Communauté d’agglomération Fougères Agglomération' communauté d’agglomération au nord-est de l’Ille-et-Vilaine, associant 29 communes, 55 300 hab., 53 900 ha. Le siège est à La Selle-en-Luîtré. Son territoire est limitrophe des départements de la Mayenne et de la Manche et se partage entre deux petits pays bocagers et d’élevage bovin, le Coglès au NO et le Vendelais au sud. Outre Fougères, quatre communes dépassent 2 000 hab., dont trois en banlieue de Fougères: Lécousse, Romagné et Javené. La quatrième est Louvigné-du-Désert, à l’angle NE et ainsi à la limite de trois régions. Une douzaine de communes sont côté nord, une vingtaine côté sud. Laignelet (1 190 Agnelais, 1 483 ha dont 603 de bois), 5 km NE de Fougères, englobe à l’ouest et au nord une bonne part de la Forêt domaniale de Fougères; +360 hab. depuis 1999 (+36%). Landéan (1 270 hab., 2 731 ha dont 931 de bois) est 10 km au NNE de Fougères, à l’orée septentrionale de la forêt; le nom a pour sens «l’église du doyen». La forêt domaniale occupe tout le sud du finage et contient l’alignement mégalithique du Cordon des Druides et le dolmen dit Pierre du Trésor, ainsi que tout au sud-ouest l’oppidum du Poulailler et la Pierre Corcoulée, au sud au Chénedet un étang avec base de loisirs et camping, au sud-est l’étang et l’ancien moulin de Saint-François, au nord les Celliers souterrains, antérieurs au 12e s. La pointe orientale de la commune atteint la limite départementale; +50 hab. depuis 1999. Le Loroux (680 Lorousiens, 1 156 ha) est à 13 km ENE de Fougères; le village est au bord de la Glaine, qui fixe la limite départementale; +140 hab. depuis 1999. La Bazouge-du-Désert (1 140 Bazougeais, 2 460 ha), 16 km NE de Fougères, s’est longtemps dépeuplée; elle avait 1 600 hab. en 1911, 2 200 en 1806; mais elle a repris 110 hab. depuis 1999. Le bourg est sur le relief, vers 180 m. Vers l’est le finage atteint la limite départementale, fixée au sud par le cours de la Glaine, au nord par celui de la Futaie, plus orientale. À l’ouest passe la route de Fougères en Normandie (D177). Bazouge a pu désigner un ancien marché couvert, ou une église particulière (le mot vient de basilica); v. Désert. Parigné (1 360 hab., 2 072 ha), 12 km au nord de Fougères, est bordée au SE par le Nançon, que dominent le château et le hameau de la Tendrais, à l’orée de la Forêt de Fougères. Au nord se remarque la tourbière de Lande Marais; à l’ouest, voie verte sur une ancienne voie ferrée, château du Bois-Guy (17e s.); fabrique de matériel agricole Belair (40 sal.). La commune a gagné 200 hab. depuis 1999. Villamée (320 Villaméens, 1 066 ha) est un petit village 16 km au nord de Fougères, doté d’une curieuse église inscrite (11e au 17e s.), avec enclos paroissial. Poilley (390 Polucéens, 1 078 ha) 16 km NNO de Fougères, contient au nord le château du Logis; le finage est bordé au nord par le cours encaissé du Beuvron. La maison Legulice (110 sal., Lou-Légumes) produit des champignons de Paris à l’ouest du bourg. Le Ferré (700 Ferréens, 1 092 ha), 20 km NNO de Fougères, limitrophe du département de la Manche, est bordée à l’est par le Beuvron, traversée à l’ouest par la Guerge, qui atteint le Couesnon à Sacey; un camping; +110 hab. depuis 1999. Saint-Georges-de-Reintembault (1 580 Reintembaultois, 3 102 ha), 22 km NNO de Fougères, aussi limitrophe de la Normandie, a un institut médico-social (90 sal.), un collège public et un privé, un camping. Le finage est bordé à l’ouest par le Beuvron. La commune, figurant au titre du «patrimoine rural de Bretagne», avait 2 500 hab. en 1962, ce qui donne la mesure du dépeuplement récent des campagnes de marches, lequel se ralentit toutefois légèrement depuis 1975; la commune a encore perdu 130 hab. par rapport à 1999. Monthault (280 Monthaltais, 820 ha), 23 km au nord de Fougères à l’est de Saint-Georges, limitrophe de la Manche, se distingue par la butte ronde de la Roche de Monthault (194 m, soit environ 60 m de commandement) et sa chapelle, et par le site de la vallée humide du Bois Ainaux (8 ha) à son pied. Mellé (670 Melléens, 1 550 ha), 20 km au nord, de Fougères, est classée comme «patrimoine rural de Bretagne» pour ses maisons anciennes et ses boules de granite éparses. La moitié sud du territoire de la communauté d’agglomération s’étire d’est en ouest. Beaucé (1 350 Beaucéens, 817 ha), à l’est de Fougères à 3 km, est une petite commune résidentielle en croissance: elle n’avait que 380 hab. en 1962 et a gagné 240 hab. depuis 1999; négoce de bois et matériaux BMF (40 sal.), travaux publics Beaumont (25 sal.). Son habitat s’étire le long de la N12; à l’ouest, la commune a reçu des établissements de la zone fougérienne de l’Écartelé. Le Couesnon limite au sud le finage qui, au nord, s’arrête sur le haut talus du plateau granitique; carrière à la Gambrie. Fleurigné (1 050 Fleurignéens, 1 817 ha), 7 km ESE de Fougères, est au bord de la N12 et s’orne du château du Bois Février (18e s.). Le finage s’allonge vers le nord et le nord-est sur le plateau granitique, où se voit le château de Monbrault; il atteint ainsi la limite de la Mayenne. Fleurigné a 130 hab. de plus qu’en 1999. La Chapelle-Janson (1 460 Jansonnais, 2 696 ha), 10 km à l’est de Fougères, limitrophe de la Mayenne, est dans un environnement de collines; la N12 traverse le finage au sud. et a gagné 140 hab. après 1999; manoir et moulin de la Monfrommerie (17e s.) au SE. La Selle-en-Luîtré (600 Sellois, 732 ha), 8 km ESE de Fougères, est une commune bivalente. Le bourg s’isole tout au sud-est, au bord du Couesnon. À l’opposé, au NO, s’est développé à la limite de Fougères tout un ensemble d’activités. Dans les années 1960 s’y est établi un très grand marché couvert pour bovins, de rayonnement international (l’Aumaillerie); a suivi une active zone industrielle avec embranchement ferroviaire: ceintures et bretelles Orca (210 sal.), découpage de tôles Otima (210 sal.), traitements de surfaces de la Fougeraise de peinture industrielle (120 sal.), machines-outils Numalliance (20 sal.), pâtisserie Pastis France Puratos (35 sal.); aliments du bétail de la coopérative Agrial (50 sal.), surgelés Toupargel (30 sal.), négoce de chaussures NBR (20 sal.) et Royer Soccer (25 sal.); installations électriques Bouygues (40 sal.), transports de fret Rallu (45 sal.) et Madrias (50 sal.) et transports de voyageurs de l’Armoricaine de Transports (TIV 55 sal.). La Selle est un village fleuri (3 fleurs) et a gagné 170 hab. depuis 1999; elle n’avait encore que 320 hab. en 1975 (mais 600 en 1836). Le siège de l’agglomération de Fougères est dans la zone d’Aumaillerie, donc en fait à la limite de la ville. Luîtré-Dompierre (1 930 hab., 3 883 ha) est une nouvelle commune créée en 2019 par fusion. Luitré (1 340 Luîtréens, 2 915 ha), 12 km SE de Fougères, limitrophe de la Mayenne, se signale par une fabrique de médicaments Panpharma (200 sal.), dans un ensemble d’activités tout au NO, à la limite de La Selle et au bord du Couesnon (Clairay) près d’une ancienne gare. Au sud-ouest se voient encore les traces des anciennes mines d’étain de la grosse butte de Monbelleux, étang de Muez; la population a diminué pendant 150 ans jusqu’en 1999, mais a regagné 120 hab. depuis. Dompierre-du-Chemin (590 hab., 968 ha), 15 km SE de Fougères au sud-ouest de Luitré, à la bifurcation des routes vers Laval (D798) et vers Vitré (D178), se distingue par le beau site boisé des hauts rochers du Saut de Roland; château de Kodéan au nord du bourg sur une butte; +110 hab. depuis 1999. Parcé (660 Parcéens, 1 688 ha) est 14 km au sud de Fougères; château et serres à Mué au nord; +50 hab. depuis 1999. Billé (1 080 Billéens, 1 696 ha) est à 10 km SSO de Fougères sur la D179 et profite davantage de l’urbanisation fougérienne (+230 hab. depuis 1999, +28%). Combourtillé (620 Combourtilléens, 925 ha), 12 km SSO de Fougères sur la même route, fait de même (+210 hab. depuis 1999, +49%) et accueille une fabrique d’aliments du bétail Valorex (105 sal.); son finage s’étend vers l’ouest du bourg. La Chapelle-Saint-Aubert (440 hab., 977 ha), 11 km OSO de Fougères, a une double aire de repos de l'A 84 sur le plateau, et une exploitation de carrières et granulats Henry (25 sal.) à Touru dans la vallée encaissée d'un petit affluent du Couesnon à la pointe NE du finage. La commune a gagné 80 hab. après 1999. Saint-Sauveur-des-Landes (1 540 Salvatoriens, 1 884 ha), 10 km à l’ouest de Fougères, abrite une grande maison de retraite (130 salariés) et un dépôt des transports Groussard (170 sal.), une chocolaterie Monbana (40 sal.), la scierie Grouazel (40 sal.), les travaux publics Lemée (50 sal.), une centrale d’achats Disgroup (20 sal.). Elle contient un échangeur entre la N12 et l’autoroute des estuaires (A84), qui a attiré ces activités; au NO, au bord de la Minette, le château de Chaudebœuf, du 17e et du 19e s., a servi d’hospice. La population n’avait pas progressé durant tout le 20e siècle; mais elle a gagné 520 hab. depuis 1999, une moitié. Saint-Ouen-des-Alleux (1 310 Audonniens, 1 520 ha), 20 km OSO de Fougères, est un village de plateau, dont le finage est limité au sud par la vallée encaissée du Couesnon. Sa population a augmenté de 380 hab. depuis 1999 (+41%). Saint-Christophe-de-Valains (220 hab., 327 ha), 23 km à l’ouest de Fougères, 39 km NNE de Rennes, abrite à l’est le beau château de la Bélinaye, du 17e s., et a gagné 80 hab. après 1999 (+57%). La Minette borde le finage au nord. (21 060 Fougérais, 1 047 ha) est une sous-préfecture d’Ille-et-Vilaine à 48 km au NE de Rennes. Ville typique des espaces de marche, elle a grandi autour de son puissant château fort (86 000 visiteurs annuels), doté d’onze tours et de trois enceintes mais situé en contrebas, sur la rive droite d’un méandre du Nançon, petit cours d’eau venu du nord, long de 20 km, affluent du Couesnon; celui-ci, qui vient du SE où il naît à Saint-Pierre-des-Landes (Mayenne), coule un peu au sud de la ville actuelle et fixe toute la limite méridionale du territoire communal. Un premier bourg s’était développé près du château, avant que le Bourg Neuf se fixe sur le plateau de rive gauche à l’est, où s’élève un fier beffroi carré (14e-15e s.). Un jardin public a été aménagé en terrasses sous les remparts et descend vers le Nançon et le château; musée Emmanuel de la Villéon (peintre impressionniste). Une partie de la ville a dû être reconstruite, en raison des destructions de 1944 et Fougères est classée parmi les «villes d’art et d’histoire» et les villes fleuries à 4 fleurs. Au nord, la forêt de Fougères est hors de la commune, dont le territoire est à présent entièrement urbanisé, avec les grandes zones industrielles de la Guénaudière et de l’Écartelée à l’est. À partir de 1852 et surtout des années 1870, sous l’impulsion de Hyacinthe Cordier revenu des États-Unis, Fougères est devenue une grande capitale de la chaussure (surtout pour femmes), issue du textile (chaussons), et dont l’industrie a occupé jusqu’à 10 000 personnes en ville et alentour dans les années 1930. Plusieurs crises, la dernière à partir de 1985, ont presque anéanti cette spécialité, réduite à quelques petites entreprises d’où n’émergeait guère que JB Martin (65 sal.), laquelle a arrêté à son tour la fabrication en 2010 pour ne plus conserver qu’une activité logistique, recevant et redistribuant annuellement 500 000 paires de chaussures venues d’Espagne, Portugal, Bulgarie, Brésil et Chine. Une autre spécialité d’ancienne origine était la cristallerie, apparue en 1645, et qui employait encore 80 personnes (Cristallerie de Haute-Bretagne) en 2004, mais a disparu l’année suivante; le site restauré a reçu en 2010 la Trésorerie générale et d’autres services publics. L’abondance de la main-d’œuvre rendue disponible par la crise de l’industrie de la chaussure a contribué à l’arrivée de nouveaux employeurs, à la tête desquels se trouve la Sagem (téléphones mobiles, 740 sal., groupe Safran). Un second gros employeur est le fabricant de verres ophtalmiques Carl Zeiss Vision (320 sal.). L’éventail des spécialités s’ouvre avec la verrerie Agc AIV (65 sal., verre plat), les matelas et sommiers Hotelys (Ouest Bedding, 115 sal.), cartonnages Alliora (90 sal.), un décolletage Bamarec (55 sal.), les embrayages Sadex (50 sal.), les bagages France Luxe (50 sal.), la menuiserie Helleux (35 sal.), vêtements féminins Façon Luxe (45 sal.), serrurerie Monin (25 sal.), menuiserie Pettier (25 sal.) aliments du bétail Nutri Concept (25 sal.); bétons Fournier (40 sal.); réseaux, construction et peinture et vitrerie Pinto (150 sal.), réseaux Sotrav (60 sal.); analyses Biolam (30 sal.). Fougères est également un solide centre de services, avec un centre hospitalier (200 lits), une clinique (71 lits), une institution pour enfants handicapés sensoriels (la Maison Bleue), et des instituts de formation d’infirmiers et d’artisans; collèges privés et publics, lycées privés et publics généraux et professionnels, dont un lycée agricole privé, une maison familiale rurale. Un centre culturel a été ouvert dans l’ancien couvent des sœurs «urbanistes» (du pape Urbain, anciennes clarisses). La ville a un hypermarché Carrefour (160 sal.) et un Carrefour Market (50 sal.), un centre Leclerc (110 sal.), un Intermarché (30 sal.); magasin Intersport (20 sal.); négoce de boissons (GBF, 20 sal.); un gros transporteur (Gélin, 300 sal.); La Poste (95 sal.); travail temporaire Manpower (160 sal.), Randstad (160 sal.) et Interaction (80 sal.); assurances April (120 sal.), gestion immoblilère Fougères Habitat (OPH, 55 sal.), conseil Analyse et Action (65 sal.), comptabilité KPMG (30 sal.) et Socogerco (25 sal.), géomètres Geomat (20 sal.), aide à domicile Arhes (20 sal.); nettoyage Breizh Services (50 sal.), recyclage Pradat (40 sal.). Il existe encore d’actifs marchés de bétail dits «de l’aumaillerie». La ville est au centre d’une étoile de six grandes routes, dont la N12 vers Paris (par Alençon) et vers Rennes, et la nouvelle autoroute des estuaires (A84) offre un échangeur à 8 km à l’ouest de la ville à Saint-Sauveur-des-Landes. La commune a eu 7 000 hab. au début du 19e s., 21 000 à la fin; la population s’était peu à peu élevée jusqu’à 26 600 (sdc) en 1975, mais a diminué depuis et a perdu près de 2 000 hab. de 1999 à 2008. L’arrondissement a 80 700 hab. (75 400 en 1999), 6 cantons, 57 communes et 99 930 ha. L’aire urbaine Insee est donnée pour 41 200 hab., l’unité urbaine pour 26 600. L’intercommunalité Fougères Agglomération a son siège à La Selle-en-Luîtré. Deux cantons sont attribués à Fougères, le 1 avec une partie de Fougères et 19 communes (31 500 hab.), le 2 avec le reste de Fougères et 17 communes (32 700 hab.). (2 130 hab., 1 845 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine (Fougères Agglomération), séparée de la ville par le cours du Couesnon et bordée au sud par celui du Muez; hippodrome de la Grande Marche au nord, château de la Bécanière au SO. Au NE, une zone d’entreprises prolonge le parc de l’Aumaillerie, une autre est à Mésaubert; équarrissage Soleval ex-Caillaud (60 sal., farines animales) et recyclage d’huiles Chimirec (100 sal.), les fermetures Groom (allemand, 55 sal.), une scierie (Peltier, 45 sal.), une fabrique de médicaments (HTL, 40 sal.) , négoce agricole Agrial (50 sal.), de matériaux Asturienne (20 sal.); siège et bureaux du groupe Royer (100 sal., négoce de chaussures), négoce du groupe (65 sal.) et Royer Logistique (80 sal.). Javené héberge aussi le laboratoire de Fougères de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire (Anses, 160 sal.). La population croît depuis un minimum en 1968 (740 hab.). et a augmenté de 560 hab. après 1999 (+36%). (3 290 Lécoussais, 1 106 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans Fougères Agglomération, juste au NO de la ville. Le bourg est au nord de son finage, qui longe Fougères à l’ouest et touche au sud au Couesnon, à son confluent avec le Nançon. La N12 traverse le finage en rocade de Fougères dans sa moitié sud, fixant notamment la zone commerciale du Parc; industrie des plastiques de bâtiment (Février-Atlantem, groupe VM Matériaux, 100 sal.), fabrique de cosmétiques LCL (50 sal.); blanchisserie les Lavandières (Elis, 100 sal.); centre Leclerc (120 sal.), magasins But (20 sal.), Bricomarché (20 sal.); négoce de matériaux Guenée (20 sal.); constructions Coquelin (25 sal.), plâtrerie Brel (35 sal.), finitions de bâtiment Janvier (20 sal.); un institut médico-éducatif (la Dussetière). La population, tombée de 1 700 hab. dans les années 1930 à moins de 1 100 dans les années 1950, a augmenté fortement entre 1970 et 1990 mais moins ensuite (+310 hab. après 1999). (3 520 Louvignéens, 4 166 ha dont 203 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine, membre de Fougères Agglomération, 16 km au NNE de Fougères sur la route de Normandie (D177). La commune est à la limite de trois régions. À l’est se réunissent la Futaie, que suit la limite départementale, et la Glaine, qui forment l’Airon, support à son tour de la limite administrative. Elle a une longue tradition de matériaux de construction et exploitation de granites, continuée par la Marbrerie des Trois Provinces (Générale du Granit, 110 sal.) et Guénée Matériaux (30 sal.), et assortie d’un symposium international de la sculpture sur granite; carrières de la Morinais au nord. Elle a aussi une fabrique d’aliments du bétail NNA (Nutrea, 50 sal.) du groupe Triskalia, une charcuterie Bignon (30 sal.), une fabrique de matériel de désinfection de l’eau Ocene (Sanitec, 50 sal.), un atelier de confection féminine RW (20 sal.), un magasin Super-U (40 sal.). Un festival de musiques dit Vaches au Gallo y est organisé en août; château de Monthorin (17e et 19e s.), avec étang de Chalibeau au SO du bourg, voie verte à l’ouest sur une ancienne voie ferrée. La population a atteint son maximum en 1982 (4 500 hab.) et décline depuis; elle a perdu 640 hab. après 1999. (2 860 hab., 4 836 ha) est une commune nouvelle d’Ille-et-Vilaine au sud-ouest de l’agglomération de Fougères, créée en 2019 par fusion de quatre communes. Saint-Jean-sur-Couesnon (1 170 hab., 1 832 ha), 17 km OSO de Fougères, , étend son finage au sud du Couesnon et atteint au SO les maisons de Saint-Aubin-du-Cormier. Elle a gagné 300 hab. depuis 1999 (un tiers). Saint-Georges-de-Chesné (720 hab., 1 162 ha) est à 16 km SO de Fougères, un peu plus isolée dans un paysage plus bocager, mais a encore mieux progressé récemment(+320 hab. depuis 1999, soit +77%). Saint-Marc-sur-Couesnon (580 Médardais, 1 205 ha), 15 km OSO de Fougères, est sur le talus qui borde la vallée du Couesnon. Celui-ci limite la commune au sud puis entre en défilé sinueux dans le plateau à l’ouest. L’A84 traverse la commune, sans accès, flanquée par la D812; +160 hab. depuis 1999 (+38%). Vendel (390 hab., 637 ha), 15 km SO de Fougères au bord du Couesnon, a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. C’est le lieu éponyme du Vendelais, qui conserve quelques traces d’occupation gallo-romaine mais ne les montre pas. Le nom évoque le blanc (les Bretons l’écrivent Gwennel), qui a pu avoir jadis le sens de brillant=sacré. (2 420 Romagnéens, 2 693 ha) est une commune d’Ille-et-Vilaine en Fougères Agglomération, 6 km à l’ouest de la ville sur la route de Rennes. C’est une banlieue agricole et résidentielle, sur le petit plateau dominant le Couesnon. La Minette borde le finage au NO, le Couesnon au sud. La N12 et la D812 parallèle traversent la commune, dont le bourg est sur la D812; équipements thermiques Galle (30 sal.) et électriques Velec (25 sal.), serres au sud à la Marche. Sa population progresse depuis 1970: elle a gagné 740 hab. après 1999 (+44%). |