, le Gué de Meusnes) et sur le coteau (Pocherioux, le Musa, le Bois Pontois). Le Fouzon traverse le finage à l’est et au nord juste avant sa confluence avec le Cher. Au nord, le finage n’atteint pas la rive du Cher, qui appartient à Châtillon. La commune cultive 276 ha de vignes et a un atelier de mécanique (David, 60 sal.); elle a gagné 150 hab. depuis 1999.

Couffy (510 Couffiois, 1 494 ha dont 181 de bois), 6 km ESE de Saint-Aignan au pied du coteau sud du Cher, partage son finage entre plateau viticole (110 ha de vignes) et val, au débouché de la petite vallée du Modon; hameau de Villequemoy à l’ouest sur le plateau. Elle a eu un maximum de 820 hab. en 1886; sa population est assez stable depuis 1960 mais a perdu 60 hab. après 1999. Le nom était écrit Couffi avant 1998.

Châteauvieux (540 Castelviezins, 3 348 ha dont 1 187 de bois), 6 km au sud de Saint-Aignan, a un finage étendu qui est limitrophe de l’Indre-et-Loire et de l’Indre à la fois, mais n’atteint pas le val du Cher, dont Seigy et Couffy le séparent. Le village est au fond du vallon encaissé de Seigy, avec un château et une église inscrite (13^e et 19^e s.). La commune cultive 176 ha de vignes, offre un petit musée de la vigne et du vin et accueille une maison de retraite. Son territoire englobe une bonne part de la forêt de Brouard au sud-ouest. Il a perdu 50 hab. depuis 1999.

Seigy (1 080 Seigyssois, 818 ha), 3 km ESE de Saint-Aignan, dans un vallon encaissé, a une église classée du 12^e s., et 116 ha de vignes. Sa limite occidentale est fixée par le vallon du Traîne-Feuilles et jouxte ainsi l’habitat de Saint-Aignan; parc de loisirs avec camping au bord du cher au NO; hameau de Charèze au SO non loin du zoo de Beauval.

Mareuil-sur-Cher (1 170 Mareuillais, 3 188 ha dont 1 273 de bois), 5 km NO de Saint-Aignan, a un institut médico-éducatif avec maison d’accueil spécialisée reliée à l’hôpital de Saint-Aignan (80 places). Elle offre un château du 17^e s. et cultive 258 ha de vignes; camping au port. L’habitat s’étire tout le long de la plaine au pied du coteau de part et d’autre de la D17. Le finage atteint au sud la forêt de Brouard; il est traversé par l’A85 au nord-ouest, qui franchit le Cher en viaduc; «sur-Cher» a été ajouté en 1919. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999.

Saint-Romain-sur-Cher (1 510 Saint-Romanais, 3 117 ha dont 1 027 de bois), 6 km NNE du chef-lieu, a son village dans la vallée de la Rennes, à 6 km du Cher; mais sa limite sud-occidentale suit brièvement le Cher, avec un site d’écluse du 19^e s. Son territoire porte 452 ha de vignes, record du département; il a des étangs, une part de la forêt de Gros Bois; manoir avec chapelle (13^e, 15^e et 16^e s.), Caves de la Tourangelle (Bougrier, 20 sal.), échangeur n°12 de l’A 85, qui traverse tout le finage entre vignes et forêt de Gros Bois. Au sud, hameau de Monteriou et silos au bord de la voie ferrée. Au NO, hameau de Morlu. Le nom de Saint-Romain a été complété en 1919; la population communale avait assez peu varié depuis le milieu du 19^e siècle, mais vient de s’accroître de 200 hab. après 1999.

Choussy (340 Chousséens, 1 545 ha dont 775 de bois), 8 km SO de Contres, est viticole au nord et très boisée au sud, englobant la moitié de la forêt de Choussy; jardin d’agrément et parc de l’Isle-Vert (18^e s.), 74 ha de vignes. Sa population s’est augmentée de 100 hab. depuis 1999, soit +42%. 

Thésée (1 150 Théséens, 1 761 ha dont 500 de bois), à 9 km ONO de Saint-Aignan sur la rive droite du Cher, est une commune viticole, où se cultivent 431 ha de vignes, mais qui est très boisée au nord. Elle est connue pour ses restes gallo-romains du site des Maselles (musée) au nord-ouest, proche d’un site d’écluse du 19^e s.; parc à l’anglaise du Vaulx-Saint-Georges sur 7 ha. Au sud-est, du côté d’Avigne, Thésée juxtapose voie ferrée, route de pied de coteau (D176) et grand-route de Tours à Vierzon (D976); pont sur le Cher vers Pouillé.

Monthou-sur-Cher (980 Montholiens, 2 016 ha dont 496 de bois), 9 km à l’est de Montrichard, est en fait dans un vallon affluent et non dans le val de Cher. La commune a une église des 11^e et 13^e s. et contient près de la forêt de Choussy le château du Gué-Péan, des 17^e-18^e s. avec des tours rondes plus anciennes (16^e s.), qui abrite un musée d’histoire, d’art populaire et de folklore et des activités ludiques (aérostation, centre équestre). La commune accueille la maroquinerie des Ateliers Montholiens (CDM, 100 sal.), le négoce et location de matériel de chantier Branger (AEB, 120 sal.). La commune cultive 220 ha de vignes, record du canton; elle a eu 1 400 hab. en 1851, moins de 1 000 depuis 1926 mais tend à augmenter très légèrement depuis 1975 (800 hab.) et s’est accrue de 60 habitants depuis 1999.

Pouillé (820 Pouillassons, 1 803 ha dont 576 de bois) est 4 km en aval, face à Thésée; elle partage avec Thésée un barrage à écluse sur le Cher (les Maselles). Son église est en partie du 10^e s.; ruine gallo-romaine au NE près du Cher. Ses vignerons cultivent 329 ha de vignes. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999.

Angé (900 Angéens, 1 736 ha dont 400 de bois) est à 14 km au NO de Saint-Aignan, 5 km à l’ESE de Montrichard. Le village est au pied du coteau sud du Cher, face à Bourré auquel un pont le relie. La commune conserve des restes d’un château des 15^e-16^e s. et cultive 194 ha de vignes; château d’Angé en fond de vallon au sud du village, hameaux du Pernas au sud, de Serelles à l’ouest; grosse ferme du Préau à l’extrême sud. Au sud, où son territoire touche à l’Indre-et-Loire, aires de repos de l’A85 (Bois de Faix, la Canarderie).

Saint-Julien-de-Chédon (770 Saint-Juliennais, 987 ha) cultive 135 ha de vignes et dispose d’une zone industrielle dominée par un ensemble d’ateliers de plastiques composites du groupe marseillais Daher Aerospace, héritier de la société locale Lhotellier avec laquelle il a fusionné en 1999, mais le site est menacé de fermeture en 2020. L’habitat est dispersé en plusieurs hameaux sur le plateau; le Bourg au sud est le site originel, l’Ormeau et la Vallée, proches du val du Cher, sont plus peuplés, avec la mairie; +60 hab. après 1999. La plaine du Cher est vide, sauf au pied du coteau où passent D17 et D976 (Tours-Vierzon).

Faverolles-sur-Cher (1 420 Faverollais, 1 551 ha dont 225 de bois), 2 km au sud de Montrichard, a des vignes (112 ha), un institut médico-éducatif (60 places) et un institut de rééducation, un supermarché Carrefour (45 sal.); barrage à écluse sur le Cher, parc de loisirs près du pont, camping. Le centre villageois est dans la petite vallée d’Aiguesvives qui entaille le plateau au sud. Elle se trouve au-dessus du vaste réservoir géologique de stockage de gaz naturel exploité à Céré-la-Ronde, juste au sud. Elle n’avait que 760 hab. en 1968 et a gagné 230 habitants depuis 1999; son nom a été complété en 1953. Tout au sud du finage sont quelques restes classés de l’ancienne abbaye d’Aigues-Vives (12^e s.), dont un beau portail et des peintures, au fond d’un vallon, près d’un escalier d’étangs.

Chissay-en-Touraine (1 150 Chisséens, 1 817 ha), également en limite de département, cultive 56 ha de vignes et a une distillerie Fraise-Or; supermarché U (80 sal.); pont et barrage à écluse. Le château de la Ménaudière (15^e-17^e s. et 19^e s.) au nord-est du village, à l’orée de la forêt de Montrichard, abrite un établissement de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) dans un parc de 60 ha (soins de suite et réadaptation, 100 places). L’habitat se presse dans un vallon abrité entaillant le coteau du Cher, et ses trois vallons de tête; site archéologique au nord-est. Le finage atteint au nord la forêt d’Amboise au massif de la Mort de Soif. Chissay, «en Touraine» depuis 1933, regagne quelques habitants depuis 1982, dont 210 après 1999.

Vallières-les-Grandes (960 Valleriens, 4 075 ha dont 1 207 de bois), 9 km au nord de Montrichard, est dans la petite vallée de la Masse sur le bas plateau. Son finage partage avec Chaumont et Pontlevoy le bois de Sudais; château de la Guillotière (19^e s.) au sud-ouest, maison de retraite (35 sal.). Le finage est limitrophe de l’Indre-et-Loire. La population communale était tombée de 1 100 hab. en 1886 à 490 hab. en 1990, puis a remonté, et rajouté 340 hab. depuis 1999 (+55%).

Pontlevoy (1 690 Pontiléviens, 5 112 ha dont 1 131 de bois), 7 km au NE du chef-lieu, au nord de la forêt domaniale de Montrichard, a une ancienne abbaye, avec des restes du 14^e et du 15^e s., un jardin d’agrément et un cloître du 18^e ; elle appartient à Hammes Co. (États-Unis), qui l’a rénovée en en faisant un lieu d’accueil pour la fondation Euramcenter de l’université du Mississippi du Sud. Le village a un collège-internat catholique et un centre d’aide par le travail; il reçoit un festival annuel de musique classique et son musée municipal comporte plusieurs sections: camions poids lourds, aviation, publicité (affiches anciennes, avec un fonds du chocolat Poulain), photographique (Louis Clergeau), «dans la rue» (anciens métiers). La commune contient aussi le château des Bordes (18^e et 19^e s.) et le manoir de Maré (15^e-16^e s.) et cultive 48 ha de vignes. Au nord, elle a une part de la forêt de Sudais, bordée par l’étang de Sudais (61 ha) qui barre une tête de la Masse; au sud, bois de la Garette et ancienne maison forte de la Charmoise, à douves. Pontlevoy a dépassé les 2 500 hab. entre 1851 et 1886 puis a décliné jusqu’en 1975, avant de se stabiliser, et même de regagner 120 hab. depuis 1999.

(7 010 hab., 10 041 ha) est une commune nouvelle du Loir-et-Cher formée en 2019 par l’addition de quatre communes à Contres. Elle est le siège de la communauté du Val de Cher Controis. Contres (3 800 Controis, 3 609 ha dont 1 008 de bois et 94 de vigne) est un ancien chef-lieu de canton, 22 km au SSE de Blois, en bordure occidentale de la Sologne. La commune est fleurie (trois fleurs) et a un collège public. Elle a quelque réputation dans l’agro-alimentaire, avec ses cultures de légumes, asperges et fraises, et ses ateliers d’industrie alimentaire; biscuiterie Saint-Michel (groupe Andros, 400 sal., dont madeleines Morina), conserves et plats préparés de poisson Marco Polo (160 sal.), conserves de légumes Daucy (90 sal.), viandes de volailles Menard (30 sal.), chocolaterie Vauche (20 sal.). Un «pôle alimentaire Food Val de Loire» (sic !) a été inauguré en 2015 pour assurer un soutien aux entreprises du secteur.

Contres abrite également quelques entreprises d’autres branches d’activité: cabines de douches Novellini (60 sal.); adhésifs pour moules de cuisson (Lhôtelier, 40 sal.); travaux publics Radle (35 sal.), assainissement (Orléanaise, 30 sal.); magasins Super U (110 sal.) et Intermarché (30 sal.), transports Bruno Robert (140 sal.), PHM (30 sal.), MTA (40 sal.), La Poste (30 sal.).

Contres a aussi un centre d’accueil pour handicapés (180 sal.) et un atelier protégé du Phénix, une maison de retraite. Le finage est très étiré d’ouest en est; il abrite à l’ouest dans une longue queue les restes de l’ancienne abbaye de Cornilly (12^e au 16^e s.); à l’est il atteint la forêt de Cheverny, avec des étangs, où le château de la Gondelaine est devenu hôtellerie; le stockage de gaz de Soings est à la limite de la commune. Contres a atteint 2 000 hab. en 1836, dépassé 2 600 dans la seconde moitié du 19^e s.; après un léger creux à 2 400 hab. en 1926, la population a augmenté lentement et passé les 3 000 hab. en 1991; elle a gagné 460 hab. depuis 1999.

Thenay (890 Thenaysiens, 2 003 ha dont 307 de bois et 136 ha de vignes), 12 km OSO de Contres, organise son village des deux côtés du Beugnon, nanti d’un étang en aval et d’un circuit automobile en amont; Bois de Saint-Lomer au nord-est. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Feings (720 Finois, 1 652 ha dont 400 de bois) 8 km ONO de Contres, cultive 84 ha de vignes; château de la Source à l’est. Elle a gagné 180 hab. depuis 1999 (un tiers).

Fougères-sur-Bièvre (850 Fougérois dont 60 à part, 1 469 ha dont 114 de vignes), seulement Fougères avant 1881, est juste au NO de Feings, 10 km ONO de Contres; beau château renaissance (15^e-16^e s. et des restes du 11^e s.), avec galerie et donjon, tours rondes à toits coniques, qui reçoit 15 000 visiteurs par an; lycée professionnel agricole privé au château de Boissay au SE, château de la Boulas à l’est; grosse entreprise de menuiserie métallique et serrurerie Goyer (280 sal., groupe Eiffage); +160 hab. depuis 1999.

Ouchamps (740 Ouchampois, 1 308 ha dont 337 de bois) est à 12 km au NO de Contres sur la rive droite de la Bièvre. Elle a 57 ha de vigne et un abattoir-négoce de volailles et gibiers (Ménard, 35 sal.); châteaux de Savonnières au sud, Chevenelle à l’est; la commune a presque doublé sa population de 1975 (420 hab.) à 1999 mais est restée stable ensuite.

Le fait que Fresnes ait résisté à la fusion donne à la nouvelle commune une étrange configuration, Fresnes n’étant reliée à ses voisines que par un étroit goulet de moins de 200 m, dépourvu de route, en raison de sa propre division. Les autres anciennes communes sont à l’ouest.

(3 860 Montrichardais, 1 920 ha dont 1 073 de bois), est une commune nouvelle du Loir-et-Cher dans la communauté du Val de Cher Controis. Elle a été formée en 2016 par la réunion de Montrichard et de Bourré. Montrichard (3 190 hab., 1 434 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 38 km SO de Blois, sur la rive droite du Cher. Le nom ancien fut mons Trichard, d’un nom probablement germanique, ce qui justifie et exige la prononciation habituelle «mon-trichard». De la ville forte, il reste un donjon carré (panorama) qui abrite un musée archéologique, des hôtels particuliers renaissance et des maisons anciennes dont plusieurs à pans de bois. La petite ville a aussi un pont ancien sur le Cher, une fontaine «miraculeuse» à pèlerinages réputée depuis les Gaulois au lieu-dit Nanteuil; parc de loisirs avec plage, depuis 1937; plusieurs sites troglodytiques. Elle est dotée d’un collège public et d’un hôpital local (10 lits médicaux, 150 en tout), institut de rééducation, centre d’aide par le travail, maison de retraite.

Les caves Monmousseau (30 sal.) abritent un musée des confréries vinicoles européennes qui reçoit 20 000 visiteurs par an: Montrichard est en effet un haut lieu des appellations vinicoles touraine, bien qu’elle ne cultive guère de vigne elle-même. Elle est également «station verte de vacances» et a un camping en bord de Loire au SO. La ville accueille un établissement du groupe Daher Aerospace (190 sal., plastiques) dont les installations sont partagées avec Saint-Julien-de-Chédon; ainsi qu’une usine pharmaceutique des laboratoires Dolisos (90 sal.) passée au groupe Boiron, des fabriques de maroquinerie CDM (40 et 140 sal.), de découpage (MIC, 20 sal.); comptabilité AMG (25 sal.), nettoyage (Dirty Floor, 100 sal.), La Poste (35 sal.), centre d’aide par le travail (APAJH, 30 places).

Le finage s’étend au nord dans la forêt domaniale de Montrichard (1 047 ha), qui déborde sur les communes voisines. Montrichard a eu 3 300 hab. en 1881 et a décrû ensuite jusqu’à moins de 2 800 hab. en 1954, puis regagné des habitants jusqu’en 1975 (3 900 hab.); mais elle en perd depuis.

Bourré (860 Bourrichons, 484 ha), est sur la rive droite plus accidentée et juste en amont de Montrichard à 4 km. Ses habitats troglodytes sont célèbres et fréquentés, dont une ancienne magnanerie et la «ville souterraine» de la cave champignonnière des Roches. Elle accueille une fabrique de condiments et conserves de légumes (Reitzel-Briand, 50 sal.) et une serrurerie (Emka, 40 sal.): manoir renaissance des Roches (16^e s.), barrage et écluse de Vallagon sur le Cher mais pas de pont.

Montrichard-Val-de-Cher a 500 hab. de moins que les deux anciennes communes en 1999. Le nouveau canton de Montrichard, limitrophe de l’Indre-et-Loire, a 14 communes, 21 200 hab., 33 184 ha.

(2 770 Nucériens, 2 274 ha dont 819 de bois) est face à Saint-Aignan sur le coteau de rive droite du Cher, à l’extrémité du canal du Berry en Val de Cher Controis; chapelle du 12^e s., menhir de la Pierre Frite, lac et base nautique, écluse sur le canal du Berry. Le finage contient plusieurs hameaux à l’est, dont les Martinières et le Grand Mont. Noyers a quelques entreprises dont une métallerie (Tiam, 30 sal.), une huilerie (Guénard, 20 sal.); mécanique Gonnin-Duris (20 sal.); magasin Intermarché (45 sal.); La Poste (45 sal.); camping au Port. La population de Noyers avait 1 850 hab. en 1954 et a progressé jusqu’en 1982 avant de se stabiliser, et n’a gagné que 60 hab. depuis 1999. Le nom a été complété en 1919.

(2 920 Saint-Aignanais, 1 848 ha dont 490 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Blois, 42 km au sud de la préfecture, sur le coteau de rive gauche du Cher (communauté du Val de Cher Controis). Elle offre un château du 16^e s., des églises romanes et, un peu au sud, le zoo-parc de Beauval (485 sal.), qui contient 4 000 animaux et reçoit 450 000 visiteurs par an. La bourgade est «station verte de vacances» et a un collège public et un lycée professionnel public, un hôpital local (45 lits médicaux, 280 en tout, 360 avec Mareuil), une maison de retraite; une fabrique de mobilier métallique (Acial, 150 sal.), une menuiserie métallique (Barat, 40 sal.), supermarché U (75 sal.), plomberie RTC (25 sal.); La Poste (25 sal.).

Elle forme une conurbation avec sa voisine Noyers-sur-Cher, qui est juste en face sur le versant de rive droite, mais son finage ne s’étend pas dans la plaine. Il s’étire vers le sud-ouest, où il englobe une partie de la grande forêt de Brouard le long de la limite de l’Indre-et-Loire. Saint-Aignan cultive 192 ha de vignes. La commune a eu 3 600 hab. dans les années 1860 et sa population s’était abaissée à 2 700 de 1930 à 1954; elle a augmenté ensuite jusqu’à un maximum de 3 760 hab. en 1990 mais baisse depuis, perdant encore 750 hab. après 1999.

(2 730 Saint-Georgiens, 2 378 ha dont 446 de bois), juste au sud-ouest de Montrichard, en Val de Cher Controis, est une grosse commune viticole, cultivant 450 ha de vignes d’AOC touraine; Caves de la Tourangelle (Bougrier, 35 sal.), espaces verts C. Girault (Lantana, 25 sal.), deux maisons de retraite (le Val Fleuri, 30 sal.; les Cèdres, 25 sal.); église du 12^e s., manoir des Couldraies (16^e et 19^e s., prieuré de la Chaise (13^e et 16^e s.). Le centre-ville est au pied du coteau du Cher, juste au débouché du Merderon, le hameau de Vrigny à l’ouest, au débouché du ruisseau de Chézelles. Le reste de l’habitat se disperse le long du coteau et sur le plateau, où sont les gros hameaux des Raimbaudières, Parçay et la Vallée Pitrou à l’est, la Poterie et la Chaise au centre-sud. La commune a eu plus de 2 500 hab. au 19^e s. mais sa population était tombée à moins de 1 700 dans les années 1960; elle augmente depuis et a gagné 530 hab. après 1999. L’A85 passe dans la partie méridionale de ces trois communes.

(4 630 Sellois, 2 574 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Loir-et-Cher dans l’arrondissement de Romorantin-Lanthenay, 18 km au SO de Romorantin dans la CC Val de Cher Controis. Le centre-ville, compact, est sur le lobe d’un petit méandre du Cher, rive gauche. Il est flanqué d’un ancien château fort des 10^e et 13^e s. remanié aux 16^e et 17^e s. et offre un musée du Val de Cher. Une ancienne abbaye de bénédictins, avec des éléments du 12^e s., est utilisée par la mairie, l’ancien château de Clamecy (16^e s.) par une école privée; ancien couvent d’ursulines (17^e s.); canal déclassé du Berry.

Selles est dotée d’un collège public et d’un hôpital local (20 lits médicaux, 220 en tout) et d’une maison de retraite. Elle avait une grosse usine de fournitures sanitaires, près de la voie ferrée Tours-Bourges et de la N76, au nom de Produits Céramiques de Touraine, créée en 1919 et passée à un groupe finlandais en 2000; mais l’usine a fermé en 2010; restent les sanitaires en céramique Allia (25 sal.), un atelier d’assemblage de sanitaires (ACS Easyshower, 20 sal.), un négoce de sanitaires (Leda, 25 sal.). En outre, fabrique de mobilier ATCS (70 sal.), mécanique AMS (25 sal.), imprégnation de bois RCLH (40 sal.); supermarché U (70 sal.).

Selles-sur-Cher est le centre d’une appellation de fromage de chèvre obtenue en 1975, étendue à la Sologne occidentale dans trois départements, et le siège du syndicat; l’AOC selles-sur-cher est représentée par des disques de 150 g, cendrés à la poudre de charbon de bois; 3 fabriques et 16 fermiers en produisent 700 à 800 t/an. La commune cultive aussi 86 ha de vignes. Selles-sur-Cher a eu jusqu’à 4 800 hab. au 19^e s., moins de 3 500 au creux des années 1950; sa population est remontée à 5 000 hab. (sdc) en 1982, puis s’est légèrement tassée, perdant encore une centaine d’habitants après 1999.

La ville est l’extrémité orientale de la communauté Val de Cher-Controis. Le nouveau canton de Selles-sur-Cher (17 communes, 21 400 hab.) incorpore l’ancien à l’ouest, celui de Mennetou-sur-Cher, et deux communes au sud de l’ancien canton de Salbris; il s’étire ainsi le long du Cher à la limite sud-est du département, tout en incorporant au nord Mur-de-Sologne et Soings.