Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron' communauté de communes de la Haute-Loire, associant 14 communes et 30 700 hab. sur 35 300 ha. Monistrol-sur-Loire (siège), Beauzac, Bas-en-Basset, Saint-Pal-de-Mons et Sainte-Sigolène ont plus de 2 000 hab. Les Villettes (1 500 Villettois, 1 178 ha dont 427 de bois), 8 km au sud de Monistrol, 5 km à l’ouest de Sainte-Sigolène sur le même plateau à 740 m, est bordée au sud par la vallée encaissée de la Dunière, qui conflue avec le Lignon. Le canal du Lignon, qui relie le barrage de Grazac à la centrale électrique de Saint-Ferréol, passe en souterrain à travers la commune, traversant la rivière en aqueduc. Le village est relayé au NO par Trevas et la zone artisanale du Rousset, au NE par le hameau de Cublaise, à l’est par celui de Crossac; mécanique EFEM (30 sal.), travaux publics Moulin (80 sal.). La population a bien augmenté depuis 1999, gagnant 640 hab., soit des deux tiers. La Chapelle-d’Aurec (1 100 Chapelous, 1 179 ha dont 274 de bois), au NNE de Monistrol et au sud d’Aurec à 690 m, a son finage borné à l’ouest par la Loire, suivie par la D47 et la voie ferrée. La voie rapide N88 court tout à l’est, avec un échangeur accompagné de la zone d’activités de Montusclat; mécanique Deville Rectification (210 sal., groupe Bosch), chaudronnerie Aulagner (30 sal.). La population s’est accrue de 460 hab. depuis1999 (+72%). Malvalette (880 Malvalettois, 2 101 ha), limitrophe du département de la Loire, est juste au SO d’Aurec sur le plateau à l’ouest de la Loire à 565 m. Au SE, le gros hameau de Mayol domine un coude de la Loire encaissée; au SO, gros hameau de Bruailles. Le finage atteint 830 m à l’ouest. La population a plus que doublé depuis les 430 hab. de 1999. Valprivas (540 hab., 2 366 ha dont 977 de bois), limitrophe du département de la Loire, est à 16 km à l’ouest de Monistrol, au-delà de Bas-en-Basset sur le plateau à 839 m. Elle a un château du 16e s. dont les parties les plus anciennes remontent au 10e s., et où se tiennent des concerts; hameau du Besset au NO. La vallée encaissée de l’Andrable, sous-affluent de la Loire par l’Ance, borne le finage à l’ouest. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Saint-Pal-de-Chalencon (1 020 Saint-Palous, 2 695 ha dont 767 de bois), limitrophe du département de la Loire, est à 26 km au NO de Monistrol, à 880 m. L’ancien village fortifié passe pour une « petite cité de caractère», ornée de pittoresques ruelles et de nombreux restes médiévaux. La population de la commune a presque cessé de diminuer depuis 1975, mais elle avait atteint 2 400 hab. au 19e s. et a encore baissé de 40 hab. après 1999; emballages plastiques et conditionnement à façon Velfor (170 sal. en tout). Boisset (360 Boissetous, 1 404 ha) est à 23 km ONO de Monistrol à 890 m., sur la D24. Elle a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+57%). Le finage touche au NE au département de la Loire. Saint-André-de-Chalencon (400 hab., 1 720 ha dont 624 de bois) est à 27 km OSO de Monistrol à 830 m. Le vieux village de Chalencon, jadis siège de baronnie, se perche au-dessus d’un méandre très encaissé de l’Ance, laquelle borde la commune à l’est; hameau de Chazelles au SO. La commune a gagné 120 hab. après 1999 (+43%). Solignac-sous-Roche (270 Solignacois, 865 ha) est à 22 km OSO de Monistrol, 7 km NNO de Retournac à 800 m; hameaux de Boubas au NO, de Crespinhac à l’est; l’Ance borne le finage à l’est. La population a augmenté de 120 hab. (+80%) depuis 1999. Tiranges (480 Tirangeois, 2 683 ha dont 1 111 de bois), s’étend sur le plateau entre l’Ance à l’ouest et son affluent l’Andrable à l’est. Le village est à 860 m, accompagné au NO par les hameaux de Chaumont et de l’Herm, au SE par Boissières et la Grange du Fieu. Dans les gorges de l’Ance où se voient les restes d’un château féodal à tours carrées et un pont « du Diable» sous Chalencon; sa population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. (4 530 Bassois, 4 676 ha dont 1 756 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement d’Yssingeaux, 25 km au nord de celle-ci, sur la rive gauche de la Loire à 450 m, dans la CC des Marches du Velay-Rochebaron. «Station verte de vacances», elle conserve les ruines du château fort de Rochebaron; le nom était seulement Bas avant 1958. La ville a un supermarché (Colruyt, 35 sal.), quelques ateliers comme les plastiques IPS (Rhône-Alpes Emballages, 110 sal.), une métallerie (Stimm, 70 sal.), la boulonnerie Massard (25 sal.), une fabrique de produits lactés (Euroserum, 60 sal.). La population augmente depuis le creux de 1962 (2 200 hab.) et s’est accrue de 1 130 hab. (un tiers) après 1999; mais elle fut de 5 300 hab. en 1820. Le nouveau canton de Bas-en-Basset a 9 communes, 13 200 hab. (3 060 hab., 3 633 ha dont 1 056 de bois) est une commune de la Haute-Loire dans la CC des Marches du Velay-Rochebaron, 12 km au SO de Monistrol-sur-Loire et 17 km NNO d’Yssingeaux à 555 m. La commune est sur la rive gauche de la Loire et dominée par le relief de la Dent (970 m); le village a conservé des restes des défenses médiévales et d’anciennes maisons. Elle abrite un petit centre industriel: mécanique (Somecab, 40 sal.), plasturgie J&M Plast (90 sal.) et Auvergne Plastique (45 sal.), et surtout la grosse fromagerie de la vallée de l’Ance (340 sal.), du groupe Savencia ex-Bongrain; transports Ollier (45 sal.), intérim Ranstad (65 sal.). Comme ses voisines, la commune a perdu des habitants de la fin du 19e siècle (2 700 hab.) au milieu du 20e (1 400) et en regagne depuis: elle s’est accrue de 940 hab. après 1999 (+45%). (9 390 Monistroliens, 4 825 ha dont 1 147 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement d’Yssingeaux, 21 km au nord de celle-ci, à 600 m d’altitude. Ce bourg industriel est orné d’un château avec jardins et terrasses, ancien fort remanié au 17e s. et devenu épiscopal, ainsi que d’un intéressant couvent des Ursulines; lycées et collèges publics et privés. Monistrol avait déjà plus de 5 000 hab. en 1906; après un recul à 4 000 dans les années 1950 et 1960, la population s’est mise à augmenter à nouveau, gagnant même 1 590 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes des Marches du Velay-Rochebaron (14 communes, 30 700 hab.), la première du département hors l’agglomération du Puy. Monistrol a une usine d’Extrusion du Polyéthylène (groupe Barbier, 300 sal.) et plusieurs ateliers, dont les câblages électriques Ektro (90 sal.), les textiles Janisset (JTTI, 40 sal.), les emballages plastiques Roche (REP, 40 sal.); magasins Intermarché (130 sal.) et Carrefour (40 sal.), un Bricomarché (35 sal.) et une entreprise de maçonnerie (Socobat Aulagnier, 70 sal.); transports par cars Jaccon (100 sal.), intérim Adecco (250 sal.), Manpower (240 sal.), Randstad (130 sal.), Synergie (85 sal.), Start People (55 sal.), SMDI (Workeo, 55 sal.), TOM (50 sal.); La Poste (50 sal.). Le nouveau canton de Monistrol-sur-Loire a 4 communes, 14 000 hab. (6 120 Sigolénois, 3 064 ha dont 909 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement d’Yssingeaux, dans la CC des Marches du Velay-Rochebaron, 23 km au NE, à 810 m. La ville est souvent prise pour exemple d’une reconversion réussie, passant des anciennes soieries au plastique, spécialisé dans les feuilles et emballages et premier centre français du polyéthylène extrudé, à l’initiative des familles Fayard et Revel, puis Barbier, issues du textile et de la confection. Une trentaine d’entreprises y fournissent le tiers des films plastiques fabriqués en France. Fayard et Revel ont été repris par le britannique Autobar, lui-même devenu Veriplast après son rachat par le fonds Sun Capital, et leurs ateliers se dispersent alentour. Émergent les groupes et entreprises Barbier (280 sal.), Granger (130 sal.), Ribeyron (65 sal.), STTP (40 sal.) Colly Martin (35 sal.), Multiplast (35 sal.), Pichon (25 sal.). Il reste un peu de textile (passementerie de luxe, châles et écharpes Quioc 25 sal.) et de confection. Dans d’autres domaines, mécanique MPS Faure (30 sal.), prépresse G’Imprim (40 sal.); un Intermarché (35 sal.), maçonnerie Sigobat (30 sal.) et plâtrerie Pépier-Charrel (45 sal.); transports Colombet (70 sal.); aide à la personne Présence au Quotidien (40 sal.). La ville a un musée de la Fabrique (tissage et plasturgie), un musée de la maison des Béates; centre d’aide par le travail, collège privé. Sainte-Sigolène avait 2 500 hab. en 1820, 5 000 en 1906; après un déclin jusqu’à moins de 3 200 en 1954, la population s’est remise à croître et a gagné 560 hab. depuis 1999. Sainte-Sigolène est le bureau du nouveau canton Les Deux Rivières et Vallées (5 communes, 14 000 hab.). (2 350 Saint-Palous, 2 711 ha) est une commune de la Haute-Loire dans la CC Marches du Velay-Rochebaron, 3 km à l’est de Sainte-Sigolène, avec qui elle partage les mêmes spécialités dans les plastiques, dont les ateliers AEP (100 sal.), Addiplast (80 sal.), Bobino (40 sal.), Coveris (40 sal.), Plastica (35 sal.), Sicoplast (30 sal.); s’y ajoute une fabrique de machines pour l’industrie des plastiques (Mondon, 40 sal.). La commune a gagné 580 hab. depuis 1999 (un tiers). |