Communauté de communes Châteaubriant-Derval

Châteaubriant-Derval (communauté de communes)

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intercommunalité du nord de la Loire-Atlantique, siégeant à Châteaubriant; 26 communes, 44 100 hab., 87 800 ha. Châteaubriant, Derval, Erbray, Moisdon-la-Rivière, Rougé et Soudan sont seules à dépasser 2 000 hab.

Louisfert (1 030 Locfériens, 1 816 ha), 6 km au SO de Châteaubriant, a ouvert un musée dans l’ancienne école où enseigna l’écrivain René-Guy Cadou (1920-1951); le château de Caratel (17e s.) est à l’ouest du village, avec étangs et chapelle; station électrique au NO; au SE, hameaux de la Riolais, la Delinais et fraction de la Forêt Pavée au sud-est; la D771 suit la limite nord de la commune; négoce de matériel agricole MAC (40 sal.). La population de Louisfert s’est accrue de 210 habitants depuis 1999; son minimum avait été atteint en 1968 (560 hab.).

Saint-Aubin-des Châteaux (1 820 Aubinois, 4 756 ha dont 272 de bois), 10 km à l’ouest de Châteaubriant, est sur un promontoire dominant la rive droite de la Chère et un petit étang; aux environs, au nord, château du Plessis (17e s. avec grand parc paysager); menhir des Louëres à l’ouest. Plusieurs étangs d’anciennes carrières au NO, partie de l’étang de la Hunaudière à l’ouest dans la vallée de la Chère, qui reçoit le Néant au hameau de la Chapelle; château et bois de la Daviais au SE. Tout à l’est près de Châteaubriant, où la D771 traverse une partie du finage, château de la Coquerie, étang de Courbetière. La commune a eu 2 500 hab. en 1896 et n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1999; mais elle a repris 490 hab. depuis 1999 (+37%). La mention «des Châteaux» est ancienne (1801).

Ruffigné (720 Ruffignolais, 3 363 ha dont 1 198 de bois), 11 km ONO de Châteaubriant, englobe la moitié de la forêt de Teillay au NO, à la limite de l’Ille-et-Vilaine; hameaux dispersés, dont le Bourg-Neuf à l’est sur la D772; manoir de l’Orgerais (16e s.) au NE; elle a 110 hab. de plus qu’en 1999.

Soulvache (360 Soulvachais, 1 127 ha), 6 km au NNO de Rougé, est la commune la plus septentrionale du département, près du confluent de la Brutz et du Semnon. Le Semnon fixe la limite communale et départementale au nord, la Brutz à l’ouest. Le hameau de Bonne-Fontaine et le bois du Plessis sont associés aux anciennes mines de la Brutz; manoir de la Grée au NE. La population communale avait atteint son maximum en 1931 (840 hab.); elle s’est stabilisée. Un parc éolien de 4 Vestas (8 MW) a été mis en service en 2015 au Plessis (SO), pour le compte du suisse Susi et de VSB.

Fercé (490 Fercéens, 2 204 ha dont 380 de bois), 4 km NE de Rougé, 11 km NNO de Châteaubriant, inclut la forêt et l’ancienne verrerie de Javardan, et détient le point culminant de la Loire-Atlantique, qui n’atteint que 116 m, dans la forêt de Javardan. Au SE, château de la Jaunière. La limite nord du finage, aussi limite de l’Ille-et-Vilaine, suit le cours du Semnon; la limite méridionale, le cours de la Brutz.

Noyal-sur-Brutz (610 Noyalais, 771 ha), 8 km au nord de Châteaubriant, sur la D178, a un atelier de mécanique (Méca-Atlantique, 25 sal.), et 110 hab. de plus qu’en 1999.

Villepot (680 Villepotais, 2 059 ha), 11 km NE de Châteaubriant en bordure de la forêt d’Araize, est à la fois limitrophe de l’Ille-et-Vilaine et du Maine-et-Loire; gros hameau de la Cointerie au SE; ramassage de volailles InterVolailles (20 sal.). La population n’a pas changé depuis 1999.

Juigné-des-Moutiers (360 Juignéens, 2 465 ha dont 1 494 de bois) 15 km ESE de Châteaubriant est un petit village très près de la limite départementale. Son finage englobe la grande forêt de Juigné. L’étang de la Blisière, ancien site de forges à l’orée septentrionale, est partagé avec Soudan; entreprise de travaux publics Hervé (150 sal.). Au SE, une extension le long de la limite départementale, autour de l’étang de Maubusson (à Saint-Michel-et-Chanveaux, Maine-et-Loire), englobe le hameau de Ruigné.

Saint-Julien-de-Vouvantes (990 Vouvantais, 2 580 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km au SE de Châteaubriant sur la route d’Angers (D163, Voie de la Liberté), au bord du Don. Le village a une vaste église du 19e s. néo-gothique, avec quelques restes anciens. Au NE, hameau et étang de la Selle, château de la Briais. Au nord, la limite communale suit le bord de la forêt de Juigné. La population communale déclinait depuis les 2 000 hab. de 1861 mais a repris 100 habitants après 1999.

La Chapelle-Glain (830 Glainois, 3 450 ha dont 200 de bois) est à 18 km au SE de Châteaubriant, sur la Voie de la Liberté (D163). Au sud au bord du Petit Don, trône le gros château de la Motte-Glain (15e et 16e s.), avec parc et étang, et trophées de chasse, qui fut longtemps aux Rohan; couvoir du Pin Gauguet (30 sal.); la commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Au NE, partie de la forêt de Chanveaux au-delà des hameaux d’Ardenne; au SO, étang et hameau de la Bourlière.

Petit-Auverné (440 Alvernes, 2 253 ha) est à 14 km SSE de Châteaubriant au bord du Nilon; au NO du village confluent le Don, le Petit Don et le Nilon; hameaux de Lezé et le Tertre au SE; +50 hab. après 1999.

Grand-Auverné (790 Alvernes, 3 440 ha), 15 km SSE de Châteaubriant, partage avec Moisdon le site du Val sur les rives du Don, agrémenté par le barrage et l’étang de la Forge Neuve; manoir classé de la Petite-Haie à l’est de la commune; au sud, s’alignent d’ouest en est les hameaux de la Coudrecière, la Sablonnière, Villechoux et Villeneuve; la commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. La forêt d’Ancenis borde le finage au sud.

La Meilleraye-de-Bretagne (1 540 Meilleréens, 2 763 ha dont 720 de bois) est à 18 km au sud de Châteaubriant sur la route de Nantes (D178). Le bourg se tient à l’orée de la forêt de Vioreau, dont son finage englobe la plus grande partie au SO. Au SE, l’abbaye cistercienne de Melleray, fondée en 1142, conserve une église du 12e s. et des bâtiments du 18e; reprise par des trappistes en 1817, elle loue un domaine de 120 ha et exploite une imprimerie, vend des fromages et de la poterie. Au NO, hameaux du Fouy et bois de la Foi, noms qui dérivent du hêtre. Le nom de La Meilleraye a été allongé en 1887; c’était aussi le temps du maximum de population (1 800 hab.) et le recul a été continu jusqu’en 1999; depuis, la commune a repris 490 hab. (+45%).

Issé (1 890 Isséens, 3 866 ha), 14 km SO de Châteaubriant au bord du Don, a une fabrique d’aliments pour animaux de compagnie (Geltran, 20 sal.); elle abrite aussi au NO à la Grand Lande un équarrissage de la Saria avec production de farines animales (80 sal.) et unité de méthanisation et de production électrique et thermique Valdis. Au centre du village entre deux bras du Don s’étend sur 8 ha la friche industrielle d’Atlas Plastiques, usine fermée en 2006 et qui eut 700 salariés vers 1972; le site avait été celui d’une minoterie, puis d’une laiterie, suivie en 1920 par une tannerie. Au sud, étang de Beaumont, avec aire de loisir, et un parc éolien de six Vestas (12MW) au groupe suisse Aventron, ouvert en 2014. Côté nord, Issé accueille l’une des six éoliennes du parc de Saint-Vincent-des-Landes au Moulin de Fretay. Issé a eu 2 500 hab. en 1891, et un minimum à 1 650 en 1936; elle n’a gagné que 70 hab. depuis 1999.

Saint-Vincent-des-Landes (1 550 Vincentais, 3 370 ha dont 243 de bois), 15 km à l’est de Derval, est traversée par la N171 (D711), sur laquelle se branche la D775 venant de Redon. Elle partage le bois de Bourru avec Lusanger. Le parc éolien de la Renardière a été ouvert dans la commune en 2010 avec 6 machines Repower (12,3 MW), au groupe Quadran (ex-JMB). La population, stabilisée depuis 1950, s’est accrue de 210 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 2 000 hab. vers 1900.

Lusanger (1 050 Lusancéens, 3 538 ha dont 600 de bois), 8 km ENE de Derval, avait culminé à 1 700 hab. autour de 1900 et a perdu des habitants jusqu’en 1982, mais en a gagné 90 depuis 1999; la commune englobe au NE la forêt de Domnaiche (450 ha, un menhir). Un parc éolien de six Repower (16 M) appartenant au groupe Allianz y a été installé en 2008, de part et d’autre de la D775 à l’ouest du village, et déborde à l’ouest sur le finage de Derval.

Sion-les-Mines (1 640 Sionnais, 5 471 ha dont 450 de bois), 12 km au NE de Derval, tire son nom de l’ache d’eau, plante des bords de rivière (sium en latin), complété en 1920 par la mention des anciennes mines de fer, déjà exploitées dans l’Antiquité. Elle fut une place protestante, active dans l’industrie. On visite l’ancien site industriel et ouvrier de la Hunaudière au SE de la commune, avec son étang de barrage; l’étang de la Grande Fenderie, un peu au nord, a également servi aux forges. Le bois de Thiouzé est à l’ouest du bourg. Sion a gagné 250 hab. depuis 1999, enrayant ainsi un dépeuplement continu depuis 1891, où elle avait approché 3 500 hab. Un parc de 5 éoliennes Repower (10 MW) a été équipé en 2012 pour le suisse Re-Cap, à l’est du village (Montafilant). La commune est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine.

Mouais (390 Mouaisiens, 993 ha) est une très petite commune également en limite départementale, 5 km NNE de Derval et proche du Grand-Fougeray, mais qui a gagné 120 hab. depuis 1999 (+44%). Tout au bout à l’ouest, la voie rapide N137 de Rennes à Nantes offre un accès à la Kyrielle.

Jans (1 370 Janséens, 3 321 ha) est à 8 km SSE de Derval au bord du Don, et a 350 hab. de plus qu’en 1999. La N137 traverse le finage à l’ouest; hameau de la Grand Ville tout à l’est, au bord du Don.

Marsac-sur-Don (1 520 Marsacais, 2 768 ha) est à 8 km au sud de Derval; châteaux de la Riallais au NO et de l’Herbretais à l’est, étang et site de loisirs de la Roche (camping) à l’ouest; la commune a gagné 290 hab. depuis 1999; elle avait culminé à 1 770 hab. en 1906.


Châteaubriant

(12 380 Castelbriantais dont 620 à part, 3 362 ha) est une sous-préfecture de Loire-Atlantique, 60 km au nord de Nantes. La ville est traversée par la Chère, affluent de la Vilaine; elle marque depuis longtemps la limite entre la mouvance rennaise et la mouvance nantaise, dans une contrée de marche qui conserve quelques belles forêts. Créée à partir de Rennes au 11e siècle par un certain Brient pour marquer et protéger la limite du fief rennais, elle se trouve à présent paradoxalement dans le département nantais, et même dans l’autre région.

Elle fut à la tête d’une baronnie de la Mée et garde de son passé féodal un gros château complexe, associant un vénérable donjon, un Vieux château et un Château neuf renaissance orné d’une belle galerie; une église du 12e s., de l’ancien prieuré de Béré; porte du 16e s., maisons anciennes dont l’hôtel de la Houssaye (1769); un hippodrome. Un peu à l’est de la ville, la carrière de la Sablière garde le souvenir des 27 résistants fusillés par les Allemands le 22 octobre 1941 (monument, musée); un camp de 4 000 détenus avait alors été installé par l’occupant.

Le centre-ville est sur la rive gauche de la Chère, assorti du château et d’une gare à l’est. L’agglomération est flanquée d’une demi-rocade au sud et à l’est. Au sud-ouest, quartier moderne de la Ville aux Roses et vaste zone d’activités traversée par la D771; au sud-est, quartier de Renac; au sud, bois de Trugny avec camping. Au nord de la Chère, une large fraction du finage à l’ouest et au NO reste agricole; château du Bois Briant et hameaux de la Bruère et du Moulin Neuf; au nord, hippodrome et château de la Galissonnière; à l’est, carrière et monument des Fusillés de 1941.

La ville est un centre de service local de bon niveau, chef-lieu de la communauté de communes Châteaubriant-Derval (26 cmmounes, 44 100 hab.) et de l’arrondissement Châteaubriant-Ancenis (77 communes, 222 400 hab.). Le nouveau canton de Châteaubriant a 19 communes, 33 300 hab.

La commune a eu 4 000 hab. en 1851, 7 000 en 1900, 10 000 en 1960 et a culminé à 14 000 hab. en 1982 mais a perdu 2 000 hab. depuis, et encore 420 après 1999, sans que les communes voisines aient manifesté un réel effet de déversement; l’Insee limite l’unité urbaine de Châteaubriant à la commune.

Un centre hospitalier de 140 lits fait partie du centre hospitalier public Châteaubriant-Nozay-Pouancé qui totalise 787 lits, 950 emplois); une clinique de 100 lits (95 emplois), trois collèges dont deux publics, quatre lycées dont deux publics et un lycée agricole privé, un centre d’aide par le travail, une maison familiale rurale.

L’industrie associe des éléments anciens et des implantations récentes, après avoir été affectée par la fermeture de l’usine des tissages Prouvost, gros fournisseur de tissus d’ameublement. Le vétéran, qui est aussi le plus gros établissement, est l’usine des charrues Kuhn-Huard (380 sal.); Huard a été fondé en 1867, et rachetée en 1987 par Kuhn, firme de Saverne mais sous capitaux suisses (Bucher-Guyer). L’états-unien Medline Assembly (320 sal.) fabrique des abrasifs. La fonderie Focast (FMGC, 75 sal.) date de 1856 et dépend du luxembourgeois Ogepar.

Une branche de poids est celle des plastiques, avec Promoplast (130 sal., emballages publicitaires, groupe britannique Linplast), Novembal (90 sal., groupe Tetrapak), le thermoformage RBL (Rousseau-Bertrand-Leroy, 105 sal.), Team-Plastiques (85 sal.), Auxence (50 sal., pochettes publicitaires). En métallurgie et mécanique Acierplus (25 sal.), Precifil (id., 30 sal.). L’agro-alimentaire est représenté par l’usine de viandes reprise par la firme locale Viol (groupe Castel-Viandes, 300 sal.) après son incendie en 1999 et l’abandon du groupe Tendriade (Lactalis, ex-Bridel), replié sur Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).

Dans les commerces et services se signalent les hypermarchés Leclerc (100 sal.) et U (130 sal.), les supermarchés Intermarché (60 sal.) et Carrefour (25 sal.), les magasins Espace Émeraude (jardinerie, 25 sal.) et Bricomarché (25 sal.), la Risée (fleurs, 20 sal.); analyses Biomedilam (45 sal.), cabinets de gestion BAC (30 sal.) et Ficamex (40 sal.), assurances Zéphir (45 sal.), ingénierie Orinox (20 sal.); autocars Keolis (75 sal.) et transports Malgogne (220 sal.), Barbazanges (60 sal.), Credils Gasdon (25 sal.), Energie Ouest (25 sal.), ambulances Castel (50 sal.); plusieurs entreprises de bâtiment dont la plâtrerie Sitrha (30 sal.), travaux publics Sauvager (50 sal.); négoce de produits métallurgiques Plaques et Découpes (25 sal.), récupération de métaux Récup 44 (30 sal.); publicité Adrexo (40 sal.), La Poste (90 sal.).


Derval

(3 920 Dervalais, 6 351 ha dont 507 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans l’arrondissement de Châteaubriant, 25 km OSO de celle-ci, et en relais de Nantes sur la route de Rennes. Elle est membre de la communauté Châteaubriant-Derval. Derval fut le siège d’une baronnie et un carrefour avec relais de poste et entreprises de transport. Le bourg conserve des maisons anciennes et les restes d’un donjon; lycée agricole privé, deux collèges privés; au sud du bourg s’étend le bois d’Indre; châteaux de la Garlais à l’est, de Bouvais au SO. Derval a équipé une zone d’activités des Estuaires avec un petit centre routier. Mais le pôle agro-alimentaire a été durement frappé par la fermeture de la laiterie du groupe Bongrain et le transfert de Charal à Nozay (2009-2012); restent les Pâtisseries Gourmandes (20 sal.); supermarché U (45 sal.), magasin d’électroménager DSC (Cedeo, 20 sal.), de presse Codistri (30 sal.); entreposage ID (20 sal.); travaux publics Mustière (45 sal.).

Le long de la D775, la commune a reçu à l’est en 2007 puis 2017 un parc éolien de huit Repower (16 MW, groupe Allianz), dont 2 dans la commune voisine de Lusanger, Derval a eu 3 300 hab. vers 1900 puis n’a cessé de se dépeupler dans un environnement qui pouvait encore passer récemment pour une sorte de marche entre pays rennais et pays nantais. Mais sa population s’est accrue de 970 hab. depuis 1999 (+33%).


Erbray

(3 060 Erbréens, 5 818 ha dont 296 de bois) est une commune de Loire-Atlantique à 8 km SSE de Châteaubriant (commmunauté de Châteaubriant-Derval). Erbray profite d’un affleurement de calcaires dévoniens, ce qui lui vaut des carrières (Meac, 50 sal., groupe Omya) et un musée des fours à chaux à l’est du bourg. La commune a quelques autres petites entreprises, dont les moules et modèles Dixence (30 sal.), la menuiserie Delaunay (20 sal.), et un hippodrome avec courses. Erbray, au nord du finage, accueille cinq des huit éoliennes Enercon (18,4 MW ensemble) installées en 2007 par la CNR, les autres étant dans la commune voisine de Soudan. La population communale est passée par un maximum de 3 100 hab. en 1886, un minimum de 1 770 en 1962. Elle croît depuis et a gagné 600 hab. depuis 1999 (+24%). Le bourg est au bord de la Mare, affluent du Don. Le finage est traversé au NE par la Voie de la Liberté (D163) qui traverse le gros hameau de la Touche, assorti d’un étang. Un peu plus à l’ouest, hameaux de Beauchêne et la Feuvrais, château et zone d’activités du Bignon et château de la Ferrière, tous proches de Châteaubriant. À l’ouest, château de la Haie Besnou, hameau des Landelles et partie de la Forêt Pavée; au NE, hippodrome des Bigaudières.


Moisdon-la-Rivière

(2 020 Moisdonnais, 5 043 ha dont 392 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, 11 km au sud de Châteaubriant (49 km au nord de Nantes), dans la communauté Châteaubriant-Derval. La vallée du Don traverse le finage un peu au sud du bourg; église romane du 11e s. mais très remaniée par la suite. Au nord s’étend la forêt Pavée, ornée de l’Étang Neuf; près du bourg, étroit étang collinaire de Gravotel. Au sud-est, le Don nourrit un long étang, dit de la Forge Neuve, derrière un barrage sur un ancien site de forges puissantes, apparues en 1668 pour le compte du Grand Condé; il en reste quelques bâtiments et une maison des Forges (exposition-musée), l’ensemble formant un site classé, comme l’est aussi le site du Val un peu au sud dans un vallon affluent; l’ensemble est partagé avec Grand-Auvermé; manoir de la Chaussée au sud du village Le nom de la commune était simplement Moisdon avant 1887; elle avait alors atteint son maximum à 2 700 hab.; elle n’a cessé de se dépeupler jusqu’en 1999, mais s’est accrue de 240 habitants ensuite.


Rougé

(2 300 Rougéens, 5 632 ha dont 436 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, 10 km NO de Châteaubriant sur la D163 (Voie de la Liberté) en Châteaubriant-Derval; au village, château et étang sur la Brutz, avec aire de loisir; voie verte sur une ancienne voie ferrée. Au NO, le finage contient une partie de la forêt de Teillay; au nord, ancienne mine de fer de la Brutz: le groupe Carnaud-Basse-Indre y avait remis en exploitation d’anciennes mines de fer dans la vallée de la Brutz, de 1920 à 1950; il en reste un petit hameau de la Minière; mais le proche musée de la mine est sur le territoire de Teillay (Ille-et-Vilaine) et une partie de l’ancienne emprise, avec deux étangs, sur le territoire de Soulvache. Le finage s’étend largement vers le SE; au sud, hameau du Grand Rigne sur la Voie de la Liberté, château de Chamballan; menhir des Pierres Velières au nord, vers la Reboursière. La population communale a oscillé entre un maximum de 2 800 hab. en 1886 et un minimum un peu au-dessous de 2 000 hab. en 1975; elle a augmenté de 110 hab. de 1999 à 2009.


Soudan

(2 050 Soudanais, 5 382 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 6 km ENE de Châteaubriant sur la D771 (Châteaubriant-Derval). C’est un ancien site de forges; il en reste des ruines de haut fourneau à l’orée de la forêt de Juigné au SE, et surtout, isolée à la limite SO du finage à Hochepie, une usine de la FMGC (Fonderie mécanique générale castelbriantaise, 300 sal.), passée au groupe Farinia; métallerie Idra NovAcco (30 sal.); château du Moulin Roul à l’ouest, haras et étang d’Échalles au sud dans la haute vallée de la Chère, dont le cours traverse le finage; grand étang de la Blisière (65 ha) au SE, partagé avec Juigné. Trois des huit éoliennes Enercon (18,4 MW ensemble) installéees en 2007 par la CNR sont au sud-ouest du finage, les autres sur le territoire d’Erbray. Soudan a eu 2 800 hab. en 1891, 1 800 en 1970; sa population est restée très stable depuis 1982.