Communauté de communes du Bassin d’Aubenas

Aubenas (Bassin d’)

'

Highslide JS

communauté de communes de l’Ardèche, associant 28 communes et 39 900 hab. sur 32 690 ha.

Ucel (siège), Aubenas, Lavilledieu, Saint-Étienne-de-Fontbellon, Vals-les-Bains et Vesseaux ont plus de 2 000 hab.

Labégude (1 380 Labégudiens, 312 ha) est à 4 km en amont d’Aubenas, sur un grand méandre de l’Ardèche juste au sud du confluent de la Volane, sur la N102, entre Ucel et Lalevade; la verrerie OI (Owens Illinois, ex-BSN Glasspack) a 120 salariés, le supermarché Lidl 25. La population est la même qu’en 1999.

Mercuer (1 280 Mercuerois, 757 ha) prolonge vers le sud l’habitat de Labégude dans un large vallon de rive droite de l’Ardèche où s’éparpillent ses maisons. Elle a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+23%).

Lentillères (240 hab., 872 ha), 11 km OSO d’Aubenas, a un village perché, orné par le Rocher des Croix (gravures rupestres) et dominé au NO par le Suc de Chabane (660 m); +60 hab. (un tiers) après 1999.

Ailhon (570 Ailhonnais, 780 ha dont 550 de bois), 10 km au SO d’Aubenas (moins de 5 à vol d’oiseau), à 600 m, fait partie des «villages de caractère» du Parc régional des Montagnes d’Ardèche; il a une église des 11e-12e s., des rues pittoresques, un arboretum et il s’y tient un festival de l’humour; on y a restauré les terrasses de Treillas. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+68%).

Fons (340 Fonsois, 403 ha) est à 7 km au SO d’Aubenas au sud de Saint-Étienne-de-Fontbellon; elle a son village au bas du relief, et 70 hab. de plus qu’en 1999.

Vinezac (1 450 Vinezacois, 1 094 ha dont 200 de bois), 14 km SSO d’Aubenas, juste à l’est de Largentière, est la commune la plus méridionale du territoire intercommunal, au passage des D103 et 104, dans la petite plaine entre massif ancien et plateau calcaire. Le village fait partie des «villages de caractère» ardéchois. Il a une église romane tardive (13e s.) fortifiée, avec un grand clocher à gargouilles du 18e s.; maisons anciennes, restes de fortifications. La commune cultive 187 ha de vignes. Le château Jullien, restauré, a des éléments des 11e, 14e et 18e s. De 1 400 hab. dans les années 1850, la population était tombée à 520 hab. en 1954, mais elle augmente depuis et a gagné 430 hab. après 1999 (+42%).

Lachapelle-sous-Aubenas (1 750 Chapelluds, 1 012 ha) est au pied du relief et sur la D103, 8 km SSO d’Aubenas. Son village est entouré d’un large essaim de pavillons; institut médico-éducatif. La voie rapide de piémont D104 passe un peu à l’est. La commune n’avait que 410 hab. en 1954 (910 en 1876); elle en a encore gagné 450 après 1999 (+35%).

Saint-Sernin (1 820 Saint-Serniquois, 578 ha) est à 6 km au sud d’Aubenas à l’entrée de l’Ardèche dans le plateau calcaire. La commune est traversée par l’Auzon, qui rejoint l’Ardèche au SE à Vogüé, par la D104 et une voie ferrée désaffectée; coopérative fruitière Vivacoop (40 sal.). Au NO le finage envoie une queue au-delà du hameau du Puy. L’habitat est très diffus. La population croît depuis le minimum de 1954 (460 hab.) et a gagné 640 hab. après1999 (+54%).

Saint-Didier-sous-Aubenas (960 hab., 276 ha) a un très petit finage juste au SE d’Aubenas, sur la rive droite de l’Ardèche et la N102 rectiligne; camping. Le finage a une queue au SE sur la rive gauche, partie de l’escarpement du plateau des Gras sous le Camp de César qui est à Lavilledieu; +210 hab. depuis 1999 (+28%).

Saint-Privat (1 720 Saint-Privadois, 613 ha) est 3 km à l’est d’Aubenas juste à l’est d’Ucel, sur la rive gauche de l’Ardèche; salaisons Sovisal (25 sal.), télécommunications Orange (50 sal.). La D104 frôle le village à l’est.

Saint-Julien-du-Serre (890 Saint-Julserois, 978 ha dont 442 de bois) est à 6 km NNE d’Aubenas et juste à l’est de Vals, dans le vallon du Buis qui descend vers l’Ardèche au sud; église romane classée du 12e s.; hameaux de Tardieu au NO, du Biguo au sud, de Marconnave au NE. La population croît depuis le minimum de 1968 (260 hab.) et a gagné 160 hab. après 1999.

Saint-Étienne-de-Boulogne (430 Stéphanois-Boulonnais, 1 497 ha) a son village à 15 km NE d’Aubenas, à 510 m; le relief monte tout au nord à 990 m à la Serre de Suson, 1 019 m à la Crête de Blandine au NE. Le finage est traversé à l’est par la D104 et contient plusieurs hameaux, dont le Conchy et Auzon au NE, Auriolles au SE. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+39%).

Saint-Michel-de-Boulogne (150 hab., 753 ha, à 451 m), 18 km NNE d’Aubenas, 19 km OSO de Privas, a son village perché à 505 m sur une colline et dominé au NO par le Puy Massiol (683 m); au NE, le Suc de Rochemaure atteint 802 m. Le village a un beau portail renaissance; fabrique d’appareillages électriques de contrôle Cefem (80 sal.). Les ruines du château démantelé de Boulogne sont au SE du village. La Boulogne est une petite rivière de 11 km qui coule vers le sud; ses eaux se perdent entre Saint-Julien-du-Serre et Vesseaux, avant même son confluent avec le Luol. Saint-Michel a eu plus de 500 hab. au milieu du 19e s., mais est descendue à 100 en 1975.

Saint-Andéol-de-Vals (530 Saint-Andéolais, 1 665 ha) est à 12 km au nord d’Aubenas avec un village à 480 m sur le relief entre le vallées encaissées de l’Oize à l’est, du Sandron à l’ouest. Plusieurs hameaux sont épars, dont Oize dans la vallée de même nom à la limite SE du finage; elle a baissé de 90 hab. depuis 1999.

Saint-Joseph-des-Bancs (180 Bancheraux, 1 289 ha) est à 19 km au nord d’Aubenas sur une crête à 670 m dominant le Sandron, où se signale le moulin du Pailhaire. La commune a été créée en 1850 à partir de Genestelle, avec 860 hab.

Genestelle (280 Genestellois, 2 143 ha) est à 17 km au nord d’Aubenas, son village à 674 m, au-dessus de la vallée du Sandron. Elle a perdu en 1850 le territoire de Saint-Joseph-des-Bancs, promu commune.

Vallées-d’Antraigues-Asperjoc (885 hab., 2 193 ha) est une commune nouvelle créée en 2019 par deux communes de la vallée de la Volane au nord de Vals-les-Bains. Antraigues-sur-Volane (510 Antraiguins, 1 346 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km au NNO d’Aubenas. Le village est à 472 m d’altitude, perché sur un promontoire de confluence de la vallée très encaissée de la Volane qui descend du nord. Il est classé et considéré comme «de charme» et «de caractère» pour ses rues et ses maisons anciennes, ainsi que pour ses reliefs volcaniques Les ruines du château de Craux se voient un peu au sud, sur le volcan de Craux. C’est à Antraigues que s’était fixé le chanteur Jean Ferrat (1930-2010), dont la maison se visite; festival de musique et de chansons, fêtes de la châtaigne; maison de retraite (60 sal.); cascades de l’Espissard, avec camping proche; rochers d’escalade. L’ancienne commune a eu 2 000 hab. en 1836 et en comptait encore 1 400 en 1900; elle reste depuis 1975 à son niveau le plus bas.

Asperjoc (380 Asperjocois, 847 ha dont 260 de bois) est au sud, en plusieurs hameaux dont le principal est Thieure, perché à 568 m, 5 km au sud d’Antraigues, Aulagnet étant au SO dans la vallée de la Bésorgues, Chadenet un peu au nord. Une source est exploitée par la petite entreprise familiale Veyrenc sous la marque Reine des Basaltes; camping du Vernadel (20 sal.). Asperjoc a eu plus de 1 000 hab. autour de 1860 et perd des habitants depuis.

Aizac (170 Aizacois, 665 ha) est juste à l’ouest d’Antraigues à 624 m; la Bésorgues borne le finage à l’ouest et y accueille un camping. Le relief atteint 1 180 m au nord à Cime de Rouyon.

Juvinas (180 hab., 843 ha) est à 18 km NO d’Aubenas, 9 km à l’ouest d’Antraigues dans un vallon affluent de droite de la Bésorgues. Le relief monte à 1 092 m sur la Déruge au NO. Le finage a perdu en 1845 le territoire de la nouvelle commune de Labastide-sur-Bésorgues.

Labastide-sur-Bésorgues (260 Bastidains, 1 729 ha) est à 17 km NO d’Aubenas dans la vallée; au nord, hameau de Freyssenet et cascade de la Pissarelle. La commune a été créée en 1845 à partir de Juvinas; elle avait alors 800 hab., a culminé à 1 090 en 1861 et a baissé jusqu’à 180 en 1982. Elle a regagné 80 hab. (+44%) depuis 1999.

Laviolle (100 Laviolleins, 1 384 ha) est à 6 km au nord d’Antraigues sur la Volane et la D578. Le relief monte à 1 401 m au NO au Truc, sur le plateau de lave.

Mézilhac (97Mézilhacois, 2 666 ha dont 500 de bois) est sur la crête qui sépare les bassins de l’Ardèche et de l’Eyrieux. Le village est à 1 120 m, au col que franchit la D578 et qu’atteignent les D102 et 122, 16 km au nord d’Antraigues; vaste panorama (table d’orientation). Au nord, le hameau de Sardige s’enfonce dans un vallon du haut bassin de la Dorne. Au sud, la route dévale la haute vallée de la Volane. Le suc de l’Areilladou, à l’ouest du village, monte à 1 448 m et ses pentes s’agrémentent d’une station de ski. Le Parc régional des Montagnes d’Ardèche a réalisé une table d’interprétation des paysages au Champ de Mars.


Aubenas

(13 180 Albenassiens, 1 432 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, 30 km au SO de la préfecture, sur la rive gauche de l’Ardèche à sa sortie des reliefs. Le nom (Albenate en latin) comporte la vieille racine alb, qui désigne ici une hauteur (comme alpe) et non la blancheur. C’est une ville de piémont caractéristique, qui bénéficie d’une série de convergences de vallées et draine ainsi les relations dans plusieurs directions; la principale mène au Puy par la N102 et la vallée de l’Ardèche.

La ville ancienne est délimitée par un triangle de boulevards et formait acropole au sommet d’une butte. Le château des 14-15e s., avec un donjon du 12e s., complété et repris aux 17e et 18e, abrite l’hôtel de ville côté nord, devant une grande place; belles maisons anciennes, surtout des 16e et 17e siècles; festivals de cinéma et de bandes dessinées. La ville fut huguenote, et assez tôt industrielle, recevant même une manufacture royale de soies en 1751, rivalisant avec Lyon et obtenant une condition des soies en 1808, organisme officiel chargé de contrôler la qualité des matières premières.

Son activité s’est beaucoup diversifiée avec le déclin du textile; les principales entreprises sont l’usine Chauvin, spécialiste de produits ophtalmiques (collyres), cédée au groupe états-unien Bausch et Lomb (200 sal.), et la Société électrique d’Aubenas, qui s’occupe surtout d’installations électriques et appartient au groupe Schneider (130 sal.); s’y ajoutent notamment la métallerie CMA (50 sal.), les conserves de fruits Sabaton (50 sal.), les travaux publics Eurovia (70 sal.). Le tertiaire apparaît dans les magasins Intermarché (120 sal.) et Entrepôt du Bricolage (85 sal.), les autocars Ginhoux (100 sal.); intérim Adecco (180 sal.) et Randstad (90 sal.), conseil Pollen Scop (50 sal.), La Poste (80 sal.).

La clinique du Vivarais offre 60 lits (85 sal.); le centre hospitalier public dispose de 200 lits médicaux (410 en tout), le second du département après Annonay. La ville a deux lycées et deux collèges publics et autant pour le privé, plus un lycée agricole public et un autre privé. La population communale a atteint 8 000 hab. en 1856 puis est longtemps restée à ce niveau; elle a crû de 1950 à 1975, puis a perdu un millier d’habitants qu’elle a regagnés après 1999. Le quartier des Oliviers à l’ouest de la ville, en grands immeubles, est classé «quartier prioritaire». La communauté de communes du Bassin d’Aubenas rassemble 28 communes (39 900 hab.); elle siège à Ucel.

Deux nouveaux cantons portent le nom d’Aubenas; ils contiennent 29 communes et 38 600 hab.


Lavilledieu

(2 280 Villadéens, 1 465 ha dont 257 de bois) est une commune de l’Ardèche dans la CC du Bassin d’Aubenas, à 9 km au SE d’Aubenas sur la N102. Le village est sur le rebord du bas plateau dans la vallée de l’Auzon, et a une structure très dispersée, augmentée au SE par le quartier de la gare où passe le train touristique de l’Ardèche. Il est issu d’un couvent de bénédictines, dont il reste quelques bâtiments et surtout le cloître. Au NO, l’oppidum de Jastres-Sud est longé par l’Ardèche et porte un Camp de César avec des restes de remparts où les fouilles se poursuivent; musée du Bizarre au village; au nord, dolmen des Quatre Pierres. La commune accueille les transports par cars Arsac (50 sal.) et le recyclage de métaux Plancher (45 sal.); elle cultive 160 ha de vignes et gagne aussi des habitants: 810 depuis 1999, soit +55%. Elle n’en avait plus que 540 en 1962, après avoir dépassé le millier entre 1845 et 1885.


Saint-Étienne-de-Fontbellon

(2 960 Stéphanois, 951 ha dont 238 de bois) est une commune du département de l’Ardèche juste au sud d’Aubenas, dans la communauté de communes du Bassin d’Aubenas. La ville, desservie par la D104, bornée à l’est par l’Ardèche, a un habitat très diffus; elle abrite un centre d’accueil et de traitement de la leucémie et des maladies osseuses (moëlle). Elle a reçu aussi un centre commercial Leclerc (260 sal.). Sa population augmente depuis les 930 hab. des années 1950; elle a gagné 510 hab. après 1999 (+21%).


Ucel

(2 120 Ucellois, 554 ha dont 350 de bois), dont le nom évoque une hauteur, est juste au nord d’Aubenas sur la rive gauche de l’Ardèche, et à 3 km SE de Vals. Elle est le siège de la CC du Bassin d’Aubenas. Elle conserve des restes d’un château des 12e-13e s. et d’un ermitage du 15e. Elle abrite le club de rugby d’Aubenas-Vals-Ardèche (25 sal.) et de petits ateliers. Longtemps vers 1 000 hab., sa population a augmenté après 1970 et s’est accrue de 300 hab. après 1999.


Vals-les-Bains

(3 560 Valsois, 1 920 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, dans la CC du Bassin d’Aubenas à 6 km au nord d’Aubenas dans la très étroite vallée de la Volane, juste en amont de son confluent avec l’Ardèche. C’est la ville thermale caractéristique, étirée dans sa vallée mais dotée de parcs, d’une fontaine intermittente qui se réveille toutes les six heures, d’un casino avec théâtre et restaurant reconstruit en 1979 après un incendie (60 sal., indépendant), un hôtel des Bains (25 sal.); la Société des Thermes a 95 sal. Un grand établissement hospitalier et thermal de 280 lits (dont 20 en médecine du diabète) construit dans les années 1950 occupe près de 300 personnes. L’activité thermale est ancienne, avait été activée à partir de 1860, ce qui avait permis à Vals de se dire «les Bains» à partir de 1878; mais elle avait fortement baissé entre les deux dernières guerres. Elle a été relancée après-guerre par un Syndicat intercommunal pour le thermalisme et l’environnement (Sythere) avec Neyrac et Saint-Laurent. Près de 200 sources ont été recensées; une trentaine sont utilisées pour l’embouteillage, une demi-douzaine pour les cures. La SemVals (Société des eaux minérales de Vals, 35 sal.) exploite les marques Manon, Saint-Jean, Saint-Pierre et Vals, toutes gazeuses; elle a été absorbée par le groupe Roxane (Cristaline); la production annuelle serait de 40 millions de cols. Un pâtissier local a produit les pastilles sucrées à l’eau minérale de Vals, et au séné, aux propriétés laxatives et dites Grains de Vals, actuellement dans le catalogue des laboratoires Brothier de Nanterre.

La ville a un collège public et de petites entreprises dont une laiterie Carrier (25 sal.), une plomberie (Largier, 50 sal.). Sa population a culminé une première fois en 1911 (4 400 hab.), est descendue à 3 700 dans les années 1930, a connu un nouveau pic à 4 200 en 1970 et a diminué un peu ensuite (+70 hab. après 1999).


Vesseaux

(2 090 Vesseaudencs, 1 871 ha dont 700 de bois) est une commune de l’Ardèche dans la CC du Bassin d’Aubenas, 7 km au NE de la ville sur la D104, où elle étire son habitat sur plus de 3 km. Elle a un ancien village fortifié au bord du Coiron, avec une église du 12e s. à beau porche. La commune avait presque 1 600 hab. vers 1850, est descendue à 730 en 1968 et croît depuis, augmentant de 790 hab. après 1999 (+61%).