Communauté de communes Le Gesnois Bilurien' intercommunalité du centre-est de la Sarthe, siégeant à Montfort-le-Gesnois; 23 communes, 34 200 hab., 44 820 ha. Quatre communes dépassent 2 000 hab.: Montfort, Bouloire, Connerré, Savigné-l’Évêque et Saint-Mars-la-Brière. Thorigné-sur-Dué (1 640 Thorignéens, 1 899 ha dont 229 de bois), 4 km au SE de Connerré et 8 km au nord de Bouloire, est dans la plaine du Dué, affluent de l’Huisne, et dissémine ses maisons dans les vallons affluents; elle n’a que de petits ateliers et commerces. Sa population a crû de 1965 (1 200 hab.) à 1975, guère ensuite (+40 hab. après 1999). Le finage, traversé au NO par la voie ferrée, atteint au-delà les maisons de Connerré. Le cours du Dué fixe la limite est et nord; hameaux des Haies au SO. La LGV traverse le finage au nord. Saint-Michel-de-Chavaignes (750 Chavaignais, 1 837 ha dont 333 de bois), 5 km au NNE de Bouloire, a une église romane inscrite, avec retables. Le village est dans la vallée de la Nogue, qui conflue avec la Tortue à la pointe NO du finage en formant le Dué, près des châteaux de Lassay et de Saint-Paul. Au SO, château de la Couture. Coudrecieux (630 Coudrecélestins, 2 427 ha dont 945 de bois) est à 7 km ENE de Bouloire, sur rebord d’une butte; manoir de la Cour au village (15e-16e s.). Au SO, l’église des Loges a des peintures du 15e s.; un peu au-delà, le domaine du château des Loges est classé sur 15 ha, avec un haras. De l’autre côté du village au NE, le château de la Pierre, du 16e siècle remanié en 1848, s’accompagna d’une verrerie de 1723 à 1936, alimentée par le sable local et la forêt de la Pierre, qui prolonge vers le SO la forêt de Vibraye; Étang Salé au SE dans la forêt. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Maisoncelles (190 Maisoncellois, 1 110 ha) est un tout petit village à 5 km SSE de Bouloire. Tresson (460 Tressonnais, 2 922 ha) est 9 km SSE de Bouloire, sur le versant droit de la vallée de l’Étangsort; église inscrite du 16e s., quelques bois au SO. Saint-Mars-de-Locquenay (580 Loquenaysiens, 2 178 ha dont 867 de bois) est à 8 km SO de Bouloire. le village est à l’ouest du finage, proche de Volnay, au bord de la Hune; le forêt de la Chesnaye s’étend au NE; château de la Chesnaye (17e s.) juste à l’est du village; au SO, bois de Corbuon, au SE, bois des Sapins des Pauvres; gros élevage avicole à l’est au Boulay. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999. Volnay (930 Volnaysiens, 1 984 ha dont 333 de bois) est à 10 km SO de Bouloir; les vallées de la Hune et de son affluent l’Arche encadrent le village et abondent en étangs. Le finage s’épanouit vers le nord, où il atteint la vallée de la Sounce tout près de Surfonds. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999. L’ancienne communauté de communes des Brières et du Gesnois réunissait les 15 communes de l’ancien canton de Savigné-l’Évêque et relaie au NE celle du Bilurien. Cinq d’entre elles sont au sud de la vallée peuplée de l’Huisne, les autres au nord. Surfonds (350 Surfondais, 485 ha dont 139 de bois), 6 km SE de Montfort, est dans la vallée de la Sounce, dont le cours fixe la limite méridionale du petit finage. Celui-ci est boisé à l’ouest et s’orne à l’est du château du Coudray. La population a presque doublé depuis 1999. Ardenay-sur-Mérize (480 Ardenaisiens, 1 167 ha dont 684 de bois) est à 8 km au sud de Montfort. Le village, en clairière, est frôlé au nord par la D357. Un peu au SE, le château d’Ardenay occupe une autre clairière. La vallée du Narais, dont la Mérize est un bras, est à l’ouest du finage; la firme Cristal Roc (60 sal.) y exploite dans les bois une source d’eau de table et un atelier d’embouteillage (Roxane, 100 sal.). La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Le Breil-sur-Mérize (1 570 Breillois, 1 835 ha), 7 km au SE de Montfort, ancien lieu du travail du chanvre et du lin, est surtout connu par le site classé du château de Pescheray (ou Pescheré), du 16e siècle, à hauts toits et donjon pentagonal; à la tête d’un domaine de 145 ha dont 92 de bois, il abrite un centre d’aide par le travail (65 personnes), un musée agricole, un parc animalier et des installations de loisirs dont un swingolf de 18 trous, une discothèque (20 sal.). Le Breil a gagné 430 hab. depuis 1999 (+36%). Le village est à la limite nord du finage, et augmenté au sud du hameau de Landon. Le sud-ouest du finage est boisé, constellé d’étangs et rehaussé de deux buttes coniques qui ont apparemment permis de nommer le Bois du Pin de Sucre, à l’orthographe discutable. La D357 traverse tout le sud du finage. L’habitat s’amenuise et se disperse à l’est du domaine boisé de Pescheray, où il atteint la vallée de la Tortue. Nuillé-le-Jalais (540 Jalaisiens, 582 ha) est au sud de Connerré, à 7 km ESE de Montfort; son habitat s’égrène le long de la D33 vers Le Breil. La population a augmenté de 220 hab. depuis 1999 (+69%). Soulitré (650 Solutréens, 1 099 ha dont 238 de bois) est à l’extrémité SE d’un finage qui s’étend jusqu’à la vallée de l’Huisne et héberge au NO, sur la N23 près du hameau de la Belle Inutile, les transports Perrenot-Robineau (120 sal.), et au Double Six l’élevage de volailles et lapins Sasso; elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Le château de Brusson est au sud, près du village. Fatines (860 Fatinois, 544 ha), 14 km ENE du Mans au NO de Montfort-sur-Gesnes, est une commune rurale sans activités urbaines mais en cours de peuplement: +220 hab. depuis 1999 (un tiers). L’A11 traverse la commune au nord, flanquée des aires de repos des Haras de Maulepaire et de la Martinière. L’Huisne borde le finage au SO. Saint-Corneille (1 420 Cornéliens, 1 116 ha), 6 km ONO de Montfort, a des haras et le château renaissance de la Perrigne au NO; sa population a augmenté de 580 hab. depuis 1999 (+69%). Sillé-le-Philippe (1 100 Silléens, 1 060 ha dont 108 de bois) est à 9 km NO de Montfort, avec un habitat double: le village au milieu de son finage, sous la butte du Moulin à Vent, Chanteloup à l’ouest au passage de la D301; entre les deux, domaine et camping du château Boisier. Au SE, le château Passay s’orne de plusieurs pièces d’eau et étangs alimentés par la Vive Parence, sous-affluent de l’Huisne. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999. Torcé-en-Vallée (1 410 Torcéens, 1 686 ha), 11 km au nord de Montfort, a un village étiré sur trois routes, connu pour son église rustique, lieu de pèlerinages mariaux qui durent depuis le Haut Moyen Âge. Elle a gagné 590 hab. depuis 1999 (+70%), l’habitat se disséminant dans presque tout le finage. La D301 traverse le territoire à l’ouest, traversant le bois du Pavé et frôlant le château du Chesnay. Au NE du village, marais et étangs de Bauray dans la vallée de la Vive Parence. Saint-Célerin (900 Gérois, 1 347 ha dont 291 de bois), 10 km NNE de Montfort, se distingue par un château renaissance de 1625, Bois-Doublé, au nord du village; au-delà, le relief s’élève et se boise; sa population s’est accrue de 480 hab. depuis 1999, faisant plus que doubler (+114%). Lombron (1 940 Lombronnais, 2 411 ha dont 566 de bois), est 4 km au nord de Montfort-le-Gesnois. La commune a gagné 90 habitants depuis 1999. Au SE du village, Lauresse (ou Loresse) est un grand château de la fin du 17e siècle dans le style francilien, avec parc, maintenant tout près de l’autoroute A11 qui traverse le sud du finage et a deux aires de repos tout à l’est, à l’entrée dans la commune (Parnouette et la Charpentière). Au SE, un appendice contient les hameaux du Petit Parc et de Gaslande, tout proches du tracé de la LGV. Au NE, bois des Noës et de la Tasse. Au NO, l’habitat s’est disséminé dans la plaine constellée de mares et étangs et drainée par les ruisseaux de Lortier et de Crocieux. Le finage est partagé entre plaine à l’ouest (terrains cénomaniens) et plateau à l’est (turonien), marqué par quelques buttes. (2 100 Biluriens, 2 677 ha dont 453 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement du Mans, 27 km à l’est de la préfecture, dans le Gesnois Bilurien. La bourgade tient la place d’un ancien relais du Mans sur la route de Blois (D357 ex-N157), laquelle suit le tracé d’une ancienne voie romaine rectiligne; château du 16e siècle, théâtre, collège public; institution pour enfants déficients; camping; quelques bois, dont le bois des Chesneaux à l’ouest du finage et le bois de la Coudraie au SE, à la source de l’Étangsort, celui de Baugé au sud; un élevage de volailles (Grelier, 65 sal.); supermarché U (30 sal.); maçonnerie Cissé (30 sal.) et plâtrerie Papin (30 sal.), emballages plastiques Conditionnement 2000 (20 sal.); Bouloire Ambulances (30 sal.), collecte de déchets Coved (40 sal.), traiement des eaux Veolia (20 sal.); La Poste (20 sal.). La population a été de 2 300 hab. en 1866 à son maximum, 1 400 en 1975 à son minimum; elle augmente depuis et a gagné 140 hab. depuis 1999. (2 950 Connerréens, 1 660 ha dont 299 de bois) est une commune de la Sarthe, à 25 km ENE du Mans sur la rive gauche de l’Huisne, dans le Gesnois Bilurien. La ville a bénéficié de sa situation de relais du Mans sur la route de Paris, d’un environnement actif dans les élevages, de sols qui en ont fait au 19e s. un centre de poterie, ainsi que des brillantes initiatives d’Albert Lhuissier, inventeur de la production industrielle de charcuterie, portant loin la réputation des «rillettes du Mans». La bourgade partage avec sa voisine Beillé une gare sur la voie ferrée de Paris, qui est aussi le point de départ du chemin de fer touristique qui mène à Bonnétable par Tuffé (18 km); elle bénéficie d’un collège public. Les principales entreprises sont toutes dans la charcuterie industrielle et les plats cuisinés et conserves mais ont connu des concentrations; il reste Prunier (Goût et Tradition, 150 sal.), Charles Christ (40 sal.), venu d’Alsace et qui fait notamment des choucroutes, Reitzel (120 sal., suisse, qui a repris Charles Christ). Connerré a aussi un supermarché Carrefour (70 sal.); maroquinerie Epidaure (25 sal.), La Poste (35 sal.). La population communale a assez peu changé du milieu du 19e s. à 1999, mais a gagné 330 hab. depuis. Le bourg est à la limite orientale de son finage au confluent de l’Huisne et du Dué, et au passage de l’ex-N23 (D323) et de la D302; château de la Jatterie au sud. La plaine de l’Huisne est trouée de grands étangs de sablières mais est habitée au pied de son coteau méridional, dans le quartier des Landes. Vers l’ouest, elle est très occupée par les interconnexions ferroviaires, dont sort la nouvelle LGV vers le NO. Au SO, bois de la Croix sur le relief. (3 050 Montgénois, 1 874 ha dont 595 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Sarthe dans l’arrondissement du Mans, 20 km ENE du Mans dans la vallée de l’Huisne et le couloir de circulation vers Chartres et Paris, en Gesnois Bilurien. La commune résulte de la fusion en 1986 de Montfort-le-Rotrou (sur le coteau droit de la vallée) et de Pont-de-Gennes (sur la rive droite en amont), à peu près également peuplées, et son habitat est passablement dispersé. Rotrou fut le nom de seigneurs de Montfort aux 11e-12e s., et la forteresse disparue de Gennes (ou Gesnes) donna son nom au petit pays du Gesnois. La commune comprend un château de 1820 dans le style italien avec parc, à l’emplacement de l’ancien château féodal, un pont romain sur l’Huisne, des haras. Les principales entreprises sont la Brosserie du Maine (MBTP, 25 sal.), les travaux publics La Mancelle de Bâtiment (25 sal.); peinture MDP Gombourg (55 sal.), carrelage Blondeau (30 sal.); distribution Daily Press (25 sal.), magasin Super-U (55 sal.). La population a un peu augmenté depuis la fusion; elle s’est accrue de 120 hab. depuis 1999. Au sud, dans la plaine de l’Huisne, se tient le hameau de la Pécardière, avec une zone d’activités et une aire de loisirs dite parc des Sittelles (12 ha), qui porte un nom d’oiseau, avec «espace aqualudique» Sittellia; la voie ferrée Paris-LeMans suit l’axe de la vallée, avec arrêt à la Pécardière. La LGV traverse le finage au NE et au nord, en partie dans les bois, et l’A11 traverse tout le nord du finage à l’orée des bois de Montfort et de Montdoublerain. (2 720 Briérois, 3 469 ha dont 1 483 de bois) est à 17 km ENE du Mans sur la rive gauche de l’Huisne, dans le Gesnois Bilurien. Le centre urbain est sur la D323 (ex-N23), Voie de la Liberté; le château de Saint-Mars (15e et 18e s.) est juste au sud. La commune s’est agrandie en 1809 du finage de Saint-Denis-du-Tertre, dont l’ancien village subsiste comme hameau perché sur une colline au sud-est du bourg. Le finage s’étend ainsi du nord au sud, perpendiculairement à la vallée de l’Huisne, et possède une grande partie du camp militaire d’Auvours, au sud, dans les bois, que longe la D357 (ex-N157). Tout au sud, des maisons se dispersent en clairières autour de la Pelouse. À l’opposé tout au nord, le finage est traversé par l’A11, monte à la butte du Bois de Montdoublerain et contient le hameau de la Chesnaie. La commune a une bonne base de commerces et services et un centre culturel actif; papeterie du Bourray (Arjo Wiggins, 260 sal.) sur la rive gauche de l’Huisne, transports Bouvier (40 sal.) et Caillot (30 sal.) La population croît depuis les années 1950 (1 300 hab.) et a gagné 330 hab. depuis 1999. Brière est un terme assez général pour des terres de marais. De grands étangs, anciennes sablières de l’Huisne, sont au sud-ouest du bourg. (4 090 Savignéens, 2 848 ha,) est à 13 km au NE du Mans sur la D301, et a toutes les caractéristiques d’une banlieue, sans pour autant faire partie de la communauté urbaine, ayant opté pour le Gesnois Bilurien. Ses principales ressources sont sa mairie-château, des haras avec courses hippiques, une laiterie Novandie (135 sal., groupe Andros). La population communale était de 2 700 hab. en 1831, 1 900 en 1931; elle croît depuis les années 1960 et a augmenté de 320 hab. après 1999. La ville a grandi en multiples lotissements de pavillons. Elle est assortie au SO de la zone d’activités de l’Épine. Au SO, hameau des Morlettes, champ de courses; au sud du bourg, château de Mortrie. Au SE, château et haras du Mesnil. La LGV traverse toute la commune au nord. Le nouveau canton de Savigné-l’Évêque a 15 communes, 23 700 hab. La pot-bouille de Savigné. Savigné a rénové la tradition de la pot-bouille. «Au XIXe siècle, Louis Lerouge, un maître des postes gagne une vache lors d’une partie de cartes. Cet animal l’encombre et il décide alors de le faire cuire sur la place de l’église, dans des chaudières et d’offrir la viande aux miséreux du village. Ainsi chaque année, au moment du Carnaval, tous les habitants contribuaient à la préparation de la “pot-bouille”. Des collecteurs passaient dans les maisons et récoltaient les ingrédients indispensables au pot-au-feu. Le dimanche gras, la vache destinée à terminer dans l’estomac des Savignéens était promenée dans les rues du village, enrubannée et escortée par les collecteurs, habillés en bouchers qui faisaient office de cuisiniers et de marmitons. Et le mardi gras, la bête était mise à cuire dans les chaudières et le bouillon et la viande étaient distribués à tous ceux qui le désiraient. À cette époque, les gens venaient de très loin pour déguster un repas copieux et gratuit. Lors de la première guerre mondiale, cette coutume passa aux oubliettes et ce n’est qu’en 1979 que le comité des fêtes de Savigné fit renaître cette tradition. Depuis, chaque année, 15 jours avant Pâques, au mois de mars, les Savignéens entretiennent la tradition de la pot-bouille. Ils se régalent de ce plat cuisiné dans les 17 chaudrons alignés sur le trottoir qui contiennent une tonne de légumes et plus d’une tonne de viande. De nombreuses attractions entourent cette dégustation.» (ancien site de la commune). |