Communauté de communes Sud Vendée Littoral' intercommunalité de Vendée, dont le siège est à Luçon et qui regroupe 44 communes, 54 500 hab. et 95 100 ha. Elle est née en 2017 de la réunion de quatre communautés antérieures, Mareuillais, Sainte-Hermine, Isles du Marais et Pays Né de la Mer. La moitié méridionale est dans le Marais Poitevin et les polders. Luçon, L’Aiguillon-sur-Mer, Mareuil-sur-Lay-Dissais, Nalliers, Saint-Michel-en-l’Herm, Sainte-Gemme-la-Plaine, Sainte-Hermine et La Tranche-sur-Mer ont plus de 2 000 hab. Chaillé-les-Marais (1 940 Chaillezais, 3 996 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de Fontenay-le-Comte, 25 km OSO de Fontenay. Le bourg, prolongé vers le SE par la file de maisons qui porte encore le nom révolutionnaire de Village de l’An VII, est sur une ancienne île en ellipse au milieu des marais, dont le talus correspond à une falaise morte; il offre un musée local à la Maison commune du Petit Poitou (ou Maison du Maître de Digues du Parc naturel), un camping. Un peu au sud, la pointe d’une petite presqu’île est occupée par le hameau d’Aisne, dont l’habitat se prolonge vers le SE tout au long de la D137 jusqu’au hameau du Sableau. Le canal de la Boissière, qui draine le marais au nord, a fixé quelques fermes. Le canal des Cinq Abbés traverse le finage du NE au SO; un seul pont le franchit, entre Aisne et le Sableau. La population communale est assez constante depuis un demi-siècle, à un niveau inférieur à celui du 19e siècle, qui était de 2 400 hab.; elle s’est toutefois accrue de 320 hab. depuis 1999. Chaillé est le siège de la Cosymdah (Coordination des syndicats de marais de la baie de l’Aiguillon pour le maintien durable des activités humaines). Son ancienne communauté, des Isles du Marais Poitevin, a intégré l’intercommunalité Sud Vendée Littoral. Vouillé-les-Marais (770 Vouilelzais, 914 ha) est 5 km à l’est de Chaillé; entreprise de travaux publics (ATPU, 35 sal.), maison de retraite, camping au sud, village de vacances à l’est, où le finage englobe le hameau de la Tublerie; marais Garreau au sud, du Grand Communal au nord. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). La Taillée (580 Taillezais, 1 157 ha) est 9 km à l’est de Chaillé. Le village-rue s’étire le long de la Vendée, rive droite. Vers le nord, des fermes s’alignent dans le Grand Marais, prolongées par les Huttes du Grand Communal; d’anciennes huttes de marais y sont conservées. La Taillée a 120 hab. de plus qu’en 1999. Le Gué-de-Velluire (560 Guétréens, 1 281 ha), 10 km ESE de Chaillé, est un village tassé sur la rive gauche de la Vendée au bord d’une grande île, étirée du NO au SE, où l’altitude monte à 40 m (table d’orientation au Haut du Tertre); hameau du Rocher et quelques vignes au SE. Une exposition sur les marais a été aménagée au moulin de la Caillère; quelques anciennes huttes. À l’est, le long du canal du Gargouilleau, la commune a reçu en 2010 quatre des cinq hélices du parc éolien du Gargouilleau, la cinquième étant sur le territoire de Vix. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999. L’Île-d’Elle (1 550 Nellezais, 1 909 ha) est à 13 km SE de Chaillé-les-Marais, 20 km au SSO de Fontenay-le-Comte. Son habitat principal, en anneau, entoure une ancienne île basse au confluent de la Vendée et de la Sèvre niortaise canalisée, à 4 km de Marans, et occupe aussi le relief. Les canaux de Vix et de Pomère y rejoignent le confluent, où le Gouffre est un gros ouvrage d’évacuation et de gestion des eaux . Dans la plaine, la société Huhtamaki fabrique des emballages en fibre moulée (200 sal.). La commune a un collège public, un camping. Vers le nord, s’étend le marais mouillé où coule la Vieille Vendée et où subsiste l’étang de la Sablière. Vers le sud, près de la Sèvre niortaise, le marais est plus cultivé, et traversé par le canal de Pomère. La population communale avait dépassé 2 000 hab. en 1881, et n’a cessé de se réduire lentement jusqu’en 1999; elle a regagné 170 hab. depuis. Plus à l’ouest, les communes sont découpées en longues lanières. Trois bourgs se partagent une ancienne île très allongée de 6 km de long, et leur finage s’étend perpendiculairement à cet axe, du nord au sud. Celui de Sainte-Radegonde-des-Noyers (920 Radegondins, 3 113 ha) est à 4 km SO de Chaillé. Son finage va du canal des Hollandais au nord à la Sèvre au sud, s’allongeant ainsi sur 15 km pour une largeur inférieure à 3 km, 500 m à peine au nord du village. Les canaux de Vienne, du Clain et des Cinq Abbés y convergent vers la Sèvre niortaise aux Portes des Grands Greniers. Au NO, les fermes de colonisation ont quelques noms significatifs: l’Espérance, Villefavreuse, la Joyeuse, la Honteuse… La commune a 210 hab. de plus qu’en 1999. Puyravault (680 Puyravaultais, 1 707 ha), 6 km SO de Chaillé, prolonge vers l’ouest le village de Sainte-Radegonde. Au nord, le finage s’arrête au nord au canal de la Ceinture des Commandeurs, et contient trois gros élevages avicoles. Très étroit au sud, il atteint à 8 km du bourg le rivage de la baie de l’Aiguillon à l’estuaire de la Sèvre bordé par les digues de 1873-1874. Puyravault a 140 hab. de plus qu’en 1999. Champagné-les-Marais (1 770 Champagnelais, 4 982 ha), 10 km OSO de Chaillé. L’habitat s’est diffusé le long de la D25 à l’ouest de Puyravault; maison de retraite. Son finage parvient aussi à la baie, à la digue des Prises, qui date de 1874; mais il est plus large: 6 km sur 12. Il englobe le marais Fou au sud, le marais de la Vacherie au nord. Champagné a quelques petites entreprises, dont les travaux publics Charier (50 sal.). Elle a gagné 330 hab. depuis 1999 (+25%). Moreilles (410 Moreillais, 1 968 ha) est à 7 km NO de Chaillé sur une petite île que traverse la D137. Le finage est borné au nord par la Ceinture des Hollandais, au sud par celle du Commandeur. La population s’est accrue de 180 hab. depuis 1999 (+78%). À l’ouest de Luçon, les communes avaient formé le Pays Né de la Mer. Les Magnils-Reigniers (1 660 Magnilais, 1 796 ha dont 160 de bois), 5 km ONO de Luçon, a une belle église classée des 12e-13e s.; petite forêt de Barbetorte; transports Poireau (20 sal.); la commune a gagné 180 hab. depuis 1999. Au sud-est, le finage est dans les marais, dont un grand communal; en bordure, s’étalent le village de Beugne-l’Abbé et des bois. La D949 passe entre les deux villages. Chasnais (750 Chasnaisiens, 1 077 ha), 6 km à l’ouest de Luçon, est à l’angle NE de son finage, avec une zone d’activité desservie par la D949; imprimerie Pollina (100 sal.), façonnage et brochure AFBO (groupe Pollina, 110 sal.), cuisinettes et éviers Moderna (40 sal.). À l’ouest du village s’est installé un aérodrome privé avec un village aéronautique Atlantic Air Park (28 chalets et hangars), créé en 2001 et doté d’une piste en herbe de 720 m et de l’aéroclub des Voureuils. Le marais s’étend au sud-est du finage. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+53%). Lairoux (640 Lairousiens, 1 319 ha), 9 km OSO de Luçon, se tient sur un promontoire étroit dominant les marais, qui occupent la moitié occidentale du finage, borné par le cours du Lay. En bordure des marais au nord, hameau du Gorgeais; l’habitat se disperse sur le bas plateau; +100 hab. depuis 1999. Saint-Denis-du-Payré (390 Saint-Denisolais, 1 624 ha), 13 km au SO de Luçon, est aussi en bordure du marais, au bout d’une longue presqu’île ancienne entre le Lay, qui fixe la limite ouest de la commune, et le marais de Luçon. Le bourg a une jolie église romane (11e-12e s.) à chapiteaux ornés; réserve naturelle ornithologique naturelle Michel Brosselin au SE du bourg, avec Maison de la Réserve, camping. Le large Chenal Vieux traverse la commune au SO. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Triaize (1 030 Triolais, 5 880 ha), 7 km au sud de Luçon, se niche sur trois îles au milieu du marais, d’où son nom, jadis Triacia. Le clocher de l’église, du 18e s., a aussi trois renflements. Le vaste finage s’allonge sur 14 km du nord au sud, entre le canal de Luçon à l’est et le Chenal Vieux à l’ouest, jusqu’à la digue des Wagons, de 1899, au bord de la baie; constructions métalliques Sicom (35 sal.). Le hameau du Vigneau, au sud du village, est au centre du marais; rares fermes éparses; +50 hab. depuis 1999. Grues (860 Gruaulais, 4 718 ha) est à 16 km SO de Luçon. Le village s’est établi sur une petite île et son territoire occupe la grande surface de marais à l’est du Lay et au nord de L’Aiguillon, dont il frôle les premières maisons. La limite occidentale suit les anciens méandres du Lay, dont le cours a été tracé droit depuis. La plus grande partie du marais est asséchée et en culture; quelques fermes d’y dispersent. Tout au SE, que traverse la D1046, l’urbanisation de L’Aiguillon a débordé et trois campings sont installés. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. La Faute-sur-Mer (670 Fautais, 694 ha dont 360 de bois) est à 22 km au SO de Luçon sur la côte atlantique. La station balnéaire est juste en face de L’Aiguillon, qu’elle complète et à laquelle un pont la relie. La commune, qui ne s’est séparée de La Tranche-sur-Mer qu’en 1953, occupe toute une presqu’île, longue de 8 km, formée d’un cordon de sable qui a repoussé vers le SE l’embouchure du Lay et fermé l’horizon marin de L’Aiguillon; les doigts qui le terminent à la pointe d’Arçay montrent la progression continue de cette flèche vers le SE. La forêt domaniale de Longeville y a été plantée pour fixer les sables. Le côté interne du cordon donne sur l’estuaire du Lay et le port de L’Aiguillon et concentre l’habitat. La côte sableuse est séparée des maisons, au nord-ouest, par une longue dépression marécageuse, la Belle Henriette, susceptible de menacer les maisons en cas de haute mer et de tempête. L’estran est couvert de bouchots à moules; un casino au bourg (Les Dunes, 30 sal.). À l’extrémité nord de la commune, vers La Tranche, parc d’attractions de Californie; chars à voile, avec école. La Faute a deux hôtels, 8 campings (750 places dont un de luxe avec 140 places), des villages de vacances, 3 250 résidences secondaires pour seulement 500 résidences principales; elle n’avait pas 400 hab. en 1954 et s’est lentement peuplée depuis, perdant encore 250 hab. depuis 1999. La commune a été gravement touchée par la tempête Xynthia du 28 février 2010, qui y a fait 29 morts et détruit de nombreuses maisons; v. Aiguillon (baie ou anse de l’). Le petit pays de Mareuil est un peu plus septentrional et sur le bas plateau vendéen, au-delà des marais. La Couture (220 Couturois, 703 ha), 5 km OSO de Mareuil, est un petit village à la racine d’une presqu’île dominant le versant droit de la large vallée du Lay, dont le fond devient marais dans le grand méandre qui enveloppe le village. Le plateau, au nord, porte des vignes. La commune a gagné 60 hab. par rapport à 1999. Rosnay (640 Rosnaysiens, 1 411 ha), 8 km à l’ouest de Mareuil, a un finage qui touche au sud le marais du Lay à sa confluence avec la vallée de l’Yon. Elle est cependant, hors Mareuil, la commune la plus viticole de toute la Vendée, avec 187 ha de vignes; mais elle reste hors appellation. Le village est vers le NO du finage, avec château, chais et cave-musée. Il est relayé par les hameaux du Plessis à l’est, de Follet au SE, de la Grenouillère au SO; menhir des Pierres folles au Follet. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+46%). Château-Guibert (1 570 Castelguibertains, 3 516 ha), 6 km au NO de Mareuil, est sur un promontoire de confluence, devenu presqu’île depuis la création du barrage du Marillet en 1987 à la limite sud de la commun. Le lac ennoie trois vallées sur 127 ha et stocke 7,2 Mm3 d’eau au centre du finage; une base de loisirs complète le site. La commune a quelques vignes, atelier de caisses et palettes Guichet (25 sal.); elle s’est accrue de 440 hab. depuis 1999 (+%). De petits hameaux se dispersent à l’est du finage. À l’ouest, la Mainborgère est un gros village qui s’est étoffé sur la D746 à 18 km au SE de la préfecture. Les Pineaux (630 hab., 1 744 ha dont 178 de bois) est à 8 km NNE de Mareuil sur le plateau; le finage est traversé par la vallée de la Doulaye, barrée par l’étang de Fraisia; hameau de Saint-Ouen à l’extrémité NE, que frôle l’A83. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Sainte-Pexine (250 Pexinois, 1 576 ha) est à 9 km ENE de Mareuil sur la rive gauche du Lay; camping; restes gallo-romains. Le finage s’élargit vers le SE, où le manoir de Chaligny (16e-17e s.) domine le cours de la Simagne, qui fixe la limite méridionale de la commune. L’A83 mord sur le finage au NE, où elle traverse la vallée du Lay et où le finage dessine une longue queue vers le nord. Moutiers-sur-le-Lay (760 Moutiérois, 1 858 ha), 6 km ENE de Mareuil, est sur la rive gauche du Lay. Le village est prolongé côté sud par le hameau de la Lande, et vers le nord, rive droite, par le faubourg du Puy. Il a une église du 12e s. et un manoir des 16e-17e s., avec jardin classé. Le finage s’étend surtout au nord du Lay. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999 (+37%). Bessay (430 Bessayens, 1 079 ha), 6 km à l’est de Mareuil au sud de Moutiers, est proche de la Smagre, qui fixe la limite méridionale de la commune; «logis» du Coteau (16e et 18e s.) avec jardin. Au NO, le finage s’étend très au-delà de la vallée du Lay; celui-ci est bordé sur sa rive gauche par le hameau de la Chauvelière et dominé par le château et le parc de Salidieu (16e au 19e s.), contenant un jardin et une roseraie et flanqué d’un verger étendu. Au sud-ouest, le finage contient l’ancien camp retranché gallo-romain de Châtelard, sur un éperon de méandre très étroit de la Simagne. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Corpe (1 070 Corpais, 1 710 ha), à 8 km au nord de Luçon, est au milieu de la Plaine et formé de deux villages, Frosse au nord et Corpe au centre (jadis Corp, puis Corps et Corpe depuis 1919); jardin de Passy avec verger et grotte artificielle; fabrique de pulvérisateurs agricoles Artec (25 sal.). La D746 traverse l’ouest du finage, où s’est un peu étoffé le hameau de la Frise, où est un dolmen. Corpe a reçu en 2010 au SE du finage un parc éolien de 13 Gamesa (11 MW) en quatre alignements parallèles NO-SE, exploité par l’allemand Volkswind. La commune a gagné 340 hab. depuis 1999 (+45%). Péault (600 Péaltais, 909 ha) est 5 km au sud de Mareuil; à l’ouest, le hameau de Lavaud est proche du Lay, où il est complété par Port Soulay. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (+25%). La Bretonnière-la-Claye (590 Bretons-Clayois, 1 648 ha), 8 km SSO de Mareuil, est née en 2000 d’une fusion de communes et a gagné 90 hab. depuis 1999. Le finage est divisé entre plateau à l’est et marais d’un grand méandre abandonné de la vallée du Lay à l’ouest. celui-ci entoure une île allongée, qui porte le hameau de l’Île. La Claye est un simple hameau au SO, en bord de marais. l’habitat principal est celui de la Bretonnière, également en bord de marais mais plus à l’intérieur, au SE, prolongé au sud par l’ancien quartier de la Gare. Au NE, la vallée du Lay a laissé un étroit pédoncule de méandre, qui porte le hameau de Mortevieille. Enfin, la partie nord-orientale de la communauté correspond à l’ancien pays de Sainte-Hermine. La Réorthe (1 120 Réorthais, 2 388 ha dont 493 de bois), 6 km au nord de Sainte-Hermine, n’est qu’un petit village dans un vallon donnant sur la vallée du Grand Lay. L’habitat principal de la commune est au SE, à Féole sur la D137, avec le château de l’Aubraie (16e s.). Un troisième groupe est au nord sur la D137 (la Leue), voisin du hameau de Libaud. Dans cette partie NO du finage, le barrage de l’Angle Guignard, construit en 1950 juste en amont du confluent des deux Lay, retient un lac de plus de 4 km de long, 55 ha et 1,8 Mm3, qui alimente une usine des eaux (24 000 m3/jour). Non loin est le domaine agricole de la Touche (15e et 18e s.). À l’est, bois des Vieilles Verreries et château de Châteauroux, ancienne possession des évêques de Luçon rénovée au 19e s. La population communale était également en diminution (1 600 hab. dans les années 1850, 1 100 en 1930) mais semble avoir repris 280 hab. depuis 1999. La Jaudonnière (620 Jaudoins, 827 ha) est à 15 km NNE de Sainte-Hermine. L’habitat se rassemble sur le talus de faille dominant le fossé de Chantonnay; atelier de la Vendéenne des Plastiques (20 sal.) et un atelier de découpe de dindes (Béziau, 40 sal.). Au pied du talus, le finage atteint au nord la vallée du Loing au hameau de Pareds. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La Caillère-Saint-Hilaire (1 140 Caillerots, 1 528 ha dont 650 de bois) est à 16 km NE de Sainte-Hermine. Son habitat est formé par une série de hameaux lâches et de maisons éparses, parmi lesquelles est le manoir de la Ray (16e-17e s.). La commune est issue d’une fusion de 1974; la Caillère est au SE, Saint-Hilaire-des-Bois (300 hab.) au NO, prolongée par le hameau de la Sicaudière où sont deux châteaux. Ces habitats s’éparpillent sur le grand talus de faille rectiligne SE-NO qui domine de 60 m le fossé drainé par le Loing. Saint-Martin-Lars-en-Sainte-Hermine (420 Saint-Martinois, 1 881 ha dont 500 de bois) est 10 km NE de Sainte-Hermine. Le village est dans la vallée du Theu, qui descend vers le SO en direction de la Smagne et y offre deux étangs; un peu en amont, centre naturiste du Colombier avec camping. Quelques bois au NO, où est le château de la Guillemandière (15e et 17e s.); hameaux de Pouzac au sud. La Chapelle-Thémer (390 Théméraires, 1 510 ha dont 157 de bois) est 10 km à l’est de Sainte-Hermine; château du Fougeroux (18e s.) au NO au bord de l’Aubépin. à l’ouest près du confluent de l’Aubépin et de la Smagne, hameau de la Jousselinière; la Smagne fixe la limite sud de la commune. Au nord, le finage contient le bois de l’Aubépin et les hameaux de l’Orbrie et des Magnils. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Juire-Champgillon (420 Saint-Juiriens, 2 075 ha dont 30 de bois), 4 km NE de Sainte-Hermine, est formé par deux villages distincts au NE du chef-lieu, réunis en 1827, Saint-Juire à l’ouest à la limite du finage de Sainte-Hermine (château du 15e s.), Champgillon à l’est avec le château de Champgillon (14e et 17e s.) issu d’une ancienne commanderie; camping au SE au bord de la Smagne, qui fixe la limite sud de la commune, juste à la limite de Thiré. Le finage dessine une grande et longue extension au nord et nord-est, où sont les hameaux de la Thouarderie et de Villeneuve, le bois de la Bironnière. la population a décliné depuis les 1 200 hab. de 1846, du moins jusqu’en 1999; elle était de 700 hab. vers 1950. Thiré (580 Thiréens, 1 160 ha), 4 km à l’est de Sainte-Hermine, tout près de la Smagne qui fixe la limite nord du finage, et au bord de la Plaine, conserve un dolmen de la Pierre Folle au NE, et une maison du 17e s. dite Logis le Bâtiment; elle a gagné 160 habitants depuis 1999 (+38%). Saint-Étienne-de-Brillouet (620 Stéphanois, 1 893 ha), à 6 km ESE de Sainte-Hermine, campe au milieu de la Plaine; elle a gagné 240 hab. depuis 1999 (+63%). L’habitat est double, Saint-Étienne étant à l’est, au bord de la D148, Brillouet un peu à l’ouest, avec un château. Plus au sud, le finage est traversé par l’A83. Au-delà, au SE, s’isole l’ancienne commanderie de Féolette (12e et 13e s.); au SO, hameaux et élevages de l’Abbaye, Beldecreux, Bel-Air aux abords des éoliennes de Nalliers. Saint-Jean-de-Beugné (610 Beugnolais, 1 336 ha), 5 km SSO de Sainte-Hermine, prolonge l’activité de celui-ci avec l’usine des brioches Sicard (85 sal.); sa population a gagné 180 hab. depuis 1999, donc 42%. Le village est sur la D137, au nord du finage. Il est doublé au NO par le village des Mottes, au bord de la Smagne. Saint-Aubin-la-Plaine (540 Saint-Aubinois, 1 163 ha), 6 km au sud de Sainte-Hermine, a une intéressante église du 15e s. et accueille un atelier de traitement de surfaces (Reinal, 85 sal.); elle a gagné 230 hab. depuis 1999, soit plus de 70%. Au NO, la commune partage avec Sainte-Hermine et Saint-Jean-de-Beugné le parc d’activités Vendée Atlantique. «Fiefs vendéens». Quelques sites du sud de la Vendée ont obtenu sous ce nom en 1984 une appellation vdqs (vins délimités de qualité supérieure) pour de petites surfaces, principalement à Mareuil, Brem, Pissotte et Vix, soit au total 490 ha dispersés sur 19 communes, pour une production d’environ 30 000 hl. Les rouges, qui dominent, viennent des cépages gamay, pinot noir et cabernet franc; les blancs sont plus rares, en chenin surtout, mais d’autres cépages sont acceptés; il existe aussi des rosés. Une confrérie siège à Mareuil, qui à elle seule cumule 310 ha; Brem en a 150 ha. (2 130 Aiguillonnis, 847 ha) est une commune de Vendée, sur le littoral, à 20 km au SO de Luçon dans la communauté Sud Vendée Littoral. Le bourg n’est pas en bord de mer, mais sur la rive gauche du grand estuaire du Lay, que le cordon sableux de La Faute a progressivement reporté vers le SE. La ville a ainsi 7 km de côte, son territoire s’étirant en queue vers le sud-est jusqu’à la pointe de l’Aiguillon, englobant le hameau des Sablons mais extrêmement étroit entre celui-ci et le bourg, où le finage de Saint-Michel-en-l’Herm vient à 40 m du rivage. Aléas des partages dans la conquête des polders, L’Aiguillon ne touche ainsi que par une digue à la pointe et à la baie qui portent son nom, tandis que ses plages relèvent de La Faute. Elle n’en est pas moins devenue une station balnéaire active, avec un centre nautique bien abrité, école de voile, centre de vacances; élevages d’huîtres et de moules, magasin Super-U (60 sal.), négoce de matériel agricole Migaud (55 sal.). La commune a un hôtel, deux campings (310 places, 1 150 résidences secondaires et à peu près autant de résidences principales. Elle avait 2 000 hab. vers 1910 et 1 500 en 1954, a crû tranquillement jusqu’en 1980 puis est restée étale et a même perdu 100 hab. depuis 1999. La commune a été gravement touchée par la tempête Xynthia du 28 février 2010. (9 870 Luçonnais, 3 152 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de Fontenay-le-Comte, 30 km à l’ouest de Fontenay et à 32 km au SE de la préfecture, au contact de la Plaine et du Marais Poitevin. Luçon a commencé comme village de pêcheurs, et fut un port jusqu’au début du 15e siècle; elle dut ensuite se contenter d’un canal de 15 km menant tout droit à la baie de l’Aiguillon. Le lieu avait reçu une abbaye dès 682, qui fut active dans le drainage des marais; puis un évêché en 1317, dont Richelieu fut titulaire mais ne s’en flatta que modérément. La cathédrale est en centre-ville à l’emplacement de l’abbaye, proche du jardin public Dumaine. La ville a un centre hospitalier (130 lits), deux collèges publics et un privé, deux lycées privés et un public. Gare au nord du bourg, hippodrome des Encloses au SO, avec étang et base de loisirs des Guifettes. Le marais arrive aux portes de la ville. Bio Habitat, ex-IRM, installé en 1996, intégré au groupe Bénéteau en 2007, a deux unités de 420 et 200 sal. pour la fabrication de résidences mobiles et d’habitat de loisirs. Luçon accueille aussi la métallerie Louineau (75 sal.), l’ingénierie Huguet (75 sal., automatismes); fromagerie Eurial (140 sal.), marbrerie Funepro (70 sal.), bétons Libaud (110 sal.) avec négoce de matériaux (30 sal.), maçonneries H. Brunet (30 sal.) et Balineau (20 sal.), installations thermiques Sud Vendée (25 sal.), désamiantage Tecknik Amiante (30 sal.); immobilier MTechbuild (75 sal.). Luçon a aussi des agences de travail temporaire Adecco (110 sal.), Synergie (100 sal.) et Manpower (50 sal.), deux hypermarchés U (170 sal.) et Leclerc (210 sal.), des magasins Intermarché (40 sal.) et Mr.Bricolage (30 sal.); téléventes Stenico (35 sal.). Au sud dans le marais, l’espace de loisirs des Guifettes offre 42 ha de plan d’eau et un village de vacances. Luçon avait 3 000 hab. en 1820, 4 800 en 1851, 6 700 en 1901, 7 800 en 1954 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1975, puis la population est restée à peu près étale, n’augmentant que de 230 hab. depuis 1999. Luçon a animé une communauté de communes du Pays Né de la Mer au nom évocateur, mais qui s’est fondue dans un groupement plus étendu, banalement et mal nommé Sud Vendée Littoral (44 communes, 54 500 hab., 95 100 ha). Le nouveau canton (21 communes, 33 100 hab.) réunit la plupart des communes des anciens cantons de Luçon, Chaillé-les-Marais et Mareuil-sur-Lay. Le nouveau canton de Luçon a 21 communes, 32 300 hab. (2 960 Mareuillais, 2 565 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de La Roche-sur-Yon, 23 km au SE de la préfecture en Sud Vendée Littoral. On y voit une église romane classée des 11e-12e s. et plusieurs châteaux, dont celui de Marmande (17e s.). Le bourg est sur un étroit promontoire entre le Lay et son affluent le Marillet grossi de la Doulaye, qui le rejoint un peu en aval. Sur la rive gauche du Lay, dont la vallée est ici très étroite, il est complété par le faubourg du Pissebot. L’habitat se prolonge de façon linéaire sur les routes qui divergent du bourg, vers l’est le long du Lay, vers le SE le long de la D746, vers le SO en suivant le rebord d’un grand méandre encaissé du Lay vers Beaulieu. Côté nord, l’habitat s’étire aussi vers le NO le long de l’ancien tracé de la D746, par le Marchiou et le Moulin Seigné. Les principales activités sont une laiterie coopérative de l’Usval (GLAC, 130 sal.), un Intermarché (30 sal.); installations électriques Pelletreau (20 sal.), immobilier SCM (25 sal.). Mareuil, qui cultive 310 ha de vignes, a obtenu une appellation vdqs des Fiefs vendéens et propose des caves à la visite; elle héberge aussi une maison familiale rurale. Le nom de la commune a été longtemps Mareuil simplement, bien qu’elle ait intégré en 1827 ses voisines Beaulieu-sur-Mareuil au sud et Saint-André au nord; elle est devenue Mareuil-sur-Lay en 1956, puis a rallongé son nom en 1973 à la suite de la fusion avec Dissais, 3 km à l’est, qui n’avait guère que 200 hab. La population a augmenté après la fusion, passant les 2 000 hab. en 1982; elle s’est accrue de 510 hab. depuis 1999. Le finage comprend au SE le hameau de Journée; au NE, un étang enfoncé dans l’ancienne ardoisière des Roches Bleues; au NO, une extension quasi enclavée, où est le hameau de l’Éveillerie. La Simagne fixe la limite orientale de la commune vers Dissais et atteint le Lay en amont du bourg. Le nouveau canton a 33 000 hab., 27 communes et englobe au sud La Tranche-sur-Mer. (2 360 Naillézais, 3 361 ha) est une commune de Vendée en Sud Vendée Littoral, à 10 km au nord de Chaillé et 18 km à l’ouest de Fontenay-le-Comte, sur la D 949, à l’orée du Marais Poitevin. Son territoire se partage équitablement entre Plaine et Marais et contient une zone artisanale; entreprise de bâtiment Gatteau (40 sal.). Vers l’ouest, le hameau de Chevrette s’est étoffé sur la route de Luçon (D949). Juste au sud du bourg au ras du marais, le quartier de la gare se nomme encore le Port et, un peu au sud, plusieurs lieux-dits évoquent les Prises, l’Île, l’Îlot, les Vases. Au SE, la réserve naturelle de Nalliers-Mouzeuil (132 ha) fait partie du réseau des sites naturels vendéens et s’est dotée, aux Huttes de Nalliers, d’une Maison de la Réserve biologique. Un parc de 6 éoliennes Enercon (4,8 MW) a été installé en 2008 par la Régie d’Électricité de Vendée à la limite nord du finage au Petit Crochet; non loin est le colombier de l’Îlot des Tours. La commune a culminé à 2 700 hab. en 1851 et en conservait 2 500 en 1900 mais s’est dépeuplée jusqu’à 1 700 hab. en 1982; sa population a repris ensuite, et gagné 450 hab. depuis 1999. (2 270 Gemmois, 3 252 ha dont 261 de bois) est à 9 km SSO de Sainte-Hermine, 6 km ENE de Luçon sur la D137, en Sud Vendée Littoral. Au village, logis de la Popelinière (16e s.) et château de la Chevallerie (18e s.); métallerie Simpson (100 sal.), charpentes SNB (30 sal.), matériel agricole Ouest-Agri (55 sal.), travaux publics (Nopal, 35 sal.); négoce de produits d’entretien Deslandes (35 sal.). La commune est en légère croissance depuis un minimum à 1 170 hab. en 1975; elle a gagné 440 hab. après 1999. À l’ouest s’étend la forêt de Sainte-Gemme; au sud, et surtout au sud-est, le finage atteint le marais; aux abords et sur la D 137, hameau de Pétré avec un lycée agricole public dit de Luçon. Plus au nord mais au sud du bourg, le croisement de la D137 et de la D949 a suscité la zone artisanale des Quatre Chemins; au SE, le hameau de Chavigny est au bord des marais (Logis du 15e s.). (2 940 Herminois, 3 447 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vendée dans l’arrondissement de Fontenay-le-Comte, 24 km ONO de Fontenay, au bord de la Smagne, qui dessine de grands méandres. Elle est dans la communauté Sud Vendée Littoral. Le bourg tient une position de carrefour au croisement des N148 et 137, et dispose d’un échangeur avec l’A83; une maison du Terroir de Vendée est établie sur l’aire de services de l’autoroute. Sainte-Hermine a des halles anciennes, un monument à la gloire de Clemenceau, un temple et un cimetière protestants; elle offre un collège public et un privé, un supermarché Casino (30 sal.), un camping, une discothèque (Le Manoir, 35 sal.). Au SO, gros échangeur à péage A83-D137, avec le parc d’activités Vendée Atlantique aux Grandes Versennes, château de la Coudraie. Au NO, aire de service de l’A83. Au NE est le logis de la Barre (18e), tout près de Saint-Juire. La vallée du Grand Lay fixe la limite du finage au nord. La commune accueille une usine de volailles du groupe Arrivé (200 sal., 12 000 t/an), racheté en 2009 par le groupe LDC de Sablé; plus l’atelier de volailles du groupe Gastronome (Bodin, 160 sal.) et une fabrique de duvets Interplume (30 sal.); boulangeries Pain Concept (260 sal.) et Neuhauser (75 sal., ex-Sicard PBS); carrosserie Bio Habitat (40 sal., groupe Bénéteau), métallerie Atibel (45 sal.), portails métalliques Kolys (20 sal.); installations électriques Ineo (35 sal.), travaux publics Eiffage (85 sal.), négoce de matériaux Libaud (40 sal.); transports Atlantique Froid (STAF, 50 sal.). Sainte-Hermine avait 1 600 hab. en 1985, contre 2 100 en 1851; elle s’est agrandie en 1971 en fusionnant avec Simon-la-Vineuse (480 hab.) juste à l’ouest, en deux hameaux, Simon au sud de la D948, la Vineuse au nord. La population communale avait un peu diminué ensuite, mais elle a augmenté de 620 hab. depuis 1999 (+26%). (2 430 Michelais, 5 480 ha) est à 15 km au SO de Luçon dans le Marais Poitevin, en Sud Vendée Littoral. Le bourg y occupe une ancienne île, où fut établie en 682 une abbaye; il en reste des bâtiments du 17e s. La commune a un collège public, une maison familiale rurale et une laiterie de l’Usval (240 sal.), au groupe coopératif GLAC, devenu Terra Lacta en 2012; fromagerie Lescure (50 sal.), maçonnerie Sautreau (30 sal.); musée du sculpteur André Deluol (1909-2003), dit Temple du soleil; plusieurs campings. La commune a deux campings (320 places) et 400 résidences secondaires (27% des logements). Le finage a été célèbre pour ses imposants amas d’huîtres ou buttes coquillières, de plusieurs mètres de haut et plusieurs centaines de mètres de long. Leur origine a été longtemps controversée; il a été prouvé qu’elles étaient anthropiques (d’origine humaine), issues de l’entassement de coquilles d’huîtres ouvertes au Moyen Âge, pour la consommation sur place et surtout l’expédition en saumure, organisée par l’abbaye. Mais leur exploitation en carrière de 1924 à 1964, pour la production de poudres et granulés, les a fait presque complètement disparaître. Les digues parallèles soulignent bien l’extension progressive du territoire de la commune vers le sud, dans l’un des plus beaux ensembles de polders français. Le territoire communal touche ainsi aux abords de la pointe de l’Aiguillon, à plus de 10 km du bourg, et inclut le hameau de la Dive sur une ancienne île (chapelle du 12e s.), mais laisse à L’Aiguillon celui des Sablons au SE. Le Chenal Vieux limite la commune à l’est. La population communale, qui avait atteint 3 200 hab. en 1866, a décliné jusqu’en 1954 (1 800 hab.) et a un peu repris depuis; elle a augmenté de 420 hab. depuis1999. (2 970 Tranchais, 1 763 ha dont 399 de bois) est à 32 km SO de Luçon en bord de mer, en Sud Vendée Littoral. Son territoire s’étire sur 12 km de côte: 3 face à l’ouest, 9 face au sud, séparés par le cap à platier rocheux du Grouin du Cou, qui porte un phare montant à 30 m. À l’ouest règne un large massif de dunes fixé par la forêt domaniale de Longeville et où ont été ouverts des lotissements. Le bourg est à l’extrémité SE du massif, au contact du Marais Poitevin. Vers l’est s’étire une côte un peu hésitante, basse, alternant sables et rochers bas, occupée par plusieurs lotissements balnéaires dont le principal est à la Grière. La Tranche est l’un des hauts lieux balnéaires de la côte vendéenne et propose 7 hôtels (190 chambres), 22 campings (1 700 places) dont 8 de luxe (1 900 places), jusque dans le marais. Elle a 8 700 résidences secondaires (85% du parc de logements). La station offre un parc floral de 7 ha, un cercle nautique, un festival estival; supermarché U (85 sal.). La commune a perdu en 1953 le finage de La Faute-sur-Mer, devenue indépendante. De 1 450 hab. en 1954, la commune est montée à plus de 2 000 en 1968, est restée étale jusqu’en 1990, puis a gagné près de 500 hab. dans les années 1990, et 430 depuis 1999. |