Communauté d’agglomération Seine-Eure' intercommunalité du département de l’Eure, associant 60 communes et 103 000 hab. sur 51 500 ha. Le siège est à Louviers; Léry, Pitres, Pont-de-l’Arche, Val-de-Reuil et Le Vaudreuil, Le Val-d’Hazey, Gaillon, Clef-Vallée-d’Eure et Courcelles-sur-Seine ont plus de 2 000 hab. L’intercommunalité, dont le nom pfficiel serait Intercom Normandie Seine Eure, s’est agrandie en septembre 2019 par l’absorption de sa voisine Eure-Madrie-Seine. Terres-de-Bord (1 530 hab., 2 244 ha dont 601 de bois) est une commune nouvelle de 2017 unissant deux communes anciennes. Elle évoque la proche forêt de Bord, qui la borde à l’est et dont le nom est ancien (Bortis au 11e s.). Montaure (1 080 Montaurois, 1 016 ha dont 152 de bois), est à 8 km à l’ouest de Louviers. Elle a un château du 18e siècle avec centre culturel et musée du cidre. Au sud, elle contient le gros hameau d’Écrosvilles et un château à longue allée dans la forêt. L’habitat est presque continu à l’ouest du finage, au long d’une rue de 4 km nord-sud. Elle a 440 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Tostes (450 Tostais, 1 228 ha dont 449 de bois) est au nord-est et a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+29%). La D313 d’Elbeuf à Louviers traverse le finage entre les deux villages. La Haye-Malherbe (1 450 Malherbois, 993 ha dont 433 de bois), 10 km à l’ouest de Louviers, est un gros village au dessin complexe, traversé par la D81 et limitrophe de la Seine-Maritime. Le nord du finage est dans la forêt d’Elbeuf et contient le grand domaine du château d’Argeronne. La D313 passe tout au nord. La population communale a crû depuis le minimum des années 1930 (800 hab.) mais non après 1999. Vraiville (660 Vraivillais, 682 ha) est un village-rue sur la D81 à 12 km à l’ouest de Louviers dans le prolongement de La Haye-Malherbe; +180 hab. depuis 1999 (+38%). Mandeville (330 Mandevillais, 305 ha) est à 14 km à l’ouest de Louviers; +90 hab. depuis 1999. La Harengère (590 Harengérois, 359 ha dont 154 de bois), 16 km à l’ouest de Louviers, donne au nord sur la vallée de l’Oison où son finage s’accidente en collines boisées; +160 hab. depuis 1999 (+35%). Le Bec-Thomas (230 Thomasiens, 140 ha), 17 km à l’ouest de Louviers, juste au sud de Saint-Pierre-des-Fleurs, a un très petit finage donnant au nord sur la vallée de l’Oison, qui s’orne de deux étangs; l’habitat est sur le plateau au sud. Saint-Germain-de-Pasquier (130 hab., 199 ha), 16 km ONO de Louviers, a un petit finage étiré sur le versant droit de la vallée de l’Oison. La Saussaye (1 920 Saulcéens, 353 ha), 19 km ONO de Louviers et 5 km au SO d’Elbeuf sur la route du Neubourg (D 840), est une commune résidentielle en bordure de la forêt et de l’agglomération d’Elbeuf; elle accueille un collège public; Rôtisserie de l’Ours Noir (30 sal.), Auberge du Manoir des Saules (20 sal.). Elle est passée de 450 hab. avant-guerre à 1 400 en 1968 et a poursuivi sa croissance jusqu’en 1999 mais a perdu 60 hab. ensuite. Le finage est bordé au sud par la petite vallée de l’Oison. Saint-Cyr-la-Campagne (440 Saint-Cyriens, 291 ha dont 85 de bois), 16 km ONO de Louviers, est au sud d’Elbeuf dans l’agréable et verdoyante vallée de l’Oison, avec le hameau du Mont Hamel sur la hauteur et l’ancien retranchement du Cirque. Elle est entourée par la forêt d’Elbeuf. Un petit aérodrome privé a été installé à l’est sur le plateau du Mont Roquelin (LF2721, piste en dur de 480 m). La population s’est accrue de 60 hab. depuis 1999. Saint-Didier-des-Bois (910 Saint-Désiriens, 558 ha dont 345 de bois), 14 km ONO de Louviers, a un gros village sur le plateau au-dessus de la vallée de l’Oison, avec des bois au nord et à l’est; hameau de la Pierre Tournante à l’est; +80 hab. depuis 1999. Martot (590 Martotais, 848 ha dont 474 de bois), 14 km NO de Louviers et 6 km à l’ouest de Pont-de-l’Arche, est à la limite du département, juste à l’est de Saint-Pierre-d’Elbeuf. L’Eure coule au nord parallèlement à la Seine dont elle n’est séparée que par un étroit cordon, nommé île du Courant à l’est, île aux Moines à l’ouest. La D321 traverse le finage au nord du village; le sud est très engagé dans la forêt domaniale de Bord-Louviers. Martot accueille l’ingénierie et maintenance métallurgique du groupe Eiffage (100 sal.); elle est aussi orientée vers les entrepôts et le négoce avec la quincaillerie Setin (150 sal.); sablières; clinique de convalescence au château du village. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+34%). Criquebeuf-sur-Seine (1 430 Criquebeuviens, 1 474 ha dont 639 de bois), 4 km à l’ouest de Pont-de-l’Arche et 15 km NNO de Louviers, aligne son habitat au bord de l’Eure, rive gauche. La rivière est ici parallèle à la Seine, dont elle est séparée sur 4 km par la bande d’alluvions dite île Surgès à l’est, île Launy au centre et île de Quatre Âges à l’ouest. Au sud, le relief monte dans la forêt de Bord; sur la terrasse; grande sablière avec étangs. L’A13 traverse le finage à l’est, franchissant l’Eure et la Seine en viaduc après un échangeur (n°20) avec la D321. Criquebeuf a des fabriques d’armatures métalliques (Armatures Spéciales, 160 sal.) et de matelas Pikolin Recticel (160 sal., espagnol) et de moindres entreprises: ingénierie Sesa Systems (35 sal., meubles); bétons Prega (35 sal.) et sablières Stref (20 sal.); transports Bolloré (35 sal.), Saint-Ouen (35 sal.), DPD (35 sal., Chronopost (35 sal.); négoce alimentaire et crèmerie Team Ouest Normandie (55 sal.). Sa population a peu changé durant les deux derniers siècles, mais s’est accrue de 380 hab. après 1999 (un tiers). Les Damps (1 370 Dampsois, 474 ha dont 309 de bois) est juste à l’est de Pont-de-l’Arche dont elle prolonge l’habitat entre l’Eure et le coteau gauche de la Seine; l’île Saint-Pierre sépare l’Eure de la Seine, face à Alizay. Au sud, le finage est dans le Bois de Bord. La commune accueille une clinique psychiatrique (75 sal.) et s’est accrue de 400 hab. depuis 1999 (+47%). Plusieurs communes sont sur la rive droite de la Seine. Igoville (1 770 Igovillais, 561 ha), limitrophe de la Seine-Maritime, est face à Pont-de-l’Arche; supermarché U (125 sal.), fabrique de médicaments vétérinaires (Intervet, 160 sal.); transports Actrans (40 sal.). La commune est riveraine de la Seine sur 1 800 m, la plaine étant largement occupée par un étang de sablière (40 ha). Le village est entre la voie ferrée et le pied du coteau de Seine; camping sur le relief, que traverse l’ex-N15 (D6015). Igoville a 280 hab. de plus qu’en 1999. Alizay (1 530 Alizéens, 862 ha dont 173 de bois), 16 km NNO de Louviers, est en amont d’Igoville, accessible par le Pont-de-l’Arche et dotée d’une bifurcation ferroviaire. Le village s’étire au pied du coteau de Seine. La plaine de la Seine a 2 km de long et 1 900 à 1 400 de large d’amont en aval; château de Rouville au milieu, avec parc mais entouré de deux zones d’activités. Au nord, le finage monte sur le plateau, à demi occupé par le Bois de Rouville à l’ouest. Alizay a une papeterie (175 sal., ramettes), relancée en 2013 par la société thaïlandaise Double A à partir de l’usine M-Real du groupe finlandais Metsa; plastiques Ouest Isol (110 sal., groupe britannique Sig) et Ashland (105 sal., états-unien); matelas isolants AC GM (35 sal.); négoce de produits d’isolation Sistac (25 sal.) et isolation Conseil (20 sal.); récupération et négoce de cartonnages NPC (45 sal.); transports Euro Cargo Rail (25 sal.). La commune s’est accrue de 250 habitants depuis 1999. Le Manoir (1 270 Manants, 239 ha), juste en amont d’Alizay, a un étroit finage nord-sud qui déborde sur la rive gauche de la Seine. L’habitat, en bord de Seine rive droite, est encadré par les deux voies ferrées vers Gisors (qui s’arrête à Étrépagny) et vers Louviers; la première dessert à l’est la fonderie du Manoir, mais qui est dans la commune de Pîtres. Le Manoir avait 330 hab. avant 1950, puis sa population est assez brusquement passée à 1 200 hab. en 1962 et fluctue depuis; elle a augmenté de 260 hab. (26%) après 1999. Amfreville-sous-les-Monts (510 Amfrevillais, 752 ha dont 200 de bois), 13 km NO des Andelys, a pour ossature le coteau escarpé de rive concave de la Seine qui se termine au-dessus du confluent de l’Andelle par la côte des Deux Amants, offrant un beau panorama sur le val de Seine et la vallée de l’Eure qui débouche au SO. Au pied de la côte tout à l’aval, a été aménagé en 1885 le grand barrage sur la Seine, de 235 m, que contournent les écluses d’Amfreville, l’une des premières grandes réalisations d’amélioration de la navigation fluviale entre Paris et Rouen; château de Canteloup, du 17e s., en brique et pierre. La commune contient au nord sur le promontoire le château des Deux Amants, et sur le plateau les deux hameaux du Plessis et de Senneville, ce dernier orné d’un manoir du 16e s., également en brique et pierre. Connelles (200 Connellois, 417 ha), 12 km à l’ouest des Andelys, 12 km NE de Louviers par le pont d’Andé, est juste à l’amont d’Amfreville, dotée d’une hôtellerie réputée (Le Manoir des Deux Amants). Le finage monte à l’est sur le plateau et contient à l’ouest la grande île de Connelles (45 ha). Herqueville (140 Herquevillais, 376 ha dont 125 de bois), en amont de Connelles, est à 10 km ESE de Louviers, sans village; sur le plateau, lotissement de la Plante et, à l’angle SO, une fabrique de mobilier métallique du groupe Pierre Henry (100 sal., ex-Vinco). Andé (1 310 Andéens, 531 ha), 7 km ENE de Louviers, face à Saint-Pierre-du-Vauvray, est sur la rive convexe du méandre de Louviers et donc en plaine. Son habitat, proche du pont sur la Seine qui traverse l’île du Bac, est accompagné au sud par le hameau du Mesnil. La commune contient les trois îles Bunel, du Martinet et du Moulin; devant celle-ci, un joli moulin à pans de bois est devenu centre culturel; fabriques de clôtures métalliques Bosmy (Normaclo, 65 sal.), de papiers et cartons Picort-Cabis (35 sal.). Andé n’avait que 330 hab. en 1962 et croît depuis; elle a gagné 300 hab. depuis 1999. La rive gauche de la Seine aux envions de Louviers est très complexe en raison de l’abondance des plans d’eau, de la présence de l’Eure et de l’apparition de nouvelles urbanisations. Poses (1 200 Posiens, 720 ha), 5 km au NE de Val-de-Reuil, 13 km NNE de Louviers face à Amfreville et à la côte des Deux Amants, étire son habitat sur près de 4 km le long de la rive convexe de la Seine, sur un grand cordon alluvial bordé à l’ouest par le vaste étang des Deux Amants. Le barrage d’Amfreville s’appuie sur ce cordon au Bas de Poses, au nord. Au sud, le Mesnil de Poses est l’habitat terminal d’amont. La commune a un musée de la batellerie, deux campings et, profitant des vastes étangs de gravières, une base de loisirs nautiques y a été établie. Porte-de-Seine (220 hab., 1 256 ha) est une commune nouvelle de 2018, associant deux communes de la rive gauche de la Seine proches de Louviers. Tournedos-sur-Seine (100 Tournedosiens, 665 ha), en aval, est juste au sud de Poses; son finage contient sur la rive droite de la Seine la plus grande partie de l’île de Tournedos, dont le reste dépend de Vatteville, et à l’ouest trois étangs de gravières et sablières. Porte-Joie (120 Porte-Joyeux, 591 ha), 4 km à l’est de Val-de-Reuil, 9 km NE de Louviers, a un petit village en bord de Seine et de l’île aux Bœufs. Le reste de la plaine entre Eure et Seine est partagée entre Léry, Le Vaudreuil et Val-de-Reuil, non sans enclaves. Incarville (1 440 Incarvillais, 835 ha dont 551 de bois), juste au nord de Louviers, partage avec elle certaines activités; elle accueille un supermarché Leclerc (230 sal.), les transports urbains Veolia (65 sal.) et le transporteur André (40 sal.); métallerie Dutheil (20 sal.), conseil CVO (25 sal.). Une fraction de la commune (un peu plus de 100 ha) a contribué à la création de celle du Val-de-Reuil au pied du coteau gauche de l’Eure, ce qui fait que le centre urbanisé d’Incarville n’a plus guère que 130 ha, sur la rive gauche de l’Eure, contenant une fraction de l’échangeur A142-A13. Le reste de la commune forme une enclave bien plus grande (580 ha) mais vide au nord-ouest dans la forêt de Bord, traversée par l’A13. La population a crû régulièrement (400 hab. en 1936, 540 en 1962, 1 100 en 1982) mais n’a gagné qu’une quarantaine d’habitants après 1999. Saint-Étienne-du-Vauvray (900 Stéphanois, 884 ha), 7 km NE de Louviers n’a plus qu’une surface utile de 170 ha sur une terrasse de la Seine et au pied de son talus, le reste du finage étant occupé par une enclave de Val-de-Reuil et un appendice méridional du Vaudreuil; ciments Holcim (20 sal.). La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Pierre-du-Vauvray (1 310 Saint-Pierrois, 522 ha), 5 km ENE de Louviers, se tient en bord de Seine et dispose d’une gare, d’un pont sur la Seine et de l’île du Bac. Le finage n’a qu’une petite partie en plaine et son habitat tout au nord, le reste étant occupé par le vigoureux coteau gauche de la Seine, de plus de 100 m de haut, et le plateau qu’il borde, traversé au sud-ouest par la D6015 ex-N15 et l’A13 parallèle, avec le petit hameau du Vieux Rouen. La commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. Les autres communes sont dans la partie méridionale de l’intercommunalité. Vironvay (340 Vironvayens, 390 ha), 4 km à l’est de Louviers, est au sud de Saint-Pierre-du-Vauvray sur le plateau, et partage les activités liées à la présence de l’échangeur d’Heudebouville au sud: zone industrielle des Petits Fossés avec transports Euralis (60 sal.) et Phénix (20 sal.), cars Auzoux Voyages (55 sal.), déchetterie; aire de service de l’autoroute de Normandie avec restauration Arche (50 sal.). Le village se termine en promontoire sur le coteau de Seine, dont la commune détient un kilomètre. La population a gagné 60 hab. après 1999. Heudebouville (810 Heudebouvillais, 928 ha dont 198 de bois), 6 km ESE de Louviers sur le plateau qui domine la Seine, contient au nord 2 600 m du coteau de Seine, suivi à son pied par la voie ferrée et l’île de Lormais. Elle a reçu une grande zone d’activités associée à l’échangeur de l’A13 et de la N15 qui s’ouvre vers Louviers, avec une large gare de péage: centre d’essais de produits ITS (Intertek Testing Services, 200 sal., au groupe Intermarché) et entreposage ITM (Intermarché, 230 sal.); logistique de l’usine Frasenius de Louviers (95 sal.); fabriques de véhicules spéciaux Renault Tech (120 sal.), de filtres à air AAF (35 sal.), de peintures et vernis Radior (25 sal.); pâtisseries Touflet (Compagnie des Pâtissiers Normands, 60 sal.), plats cuisinés (Cuisine Solutions, 55 sal.); traitement des ordures Ipodec (40 sal.); transports DDL (20 sal.) et entrepôts FM (20 sal.); nettoyages LC Net (85 sal.), AG (25 sal.) et SNAD (20 sal.). Pinterville (760 Pintervillais, 593 ha dont 153 de bois) a son village sur la rive droite de l’Eure, avec un gros château de brique et pierre du 18e et du 19e s., et au nord le lotissement du Hamelet à la limite de Louviers. L’A154 longe l’Eure à l’ouest, la D164 le pied du coteau oriental, les deux encadrant le village. Le finage monte doucement à l’est dans les bois, sans atteindre le plateau; une allée couverte se voit dans le vallon de la Porte Blanche au SE. La commune a crû comme une petite banlieue résidentielle (310 hab. en 1954, 520 en 1982) mais est restée stable après 1999. Acquigny (1 600 Acquigniciens, 1 783 ha dont 958 de bois) est au confluent de l’Eure et de l’Iton, 5 km au sud de Louviers. L’Eure coule au pied de son versant droit. Le finage s’étire en queue au SO sur la haute colline que longe l’Iton et au bout de laquelle sont le hameau des Planches et 45 ha d’étangs de gravières au confluent. Il s’allonge ainsi en courbe sur plus de 8 km. Les Planches sont une ancienne commune, annexée en 1971 avec 50 hab. Le village, au nord, a un très beau château renaissance de 1557 dans un grand parc classique avec orangerie, plus une église dotée d’une riche décoration intérieure du 18e s. Une usine de conditionnement de parfums et cosmétiques (CCI, 105 et 65 sal.) et de nombreuses petites entreprises travaillent sur la zone d’activités du Patis, parmi lesquelles les détecteurs électriques UTC Chubb (50 sal.). La N154-A154 longe le coteau de gauche de l’Eure, avec deux accès (n°4 au nord et n°5 aux Planches). La population augmente depuis les années 1930, où elle n’était que de 750 hab. Elle s’est accrue de 110 hab. après 1999. Amfreville-sur-Iton (840 Amfrevillois, 548 ha), 9 km SSO de Louviers, est la dernière commune dans la vallée de l’Iton juste avant le confluent. Son finage se partage entre le fond de vallée et une fraction de plateau au NO, où est le gros hameau la Mare Hermier; +110 hab. depuis 1999. La Vacherie (580 Vacherois, 763 ha dont 288 de bois), 12 km SSO de Louviers, est au pied du coteau droit de l’Iton au débouché d’un petit vallon; elle a une fraction de la vallée au SO mais son finage s’étend surtout sur le plateau au sud, où sont les hameaux de Verdun et de Carcouet; fabrique de peintures (Onip, 25 sal.). La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Plusieurs petites communes sont sur le plateau au sud-ouest de Louviers, en continuité avec le pays de Neubourg. Le Mesnil-Jourdain (250 Mesnil-Jourdanais, 1 011 ha dont 474 de bois), à 6 km SO de Louviers, s’orne du château d’Hellenvilliers, des 16e, 17e et 19e s., avec un grand parc boisé du 18e s.; un grand bois à l’est. La Haye-le-Comte (140 Haye-le-Comtois, 332 ha dont 160 de bois) est une très petite commune juste au SO de Louviers, qui touche à un faubourg de la ville et monte à l’ouest sur le plateau où est le petit hameau de la Neuville. Surville (940 Survillais, 572 ha), 6 km OSO de Louviers sur le plateau, a un village plus consistant sur la D133 qui va au Neubourg; manoir du 16e. Quatremare (410 Quatremarois, 599 ha), 8 km OSO de Louviers, est également sur la D133 dans un large paysage de campagne ouverte. Crasville (140 Crasvillais, 245 ha) est juste au nord de Quatremare, 9 km à l’ouest de Louviers. Surtauville (500 Surtauvillais, 442 ha), 10 km OSO de Louviers, a un village et un finage étirés du nord au sud dans la campagne de Neubourg; Le Neubourg est à 13 km au sud-ouest. Au sud-est de cet ensemble qui formait l’ancienne communauté Seine Eure, 17 communes sont issues de l’ancienne communauté Eure-Madrie-Seine, dissoute en septembre 2019. Quatre d’entre elles ont plus de 2 000 hab.: Le Val-d’Hazey (ancien siège), Gaillon, Clef-Vallée-d’Eure et Courcelles-sur-Seine. Saint-Aubin-sur-Gaillon (1 970 Saint-Aubinois, 1 946 ha dont 412 de bois) est juste au sud de Gaillon. Son finage est traversé au sud par l’autoroute de Normandie (A13) qui y a un échangeur (n°17) avec la D316 vers l’ouest et, à la pointe SE du finage, la double aire de repos de Beauchêne. Le village se tient sur un site d’ancienne occupation en forme d’oppidum: on y a trouvé des restes de thermes romains et de temples. La commune est le siège de Diffusion Plus, une entreprise d’expédition de matériel de publicité (300 sal.) qui y a aussi une entreprise d’informatique (traitement de données Data One, 170 sal.); elle abrite également une base des Autoroutes Paris-Normandie (40 sal.) et un transporteur (Duchesne, 35 sal.); plastiques Dedienne (170 sal.), gomme arabique Alland et Robert (25 sal.); conditionnement à façon Kondiconcept (20 sal.); transports et travaux publics Stage Location (30 sal.); foires et salons Châteauform (25 sal.). La commune s’est accrue de 530 hab. (+37%) depuis 1999. Saint-Pierre-la-Garenne (940 hab., 764 ha), au bord de la Seine juste en amont de Gaillon, a une usine Syngenta (agrochimie, groupe suisse Novartis, 170 sal.); pièces de béton (Soprel, 35 sal.), climatisation et chauffage Goujeon (30 sal.). Le finage, traversé par la D6015, a une forme triangulaire, le côté nord étant basé sur 3 300 m de rive gauche de la Seine, incluant la longue et étroite île aux Frêles. La voie ferrée longe la rive, flanquée d’établissements; l’habitat est au pied du coteau de Seine, avec le château de Fontenetain (16e). La population n’a augmenté que de 50 hab. depuis 1999. Saint-Pierre-de-Bailleul (1 000 Saint-Bailleulais, 634 ha), 6 km SE de Gaillon, a aussi un finage triangulaire, mais dont la pointe nord-est n’atteint pas tout à fait la Seine. Le village s’étage sur le versant gauche du large et profond vallon de Saint-Ouen, complété au nord par le hameau de Dormont et, près du fleuve, celui du Goulet; église du 12e s., ancien prieuré; poste d’interconnexion électrique à l’ouest sur le plateau; +50 hab. depuis 1999. Saint-Étienne-sous-Bailleul (410 hab., 434 ha), 8 km SE de Gaillon, dissémine son habitat sur le versant droit du grand vallon de Saint-Ouen face à Saint-Pierre. Le finage contient tout au sud une partie du centre de prévention de La Chapelle-Longueville. Champenard (280 Champenardais, 232 ha), 7 km au sud de Gaillon sur le plateau, accueille Remade Kits (80 sal.), qui assure la maintenance de matériels électroniques (smartphones). La commune s’est accrue de 130 hab. depuis 1999 (+87%). Autheuil-Authouillet (1 000 Altoliens, 1 166 ha dont 215 de bois), 9 km SSO de Gaillon, est dans la vallée de l’Eure au croisement des D836 et 316. Elle résulte d’une fusion de 1971, Autheuil étant au carrefour et Authouillet juste en amont dans la vallée. Le finage monte un peu sur le plateau au NE. La commune a gagné 220 hab. depuis 1999 (+28%). Saint-Julien-de-la-Liègue (410 hab., 467 ha) est à 5 km au SO de Gaillon sur le plateau, avec une église du 12e. L’autoroute de Normandie traverse le finage au nord. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+64%). Cailly-sur-Eure (220 Calliaciens, 333 ha) est à 15 km au SO de Gaillon dans la vallée de l’Eure, où elle est encadrée par le territoire de la commune nouvelle de Clef-Vallée de l’Eure. Heudreville-sur-Eure (1 080 Heudrevillais, 1 415 ha dont 531 de bois), 16 km OSO de Gaillon, a son village dans la vallée de l’Eure, prolongé au nord par le hameau du Hom; un château du 16e s. sur la rive gauche de l’Eure, étangs de gravières. La voie rapide N154 et la D155 courent sur le plateau à l’ouest, où sont les hameaux des Faux et du Bosc. Ailly (1 170 Aillytiens, 1 555 ha dont 157 de bois), 7 km à l’ouest de Gaillon sur le plateau, est traversée par l’autoroute de Normandie. La population s’est accrue de 390 hab. depuis 1999, donc de 50%. Fontaine-Bellenger (1 150 Bérengeois, 496 ha), 3 km au nord d’Ailly, 8 km ONO de Gaillon, est aussi sur le plateau mais traversée par la D6015; église classée du 14e. La population a augmenté de 330 hab. depuis 1999 (+40%). Les Trois-Lacs (1820 hab., 3 653 ha) est une commune nouvelle de 2017, issue de la fusion des communes de la grande boucle de la Seine au nord de Gaillon. Le nom est censé évoquer les différents plans d’eau, qui sont bien au-delà de trois mais dans trois communes, bordant la rive gauche de la Seine à la faveur d’anciennes et actuelles exploitations d’alluvions. En aval et face aux Andelys, la Seine dessine en effet un grand méandre étiré en direction du nord-est; dans la plaine alluviale, boisée et trouée de gravières, un parc d’attraction avec base de loisirs et hippodromes a été équipé à Tosny (660 Tosnysiens, 1 502 ha dont 661 de bois), 9 km NNE de Gaillon, sous le nom de Tolysland. Tosny, dont le village est face à Bouafles, abrite aussi une grande maison de retraite (Résidence du Lac, 100 sal.) et a gagné 80 hab. depuis 1999. Elle est reliée aux Andelys par le pont de la D135 et inclut au nord plusieurs étangs de gravières près du hameau de la Garenne. Bernières-sur-Seine (340 Berniérois, 665 ha dont 147 de bois), en aval de Tosny et qui lui tourne le dos, exploite les sables et graviers par les Sablières de la Seine (75 sal., groupe Lafarge Holcim) et les bétons Vexabloc (35 sal.); elle a un camping. Sa population s’est accrue de 80 hab. (+36%) depuis1999. La mention «sur Seine» est de 1946. Venables (810 Venablois, 1 486 ha dont 291 de bois), la plus en aval, occupe le sud-ouest de la commune nouvelle. Son village est sur le relief, 110 m au-dessus des autres, mais le finage contient aussi à son pied, au nord, le gros hameau de la Mare sous Venables. Celui-ci est séparé de la Seine par un grand étang (130 ha) dit lac de Venables, borné au nord par le cordon alluvial habité de la Rue sous Venables, et pourvu d’une passe avec base nautique face au village de Muids qui est rive droite — c’est le seul vrai «lac» des Trois Lacs. La voie ferrée longe le pied du vigoureux coteau boisé exposé au nord. Sur le plateau au sud de Venables, sont le hameau de Fontaine la Verte et une partie des grands circuits d’essais du groupe Renault. La commune a augmenté de 80 hab. depuis 1999, ce qui porte la croissance totale de la commune nouvelle à 240 hab. (+15%), modérée et également répartie Villers-sur-le-Roule (870 Villersois, 432 ha, juste au nord d’Aubevoye sur le plateau, se tient juste au-dessus du tunnel de 2 km par lequel la voie ferrée de Paris à Rouen franchit le lobe du méandre des Andelys. Le sud du finage est occupé par une partie du circuit d’essais de Renault, dont les installations techniques sont à Aubevoye (Val-d’Hazy). La commune a gagné 250 hab. depuis 1999 (+40%). La mention «sur le Roule» existait en 1793. (2 080 Courcellois, 547 ha) est une petite commune de l’Eure en Seine Eure, à 7 km SSO des Andelys sur la rive droite d’une boucle de la Seine face à Gaillon, à laquelle la relie le pont de la D316; fabrique de poutres en béton Rector-Lesage (45 sal.), services et conditionnement l’Artisane (50 sal.). Courcelles avait seulement 360 hab. en 1954, puis est passée à 1 100 en 1975; elle a gagné 540 hab. depuis 1999 (+35%). (7 140 Gaillonnais, 1 019 ha dont 144 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement des Andelys, 12 km SSO des Andelys et 15 km ESE de Louviers (agglomération Seine Eure). Le centre-ville est au pied du coteau de rive gauche de la Seine, versant de rive concave d’un ancien méandre abandonné. La commune partage la plaine alluviale, et ses terrains industriels, avec ses voisines Aubevoye et Saint-Pierre-la-Garenne. Le finage, allongé OSO-ENE, atteint au NE la rive de la Seine au barrage et aux écluses de Port-Mort, où est une zone d’activités; étangs de gravières dans la plaine. La ville est traversée par la N15 et la voie ferrée de Paris à Rouen (gare). Elle a un collège et un lycée publics. Son principal monument est l’ancien château renaissance construit, à la dimension d’un palais de 1502 à 1509, sur les bases d’un château féodal; très dégradé pendant la Révolution, il devint un pénitencier de 1 500 places entre 1812 et 1905, notamment pour enfants; il abrite une maison de retraite (30 sal.). Les principales entreprises sont Pipelife (tubes en pvc, 230 sal.), Schoeller-Allibert (145 sal., emballages plastiques), Mottaz (découpage et emboutissage, 80 sal.), Nufarm (agrochimie, australien, 60 sal.); supermarché Auchan (70 sal.) . Gaillon a eu 3 500 hab. en 1881 puis sa population s’était abaissée à moins de 2 000 dans les années 1930; elle est remontée après la guerre et a poursuivi régulièrement sa croissance jusqu’en 1999 avant de se stabiliser, et n’a gagné que 140 hab. depuis 1999. L’unité urbaine insee est de 17 300 hab. (5 communes), comme l’aire urbaine. Le nouveau canton de Gaillon a 29 100 hab. (17 communes). (2 080 Lérysiens, 1 345 ha dont 433 de bois) est une commune de l’Eure dans la communauté Seine Eure, juste au nord de Val-de-Reuil. Le centre-ville est dans la plaine de confluence de l’Eure et de la Seine, sur la rive gauche de l’Eure et au pied du coteau que domine la forêt de Louviers. Le finage s’étend à l’ouest sur le plateau dans cette forêt et isole au nord une enclave de la commune de Val-de-Reuil. Au NE, elle contient un quart du grand étang des Deux-Amants (près de 400 ha), site de la base de plein air de Léry-Poses. La commune participe modérément aux activités du pôle de Val-de-Reuil mais a cédé du terrain pour la création de celle-ci; néanmoins sa population a augmenté depuis: elle avait 1 000 hab. en 1968 et 1975, 1 600 en 1975; elle a perdu 80 hab. depuis 1999. La principale entreprise est une fabrique de produits cryogéniques et transports de froid du groupe italien VRV (Cryo Diffusion, 80 sal.). (19 180 Lovériens, 2 706 ha dont 1 331 de bois) est un ancien chef-lieu de cantons de l’Eure, 22 km au nord d’Évreux et 31 km au sud de Rouen. Le centre-ville dessine un carré entouré de boulevards, sur la rive gauche de l’Eure. La ville, largement reconstruite après 1945, offre une grande église de style gothique flamboyant du 13e au 15e s., un musée municipal et un musée des décors de théâtres (fondation Wakhévitch); cloître des pénitents (17e s.), jardin public, un manoir avec activités culturelles, médiathèque. Louviers est équipée d’un centre hospitalier de 75 lits et une clinique (Clinea, 80 sal., 60 lits), deux lycées et trois collèges publics, un collège privé, une maison de retraite (Korian, 50 sal.), une crèche (Cascadine, 35 sal.). La ville, qui fut longtemps sous la tutelle de l’archevêché de Rouen, fut un centre notable d’industrie textile dès le 13e s. et reçut de Colbert une manufacture, puis produisit des machines pour le textile au 19e s. Elle avait hébergé une grande usine Philips (disques microsillons puis vidéo et cartes électroniques), fermée en 2002. Elle dispose cependant d’un ensemble industriel diversifié, partagé avec la commune voisine d’Incarville: fournitures médicales (Fresenius Kabi, groupe allemand, perfusions, 350 sal.); chocolaterie Barry-Callebaut (groupe Jacobs, 270 sal.); plastiques Recticel (groupe belge, 160 sal.), Visiplast (30 sal.) et Techniplast (30 sal.); profilés d’aluminium Benteler (ex-Alunord, 150 sal., cédé par le norvégien Norsk Hydro au groupe allemand); armatures métalliques Eurarma (65 sal.), présentoirs (CCI-PLV, groupe Publidis, 50 sal.), moteurs électriques Benning (45 sal.), mécanique ATI (35 sal.) et Boust (35 sal.), machines-outils Ceri (50 sal.); imprimerie d’étiquettes pour l’industrie (Interfas, 110 sal.), adhésifs Lohmann (45 sal.), lunettes Hoya Lens (40 sal.); ingénierie Consulting Ouest (55 sal.); informatique Docapost (95 sal.), Masternaut (105 sal.) Louviers a aussi des magasins Intermarché (110 sal.) et Carrefour (30 et 20 sal.), un Bricomarché (30 sal.), plus une centrale régionale des supermarchés Intermarché (260 sal.) et un entreposage du groupe Carrefour (50 sal.); transports Trans Inter (30 sal.). La commune avait déjà plus de 10 000 hab. au 19e siècle et s’est tenue entre 10 000 et 11 000 jusqu’en 1954, puis sa population a augmenté, culminant en 1982; elle a perdu 700 hab. de 1982 à 1999, et regagné 240 hab. après 1999. Une zone urbaine sensible a été définie au sud-ouest (zac de la Justice). Louviers est un point fort de la secte des Témoins de Jéhovah (les Béthélites), mais a une tradition de municipalités de la gauche dite modérée; Pierre Mendès-France (1904-1982) a été député de Louviers dès 1932, à 25 ans, et maire en 1935-1939, puis de 1953 à 1958. L’unité urbaine Insee est de 44 400 hab. (11 communes), l’aire urbaine de 49 200 (20 communes), tandis que la communauté d’agglomération, baptisée Seine Eure, qui siège à Louviers, monte à 71 100 hab. pour 40 communes. Le nouveau canton de de Louviers a 24 500 hab., 7 communes. (2 500 Pistriens, 1 097 ha dont 462 de bois) est une commune de l’Eure dans la communauté Seine Eure, sur la rive droite de la Seine au confluent de l’Andelle, et ainsi au pied de la Côte des Deux-Amants. Le finage n’a que 1 600 m de rive de Seine, avec une petite part de rive gauche dans l’île aux Bœufs; il monte au nord sur le plateau dans la forêt domaniale de Longboël. Au sud-ouest, la fonderie du Manoir (400 sal.) est dans la commune de Pîtres tout en portant le nom de la commune d’aval; elle a été rachetée en 2013 par le chinois Yanyai Taihai. La population a 180 hab. de plus qu’en 1999. (4 210 Archépontains, 935 ha dont 638 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure 12 km au nord de Louviers sur la rive gauche de la Seine, en Seine Eure. La ville a longtemps tenu une traversée de la Seine, surveillée par une forteresse; pont de la D6015 ex-N15, anciens remparts et, à l’ouest, église flamboyante du 16e s. La ville présente aussi les restes en partie restaurés de l’abbaye cistercienne de Bonport, fondée en 1189, rénovée au 18e s. mais très abîmée après la Révolution, domaine privé ceint d’un parc; de nombreuses manifestations culturelles s’y tiennent. Juste devant, les îles Bonport et d’Harcourt sont dans le finage de Pont-de-l’Arche. Un collège public et un hôpital local avec ehpad (90 lits) sont en ville; fabrique d’équipements pour opticiens Luneau (170 sal., ancienne maison Briot, reprise au belge Buchmann), fabrique de chaussures pour femmes Marco-Ouin (45 sal.); transports Euro Cargo Rail (30 sal.); un camping. Le finage s’étend largement au sud dans la forêt domaniale de Bord-Louviers. La commune a eu 1 900 hab. en 1900 et 2 100 en 1954 et sa population croît depuis; elle a gagné quelque 700 hab. depuis 1999 (+20%). Le nouveau canton de Pont-de-l’Arche, limitrophe de la Seine-Maritime, a 23 400 hab. 20 communes. (13 600 Rolivalois, 2 661 ha dont 232 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Eure dans l’arrondissement des Andelys, 6 km au nord de Louviers, au bord de l’Eure dans le val de Seine (Seine Eure). C’est l’une des villes nouvelles qui devaient soulager et réorienter la croissance de l’agglomération parisienne, et la seule qui ait été un peu éloignée de Paris. Elle a été lancée en 1969 sous la forme d’une Ville nouvelle du Vaudreuil, qui était imaginée pour 100 000 habitants… Les premiers logements ayant été livrés en 1975, elle avait 420 hab. au recensement de 1975, 4 500 en 1982, 11 400 en 1990; elle a 200 hab. de moins qu’en 1999. Elle a donc réussi à fixer des logements et des emplois, mais sa réalisation a été laborieuse et les résultats n’ont pas été à la hauteur des ambitions initiales. L’emprise foncière n’a pas été vraiment maîtrisée, ce qui produit un indéfinissable emmêlement de limites communales et d’enclaves, dont une au nord sur 110 ha à la limite sud du Manoir, un golf sur l’île Ortieu un parc animalier et une base nautique sur l’étang des Deux Amants; une au sud-est incluant l’ancien parc industriel de Saint-Pierre-du-Vauvray, tandis que Le Vaudreuil et Incarville se retrouvent avec des finages divisés, et donc d’autres enclaves. La commune a été officiellement créée en 1981 à partir du territoire de pas moins de huit communes de la vallée de la Seine, sous le nom provisoire de «Le Vaudreuil Ensemble urbain»; mais l’ancien village du Vaudreuil a réussi à résister à l’intégration, au point qu’il a conservé son nom et son autonomie et que la ville nouvelle a dû adopter en 1985 un nom voisin, synonyme mais astucieusement différent. Une «Opération de renouvellement urbain» (ORU) a été lancée en 2001 afin de rénover peu à peu le bâti des grands immeubles, déjà vieillissants. Val-de-Reuil a reçu comme entreprise de tête l’usine de médicaments Sanofi-Pasteur (1 960 sal.); elle pilote un ensemble orienté vers les soins, dont les autres fleurons sont Janssen Cilag (groupe Johnson, 530 sal.) plus les cosmétiques Johnson & Johnson Santé Beauté (200 sal.), et Valdepharm (400 sal.), issue des laboratoires Pfizer repris en 2006 par le groupe cosméto-pharmaceutique français Fareva, qui fabrique des produits de base. Cet ensemble est accompagné notamment par Erlab DFS (hottes de filtration pour laboratoire, 65 sal.), Carlo Erba (180 sal., réactifs chimiques, société italienne au groupe britannique Barclays), Pharmalog (logistique du transporteur Girard, 140 sal.), le conditionnement à façon Biopack (100 sal.). Le parc d’activités dit Pharmaparc, créé en 1995, et chargé de dynamiser la filière, est partagé avec Le Vaudreuil. S’ajoutent à Val-de-Reuil des industries de toutes sortes, dont beaucoup d’ateliers n’atteignent pas 30 salariés. Sortent du lot Varenne Gastronomie (plats préparés, 130 sal.), la Maroquinerie de Normandie (120 sal., groupe Hermès), les matériels électriques Scopelec (65 sal.; installations thermiques JV (80 sal.); travaux publics Colas (130 sal.),et Via France (65 sal.), plantations et espaces verts Idverde (80 sal.); traitement de déchets Maillot (70 sal.), gardiennages Seris (250 sal.) et Goron (120 sal.), nettoyages Ternett (800 sal.), Ligne Bleue (60 sal.) et ODS (60 sal.), travail temporaire Crit (50 sal.). La Poste (210 sal.). La ville a eu dès l’origine un hypermarché, d’abord Mammouth puis Simply et enfin Auchan mais descendu à 50 sal.; l’Immobilière de Basse-Seine emploie 80 personnes. La Direction générale de l’armement (DGA) a installé à Val-de-Reuil en 1985 un bassin d’essai des carènes avec un plan d’eau de 600 m (120 employés). La ville compte également un collège et un lycée publics, un centre de détention, une École supérieure d’ingénieurs et techniciens de l’agriculture… et même une réserve ornithologique (la Grande Noé). Faite surtout d’HLM, elle n’a pas moins de 75% de logements sociaux; tout le centre-ville est enregistré en zone urbaine spéciale de 41 ha et 7 200 hab. Au SE, un joli manoir à pans de bois (Haute-Crémonville, 17e s.) est sur le territoire cédé par Saint-Etienne-du Vouvray et traversé par l’A13 et la N15(D6015). Le nouveau canton de Val-de-Reuil, créé en 1985, modifié en 2015 en changeant de nature, a 21 200 hab. et 8 communes. (5 620 hab., 1 437 ha dont 277 de bois) est une commune nouvelle de l’Eure, formée en 2016 par la fusion de trois communes et membre de la communauté Seine Eure. Le nom est celui d’un ravin local, qui traverse Sainte-Barbe mais débouche à Gaillon en ignorant Aubevoye. Cette création a été annulée en juin 2019, sur recours d’habitants du Vieux-Villez (la plus petite des trois communes) par la cour d’appel administrative de Douai, avec effet au 1er décembre 2019; l’État s’est pourvu en cassation contre cette décision. Aubevoye (5 170 Albaviens, 763 ha), est juste au nord de Gaillon dans la plaine alluviale de la Seine; le nom fut Albavia (Blancheroute) et rappelle une voie romaine. Aubevoye, qui dispose d’un collège public, contribue activement au bassin d’emploi de Gaillon en y ajoutant toute une série d’activités: le centre d’essais de Renault, situé sur le plateau, doté de 35 km de pistes, qui occupe 500 personnes et 612 ha, a été reboisé par 150 000 arbres et s’est agrandi en 2006 après la fermeture du site de Lardy en Essonne; la plate-forme de conditionnement et expédition des spiritueux Marnier-Lapostolle (70 sal., sur 6 ha), spécialisée dans le grand-marnier dans des installations de 1975 mais sur un site existant depuis 1827; la fabrique de peintures BS Coatings (90 sal., groupe TGL); mécanique Megap (40 sal.); conditionnement à façon LR Logistique (45 sal.) et Toupack (25 sal.), magasins Intermarché (80 sal.), Bricomarché (20 sal.); La Poste (40 sal.). Aubevoye n’avait que 500 hab. au 19e siècle; la population est passée à 1 300 en 1954, 2 200 en 1975; elle a augmenté de 1 280 hab. depuis 1999. Sainte-Barbe-sur-Gaillon (260 hab., 418 ha dont 178 de bois) est juste au NO de Gaillon, avec un habitat dispersé de part et d’autre du ravin d’Hazey et traversé par la N15 (D6015). Les principales installations du centre d’essais de Renault sont à la limite nord de la commune, mais sur le territoire d’Aubevoye. Vieux-Villez (190 hab., 256 ha) a son village sur la N15 à 3 km ONO de Gaillon. Le centre d’essais mord un peu sur son finage au NE; château d’Hazey au sud. (3 800 Valdéroliens, 1 422 ha dont 215 de bois) est une commune du département de l’Eure, au sud de Val-de-Reuil et au bord de l’Eure, membre de la communauté Seine Eure. Son territoire a été bouleversé par la création de la ville nouvelle et comporte des enclaves aussi bien dans la plaine alluviale de l’Eure à l’ouest (18 ha urbanisés) que sur le plateau occidental, en forêt domaniale de Louviers (200 ha). Tout en se tenant à part, elle a bénéficié des efforts de développement que les pouvoirs publics ont accomplis en faveur de la ville nouvelle de Val-de-Reuil. Au parc d’activités dit du Village, c’est la firme Hermès qui fait figure de phare, avec une fabrique de parfums de 210 personnes, installée en 1976; la firme de luxe ouvre aussi en 2019 une nouvelle maroquinerie, prévue pour 250 emplois à terme. Le plus gros employeur est toutefois Aptar, spécialiste du conditionnement et de la distribution des parfums, cosmétiques et médicaments (ex-Valois, à un groupe états-unien, 970 sal.). S’ajoutent une usine de Schneider Electric (350 sal., appareils de mesures et contrôles industriels, naguère La Télémécanique), une fabrique de matériel médical (West Pharmaceutical, 85 sal.); emballages plastiques Plastibell Pharma (40 sal.), installations électriques Carelec (25 sal.), entreposage et transports ATA (60 sal.); aide à domicile Alexia (25 sal.), maison de retraite les Rivalières (55 sal.). La ville a un collège public, des restes d’un château du 17e s., et un golf au sud-est (Ferme du Bas Parc), où elle atteint la rive de la Grande Noé. Elle a un peuplement nettement moins ouvrier et dans l’ensemble nettement moins pauvre que celui de Val-de-Reuil. La commune avait 900 hab. en 1968; elle a absorbé en 1969 Notre-Dame-du-Vaudreuil (60 hab.) et cédé ensuite des terrains à Val-de-Reuil; elle avait 1 700 hab. en 1975, 3 100 en 1990 et en a encore gagné 320 après 1999. |