Métropole Métropole Européenne de Lille' métropole intercommunale de 95 communes et 1 174 300 hab. sur 67 190 ha. Lille (siège), Allennes-les-Marais, Annœullin, Armentières, Baisieux, La Bassée, Bauvin, Bondues, Bousbecque, Capinghem, La Chapelle-d’Armentières, Chéreng, Comines, Croix, Emmerin, Erquinghem-Lys, Faches-Thumesnil, Fournes-en-Weppes, Frelinghien, Fretin, Hallennes-lez-Haubourdin, Halluin, Haubourdin, Hem, Herlies, Houplin-Ancoisne, Houplines, Lambersart, Leers, Lesquin, Lezennes, Linselles, Lompret, Loos, Lys-lez-Lannoy, La Madeleine, Marcq-en-Barœul, Marquette-lez-Lille, Marquillies, Mons-en-Barœul, Mouvaux, Neuville-en-Ferrain, Pérenchies, Prémesques, Provin, Quesnoy-sur-Deûle, Ronchin, Roncq, Roubaix, Sainghin-en-Mélantois, Sainghin-en-Weppes, Saint-André-lez-Lille, Salomé, Santes, Seclin, Sequedin, Templemars, Toufflers, Tourcoing, Verlinghem, Villeneuve-d’Ascq, Wambrechies, Wasquehal, Wattignies, Wattrelos, Wavrin, Wervicq-Sud, Willems ont plus de 2 000 hab. Noyelles-lès-Seclin (870 Noyellois, 238 ha), 4 km au NO de Seclin, dont l’église est inscrite, a son village sur la D952 et abrite au SE une partie de la grande zone industrielle de Seclin. S’y trouvent des fabriques de peintures Theolaur (85 sal.) et de savons et détergents Brunel (100 sal.), des installations et réparations électriques Engie Ineo (95 et 65 sal.); secrétariat Equensworldline (150 sal.), banque Société Générale (230 sal.). La commune n’avait que 300 ha. au 19e s. et encore en 1968, a dépassé le millier en 1982 puis a perdu quelques dizaines d’habitants. Vendeville (1 590 Vendevillois, 257 ha), 6 km au NE de Seclin, est longée à l’est par l’autoroute A1 et son finage mord à l’est sur l’aéroport de Lille-Lesquin; distillerie du groupe Pernod Ricard (100 sal.), intérim Randstad (60 sal.). Des pèlerinages à sainte Rita s’y font depuis 1928. Sa population est en sensible croissance depuis les 490 hab. de 1975; mais elle n’a gagné que 40 hab. après 1999. Péronne-en-Mélantois (940 Péronnais, 114 ha) est entre Lesquin et Cysoing, au bord des marais de la Marque. Le village, entre la LGV au nord et l’A23 au SO, a une église inscrite (16e-17e s.) de type hallekerque. La commune se nommait simplement Péronne jusqu’en 1913, et croît depuis les 450 hab. de 1968, gagnant encore 160 hab. après 1999. Bouvines (770 Bouvinois, 271 ha) est une commune du Mélantois, juste au NO de Cysoing, bornée à l’ouest par le cours de la Marque. Elle est célèbre depuis la victoire des troupes de Philippe-Auguste (1214) sur celles du Saint-Empire romain germanique. Le village est sur la D955 et a une église du 13e s., dont les vitraux d’E. Champigneulle, de la fin du 19e s., sont consacrés à la bataille; centre de formation de l’UFCV (Union française des centres de vacances). Le finage est traversé au sud par la LGV. La population de Bouvines est fluctuante mais reste au même niveau depuis le milieu du XIXe siècle. Gruson (1 300 Grusonnois, 313 ha) est à 5 km SE de Villeneuve-d’Ascq, 3 km au nord de Cysoing, bornée à l’ouest par la vallée de la Marque. La course cycliste Paris-Roubaix s’y aventure au carrefour de l’Arbre. Sa population a fortement augmenté depuis 1954 (450 hab.) dont +90 hab. après 1999. Anstaing (1 530 Anstinois, 230 ha) est à 4 km au SE de Villeneuve-d’Ascq, longée à l’est par la Marque, traversée par la voie ferrée vers le SE et, au sud, par l’A27; hameau du Petit Paris sur la D941 au NO. La population d’Anstaing augmente: elle était de 500 hab. en 1851, 900 en 1954, et s’est élevée de 340 hab. depuis 1999 (+29%). Tressin (1 440 Tressinois, 189 ha) est juste à l’est de Villeneuve-d’Ascq au bord de la Marque, entre les voies ferrées vers Tournai au nord et vers Valenciennes à l’ouest; hameau du Marais au nord. Elle accueille les fabriques de clôtures de béton Willoquaux (95 sal.) et de produits chimiques Brabant (solvants, 40 sal.). La commune a un institut médico-éducatif (80 places) et conserve des bâtiments de l’ancienne distillerie de la Comète. Sa population est également en croissance depuis les 640 hab. de 1962 et a augmenté de 320 hab. de 1999 à 2010. Forest-sur-Marque (1 480 Forestois, 105 ha) est juste au sud de Ham et jouxte Villeneuve-d’Ascq juste au nord de la Marque, participant la Réserve naturelle du Héron. Elle se nommait seulement Forest jusqu’en 1921; ses principales entreprises sont Pocheco (65 sal.) qui fabrique des sachets et enveloppes; Delbe (35 sal.), traiteur et préparateur de viandes; SCIREN (40 sal.), installations électriques; Lysecurite (gardiennge, 45 sal.); maison de retraite Korian (50 sal.). Sa croissance a été sensible: elle avait 970 hab. en 1975; mais elle a reperdu 100 hab. depuis 1999. Sailly-lez-Lannoy (1 980 Saillysiens, 443 ha) est une commune frontalière, entre Toufflers au nord et Willems au sud. Sailly vient des saules. La commune n’avait que 840 hab. en 1968 et a plus que doublé sa population depuis: c’est l’une des communes résidentielles de la Métropole, à l’est de Roubaix; mais le nombre de ses habitants n’a augmenté que de 200 hab. après 1999. Elle contient la ferme de Meurchin (18e s.) sur une motte féodale, et pratique l’horticulture; tout à l’est, petit hameau de la Rue Verte à la frontière. Lannoy (1 830 Lannoyens, 18 ha) est un ancien chef-lieu de canton et l’une des plus petites communes de France par sa superficie, noyée dans l’ensemble urbanisé Hem-Lys-lès-Lannoy au sud-est de Roubaix. Le nom désignait une aulnaie. Le village est fleuri (trois fleurs) et se signale par une porte de l’ancien couvent des Croisiers (15e s.) et le parc des Croisiers, un hôtel de ville du 18e s., trois anciennes tours restaurées. Il accueille un supermarché Match (50 sal.), l’aide à domicile SSAD (65 sal.). Sa population a culminé à 2 000 hab. en 1881 puis diminué jusqu’à moins de 1 200 hab. en 1968; elle a augmenté ensuite, gagnant 100 hab. depuis 1999. Warneton (240 Warnetonnois, 417 ha), à 18 km NNO de Lille, est une commune frontalière sans village, qui disperse ses maisons juste au nord-est de Deûlémont, face à un équivalent belge nettement plus peuplé. Elle a, au bord de la Lys qui longe le finage au nord, une usine d’aluminium Flandria (170 sal.), société familiale d’origine locale. La population a augmenté de 60 hab., soit un tiers, depuis 1999. Deûlémont (1 840 Dêulémontois, 994 ha), 16 km au NNO de Lille, est sur la rive droite de la Lys au confluent de la Deûle; le nom signifie d’ailleurs «embouchure de la Deûle» (Deule-mond) et n’a aucun rapport avec un mont. La population, supérieure à 2 100 hab. entre 1830 et 1850, s’est maintenue près de ce niveau jusque vers 1910, mais s’est effondrée ensuite à 800 hab., et restait au-dessous de 900 hab. en 1970 encore; elle a augmenté ensuite, gagnant 360 hab. après 1999 (un quart). Le village est frontalier, et doublé au sud par le hameau des Écluses, sur la Deûle, où a été aménagé un petit port de plaisance; étang de pêche, péniche-exposition, supermarché Match (45 sal.), travaux publics Soternor (40 sal.). Bois-Grenier (1 760 Grenériens, 725 ha) est à 4 km au sud d’Armentières, traversée par la LGV vers Calais; au NE, le finage mord sur la zone d’activités de la Houssoye (Armentières). Elle a une fabrique de matériel inox pour hôtellerie Sofinor (80 sal.), une de portes et fenêtres Secoferm (50 sal.). Elle accueille aussi une base des supermarchés Aldi (160 sal.), le négoce de fruits et légumes Charlet (55 sal.); transports Houssoye (95 sal.); cimetière militaire britannique au village. La commune a été créée en 1854 avec 1 200 hab., à partir d’Erquinghem-Lys et La Chapelle-d’Armentières. Sa population a ensuite diminué jusqu’à 650 hab. en 1962, mais augmente depuis. Radinghem-en-Weppes (1 420 Radinghémois, 682 ha) est 14 km à l’ouest de Lille, et accueille un lycée agricole public (LEGTA) avec un internat de 200 places et une exploitation de 61 ha, principalement orientée vers le lait. La mention «en Weppes» est de 1933. Le village est sur la D62 et a plusieurs hameaux-rues dont la Haute Rue au SO, Martin Camp à l’ouest, le Bridoux au NO. De 1 400 hab. en 1841, sa population était tombée à 450 hab. dans les années 1930; elle croît depuis et a encore gagné 320 habitants après 1999. Escobecques (310 Escobecquois, 185 ha) est à 13 km à l’ouest de Lille, juste à l’ouest d’Englos et au sud d’Ennetières; elle n’avait que 100 hab. en 1962 mais n’a pas crû après 1999. Ennetières-en-Weppes (1 330 Ennetiérois, 1 044 ha) est 12 km à l’ouest de Lille, traversée à la fois par l’A25 et la ligne du TGV vers Calais. Elle a été reconstruite après 1920 et conserve à l’est un fort de la périphérie lilloise (fort d’Englos); supermarché Simply (55 sal.), karting couvert (25 sal.). Encore à 1 700 hab. en 1881, sa population s’est abaissée à 800 hab. dans l’entre-deux-guerres, puis a légèrement augmenté et reste à peu près stable depuis 1982; elle a gagné 190 hab. après 1999. Englos (620 Englosiens, 135 ha) est une très petite commune 10 km à l’ouest de Lille, en légère croissance (280 hab. en 1954, +110 hab. après 1999) et qui s’orne d’une église classée, romane, originaire du 12e s. Près d’un double échangeur de l’A25, de la N41 et de la rocade Nord-Ouest (D652), un gros centre commercial a été ouvert dès 1969 avec hypermarché Auchan (en partie à Sequedin), les magasins Darty (25 sal.), Zara (25 sal.), Conforama (50 sal.). Le fort d’Englos, au nord, est sur la commune d’Ennetières-en-Weppes. Erquinghem-le-Sec (610 Erquinghemois, 175 ha), 12 km OSO de Lille, avait été détruite en 1914-1918 et n’avait plus que 130 hab. en 1936, 140 en 1962, avant d’entamer une nouvelle croissance (+170 hab. après 1999, soit +39%). Beaucamps-Ligny (870 Beaucampois, 504 ha), 14 km OSO de Lille, associe deux villages distincts, réunis en 1927, Ligny étant au sud et n’ayant alors qu’une trentaine d’habitants. Elle accueille un centre catholique d’enseignement primaire et secondaire (Institution Sainte-Marie, 2 700 élèves avec le primaire), issu d’établissements religieux des années 1830. Beaucamps et Ligny ont eu ensemble plus de 1 300 hab. vers 1880, et un minimum de 670 hab. en 1962; la population a crû un peu ensuite, mais a reperdu 100 habitants après 1999. Le Maisnil (650 Maisnilois, 351 ha), 16 km OSO de Lille, fut le siège de la communauté de communes du pays de Weppes. L’habitat s’étire en rue O-E de part et d’autre du noyau. Le Maisnil, 670 hab. en 1831, a été détruite en 1918; sa population était tombée à 250 en 1931 et n’avait encore que 290 hab. en 1970; elle a gagné 80 hab. après 1999. Fromelles (1 060 Fromellois, 854 ha), 18 km OSO de Lille, est dans la plaine de Weppes et fut détruite lors d’une dure bataille de juillet 1916; un petit musée rappelle les faits de guerre; cimetière australien au NO. Fromelles a eu 1 400 hab. en 1846, moins de 600 entre 1920 et 1954, puis sa population a augmenté (+90 hab. après 1999). Aubers (1 700 Aubersois, 1 014 ha) est à 20 km OSO de Lille, 9 km NNE de La Bassée. La Rivière des Loyes borne le finage (et le territoire de la Métropole) au NO; plusieurs hameaux, cimetière britannique au SE; deux campings, étangs de pêche (5 ha). Elle a eu 2 000 hab. en 1866, 850 en 1962, une remontée ensuite (dont +80 hab. après 1999). Illies (1 650 Illilois, 791 ha) est à 22 km OSO de Lille, 4 km au NE de La Bassée, traversé au sud par la N41; charpentes Destombes (35 sal.), travaux publics AEI (50 sal.); golf du Vert Parc, et cultures maraîchères; grand cimetière allemand. Au nord, gros hameau de Ligny le Grand. Elle a eu 1 600 hab. à son maximum en 1866 et sa population augmente un peu depuis le creux de 1982 (1 080 hab.), gagnant 380 hab. après 1999 (+30%). Wicres (530 Wicrois, 277 ha), 18 km OSO de Lille, juste à l’ouest de Sainghin-en-Weppes, est bornée au nord par la voie rapide N41; maraîchage; cimetière allemand. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+71%). Hantay (1 290 Hantayeurs, 209 ha) est à 22 km au SO de Lille et touche au sud au canal Dunkerque-Escaut. Elle a 400 hab. de plus qu’en 1999 (+45%). Don (1 350 Donois, 232 ha) est au bord du canal de la Deûle à 10 km à l’ouest de Seclin et a reçu un port de plaisance et la base de loisirs André Lelong. La commune a été créée à partir d’Annœullin en 1946 et avait 900 hab. en 1954; sa population croît depuis (+200 hab. après 1999). Carnin (1 050 Carninois, 233 ha) est à 17 km au SO de Lille juste au SE d’Annœullin et a 70 hab. de plus qu’en 1999. (3 520 Allennois, 555 ha,) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 6 km à l’ouest de Seclin. Le canal de la Deûle passe au nord de la commune, où a pris place la zone d’activités des Ansereulles; transports Transcat (40 sal.). La commune s’est brièvement nommée Allennes-en-Carembault dans les années 1790; elle avait alors moins de 600 hab., et sa population n’a que lentement crû, jusqu’à 1 200 hab. en 1954. Elle a augmenté plus sensiblement depuis et a dépassé les 3 000 hab. en 1995. (10 580 Annœullinois, 901 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 8 km OSO de Seclin. La commune touche au NO au canal de la Deûle. On y a brièvement exploité du charbon au 19e s., et des industries s’y sont diffusées ensuite, mais la commune est à présent principalement résidentielle; restent la fabrique de vêtements de travail Dupont-Beaudeux (45 sal.), les filtres Willmark (25 sal.); menuiserie Alnor (35 sal.); transports Delplancke (25 sal.), supermarchés Carrefour (75 sal.) et Intermarché (35 sal.); comptabilité TGS (30 sal.), gardiennage Anaveo (25 sal.). Elle a reçu un collège public, une maison de retraite. Annœulin était déjà assez peuplée au début du 19e s. (3 000 hab.) et sa population n’a pas cessé de croître depuis, à ceci près qu’elle a perdu en 1948 le territoire de Don, devenue commune indépendante; elle a crû de 390 hab. depuis 1999. Le nouveau canton d’Annœulin a 24 communes, 77 900 hab. (25 270 Armentiérois, 628 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 16 km ONO de la préfecture et membre de la Métropole européenne de Lille. La ville est sur la rive droite de la Lys, à la frontière belge; elle a un hôtel de ville avec beffroi de 1934 en brique, et une grande église reconstruite en 1929, également en brique, avec un clocher montant à 83 m. Un établissement public de santé mentale de 500 places occupe un parc de 33 ha; une école nationale professionnelle du 19e s., devenue lycée Gustave Eiffel, conserve une façade de briques colorées et vernissées. La monumentale brasserie Motte-Cordonnier (19e s.), devenue Sébastien Artois puis Interbrew, et qui occupait encore 1 000 salariés en 1991 avant d’être peu à peu désaffectée, devrait abriter une Cité mondiale de la bière, avec un musée de la bière, vieille tradition de la ville où l’on fêtait le géant Gambrinus, dit prince du houblon et roi de la bière, dont le nom est porté par de nombreux débits de boisson; mais le projet traîne en longueur. Armentières fête les nieulles, un biscuit que les riches jetaient au peuple jadis, quelques géants, et propose une base de loisirs au lac (44 ha) des Prés du Hem sur la rive gauche de la Lys, avec une école de voile. Elle a une scène de danse (le Vivat), deux collèges publics et deux privés, quatre lycées publics dont trois professionnels, trois lycées privés dont deux professionnels; et, outre l’établissement psychiatrique, un centre hospitalier (200 lits médicaux, 550 en tout), un institut médico-éducatif de 120 places et un institut de rééducation psychologique, deux centres d’aide par le travail, une maison de retraite (60 places). Armentières fut un grand centre de tissage de toiles, très affecté par les deux guerres mondiales. Cette activité a presque disparu tandis que l’éventail se diversifiait: mécanique et boulonnerie Beck-Crespel (230 sal.) à l’emplacement de l’ancien tissage Dubois, menuiserie métallique Loison (160 sal.), Générale de Robinetterie Industrielle (Griss, 210 sal., groupe Lyco), génie thermique Delannoy-Dewailly (50 sal.), équipements aérauliques Solaronics (SIRT,55 sal.); travaux publics VPN (50 sal.). Dans le secteur tertiaire, supermarchés Match (40 sal.) et Carrefour (150 sal.), négoce alimentaire Carrefour Proximité (290 sal.); intérim Manpower (210 sal.), Adecco (190 sal.), Start People (160 sal.). La ville avait 7 500 hab. au début du 19e s., et a crû surtout de 1850 (9 000 hab.) à 1900 (29 500 hab.); tombée à 21 000 hab. en 1926, sa population a repris ensuite, jusqu’à 27 000 hab. en 1968, puis a diminué; elle a 700 hab. de moins qu’en 1999. Pour l’Insee, l’«unité urbaine» d’Armentières (partie française) aurait 79 400 hab. (10 communes). Le nouveau canton d’Armentières a 11 communes, 66 666 hab. (4 830 Basiliens, 868 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 14 km à l’est de Lille à la frontière belge, sur la route et la voie ferrée de Lille à Tournai (gare); son nom viendrait de «bas lieux», les marais, dont on exploita la tourbe. Le manoir d’Ogimont abrite un centre culturel. La ville a une maison d’accueil spécialisée et conserve les bâtiments protégés de plusieurs anciennes usines. D’une longue tradition d’industrie de la maille et des revêtements (l’ancien Balatum tirait son nom de Baisieux), il reste une usine de tapis et moquettes Sommer Needlepunch (140 sal.) et un Tissage de Baisieux (40 sal.). S’y ajoutent les produits chimiques des Raffineries Imperator (100 sal., graisses lubrifiantes), un supermarché Carrefour (40 sal.). La population communale a stagné vers 2 000 hab. entre 1850 et 1925, puis a commencé une croissance qui s’est un peu accélérée après 1975; elle a gagné 770 hab. après 1999. (6 560 Basséens, 354 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, dans l’arrondissement de Lille, à 23 km au SO de la préfecture sur la N41 vers Béthune. C’est une ancienne ville forte dans un marais, qui n’a rien conservé de ses remparts et a été presque rasée pendant la guerre de 1914-1918. La voie ferrée de Lille et le canal Dunkerque-Escaut sont à l’extrême sud du finage, et les principales zones d’activité sont dans les communes voisines de Violaines et Douvrin. La ville a un collège public et une maison de retraite. L’église de 1930, en pierre reconstituée et en faux gothique, n’a pas tenu longtemps; si son clocher a été sauvegardé, il a fallu lui associer en 2006 une nouvelle nef de style avant-gardiste en triangle, donnant à l’ensemble un effet un peu étrange. Les entreprises sont de taille modérée: Intermarché (55 sal.), installations électriques Eiffage (120 sal.); comptabilité BDL (30 sal.); aide à domicile Proxidom (35 sal.); location de matériels Bouve (110 sal.); intérim Tweett (65 sal.). La population communale a augmenté assez constamment jusqu’en 1982 (6 300 hab.), a légèrement baissé, puis a regagné 600 hab. après 1999. Un canal de La Bassée, à l’est de la ville, a relié La Bassée à la Deûle, et donc à Lille, dès le 13e siècle. Le canal d’Aire à La Bassée est de 1825, tandis qu’à la même époque le précédent était réaménagé. Tous deux ont été ensuite intégrés à la liaison à grand gabarit Dunkerque-Escaut. (5 130 Bauvinois, 385 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 22 km au SO de Lille au bord du canal de la Deûle et du canal d’Aire; elle a une gare. La cité Sainte-Barbe témoigne d’un passé minier, lié à sa voisine du Pas-de-Calais Meurchin: la fosse 1 de la Compagnie des mines de Meurchin y a été forée à partir de 1872 et a connu la même année une chute de cage qui a fait 8 morts. La ville a une gare, un supermarché Carrefour (25 sal.); transports Logistic’Mode (45 sal.). De 1 200 hab. vers 1850, sa population est passée à 2 900 autour de 1900, 4 000 en 1954, et a crû jusqu’en 1990, avant de se stabiliser, puis de baisser un peu (–230 hab. après 1999). (9 990 Bonduois, 1 305 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 10 km au nord de Lille juste à l’ouest de Marcq-en-Barœul, sur la N17. Elle s’orne des châteaux de la Vigne (1666) et du Vert-Bois (1743), dotés de parcs. Le premier accompagne le golf de Bondues, qui offre deux fois 18 trous. Le second, dont le parc est de 60 ha, abrite depuis 1975 dans son ancienne ferme une fondation Prouvost (galerie Septentrion et Village des métiers d’art). Le fort Lobau de Bondues (1880), qui a moins servi à l’armée française qu’à l’allemande aux cours des deux guerres du 20e siècle, et qui a été en grande partie détruit en 1944, est devenu un musée de la Résistance. Bondues a un collège public et un privé, un lycée privé; maison de retraite, maison d’accueil spécialisée. Un aérodrome de loisirs (code LFQO) est au sud de la commune, partagé avec Marcq-en-Barœul; ouvert en1938 comme aérodrome militaire, il est doté de deux pistes gazonnées de 850 m et utilisé par l’aéroclub de Lille-Bondues et par une école de parachutisme. Bondues avait 2 500 hab. au début du 19e s., 3 100 à la fin; après un léger tassement à la suite de la guerre de 1914-1918, elle a repris une croissance qui s’est accélérée après 1970, dépassant les 10 000 hab. en 1988. Mais elle a officiellement perdu 850 hab. depuis 1999. La commune attire notamment en périphérie des ménages à revenus élevés, cadres et professions libérales de Lille et de Tourcoing. La principale usine est la confiserie-chocolaterie Lamy Lutti (320 sal.), devenue la filiale d’un fonds d’investissement néerlandais après cinq changements de propriétaires en huit ans, parmi lesquels Campbell Soup et Axa. Bondues s’est signalée aussi par un ensemble d’entreprises des arts graphiques dont l’imprimeries Publi-Screen (70 sal.). Dans les services et commerces, figurent des magasins comme Carrefour (40 sal.) et Castorama (120 sal.), Chronodrive (50 sal.), des négoces de produits alimentaires Vandenbulcke (80 sal.), de fournitures Paredes (50 sal.); gardiennage Stanley (55 sal.); transports Defly (80 sal.), (4 860 Bousbecquois, 644 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 9 km au NO de Tourcoing. Le nom évoque un ruisseau du bois. La ville est à la frontière belge, sur la rive droite de la Lys, et n’a pas de vis-à-vis en Belgique. Ancien centre de tissage de toile de lin, il lui reste un tissage Delannoy (110 sal.); les autres principaux employeurs sont une papeterie d’articles de toilette Wepa Lille (groupe allemand, 390 sal.,), une papeterie Ahlstrom (finlandais, issu de Dalle Hygiène, 115 sal., papiers sulfurisés), une de papier et carton Dalle Hygiène Production (75 sal.) plus les plastiques Wipak Gryspeert (230 sal.) du groupe finlandais Wihuri; magasin Intermarché (65 sal.); intérim Randstad (50 sal.); centre d’aide par le travail, maison de retraite. La commune conserve un manoir du 16e s. où vécut Auger de Bousbecque (1522-1592), naturaliste, ambassadeur et bibliothécaire de l’empereur d’Autriche. La commune poursuit une longue croissance: 1 900 hab. vers 1850, 3 000 en 1900, un palier jusque dans les années 1960 (3 200 hab.) puis un nouvel essor, dont un gain de 660 hab. après 1999. (2 570 Capinghemmois, 186 ha) est dans la Métropole européenne de Lille et jouxte par Lomme la commune de Lille. Elle a une fabrique de plastiques Sofira (Sicad, 80 sal.); viandes Mouille (35 sal.), aides à domicile Sous mon Toit (70 sal.) et EOS (45 sal.), transports STL (35 sal.). Sa population se limitait à 350 hab. en 1926, 720 en 1954; elle croît sensiblement et a gagné 1 030 hab. depuis 1999 (+67%). (8 670 Chapellois, 1 033 ha,) est une commune du département du Nord, juste au sud d’Armentières, dans la Métropole européenne de Lille. La commune est traversée par l’A25, qui y a un gros échangeur assorti d’une zone industrielle, et par deux voies ferrées. Elle a été détachée d’Armentières pendant la Révolution, puis rattachée à nouveau, mais son autonomie a été confirmée en 1820. Elle avait 1 900 hab. en 1831, 4 400 en 1911; tombée à 2 000 hab. en 1921, elle a retrouvé ce niveau en 1954 et poursuivi sa croissance — gagnant 710 hab. après 1999. En 1854, elle avait contribué avec Erquinghem-Lys à la formation de la nouvelle commune de Bois-Grenier. Elle accueille d’assez nombreux établissements mais de petite taille, dont émergent les équipements de ventilation Delta Neu (90 sal.), les textiles Gekatex (55 sal.), les installations électriques Bouygues (60 sal.). Le tertiaire et le bâtiment sont mieux représentés avec la vente par correspondance de textile Becquet (140 sal.) du groupe des Trois Suisses, le négoce de boissons Boubée Johanes (55 sal.), la location de matériel de travaux publics Brand (85 sal.); semences Semences de France (65 sal.); restauration collective API (220 et 75 sal.); logistique du groupe Lidl (240 sal.) et transports BDL (55 sal.). Des bâtiments d’anciens tissages sont protégés. (3 010 Chérengeois, 418 ha) est une commune du département du Nord en Mélantois, dans la Métropole européenne de Lille, 12 km ESE de Lille sur la route de Tournai (D941). Le finage touche à l’ouest à la vallée de la Marque et contient le château de Montreuil avec parc classé et maison des chasseurs du Nord. L’A27 vers Tournai passe dans le sud de la commune. Le bourg accueille le tissage de coton Duquennoy et Lepers (35 sal.) et la cartonnerie de la Marque (45 sal.). La population de Chéreng a constamment mais lentement progressé au cours des deux derniers siècles: 1 300 hab. en 1850, 1 600 en 1900, 1 800 en 1960, accélérant un peu sa croissance dans les années 1980. Elle n’a toutefois gagné que 60 hab. après 1999. (12 890 hab., 1 602 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 18 km NNO de Lille à la frontière belge où elle a pour voisine une Comines belge (Komen en flamand). La ville est sur la rive droite de la Lys; elle est un ancien foyer du textile, et a été reconstruite après 1918. Elle s’orne d’un bel hôtel de ville de 1929 en style flamand, doté d’un beffroi surmonté d’un bulbe, et d’une église néo-byzantine à vitraux, classée. Elle est dotée d’un hôpital-maison de retraite, d’un centre d’aide par le travail, un collège public et un privé, une Maison du Patrimoine. Elle a plusieurs géants, et une collection de grosses louches de bois à l’hôtel de ville, avec confrérie et fête des Louches depuis 1884, la tradition étant d’origine incertaine mais évoquant peut-être d’anciennes coutumes de distribution de vivres par les riches. La spécialité textile reste présente par les tapis et moquettes Ideal Fibres & Fabrics (160 sal.), et quelques plus petits ateliers. Les autres activités portent sur les colorants (Venator Pigments, 110 sal., spécialiste de bleu outremer et violet de manganèse), les bétons (Saint-Gobain Stradal, 65 sal.), la biscuiterie (Vander, 55 sal.) Comines a un supermarché Carrefour (50 sal.), un négoce d’alimentation Lotus Bakeries (60 sal.); transports de voyageurs Keolis Nord (370 sal.); conseil Venator (150 sal.). L’agriculture a de fortes bases avec les maraîchages de la Ferme de la Gontière (280 sal.), deuxième producteur français de champignons de Paris, qui produit 100 t par semaine (200 000 barquettes), relève de la famille d’industriels Dalle et a été installé sur le site d’une ancienne tuilerie; de la Sica de la vallée de la Lys, devenue Greenyard Frozen (Pinguins, 115 sal.) qui appartient au groupe coopératif breton Cecab (marque Daucy) depuis 1981, et fabrique surtout des légumes surgelés. La centrale électrique EDF a été fermée en 1985; depuis, la ville s’est dotée de deux zones d’activités. Elle avait 4 500 hab. au tout début du 19e s., 8 000 vers 1900 et elle poursuit sa croissance, gagnant 880 hab. depuis 1999. (21 160 Croisiens, 444 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste à l’ouest de Roubaix. La ville, fleurie (trois fleurs), est à la fois une banlieue résidentielle de la métropole du Nord et un haut lieu de sièges sociaux. Elle est en effet un foyer du groupe familial Mulliez, l’un des plus puissants de France, avec les sièges du groupe Auchan (1 080 sal.) et de Decathlon (1 000 sal.) et un hypermarché Auchan. En vint aussi la vente par correspondance des Trois Suisses, firme de vente par correspondance créée à Croix par Xavier Toulemonde en 1932 à partir d’une fabrique de laine à tricoter (Toulemonde-Destombes), et à l’image de La Redoute qui avait été créée peu auparavant à Roubaix. Le nom viendrait d’un bar proche du site originel, dont le propriétaire M. Suis avait trois filles, les trois Suis… La firme comprend aussi la Blanche Porte, les fournitures de bureau JM Bruneau, le crédit Cofidis. Depuis 1981, le groupe Mulliez en détient 45%, le groupe allemand Otto 50%. Croix s’orne du château de Fontaine, avec douves et parc, de la superbe villa Cavrois (1932) de l’architecte Mallet-Stevens, avec jardin, de plusieurs jardins et parcs dont celui du siège social d’Auchan. Le château de la Croix-Blanche abrite l’hôtel de ville de 1878 dans le goût renaissance. Le grand parc Barbieux, qui fut à Croix, a été rattaché à la commune de Roubaix en 1914, et marque de ce fait un étranglement du territoire communal. Le quartier de Beaumont forme la partie orientale de la commune; il est séparé du centre par le petit quartier du Fer à Cheval au sud du parc, tandis que les quartiers de Croix-Blanche et Créchet, Saint-Pierre, Mackellerie sont au nord du centre. La commune est desservie par le tramway et le métro Lille-Roubaix. Elle a un collège public, la clinique du Parc (280 sal., 160 lits), un institut de rééducation psychologique, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite. La ville accueille aussi une fabrique de matériel informatique OVH (150 sal.), les constructions Rabot Dutilleul (320 sal.), l’ingénierie La Fabrique de l’Emploi (110 sal.); banque Oney (950 sal., groupe Auchan). Elle a un Intermarché (60 sal.), un négoce de crèmerie Chronodrive (200 sal.), un magasin Leclerc Drive (Wattrelos Distribution, 120 sal.); centrale d’achats alimentaires OIA (520 sal.), négoces de matériel agricole CNH Industrial (240 sal., groupe Fiat) et de fournitures Exotec (140 sal.); centre d’appel Com’Plus (160 sal.); nettoyages Clinitex (440 sal.), Derichebourg (270 sal.), Altalys (90 sal.), Mr Kleann (50 sal.); intérim CRIT (170 sal.) et Randstad (90 sal.). Croix avait 1 500 hab. dans les années 1840 et a connu une assez vive croissance jusqu’en 1931 où elle a atteint 20 700 hab. Ensuite elle a seulement maintenu ce niveau; depuis 1982 la population tendait à augmenter; elle a gagné 330 hab. après 1999. La famille Mulliez, sous la forme AFM (Association familiale Mulliez), groupe quelque 600 personnes apparentées; elle possède de longue date Phildar (1955) et a créé la distribution Auchan en 1961 avec un premier magasin à Roubaix, dans une ancienne usine Phildar du quartier des Hauts Champs, d’où le nom. Elle conserve des filiales comme Saint-Maclou, Decathlon, Kiabi, Leroy-Merlin (et Bricoman), Boulanger, Kiloutou, Weldom, Chronodrive, plus Flunch et Pizza Paï, Trois Brasseurs, Agapes, In Extenso, Phildar, Jules, Pinkie, Norauto. Elle a une participation décisive dans le groupe Trois Suisses et dans Alinéa. Le fondateur Gérard Mulliez s’est retiré en 2008 à 77 ans mais continue en 2022 à être très influent; son père, également Gérard, était déjà auparavant à la tête de l’entreprise de laines Phildar, à l’origine du groupe. Gérard Mulliez figure régulièrement dans le classement des plus grandes fortunes de France. Le nouveau canton de Croix a 5 communes, 75 800 hab. (3 200 Emmerinois, 491 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à 8 km au SO de Lille. La commune est traversée au nord par la D341, et juste à l’est du bourg par la D952. Elle est bornée à l’ouest par le canal de la Deûle. Elle accueille un Intermarché (40 sal.), le nettoyage MEI (45 sa.) et le parc de la Deûle au sud dans les anciens marais, avec jardin botanique, borné au sud par le canal de Seclin. La commune s’est tenue autour de 1 600 hab. entre 1856 et 1954, puis sa population a augmenté, gagnant encore 150 hab. après 1999. (5 360 Erquinghemmois, 894 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 19 km ONO de Lille juste au SO d’Armentières, sur la rive droite de la Lys. Elle offre le musée de la cité d’Ercan, une motte féodale, d’anciennes usines de blanchiment, une maison de retraite. Elle accueille l’atelier d’articles métalliques Mottez (85 sal.), et le groupe de bâtiment Ramery, qui y a son siège (370 sal.), une section de travaux publics (110 sal.) et une agence immobilière (100 sal.); immobilier Coexia (100 sal.); négoce de boissons Vandendriessche (65 sal.). La commune avait 2 200 hab. en 1851; elle a cédé en 1854 une partie constitutive de la nouvelle commune de Bois-Grenier, puis a retrouvé ses 2 200 hab. en 1881 et a atteint 2 900 hab. en 1911. Après une phase de stagnation, elle est montée à 3 200 hab. en 1962, et a poursuivi sa croissance. Elle a augmenté de 830 hab. depuis 1999. (16 310 Faches-Thumesnilois, 462 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 4 km au sud de Lille. L’orthographe officielle de Faches est sans accent, bien que celui-ci apparaisse souvent. Son finage s’étire dans le sens nord-sud, de Thumesnil à Faches, réunies dans les années 1790. La ville bénéficie du centre musical des Arcades, avec théâtre et centre de loisirs, et de l’espace naturel intercommunal des Périseaux à l’ouest, partagé avec Wattignies. Un échangeur de l’A1 est à la pointe sud-est de la commune, avec une zone d’activités. La ville a deux collèges publics, des cliniques (85, 85, 60 et 40 sal.) dont deux du groupe Lille Septentrion, une maison de retraite (70 sal.). Le principal employeur est un puissant hypermarché Auchan (420 sal.) flanqué de magasins comme Electro-Dépôt (165 sal.), Brico-Dépôt (70 sal.), Boulanger (40 sal.); nettoyage Agenor (100 sal.), brasserie Lambin (65 sal.), grand garage Renault (280 sal.). La commune a eu 2 000 hab. dès 1841, 4 500 en 1900; sa population est montée à 8 500 hab. en 1954, et a plafonné à 18 600 hab. en 1975, avant de perdre près de 3 000 hab. Mais elle a regagné 330 habitants après 1999. Le nouveau canton de Faches-Thumesnil a 12 communes, 76 200 hab. (2 340 Fournois, 822 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à 16 km OSO de Lille. La N41 longe la bourgade au sud; hameau des Prés à l’est, cimetière militaire allemand; petite zone artisanale, centre de formation continue (métiers du bâtiment) de la Fondation des Orphelins d’Auteuil, supermarchés Auchan (20 sal.) et Match (55 sal.). Son nom a été complété en 1962 et sa population a augmenté depuis 1975 (1 400 hab.), dont +240 hab. après 1999. (2 470 Frelinghinois, 1 127 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, sur la rive droite de la Lys à la frontière belge, 6 km au NE d’Armentières. Elle a une clinique (30 lits), un Atelier du Piano; fabrique de vêtements de travail Molinel (75 sal.). Le village était en ruines en 1918. Il avait eu jusqu’à 2 600 hab. en 1886 et, hors des guerres, sa population a décliné jusqu’en 1962 (moins de 1 600 hab.); elle a ensuite augmenté, encore de 50 hab. depuis 1999. (3 320 Fretinois, 1 317 ha,) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 11 km au SE de Lille. Le finage est traversé par la ligne de TGV Paris-Lille et la voie Lille-Valenciennes, et en partie occupé au nord-est par un triangle de bifurcations ferroviaires, au nord-ouest par l’aérodrome de Lille-Lesquin. La Marque coule au sud-est et a pour tributaires les marais du Leu au sud de la commune, où est un château ruiné des 17e-18e s. La commune offre un musée de la vie rurale dans une ferme à cour carrée au centre du village. Longtemps vers 2 000 hab., sa population augmente lentement depuis les années 1920; elle a gagné 320 hab. après 1999. Fretin participe aussi activement aux activités du bassin lillois avec le siège et le négoce d’équipements ménagers Boulanger (410 sal.) du groupe Mulliez, et quelques ateliers comme la menuiserie métallique SMF (95 sal.), les médicaments Baxter (60 sal.); travaux publics Eiffage (120 et 50 sal.), installations électriques Nord Picardie (Vinci, 110 sal.) et GDS Elec (85 sal.), installations thermiques Logista (85 sal.); informatique Nacon (95 sal.); distribution Templeuve (110 sal.) de l’hypermarché Leclerc, négoces d’électronique Conectis (90 sal.) et SDA (55 sal.), de boissons Interdrinks (115 sal.), de quincaillerie Trénois-Decamps (120 sal.); gardiennages (Loomis, 150 sal.); transports de fonds Brinks (60 sal.) et TEMIS (55 sal.), transports Mauffrey (95 sal.), Ghestem (75 sal.), T2F (50 sal.), Kocak (50 sal.) et entreposage FM (65 sal.); publicité Adrexo (250 sal.). (4 710 Hallennois, 435 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, au SO de Lille et à l’ouest d’Haubourdin. La commune, ancienne seigneurie, est traversée par la N41 vers Béthune. Elle a une église avec clocher carré classé de 1518, et un manoir renaissance de 1502, réaménagé au 18e s. La ferme du Frometz, du 17e s., abrite un centre pour handicapés. Un parc d’activités au sud accueille les menuiseries Edifi (60 sal.), une usine chimique Sodepac (50 sal.), un magasin E. Leclerc (70 sal.), le négoce d’alimentation Chronodrive (110 sal.) et la vente à domicile H2O At Home (60 sal.), le routage Reprocolor (50 sal.); nettoyage NSI (120 sal.). La commune avait un millier d’habitants au début du 20e s., 1 500 en 1954 et croît depuis; elle a gagné 880 hab. depuis 1999 (+23%). (20 860 Halluinois, 1 256 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à la frontière belge sur la D917, doublée à l’est par la D617, à 7 km au NNO de Tourcoing. La Lys borne le finage à l’ouest et le traverse au NO, laissant au-delà le quartier du Pré de Menin et le port Éric Tabarly. De long temps ville ouvrière et dirigée par des élus communistes, Halluin fut jadis surnommée «la Rouge». Sa population a fortement augmenté au cours du 19e s., passant de 3 000 hab. vers 1820 à 16 600 en 1901; tombée à 13 300 hab. en 1936 comme en 1954, elle remonte depuis et a dépassé en 1983 son ancien maximum; elle a gagné 790 habitants après 1999. La ville offre un grand Jardin de la Paix (7 ha), une église rénovée à très beaux vitraux modernes, des sculptures contemporaines de Suzy Lieppe sur la rocade de contournement, un moulin restauré du 19e s.; arboretum et jardins du parc du Manoir aux Loups (1933), espace naturel du Colbras (Kluit Put) dans une carrière réaménagée, étang de pêche de la Tuilerie, centre équestre de la Cense Manoir dans des bâtiments du 15e s.; les vastes bâtiments de la ferme du Mont Saint-Jean, devenus municipaux, abritent un centre d’éducation à l’environnement et à la ruralité, et des expositions et réunions. Un port de plaisance de 17 ha est sur la Lys canalisée. Halluin a un collège public et un privé, un lycée professionnel public, une maison de retraite. Les principaux établissements sont une métallerie Provost (90 sal., rayonnages), la biscuiterie Pidy (100 sal.) et une fabrique de colorants Cappelle Pigments (Ferro, 65 sal., belge); plastiques Gallodo (55 sal.), linges et tissus Sylvie Thiriez (TCP, 50 sal.). Dans le secteur tertiaire et le bâtiment se distinguent la gestion immobilière HLM 3F Notre Logis (60 sal.), les supermarchés Match (100 sal.) et Intermarché (60 sal.), un négoce de crèmerie, œufs et volailles (Galline Frais, 60 sal.); transports Mi&M (Militzer et Munch, 75 sal.), Roussel (60 sal.); intérime Adecco (170 sa.); récupération d’épaves Galloo (50 sal.), traitement de déchets Triselec (160 sal.) et Valor (60 sal.). (14 840 Haubourdinois, 631 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 5 km OSO de la préfecture. La commune est traversée par le canal de la Deûle et va au sud jusqu’au marais d’Haubourdin dans le quartier de la Canteraine («Chante-Grenouille»), au nord jusqu’à l’A25. Elle a deux collèges publics et un privé, deux lycées publics dont un professionnel, un institut médico-éducatif (65 places), deux maisons de retraite et un centre de semi-liberté depuis 1984 (60 places); gare, nécropole nationale. Le quartier du Parc, au nord et en bordure ouest du canal de la Deûle, est classé en «quartier prioritaire» sur 34 ha (3 100 hab.). Haubourdin abrite une grosse fabrique de produits amylacés Cargill (300 sal.) qui serait la première amidonnerie d’Europe et les textiles Desforges (Textile de Maison, 45 sal.); plâtrerie SDI (160 sal.), réseaux et canalisations SET (40 sal.); intérim Best (50 sal.). Haubourdin a eu 3 000 hab. au milieu du 19e s., 8 400 vers 1900 et a poursuivi sa croissance assez régulièrement jusqu’en 1999; mais elle a perdu 250 hab. depuis. (18 810 Hémois, 965 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud de Roubaix, dont elle a accompagné le développement industriel. D’anciens tissages, teintureries et brasseries y sont préservés et le Géant Gustave le Teinturier y est honoré. Le complexe sportif du château d’Hem est au sud de la ville, qui a aussi une chapelle du 20e s. à vitraux contemporains de Manessier. Hem est dotée de deux collèges publics et un privé, d’un institut d’éducation motrice, d’une maison de retraite. Les principaux sites d’emplois sont la vente par correspondance de textiles Damart (260 sal.), et les logistiques et centrale d’achat OIA et Binsha du groupe Mulliez (dont vêtements Kiabi, 650, 540 et 160 sal.); transports Dispeo (280 sal.) et Mondial Relay (250 sal.); informatique Vade Secure (85 sal.) et Sarbacane (85 sal.); génie thermique Nord-Climatisation (50 sal.); nettoyages EDP (175 sal.) et Handi Propre (50 sal.). La ville n’avait que 2 000 hab. en 1836 puis a lentement crû, atteignant 4 700 hab. en 1901, 6 700 en 1936. La croissance a été plus sensible après la dernière guerre et la population communale a connu son maximum en 1975, à 23 200 hab. Elle diminue depuis et a baissé de 1 000 hab. après 1999. Plusieurs quartiers de Hem font partie d’un quartier prioritaire Hem-Roubaix de 140 ha et 12 300 hab., auquel s’ajoute le quartier Beaumont d’Hem (27 ha, 1 800 hab.). (2 420 Herlilois, 711 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à 6 km NE de La Bassée; maison de retraite, base d’ULM, camping; hameau-rue des Riez au NE. La voie rapide N51 longe le finage au sud. Herlies n’avait que 730 hab. en 1954 et croît surtout depuis 1980; elle a passé le cap des 2 000 hab. en 1999, et a gagné 390 hab. depuis (+19%). (3 380 Houplinois, 648 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 11 km SSO de Lille au NO de Seclin. Son territoire est longé par le canal de la Deûle à l’ouest, le canal de Seclin au sud, et participe au parc de la Deûle par un ensemble de neuf jardins «des cultures» appelé Mosaïc et qui évoque plusieurs continents. Houplin s’étire en rue vers Seclin; Ancoisne est un village du bord des marais, dont le nom a été ajouté à celui d’Houplin-les-Seclin en 1950 mais qui était déjà dans la commune en 1790. Celle-ci conserve un fort de la périphérie lilloise, une église romane inscrite, et des sites néolithiques y ont été fouillés; transports Sion (110 sal.). La population communale a augmenté lentement depuis deux siècles; elle a passé les 2 000 hab. en 1954; mais elle a baissé de 280 hab. après 1999. (7 880 Houplinois, 1 132 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au nord-est d’Armentières sur la rive droite de la Lys à la frontière belge. Elle offre des musées de la gaufre et de la lithographie, un collège public, un institut d’éducation motrice, une maison de retraite. Du passé textile reste un tissage de linge de maison Frémaux-Delorme (35 sal.). La commune accueille aussi un magasin Super-U (45 sal.), les transports Ghestem Bailly (210 sal.), Dispeo (140 sal.), Heppner (55 sal.) et les entreposages Luderix (45 sal.); négoce Promesse de Fleurs (60 sal.). Houplines a passé les 2 000 hab. en 1836, et atteint 7 900 hab. en 1901; elle a été détruite en 1914-1918. Tombée à 5 200 hab. dans l’entre-deux-guerres et encore en 1954, sa population a augmenté ensuite jusqu’en 1980 avant de se stabiliser, puis de reperdre 160 hab. après 1999. (27 840 Lambersartois, 628 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au nord-ouest de Lille et de sa citadelle. La Deûle sépare Lambersart de Lille. C’est une banlieue résidentielle et riche. La ville a de belles maisons arts déco, plusieurs parcs et jardins. Le centre culturel et de spectacles du Colysée s’entoure de jardins modernes. Lambersart bénéficie de trois stations de métro (ligne 2), d’une gare avec bifurcation ferroviaire, d’un échangeur de la rocade (D710) lilloise. Elle a deux collèges publics et deux privés, un lycée public, deux lycées privés dont un professionnel; clinique (55 sal., 45 lits), institut de rééducation psychologique, caserne des 11e et 12e CRS. Les principaux établissements industriels sont ceux des équipements hertziens du groupe Thales (260 sal.), du matériel de contrôle SIEM Desmet (55 sal.); constructions Nord France (200 sal.). Lambersart a des magasins Match (65 et 40 sal.) et Intermarché (70 sal.), Chronodrive (95 sal.), des négoces de matériaux ATS Culligan (65 sal.); informatique Open (440 sal.); nettoyages Pro Impec (480 sal.) et PEI (120 sal.), distribution d’électricité Enedis (110 sal.). Lambersart n’avait encore que 1 200 hab. en 1850 et a crû surtout à partir du quatrième quart du 19e s., passant à 6 800 hab. en 1901. Elle a atteint 19 000 hab. en 1954 et culminé à 29 600 en 1975. Sa population a un peu diminué ensuite, perdant encore 530 hab. après 1999. Le nouveau canton de Lambersart a 8 communes, 70 300 hab. (9 460 Leersois, 540 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à la frontière belge juste à l’est de Roubaix et au SE de Wattrelos. Son territoire est limité au nord par le canal de Roubaix, ouvert en 1843 et réaménagé en 2008. Leers fut reliée par tramway à Lille en 1909; elle conserve un Moulin Blanc restauré, à tour tronconique, et la tour Motte, d’un ancien tissage du 19e s.; le géant don Carlos de la Motelette anime ses fêtes; hameaux de Gibraltar et Transvaal tout au sud à la frontière. La ville est dotée d’un collège public et ses principaux établissements sont des fabriques d’articles en caoutchouc Pronal (85 sal.) et Interep (55 sal.). Un gros centre commercial Auchan (600 sal.) est installé à la limite ouest de la commune (en partie sur Lys-lès-Lannoy), avec des magasins dont Brico-Dépôt (90 sal.); entreposage et conditionnement Logleers (260 sal.) et ID Log (95 sal.). De 2 000 hab. en 1836, la population de Leers est montée à 4 000 en 1900; elle était à 4 800 en 1954 et a crû assez sensiblement de 1970 à 1990 puis s’est stabilisée et a baissé de 250 hab. après 1999. (9 100 Lesquinois, 841 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 6 km au sud-est de Lille; on prononce Léquin. La ville a crû comme commune de banlieue. Elle avait 1 250 hab. en 1850, 2 100 en 1911, et poursuit encore sa croissance, atteignant 6 050 hab. en 1999. Plus de 3 000 hab. s’y sont ajoutés depuis, soit une moitié! Son urbanisation est comprise entre les autoroutes A1 à l’ouest, A22 au nord, et l’aéroport de Lille au sud, et traversée par la voie ferrée de Lille à Valenciennes. S’ajoute, au-delà de l’A22 et de la LGV au nord, une étendue ouverte comprenant le golf de Lesquin et un grand complexe de motocyclisme. Deux grands échangeurs font communiquer les autoroutes. Une vaste zone industrielle est entre la ville et l’aéroport. Lesquin a un collège public et un privé, une clinique HPM (130 sal., 80 lits), une maison de retraite. Elle héberge l’ITIAPE (Institut des techniques de l’ingénieur en aménagements paysagers de l’espace), et organise un festival européen de cuivres Brass Open. Le Centre régional de transport s’y est installé sur 295 ha près de la gare ferroviaire et de l’aéroport. L’aérogare de Lille-Lesquin est bien dans la commune, mais l’emprise de l’aérodrome est principalement sur les territoires des communes plus méridionales de Frétin et Avelin. Cet aérodrome (codes LIL et LFQQ) occupe en tout 482 ha et dispose de deux pistes (2 845 et 1 800 m) et d’une aérogare nouvelle de 1996. Son trafic annuel a dépassé le million de passagers en 2007, les 2 millions en 2018, avec une forte augmentation de la part des compagnies bon marché (un million), accroissant le trafic international, qui s’approchait de la moitié; cela représente 21 000 mouvements d’avions commerciaux et onze compagnies assurent des vols réguliers. Les mouvements d’avions privés et de club sont de 10 000 par an (2018, 2019). Le fret a quasiment disparu en 2018. Lesquin eut une grosse usine de moteurs électriques de 1899, dite francoaméricaine, qui fabriqua ensuite des réfrigérateurs Thomson-Houston; mais elle n’est plus guère un lieu d’industrie et ses nombreuses entreprises sont principalement de commerce et de services, avec une forte participation des transports, sans grand rapport d’ailleurs avec l’aéroport. Les principaux établissements de production sont ceux du matériel de levage Still (110 sal.), des carrosseries et résidences mobiles IRM (60 sal.) et Bio Habitat (55 sal.); menuiserie PMN (65 sal.), constructions Eiffage (130 sal.), installations électriques ERT (200 sal.), Axima (190 et 110 sal.), Ineo (65 sal.) et SPIE (130 sal.); étanchéification Soprema (100 sal.); analyses et essais Dekra (115 sal.) et Socotec (130 sal.); ingénierie Ingerop (70 sal.). Lesquin a un hypermarché Auchan (210 sal.), des magasins Leroy-Merlin (150 sal.), Boulanger (130 sal.), des négoces d’ordinateurs Ingram Micro (280 sal.), de crèmerie Prolaidis (150 sal.), d’équipements pour automobiles Quinton Hazell (90 sal.), de bois et panneaux DMBP (50 sal.), de matériel électrique Schneider (110 sal.), de fournitures industrielles Jungheinrich (60 sal.); location de matériels Kiloutou (55 sal.) et Aprolis (85 sal.); La Poste (85 sal.); services à la personne B Dom (50 sal.) Dans les transports et la logistique figurent une plate-forme logistique du groupe Auchan (170 sal.), la société de gestion de l’aéroport (110 sal.), la manutention Aviapartner (160 sal.), les transports et entrepôts Fedex (125 sal.), ID Logistics (115 sal.), DHL (100 sal.), Jardel (70 sal.), UPS (70 sal.), DSV (70 sal.), LOS (65 sal.), Globe (60 sal.), STN (60 sal.), Transport Messagerie (60 sal.). S’y ajoutent les entreprises de gardiennages Sécurité Protection (280 sal.), Samsic (220 sal.), Brinks (85 sal.), ABK (80 sal.), Securitas Transport Aviation (60 sal.); nettoyages Vitaservices (250 sal.) et USP (50 sal.), ordures Envie (160 sal.); travail temporaire Manpower (250 sal.), publicité Mediapost (95 sal.). (3 070 Lezennois, 214 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud-est de Lille. Encombré de voies ferrées et de voies rapides (A27 et N227), son finage touche à la commune de Lille au nord-ouest et il est proche, à l’est, de la cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq. Sa population a crû assez régulièrement depuis deux siècles: 1 000 hab. en 1831, 2 000 en 1900, 3 000 en 1985, mais a baissé de 300 hab. après 1999. Lezennes fut connue pour ses carrières souterraines de craie et elle a été le siège du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). Elle offre un golf et un circuit pour motos, les zones d’activité du Hellu et de Synergie Park. Les principaux établissements industriels sont ceux des produits agrochimiques Anios (120 sal.), des traitements de surfaces Fives DMS (100 sal.); dans le tertiaire, comptabilité CTN (55 sal.), informatique Elysis (100 sal.) et Infotel (70 sal.), ingénierie Akka (110 sal.); distribution pharmaceutique Alliance (70 sal.), location de matériel médical Pharma Dom (75 sal.), négoces de matériel de bureau Top Office (60 sal.) et de fournitures domestiques Objets et Cie (90 sal.) et Elivie (65 sal.). En outre, Lezennes accueille les constructions Eiffage (490 sal.), Geoxia (100 sal.), Tommasini (60 sal.) et CGC (55 sal.), les transports Heppner (110 sal.), les blanchisseries Rideaux et Stores (55 sal.), les nettoyages urbains Esterra (75 sal.) et Veolia Recyclage (55 sal.). La ville conserve un magasin Leroy-Merlin (140 sal.) mais le siège et la logistique du groupe Adeo (filiale de Mulliez) ont été transférés à Ronchin en 2011. (236 400 Lillois 2 538 ha) est la préfecture du département du Nord. La ville est au bord de la Deûle canalisée. Elle fut dans la province de Flandre, comme chef-lieu de la partie de langue romaine, et à la tête d’une châtellenie où elle tenait une position de contact entre Flandre, Artois et Hainaut. Localement, elle y tenait le contact entre les petits pays du Ferrain au nord, de Weppes à l’ouest et du Mélantois au sud. Le nom de la ville équivaut bien à «l’île» en français, comme établissement sur une légère butte dans une zone de convergence de cours d’eau et de plaines marécageuses. Lille a émergé assez tardivement parmi les villes flamandes, et comme ville drapante, obtenant sa charte bourgeoise en 1235 de la part de la comtesse de Flandre, Jeanne. Elle devint ensuite au 15e siècle une place majeure de la Flandre bourguignonne, notamment financière, fort prospère au 17e s., prise par Vauban, en 1667 et devenue française par le traité d’Aix-la-Chapelle l’année suivante. Le centre-ville s’inscrit dans un triangle aux angles arrondis formé par les boulevards à l’emplacement de l’ancienne enceinte, et dont les pointes sont au nord, au sud-est et au sud-ouest. Au nord-ouest campe la Citadelle, encore munie de ses bastions et à laquelle le canal de la Deûle, ses annexes et ses espaces verts servent de douves. Le Nouveau Port longe ce flanc occidental au sud-ouest de la citadelle. Le glacis du flanc méridional est occupé par des voies ferrées et la gare de Lille-Sud, l’A25 et des espaces verts. Le flanc oriental a reçu de larges emprises ferroviaires et la gare ancienne en cul-de-sac (Lille-Flandres), puis a été complètement remanié pour accueillir à la fois la pénétrante autoroutière A1, ses échangeurs et ses prolongements vers Roubaix et Tourcoing, ainsi que la ligne ferroviaire à grande vitesse et la gare Lille-Europe. De ce fait ont été aménagés un grand ensemble de bureaux et commerces à l’architecture audacieuse et contestée (centre Euralille), des parcs et le Grand Palais des congrès avec le Zénith, l’hôtel de région, le parc d’expositions Norexpo. Le triangle central lui-même comprend cinq des dix grands quartiers qui divisent l’administration de la commune, tous pourvus de conseils de quartier et d’une mairie de quartier. Le quartier Centre est un peu décentré vers l’est du triangle. Peuplé de 23 000 hab., il comprend l’hôtel de ville de 1924-1932, assorti d’un très haut beffroi de 104 m en brique et béton, au sud-est, où l’ancien quartier populaire et insalubre de Saint-Sauveur a été rasé. La porte de Paris, de 1692, marque l’emplacement des anciens remparts. L’École des arts et métiers, l’École de commerce, l’Institut Pasteur et le musée Pasteur flanquent au sud l’hôtel de ville, tout près de la gare de marchandises Saint-Sauveur, qui y occupe encore une grande surface, limitée à l’ouest par le beau parc J.-B. Lebas (3 ha). Des établissements universitaires anciens, l’Espace Gantois et le Musée d’histoire naturelle, la Trésorerie, le Forum et l’hôtel du Département se dispersent alentour. De cette fraction de quartier part vers la citadelle, donc vers le nord-ouest, une avenue rectiligne, le boulevard de la Liberté, où sont le jardin et le musée des Beaux-arts, la place de la République, la préfecture. Au-delà, au sud-ouest du quartier, la place Philippe le Bon est à la convergence de huit rues, dont la grande rue de Solférino, parallèle au boulevard de la Liberté. La partie nord du quartier inclut les deux gares principales, Lille-Flandres et Lille-Europe, le parc Matisse et l’ensemble de bureaux et commerces Euralille. Un peu plus à l’ouest elle s’organise autour des places du Général de Gaulle et du Théâtre, où sont notamment la colonne dite de la Déesse, érigée en 1845, le siège de La Voix du Nord, l’opéra, la chambre de commerce, l’ancienne bourse, le centre de spectacles du Nouveau Siècle où officie l’Orchestre national de Lille, le théâtre du Nord, un multiplexe de cinéma Ciné Cité (UGC), le palais et la place Rihour, l’église Saint-Maurice (hallekerque à cinq nefs), en plein cœur de ce qui fut la ville marchande et qui est aussi le haut lieu des vitrines, des spectacles et des rues piétonnes. Le quartier englobe aussi à l’est le Grand Palais et Norexpo, et l’hôtel de Région ainsi que, plus au nord et près des gares, le grand parc des Dondaines traversé par l’autoroute devenue boulevard Pasteur. La partie septentrionale du triangle central forme le quartier du Vieux-Lille. Les rues y sont plus étroites et tortueuses, et le poids de l’ancienne puissance ecclésiastique s’y remarque encore: cathédrale-basilique néogothique (1854-1999) et églises du 17e s., évêché, lycées catholiques, hospice général, palais de justice, musée de l’Hospice Comtesse (15e au 18e s.) à l’emplacement du premier castrum lillois, musée diocésain d’art religieux, etc. Longtemps dégradé et insalubre, le Vieux-Lille récuré est devenu un quartier à la mode, proche des commerces et spectacles du Centre et des gares, accueillant galeries d’art et de mode et restaurants assortis. Vers l’ouest le long de la Deûle, le quartier a une allure très différente: il avait été agrandi et quadrillé par Vauban face à la citadelle, sur l’axe de la rue Royale, où l’évêché et la Banque de France se font face, et vers le nord à Saint-André, où la rue Princesse croise encore la rue Royale; des casernes y avaient trouvé place, ainsi que les abattoirs. La maison natale du général De Gaulle, qui propose un musée, y est aussi, rue Princesse. Un grand «jardin écologique» y a été aménagé en 1985, à la pointe nord de la commune, avec réserve naturelle. Le quartier Vauban Esquermes correspond à la partie occidentale du triangle et abrite 17 000 hab. Il englobe l’ensemble de la Citadelle, le jardin Vauban et son théâtre de marionnettes, le palais Rameau (1881) de brique et pierre, destiné par son fondateur à des expositions horticoles et florales, et va jusqu’à l’angle sud-ouest en s’appuyant sur le boulevard Vauban. Il est réputé d’habitat cossu, et inclut toute une série d’établissements d’enseignement supérieur catholiques autour de l’Institut catholique de 1875: médecine et pharmacie, droit et lettres, arts et métiers, hautes études industrielles et commerciales. Esquermes fut une commune, rattachée à Lille en 1858. La Citadelle est l’œuvre de Vauban, gouverneur de Lille après la prise de la ville en 1667, et a été construite de 1668 à 1671 au confluent de la Deûle et du Bucquet, «reine des citadelles» selon Vauban lui-même; tous ses abords étaient inondables sur 1 700 ha. Elle est restée sous autorité militaire (quartier Boufflers) et abrite le 43e RI et le Corps de réaction rapide France (CRRFR) de l’Otan (400 personnes). On y accède par la Porte Royale, tournée vers la ville; vers le sud-ouest, la porte Dauphine était une issue de secours. Le Champ de Mars et le fameux stade Grimonprez-Jooris (1975, 25 000 places) ont pris place sur le glacis, non sans mal; le stade est désaffecté et doit être rasé. Au sud, le parc de loisirs de la Citadelle comprend le bois de Boulogne et le zoo. Le quartier de Wazemmes est au centre-sud-ouest du triangle et s’organise autour du marché très animé de Wazemmes et de la place de la Nouvelle Aventure, qui porte le nom d’une ancienne guinguette réputée, et accueille le marché couvert de 1869, rénové en 1979 et en 2002. Le marché attire 40 000 personnes le dimanche matin; un festival international de la soupe a lieu le 1er mai, suivi d’un festival de l’accordéon. Le quartier ne comporte pas de bâtiment remarquable, si ce n’est à sa pointe nord-est le théâtre Sébastopol, qui est proche de la place de la République, ou l’école privée des industries lilloises (EPIL) au sud-est; une Maison Folie a été aménagée dans une ancienne usine près de la place du marché. Le quartier accueille aussi les théâtres la Verrière et le Biplan. Au sud, le long du boulevard de Metz, d’anciens ensembles d’assistance publique ont été réaménagés et abritent les Archives départementales et le lycée Montebello. Peuplé de 25 000 hab., Wazemmes est un quartier populaire à population très mélangée et forte proportion d’immigrés. La moitié environ du quartier est en «zone urbaine sensible» (63 ha et 9 200 hab.). Wazemmes était une commune indépendante jusqu’en 1858; elle avait alors 29 400 hab. sur 505 ha mais le décret de 1858 divisait son territoire entre trois des nouveaux arrondissements de Lille: 18 300 hab. à Wazemmes-Centre, 7 400 à Moulins-Lille, 3 700 à Esquermes. Le cinquième quartier central est le quartier des Moulins (19 000 habitants, 172 ha), dit aussi en raccourci Moulins ou quartier de Moulins. Il comprend l’angle sud-est du triangle au sud du boulevard Victor Hugo et de la gare Saint-Sauveur, et déborde largement de l’ancienne ceinture vers le sud-est dans le faubourg de Douai, où il englobe le Jardin botanique, l’Observatoire et quelques îlots du faubourg de Douai, ainsi qu’une partie du grand échangeur autoroutier. Il y englobe des établissements d’enseignement (lycées Faidherbe et Baggio) et des installations de sports; toutefois, le complexe sportif universitaire et le groupe scolaire voisin sont dans la commune de Ronchin. Vers l’intérieur, le quartier des Moulins accueille l’université de droit et l’institut d’études politiques, l’Institut régional d’administration, l’école d’optique et lunetterie, le théâtre du Prato; une Maison Folie est dans l’ancienne brasserie des Trois Moulins. Vers l’ouest, le quartier va jusqu’à la porte des Postes, englobant ainsi le centre hospitalier Saint-Antoine. C’est un ancien quartier suburbain de léproseries («faubourg des malades» jadis), puis de moulins au 18e s., puis de filatures et d’habitat ouvrier, aujourd’hui à forte part de population immigrée et de jeunes, de chômeurs et de pauvres, ainsi que d’étudiants. Sa plus grande partie, sous le nom de Vieux-Moulins (95 ha, 12 700 hab.), est classée en «zone urbaine sensible» et zone de rénovation urbaine. Au sud du boulevard de ceinture, le quartier est en zone franche urbaine avec Lille-Sud. Jadis inclus dans la commune de Wazemmes, le Faubourg des Moulins était devenu commune en 1833, sous le nom des Moulins, puis est devenue Moulins-Lille en 1849 en intégrant la commune de Lille. Le grand projet de réaménagement de la Porte de Valenciennes concerne directement le quartier. À l’extérieur du triangle central, la commune de Lille est divisée en cinq quartiers, et deux anciennes communes. Sur le flanc occidental s’étend le quartier des Bois-Blancs, au sud-ouest de la Citadelle. Peuplé de 8 000 hab. sur 168 ha (hors emprises portuaires), il inclut aussi le Nouveau Port et il est traversé par les deux bras de la Deûle (canaux de la Deûle et de Haute-Deûle), encadrant une grande île habitée, dite parfois l’«île de Lille». De composition sociale complexe, et juxtaposant immeubles collectifs, maisons et pavillons, il tend à s’embourgeoiser et reçoit de nouveaux aménagements (piscine olympique, parc d’activité Euratechnologie). Les deux tiers méridionaux sont en «zone urbaine sensible» sur 45 ha (4 400 hab.). La partie nord de l’île, vers Lambersart, est plus riche du côté des Terrasses de Boulogne et des Résidences du Bois, appréciées des professions libérales; il contient la base nautique de Canteleu et la piscine, la polyclinique du Bois, le théâtre du Grand Bleu. Le quartier inclut aussi le secteur de Canteleu au-delà de la Deûle vers le nord-ouest. Le port de Lille a été créé en 1948 comme institution; il occupe en tout 335 ha et enregistre un trafic de 8,6 Mt/an, dont 1,4 pour la voie d’eau, ce qui le situe derrière Paris et Strasbourg mais avant Lyon. Les entrepôts et installations portuaires sont surtout à l’est du quartier, entre le canal de la Deûle et les boulevards de Moselle et Lorraine. Le quartier du Faubourg de Béthune, qui a 7 500 hab. et s’étend sur 150 ha, occupe l’angle sud-ouest de la commune, entre les boulevards et Loos, et accueille un gros échangeur de l’A25, à l’une des principales entrées de la métropole. Il est divisé par la coulée de l’A25; entre celle-ci et les boulevards, le secteur Verhaeren-boulevard de Metz, collection de barres d’immeubles collectifs, montant jusqu’à quinze étages, est séparé du reste; le Vieux Faubourg, au contraire, est fait de maisonnettes de brique. L’ensemble comprend plus de trois quarts de logements sociaux; les immigrés sont nombreux, le taux de chômage atteint 35%, ce qui a justifié l’inscription du quartier en zone franche urbaine, du moins pour la partie des HLM du boulevard de Metz. Le quartier Lille-Sud a 20 000 hab. et occupe 300 ha. Il comprend tout le reste de la commune de Lille au-delà du faisceau voies ferrées-A25, dont les faubourgs des Postes, d’Arras et une partie de celui de Douai. Le premier englobe le vaste centre hospitalier régional, ainsi que les facultés de médecine et de pharmacie, en débordant un peu sur Loos, l’ensemble formant le vaste pôle Eurasanté; il devrait en plus recevoir un «Faubourg des modes». Le deuxième faubourg entoure le grand cimetière du Sud (33 ha) et conserve une grande friche industrielle. Le troisième comprend surtout un secteur habité autour de la rue Berthelot, entre le Jardin botanique et la limite de Faches-Thumesnil. Lille-Sud est limitrophe des communes de Ronchin, Faches-Thumesnil, Wattignies et Loos; dans sa plus grande partie, il est d’habitat pauvre et réputé «difficile» et il est l’objet d’une série de mesures de réaménagement — dont un nouvel hôtel de police pour 1 700 employés, en bordure des voies ferrées (rue de Marquillies), ou une halle de glisse de 5 000 m2 dont 3 000 couverts, au Faubourg des Postes. La quasi-totalité du quartier, à l’exception du centre hospitalier et de l’aile orientale du faubourg de Douai, est d’ailleurs classée dans le «quartier prioritaire» Lille-Sud, Faubourg de Béthune, Moulins (256 ha, 23 000 hab.). Le quartier de Fives, à l’est, s’étend au-delà de l’A1 et au sud de la voie ferrée de Roubaix. Peuplé de 19 000 hab., il est bordé par l’ancienne commune d’Hellemmes et par Mons-en-Barœul et correspond à une ancienne commune, intégrée elle aussi en 1858. L’usine Fives-Lille, devenue Cail-Babcock et qui eut jusqu’à 8 000 salariés, s’y voit encore côté sud, mais comme friche industrielle en cours de réaménagement en zone d’activités. Le quartier reste ouvrier, pauvre, avec 27% de chômeurs. Toute sa partie centrale est classée en «zone urbaine sensible» et zone de redynamisation urbaine sur 69 ha (9 000 hab.). Il comprend quelques petits squares et touche au nord-ouest au parc des Dondaines. Il englobe au sud les installations ferroviaires du triage, au milieu desquelles se trouve enfermé le quartier populaire du Maroc et où a pris place le complexe de sports du Mont de Terre. Le quartier Saint-Maurice-Pellevoisin est au nord-est de la commune de Lille et correspond à l’ancien faubourg Saint-Maurice, étiré en direction de Roubaix entre la voie ferrée de Roubaix au sud et l’avenue de la République au nord, qui lui est parallèle et qui est desservie par le tramway. Il est donc bordé par Mons-en-Barœul et Marcq-en-Barœul à l’est, La Madeleine au nord. Ce quartier inclut le cimetière de l’Est et les parcs Saint-Gabriel, de l’Orangerie et Monceau, la polyclinique de la Louvière, le Grand séminaire et des écoles privées, ainsi que, à sa pointe occidentale, l’hôtel de la Communauté urbaine (LMCU). Hellemmes est une ancienne commune à l’est de Fives, qui a été réunie à Lille en 1977, tout en gardant une relative autonomie. Elle avait alors 17 600 hab., mais son plafond avait été atteint en 1962 avec 19 200 hab. (1 000 en 1850, 10 000 en 1903). Son territoire est occupé au sud par des emprises ferroviaires, le Centre de formation de la Sncf et un centre commercial, au nord-est par un complexe sportif et un cimetière; elle a un collège public et un privé. Elle a un statut de commune associée; sa population est 18 730 hab. en 2022. La commune de Lille se complète au nord-ouest par Lomme, récemment intégrée mais dont le poids et le degré d’autonomie en font encore une quasi-commune un peu à part. Lomme est un ancien chef-lieu de canton; le nom vient d’ulma, l’orme. Lomme s’est unie à Lille en 2000 comme commune associée, en gardant une semi-autonomie, puis la fusion a fini par être conclue en 2010. De 2 000 hab. en 1830, sa population n’a pas cessé de croître jusqu’en 1970 où elle était montée à 29 300 hab. (sdc), puis elle s’était réduite de 1 400 hab. Elle avait 18 400 hab. en 1999 et 28 300 en 2022. Lomme est au nord-ouest de Lille, au-delà du canal de la Deûle. Cité textile puis cheminote, elle accueille en son centre la gare de triage de Lille-Délivrance, complétée vers l’ouest par le marché-gare d’intérêt national (MIN) et ses nombreux entrepôts, qui traitent surtout des légumes et des fleurs mais se diversifient vers les poissons et les viandes, manipule 450 000 t par an, et accueille 10 000 camions dans une année; y travaillent près de 500 sal. dans une cinquantaine d’entreprises. Les principaux ensembles d’habitat sont le Marais au sud-est, entre le triage et les Bois Blancs; le Mont à Camp un peu au nord, où est la nouvelle mairie et qui sert de nouveau centre; la Délivrance de l’autre côté; la Mitterie au nord de la Délivrance et du Mont à Camp; le Bourg au nord-ouest, qui associe un ancien centre historique, sur la route d’Armentières, où furent le château seigneurial, l’église et la première mairie, et toute la partie septentrionale du finage, au-delà de la rocade Nord-Ouest (N352). Celle-ci contient le parc naturel urbain de Lomme et son parc de loisirs, un multiplexe de cinéma du groupe belge Kinepolis (23 salles, 110 sal.) et, vers l’ouest, un nouvel ensemble d’activités à la tête de la ligne 2 du métro de Lille (Lomme-Tourcoing), où sont un grand centre commercial autour d’un hypermarché Carrefour et d’Ikea et l’hôpital Saint-Philibert. Lomme a trois collèges publics, deux lycées publics dont un professionnel, un lycée agricole avec formation d’adultes et d’apprentis, une école du Cirque. Elle accueille le centre hospitalier privé Saint-Philibert (290 lits), la clinique de la Mitterie (90 sal.), un centre d’aide par le travail, des maisons de retraite. Ses principaux autres employeurs sont surtout dans le négoce et la logistique, avec notamment Metro, Pomona, Davigel, deux supermarchés Match et un entrepôt de la librairie Le Furet du Nord, les transports Calberson et Brinks (70 sal.). L’industrie est représentée par les fabrications d’emballages Ondulys (groupe belge VPK), de carreaux de céramique Winckelmans, d’équipements aérauliques et de colorants Richard. Lille, comme commune, n’est guère que la dixième de France, et encore grâce à l’intégration d’Hellemmes et Lomme. Mais comme métropole c’est une ville «millionnaire», au quatrième rang après Paris, Lyon et Marseille; l’Insee lui attribue une unité urbaine de 1 052 000 hab. (partie française) pour 59 communes, et une aire d’attraction de 1 511 000 hab. (201 communes en France). La communauté urbaine de Lille-Métropole est devenue la Métropole Européenne de Lille, l’une des toutes premières de France, réunissant 95 communes et 1 174 300 hab. L’arrondissement a 1 250 000 hab., 124 communes. Lille a bien les caractères et les équipements d’une des toutes premières métropoles régionales en France. Toutefois, la forte urbanisation de la région entraîne la dispersion de certains équipements: ainsi des universités, des centres hospitaliers, même des tribunaux où, en raison de son passé, Douai a conservé un rôle éminent. Douai avait notamment l’université, depuis le 16e s. Les premiers enseignements supérieurs ne sont apparus à Lille qu’à partir de 1854 avec une faculté des sciences, suivie par la médecine en 1876, et l’université de Lille a été créée en 1896. Il existe à présent quatre universités dites de Lille, dont trois publiques qui totalisent 88 000 étudiants et 7 200 employés. Mais Lille-1 (USTL) et Lille-3 (Charles de Gaulle) sont à Villeneuve-d’Ascq principalement, ainsi que plusieurs «grandes écoles». L’Université Lille-2 (Droit et Santé) est restée lilloise au sens strict; elle affiche 26 600 étudiants, 1 000 enseignants-chercheurs et 810 employés, qui se dispersent en 17 sites, soit cinq ensembles principaux dont trois à Lille même: le siège à Lille-Centre, les enseignements médicaux à Eurosanté (Lille-Sud), l’École supérieure d’administration et l’Institut d’études politiques aux Moulins, les sports à Ronchin et un IUT et l’Institut de Management de la Distribution à Roubaix. L’Université catholique de Lille a été créée en 1875 grâce à la loi Dupanloup sur la liberté de l’enseignement, avec une ambition polyvalente: elle a 20 000 étudiants, et couvre la plupart des champs du savoir avec six facultés, six écoles d’ingénieurs et six «instituts transversaux», un centre hospitalier de 700 lits, un centre sportif et un centre culturel, le tout maintenu et agrandi sur 10 ha au total dans le quartier Vauban-Esquemes de Lille. L’École supérieure de journalisme de Lille, à Lille-Centre, créée en 1924, a grande réputation dans la profession; elle admet 56 élèves par an. L’École nationale des Arts-et-Métiers (centre Ensam de Lille), ouverte en 1900, et le Conservatoire national des Arts et Métiers sont présents à Lille-Centre. À se limiter à la commune, Lille compte 9 collèges publics et 8 privés, 11 lycées publics dont 5 professionnels, 11 lycées privés dont 5 professionnels. Le centre hospitalier régional et universitaire totalise 2 300 lits médicaux, 3 400 en tout en plusieurs hôpitaux; les cliniques totalisent 1 500 lits dont polycliniques de la Louvière (520 sal., 250 lits), HPM Nord (720 sal.), les cliniques du Bois (480 sal., 200 lits), de la Mitterie (230 sal.), Pavillon du Bois (120 sal.), Lille Septentrion (95 sal.). Lille a aussi quatre instituts médico-éducatifs, des centres d’aide par le travail et des maisons de retraite. Elle dispose d’un tribunal de grande instance, mais la cour d’appel reste à Douai. Lille demeure une ville de garnison avec l’état-major interarmées de la zone de défense (Emia ZD) Nord, le commandement de la force d’action terrestre (CFAT), le 43e régiment d’infanterie, la 6e compagnie du 53e régiment de transmissions, un établissement du génie, le CTAC (Centre territorial d’administration et de comptabilité), le corps de réaction rapide France (CRRFR) de l’Otan. Dans le domaine culturel, Lille, qui a bénéficié d’une année de promotion comme «capitale européenne de la culture» en 2004, est réputée à plus d’un titre, notamment par son Orchestre national, l’Opéra, cinq salles de musique dont un Zénith, et sept théâtres dont un centre dramatique national (Théâtre du Nord) et une scène des arts du burlesque (le Prato), plus une scène de musiques actuelles (Aéronef). Outre le grand centre de rencontre du Tri Postal près d’Euralille et de ses gares, elle a installé dans les quartiers des «Maisons Folie» à l’occasion de 2004, en aménageant des bâtiments industriels désaffectés comme lieux de spectacle et d’animation (Wazemmes, Moulins, Faidherbe). Elle propose de nombreux musées: Palais des Beaux-Arts, Hospice Comtesse (historique), musée d’Histoire naturelle et de géologie, musée de l’Institut Pasteur, Écomusée des Écoles, Fondation Charles de Gaulle, musée des Canonniers. La ville affiche également un nombre élevé de festivals, dont les Transphotographiques, Wazemmes l’accordéon, la Louche d’or (musiques du monde à Wazemmes), Paysages électroniques, le Name (Nord Art musique électronique), Latitudes contemporaines (chorégraphie), Planetado (théâtre pour adolescents). La grande Braderie de Lille, début septembre, attire des foules durant deux jours et deux nuits. L’Opéra de Lille (350 sal.), Le Grand Palais (salles de spectacle, 95 sal.), l’organisateur de concerts Verone (140 sal.), le multiplexe de cinéma Kinepolis (120 sal.), le casino Barrière (270 sal.), France-Télévisions (180 sal.) et le groupe de presse de La Voix du Nord (290 sal.) sont des lieux d’emploi; la librairie Le Furet du Nord (120 et 80 sal.) est l’une des plus grandes de France tandis que la Fnac affiche 150 salariés. Dans les bureaux apparaissent un centre technique Apave (180 sal.), les ingénieries Eurofins (groupe Carrefour, 330 sal.), Extia (260 sal.), les sociétés d’informatique CapGemini (1 720 sal.), Inetum (1 170 sal), IBM (540 sal.), CGI (Logica, 720 sal.), Proxiad (175 sal.), INEAT (150 sal.), Atos (140 sal.), CTS (120 sal.), Advans (110 sal.), de secrétariat Penelope (260 sal.); télécommunications Orange (260 sal.), Axione (120 sal.), France Télévisions (140 sal.); La Poste (770 sal.); ingénierie Abylsen (120 sal.). Dans la finance se signalent la Banque CIC Nord-Ouest (2 400 sal., anc. Scalbert-Dupont), la BNP (550 sal.), la Société Générale (480 sal.), le Crédit du Nord (420 sal.), la Caisse d’Épargne (460 sal.), HSBC (130 sal.), BNP (110 sal.), BPN (110 sal.), BPI (100 sal.), MFB (100 sal.), les assurances Gan (500 sal.), Gras-Savoye (WTW, 130 sal.), AFI Esca (160 sal.), Solly Azar (160 sal.),; comptabilité Grant (135 sal.), Ey (130 sal.). Lille a trois hypermarchés Carrefour (250, 200 et 170 sal.), un Leclerc (120 sal.), des magasins Ikea (310 sal.), Metro (175 sal.), des magasins dont Decathlon (170 sal.), Galeries Lafayette (170 sal.), Le Printemps (170 sal.), Match (165, 80 et 70 sal.), Leclerc (100 sal.); restauration à domicile Deliveroo (230 sal.); négoces de fruits et légumes Pomona (250 sal.), de boissons France Boissons (170 sal.), d’informatique Ingram Micro (120 sal.), de surgelés Sysco(100 sal.). La commune de Lille a aussi son contingent d’industries avec LFB Biomédicaments (760 sal., filiale de l’Institut Pasteur) au pôle Eurasanté; les piles et accumulateurs Exide (270 sal., états-unien de Philadelphie);les cartonnages Ondulys (160 et 130 sal.), l’imprimerie H2D (110 sal.); installations électriques Eiffage (160 sal.) et thermiques MCI (125 sal.). Dans les services ressortent la fourniture de chaleur Dalkia (100 sal.), EdF (350 sal.); GDF (150 sal.); distribution d’électricité RTE (170 sal.); travail temporaire Adecco (560 sal.), Manpower (440 sal.), Supplay (370 sal.), CRIT (190 sal.), Leader (160 sal.), Proman (110 sal.); aides à domicile Eveil et services (Kangourou Kids, 160 sal.) O2 Lille Ouest (100 sal.); gardiennages SGP (140 sal.) et Protectim (110 sal.); nettoyages GSF (240 sal.); constructions Sylvagreg (120 sal.); transports Geodis (300 sal.), TTL (Lille Courses, 110 sal.), transports ferroviaires de fret Lineas (200 sal.). La ligne de métro n°1 (VAL) va du centre hospitalier régional à la cité scientifique de Villeneuve-d’Ascq en passant par le centre de ville et la gare Euralille, puis par Hellemmes (13,5 km, 18 stations). La ligne n°2 du métro, de même technologie VAL, va de Lomme à Tourcoing en passant par les Bois Blancs et le port de Lille, les boulevards au sud de Wazemmes et des Moulins, la porte de Valenciennes et le Grand Palais, Lille-Europe, Saint-Maurice, Mons-en-Barœul et le fort de Mons, puis Wasquehal et jusqu’au centre hospitalier de Dron à Tourcoing, près de la frontière (31,7 km, 44 stations). Au total, le métro fonctionne sur 45 km, offre 60 stations, et utilise 140 rames de deux wagons, pouvant se succéder à une minute en heure de pointe. Deux lignes de tramway anciennes ont été maintenues et rénovées entre Lille-Europe et Tourcoing (ligne T) et Roubaix (ligne R), toutes deux divergeant à partir du Croisé Laroche à Marcq-en-Barœul (22 km en tout, 36 arrêts). Une nouvelle liaison intensive par bus, dite Ligne à niveau élevé (Liane) n°1 a été ouverte début 2008 de Ronchin à Wambrechies et Comines par le centre de Lille et la Citadelle, sur 25 km (55 arrêts), une seconde (Liane 2) fin 2008 de Lille à Loos et Wattignies sur 12 km; six autres ont été établies depuis. Ces lignes, et les nombreuses lignes de bus sont gérées par la société d’économie mixte Transpole, devenue société anonyme Ilevia en 2019, qui a compétence pour toute la Métropole. Le port fluvial de Lille s’étend sur 355 ha et emploie directement 130 personnes; son trafic total est de 8,6 Mt par an dont 2 Mt pour le trafic fluvial proprement dit. Lille a eu 70 000 hab. en 1833. L’absorption d’Esquermes, Fives, Moulins et Wazemmes l’a fait passer de 78 600 hab. en 1856 à 131 700 en 1861, lançant une forte croissance qui l’a menée à 216 300 hab. en 1896. Elle a alors perdu des habitants (205 600 en 1906) et sa population a lentement diminué jusqu’à 168 400 hab. en 1982 malgré l’intégration d’Hellemmes. Puis le nombre de ses habitants s’est remis à augmenter; il était de 191 000 hab. en 1999 et a donc gagné 42 900 hab. de 1999 à 2010, un saut largement dû à l’intégration de Lomme (27 600 hab.) en 2000. Six nouveaux cantons portent le nom de Lille et rassemblent 20 communes (ensemble 437 400 hab.), seul le canton de Lille-5 se limitant à une partie de la seule commune de Lille. (8 370 hab., 1 171 ha) est commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 7 km à l’ouest de Tourcoing. Elle conserve un château à douves et la ferme d’Hautevalle (1714); au nord, quartier et zone d’activités de la Vignette. Elle a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif (50 places), un centre d’aide par le travail, une maison de retraite (75 sal.) La ville était de tradition textile et préserve les bâtiments d’un ancien tissage Masurel puis Boussac; mais il ne reste plus guère en activité que de petits ateliers. Le principal établissement est actuellement l’imprimerie Paragon ex-D’Haussy (110 sal.) du groupe Eppe; un supermarché Auchan (40 sal.). L’entreprise Archéopole, installée en 2009, est le premier opérateur privé de fouilles préventives en France. La commune avait 3 600 hab. au milieu du 19e s., 4 800 en 1900 et n’a pas cessé de croître depuis. Elle a encore gagné 410 hab. après1999. (2 280 Lompretois, 310 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 9 km au NO de Lille. Le château de la Phalecque (18e s.) abrite un centre d’hébergement et de réadaptation sociale (90 places) et son parc est protégé. Lompret a une gare sur la voie de Lille à Dunkerque et la ligne à grande vitesse; la commune accueille les entrepôts Logistique France (310 sal.) et les transports Depaeuw (180 sal.), les constructions Ramery (90 sal.); horticulture et pépinières. Elle avait 600 hab. au milieu du 19e s., et pas davantage en 1954, mais sa population s’est alors mise à croître et a dépassé les 2 000 hab. en 1995. Elle a toutefois perdu 100 hab. après 1999. (23 110 Loossois, 695 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud-ouest de Lille. Le nom dérive de lucus, bois sacré. Le finage s’étire du NO au SE à partir de la rive droite de la Deûle; il est traversé par l’A25, la voie ferrée (gare) et le canal de la Deûle. La ville a un beffroi néoflamand de 38 m à quatre échauguettes, devant l’hôtel de ville du 19e s.; le château Crépy (19e s.) et son parc sont aménagés en centre de loisirs au sud. Au NO, un vieil établissement pénitentiaire se tient encore dans une ancienne abbaye cistercienne fondée en 1147 et transformée en prison dès 1817 (centre de détention régional, 270 places). Loos, qui honore la géante Margot la fileuse, a deux collèges publics, deux lycées publics dont un professionnel, un lycée privé, une université populaire depuis 1965, un centre culturel (Espace François Mitterrand) et le théâtre du Square, un nouveau centre aquatique Neptunia. Loos a aussi un centre hospitalier (150 lits en tout, moyen et long séjour), trois instituts médico-éducatifs totalisant 440 places et une École supérieure d’ostéopathie (75 sal.); clinique Lautréamont (90 sal.), maison de retraite orpea (70 sal.). Elle accueille de nombreuses entreprises, notamment en biologie médicale avec une fabrique de médicaments Bayer (600 sal.), les produits pharmaceutiques Diagast (85 sal.), filiale de l’Établissement français du Sang, les fabriques de matériel médical HMS (Home Medical Service, 95 sal.) et d’instruments d’optique Horiba (100 sal.) plus la recherche-développement en biopharmacie Genfit (175 sal.). S’y ajoutent les produits chimiques Kuhlmann (120 sal.), passés au groupe belge Tessenderlo; menuiserie et agencement de magasins Cuppens (65 sal.); informatique Oxya (170 sal.). Loos a un supermarché Match (75 sal.), des négoces de combustibles DCA (Total, 85 sal.) et de produits pharmaceutiques Scemed (50 sal.); travaux publics J. Lefebvre (95 sal.); gestion immobilière SIA Habitat (140 sal.); nettoyage Cleaning Bio (100 sal.) et Lilebo (100 sal.). La ville a connu une forte croissance au 19e s., passant de 1 000 hab. au début à 4 100 en 1846 et 6 500 en 1901, a atteint 14 900 hab. en 1954 et 21 500 en 1975; la population s’est tassée un peu ensuite mais a augmenté de 1 600 hab. après 1999. Le quartier des Olivaux, à l’ouest est un «quartier prioritaire» de 66 ha et 6 600 hab. (13 790 Lyssois, 326 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à l’est de Roubaix. Elle conserve des traces de nombreuses anciennes usines textiles sauvegardées. Elle offre une médiathèque, un collège public avec établissement régional d’enseignement adapté (erea), un centre d’aide par le travail et honore le géant Astruc. Une grosse usine de médicaments du groupe Schering, qui a eu jusqu’à 500 salariés, y est installée; elle a été acquise en 2006 auprès du groupe Bayer par le groupe de façonnage et distribution pharmaceutique Delpharm, lié aux laboratoires Aguettant, et réduite à 380 salariés. La confection féminine Promod a fermé en 2021. La ville a aussi une cartonnerie Smurfit Kappa (170 sal.), les fabriques d’appareils d’éclairage TLV (60 sal.), d’ameublement Man Orga (80 sal.), de menuiserie CBC (55 sal.); gestion Bunsha (120 sal, groupe Mulliez.), restauration collective Lys Restauration (170 sal.). La population a crû régulièrement pendant tout le 19e siècle (700 hab. au début, 6 000 à la fin) et le 20e s., atteignant 10 000 hab. en 1967. Elle a augmenté de 650 hab. après 1999. (22 040 Madeleinois, 284 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au nord de Lille. Elle est bordée à l’ouest par le cours de la Deûle. La ville est fleurie (trois fleurs) et offre un parc des Dames de Saint-Maur à l’est, un jardin botanique au sud-est près du grand cimetière lillois de Saint-Maurice. L’hôtel de la communauté urbaine lilloise est à la pointe sud-est, proche de la gare Euralille avec le jardin des Géants, les grands immeubles modernes d’habitation du quartier du Romarin et le quartier de bureaux Euralliance. L’ancien quartier ouvrier et industriel de Berkem, au bord de la Deûle, a été vigoureusement réaménagé après la dernière guerre, tandis que le faisceau de circulation entre Lille et Roubaix-Tourcoing, desservi par le tramway le long de l’avenue de la République, a évolué vers l’habitat bourgeois. La ville a un collège public et un privé, deux lycées publics dont un professionnel, deux maisons de retraite dont une de 70 sal. (Saint-Maur), une gare. Les principales entreprises de production sont la torréfaction Fichaux (180 sal.), la boulangerie Château Blanc (150 sal.) du groupe Holder et les bureaux et la logistique de ce groupe (Moulin Bleu, 60 sal.). Dans le secteur tertiaire ressortent les bureaux de Roquette frères (pharmacochimie, 180 sal.), le crédit Finaref (Sofinco, 250 sal., groupe Pinault-Redoute), la BNP (390 sal.); comptabilité Valoxy (50 sal.), gestion de logements Mon Abri (90 sal.) et Logis Métropole (65 sal.), informatique M6 (80 sal.), Delaware (75 sal.), Zenika (60 sal.), NLJI (50 sal.); supermarchés Match (280 sal.) et Carrefour (120 sal.); négoces de boissons AB Inbev (270 sal.) et d’équipements pour automobiles Dhenin (65 sal.); distribution d’énergie Enedis (180 sal.) et GRT Gaz (70 sal.), ingénierie George V (95 sal.); aide à domicile Vitalliance (200 sal.); intérim Randstad (130 sal.), Proman (85 sal.), Select TT (70 sal.); nettoyage Guilbert (110 sal.). La Madeleine n’avait encore que 800 hab. en 1831 et a crû surtout dans la seconde moitié du 19e s., atteignant 6 300 hab. en 1872, 12 400 en 1901; la population est montée à 23 400 hab. en 1962 puis a baissé jusqu’à 21 000 en 1975, avant de se stabiliser et de baisser un peu (-660 hab. après 1999). (39 180 Marcquois, 1 404 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 8 km au NNE de la préfecture, dans la Métropole européenne de Lille. La commune est limitrophe de Lille et de La Madeleine au sud, et traversée par la Marque canalisée, l’A22 et la rocade nord de Lille. Elle est à la fois résidentielle et active. En son centre trône un hippodrome de 1931 sur 30 ha, flanqué d’un golf du côté de la Marque, qui coule plus au nord. Le centre-ville est vers le nord du finage, des deux côtés de la rivière: le Bourg sur la rive droite, avec une église du 16e s. et flanqué du parc Bériot; la mairie et ses annexes au sud, rive gauche. Entre l’hippodrome sur la rive gauche, le curieux lotissement des Hautes Loges dessine de petites cellules hexagonales de maisons individuelles. L’ancien quartier industriel du Pont de Marcq est au sud-ouest, sensiblement remanié depuis la Grande Fabrique de 1826. La zone d’activités du Plouich est plus à l’est, à l’emplacement de l’ancienne Cotonnière de Fives. À la pointe sud de la commune, prennent place un essai de récupération écologique du Triangle des Rouges Barres à l’intérieur d’un ancien carrefour ferroviaire, puis la grande zone industrielle de la Pilaterie au sud-est entre Wasquehal, Villeneuve-d’Ascq et Mons-en-Barœul, près du carrefour de l’A22 et de la voie rapide. Le parc Europe est au nord-est entre autoroute, voie rapide et rocade, sur la rive sud de la Marque. La partie au nord de la rocade est plus étroite et n’est pas entièrement urbanisée; elle accueille un second golf (Cité Golf) et les villages d’artisans d’art de Septentrion. Marcq a un musée régional des Télécommunications et un musée de la Résistance, le théâtre de la Rianderie. La fondation Prouvost, sa collection de minéraux et son village d’artisanat d’art ont pris place au nord, dans le parc de 60 ha château du Vert-Bois. Ce château, une folie du 18e siècle garnie d’un mobilier et de souvenirs des 17e-18e siècles, est toutefois juste hors de la limite communale, dans le territoire de Bondues. La commune de Marcq est desservie par les deux lignes de tramway vers Roubaix et vers Tourcoing, qui suivent l’avenue de la République et divergent à partir du Croisé Laroche. Elle est dotée de trois collèges publics et deux privés, deux lycées publics dont un professionnel, deux lycées privés; polyclinique HPM (160 sal., 100 lits), maternité (35 places), institut médico-éducatif (120 places), centre d’aide par le travail, maisons de retraite Medotels (Korian, 80 sal.), Serience (45 sal.) et six autres. Les principales usines sont les levures Lesaffre (450 et 350 sal.), d’un groupe fondé en 1853 et longtemps familial avant d’être intégré par le groupe Lactalis, et dont la fabrique subsiste en centre-ville; les machines Omega Concept (150 sal.); une chocolaterie du Comptoir européen de la confiserie CPK (120 sal.), fabricant du Carambar et membre du groupe Danone; le siège du groupe de boulangerie Holder (300 sal.), d’origine lilloise et resté familial, qui détient les marques Paul, Ladurée et Château Blanc-Moulin-Bleu. Marcq accueille des banques, le crédit CGL (Compagnie générale de location d’équipements, 570 sal., groupe de la Société Générale), MB-Finances (70 sal.), les assurances Admiral (AIS, 290 sal.); informations financières et conseil Nordcall (Arvato, 300 sal.), Cooptalis (175 sal.), Hoist (140 sal.), les gestions comptables KPMG (270 sal.) et Flandre Comptabilité (FCC, 90 sal.); informatique Modis (300 sal.) Paragon (260 sal.) Helpline (230 sal.), CBA (140 sal.), Docaposte BPO (80 sal.), Neosoft (75 sal.), Aussy (70 sal.), Decideom (60 sal.), ITS (50 sal.); ingénierie E&l, 80 sal.); services Phone Régie (190 sal.); analyses Apave (130 sal.). Le groupe de presse de La Voix du Nord y a 95 employés. Dans le commerce et les services se signalent encore Monoprix (105 sal.), Decathlon (150 sal.) et Match (90 sal.), les négoces de crèmerie Chronodrive (130 sal.), de matériaux Descamps (55 sal.); blanchisserie et location de linge Elis (170 sal.); siège et vente d’habillement Promod (330 sal.) et Ephigea (105 sal.); gardiennage Securitas (390 sal.), nettoyages I Nocea (180 sal.) et Sapian (75 sal.); intérim Adecco (400 sal.), Manpower (220 sal.), Randstad (210 sal.); services à la personne A2Micile (60 sal.), Vivat (55 sal.); gestion immobilière ALS (65 sal.) Marcq est également le siège des transports en commun de la communauté lilloise (Keolis Lille Métropole, 2 800 sal.); constructions Demathieu et Bard (240 sal.), installations thermiques Axima (280 sal.), ascenseurs Otis (125 sal.); publicité Decaux (65 sal.).). RTE (transport d’électricité) signale 280 sal. La commune avait 3 000 hab. en 1825 et sa population n’a pas cessé d’augmenter. Elle a atteint 10 000 hab. en 1895, 20 000 dès 1933, 30 000 en 1964. Elle a augmenté de 1 500 hab. après 1999. (10 870 Marquettois, 486 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 5 km au nord de la préfecture au confluent de la Deûle et de la Marque, dont elle tire son nom. Elle conserve quelques restes d’une abbaye cistercienne de 1226, avec un hospice pour les pauvres, que rappellent le quartier de l’Abbaye et le pont de l’Abbaye sur la Deûle au sud. Elle est traversée au nord par la rocade nord-ouest de Lille (N352) et dispose d’une zone industrielle à l’ouest sur la rive gauche de la Deûle. Un tramway touristique circule en saison. La ville a un collège public et une maison de retraite. Ses anciennes industries de poids, comme les wagons Decauville, les tracteurs Massey-Ferguson et la chimie Kuhlmann, ont laissé des friches industrielles qui ne sont pas encore entièrement résorbées. Se signalent le groupe Lesaffre (levures, 160 sal. sur place), l’ingénierie Artelia (70 sal.); deux Intermarché (100 sal. chacun); vente à distance Domoti (230 sal.), constructions SPIE-Batignolles (130 sal.), service des eaux Veolia (60 sal.). Le nom de la commune a été complété en 1962. Sa population a atteint 2 000 hab. en 1853, 5 000 en 1901, et a augmenté jusqu’en 1999 où elle a atteint 10 860 hab. (2 020 hab., 691 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 22 km SO de Lille à 5 km NE de La Bassée. Elle a une maison de retraite, une gare, un musée de l’attelage dans une ferme du 18e s., des maraîchers; voie ferrée de Béthune à Lille (arrêt). La population a crû récemment, gagnant 400 hab. depuis 1999 (un quart). (21 420 Monsois, 288 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 3 km ENE de la préfecture. Son territoire se tient entre le faisceau de la voie rapide (N356) et de la voie ferrée de Lille à Roubaix à l’ouest, et la D48 à l’est; il inclut au nord-est le fort de Mons (1880), à présent affecté à des activités artistiques et ludiques (Maison Folie du Fort) dont un théâtre de plein air. Vers l’ouest, il partage avec Lille la zone d’activités n°4. La ville, surtout résidentielle, bénéficie de trois stations de la ligne 2 du métro de Lille; elle a deux collèges publics et un privé. Le principal établissement industriel est la brasserie Heineken (270 sal., ex-Pelforth) au nord, en bordure de la zone d’activités de la Pilaterie. Mons a aussi une imprimerie Monsoise (50 sal.), des bureaux des assurances Arial (AG2R-la Mondiale, 750 sal.), issues d’initiatives mutualistes d’industriels du Nord; magasin Intermarché (55 sal.), restauration collective API (290 sal.); nettoyages Samsic (330 sal.) et JK (80 sal.); intérim Randstad (55 sal.). La commune n’avait encore que 1 000 hab. vers 1850 puis est montée à 4 200 en 1901, 9 100 en 1954 et sa population a fait un bond jusqu’à 28 100 hab. en 1975; elle diminue depuis et a perdu 1 710 hab. après 1999. Le «quartier prioritaire» du Nouveau Mons s’étend en plein centre de la commune, sur 85 ha, et contient plus de la moitié de la population communale (12 800 hab.). (13 300 Mouvallois, 417 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 4 km au SO de Tourcoing. Elle offre un parc public de 12 ha et le château du Haumont (ou Haut-Mont), ancienne propriété de la famille Masurel, une petite chapelle des Malades de 1680, classée, et de belles maisons de maître sur le «boulevard» dû à Alfred Mongy (N350), inauguré en 1909 et que suit le tramway Lille-Tourcoing. Le canal de Roubaix limite au sud-est la commune. Sa population a passé les 2 000 hab. en 1841 et atteint 8 000 hab. en 1910; elle a culminé à 13 600 hab. en 1990 avant de perdre quelques habitant puis de stabiliser. Mouvaux accueille l’usine Carelide (410 sal.), spécialiste de tissus médicaux, notamment de poches de perfusion, et les produits médicochirurgicaux Maco (50 sal., poches à sang et perfusions), créée en 1977; plus la reliure LFI (Les Façonnables, 35 sal.); taille de pierres Sansone (25 sal.), supermarché Auchan (40 sal.), négoce de textiles Subrenat (550 sal.), conditionnement à façon Condi Services (30 sal.), coiffure Vog (45 sal.). (10 330 Neuvillois, 618 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au nord de Tourcoing, à la frontière belge. Son apparition date des 11e-12e s., comme l’indique son nom. Elle a des échangeurs de l’A2, un collège public et un privé, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite et s’orne d’un jardin du Labyrinthe (19e s.), propose des festivals de la Biographie et de la Magie, de théâtre et de chorales, et une spécialité de craquelin. Elle fut un lieu de tissages. Elle offre un assez large éventail d’activités. Le textile reste présent avec Dounor (160 sal., ficelles et filets), les négoces d’habillement XMF (Xanaka, 130 sal.) et d’habillement Sahinler (55 sal.). Les autres branches sont représentées par les cosmétiques des Laboratoires Sarbec (280 sal.), la métallerie Provost (210 sal., rayonnages métalliques et cloisons grillagées), les équipements aérauliques et frigorifiques Faiveley (110 sal.), la chocolaterie-confiserie du Nord (Verquin, 80 sal.); magasin Leroy-Merlin (130 sal.), négoces de fournitures pour le commerce DAV (110 sal.) et pour la grande cuisine EPGC (550 sal.); vente par correspondance de produits de ménage Bernard (120 sal.); transports Grimonprez (480 sal.); aide à domicile ProxVie (65 sal.); intérim Adecco (80 sal.); nettoyage AID Propreté (50 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1831, 4 200 vers 1900 et encore en 1962, puis a crû vivement et culminé à 9 900 hab. en 1990, avant de reperdre un peu, et s’est encore accrue de 740 hab. depuis 1999. (8 580 Pérenchinois, 303 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 13 km au NO de Lille. Elle a un collège public et un privé, une maison de retraite (les Tuileries, 55 sal.), une gare. C’est une ancienne commune du textile, où a notamment fonctionné une grosse usine Agache de 1848 à 1985. Elle accueille la grande fabrique de meubles Demeyere (660 sal. vers 2010), née en 1909, en redressement en 2021 et passée au groupe Safari en 2022 avec une forte réduction d’effectif; les eaux de table Roxane (100 sal., source Saint-Léger, au groupe Cristaline); peinture Hexactus (40 sal.); un supermarché Match (35 sal.); négoce de matériaux Sedpa (45 sal.); autocars Catteau (75 sal.). La commune avait 1 000 hab. en 1853 quand sa population a commencé à croître avec les filatures; elle a atteint 3 000 hab. en 1894, 4 200 en 1911. Elle était à 5 000 hab. en 1962 et croît encore (+910 hab. depuis 1999). (2 150 Prémesquois, 507 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 6 km au sud-est d’Armentières. Sur une basse colline campent le fort Sénarmont et un château de 1785, avec parc protégé et accueil de réceptions; transports Turpin (35 sal.), recherches agronomiques RAGT (40 sal.). La commune fête le géant Tartagrosbord. La population, qui atteignait 1 400 hab. dans l’entre-deux-guerres puis avait un peu diminué, est en croissance depuis les 1 100 hab. de 1968, et a gagné 210 hab. après 1999. (4 440 Provinois, 339 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 20 km au SO de la préfecture, 11 km OSO de Seclin en bordure de l’ancien bassin minier. Elle se nomma parfois Provin-en-Carembault. Elle a un collège public, une maison de retraite, une gare et des ateliers du textile, issus d’une longue tradition: articles matelassés Willefert (95 sal.), tissage de coton Motrelecque (55 sal.). Sa population n’a pas cessé de croître depuis deux siècles, franchissant les 2 000 hab. en 1926; elle a gagné 740 hab. après 1999 (+20%). (6 990 Quesnoysiens, 1 436 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 12 km au nord-ouest de la préfecture et dans la Métropole européenne de Lille, sur le faisceau de circulation de Lille au nord-ouest. Le centre est sur la rive droite de la Deûle, la gare de l’autre côté, et la ville s’étend sur les deux rives; elle a un carillon, une ancienne brasserie préservée et accueille une fabrique de linge de maison Broudehoux Boisse (30 sal.), les finitions de bâtiment Pique (30 sal.); transports routiers Transport et Valorisation (65 sal.), Cousin (30 sal.) et Deleforte (25 sal.), récupération de déchets Paprec (50 sal.); magasin Carrefour (35 sal.); maison de retraite. La commune avait déjà 4 000 hab. au début du 19e s.; elle est montée à 5 300 hab. en 1891 puis sa population est tombée à 23 500 hab. dans l’entre-deux-guerres; la population a augmenté durant toute la seconde moitié du 20e s. et a encore gagné 560 hab. après 1999. (19 410 Ronchinois ou Bruants, 542 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud-est de Lille, dont elle est limitrophe. Le gentilé vient du bruant, nom local du hanneton, associé aux ronces qui sont réputées être à l’origine du nom de la ville. Une cité-jardin est au centre de la commune, réunissant dans les années 1950 et 1960 le Grand et le Petit Ronchin qui étaient restés séparés. Le finage contient aussi le quartier plus récent du Champ du Cerf et le parc de la Lorelei, une gare, deux voies ferrées plus la LGV, et l’autoroute A1 qui traverse à l’est, avec un grand échangeur. Le territoire communal déborde largement l’autoroute vers l’est en direction de Villeneuve-d’Ascq dans une section où ont pris place une zone d’activités, un golf, des installations sportives et un centre hippique régional. La Faculté de sports (Staps) de l’université de Lille-II est au nord de la ville, ainsi que l’Institut de réhabilitation de la parole et de l’audition (280 places). Ronchin a également deux collèges publics. La ville a reçu en 2011 le siège et la logistique du groupe Adeo (1 340 sal.), filiale de Mulliez pour les magasins de matériaux, outils et bricolage du groupe (Leroy-Merlin, Weldom, Bricoman, Kbane, etc.), transférés de Lezennes. Elle est le site de la fabrique d’équipements de levage Fives ECL (Électrification Charpente Levage, 280 sal.) qui appartient au groupe Rio Tinto, et y ajoute le matériel électrique Siemens (120 sal.), les ateliers de matériel agricole Guillebert (SAELEN, 85 sal.), la fabrique d’articles de sport Jetlane (190 sal.); installations électriques Ineo (35 sal.); un supermarché Match (75 sal.); nettoyage ESSI Ambre (250 sal.); ambulances Star (55 sal.). Ronchin avait 1 600 hab. en 1850, 5 600 en 1911, 11 500 en 1962; sa population n’augmentait que peu depuis 1982 mais a crû de 1 300 hab. après 1999. (13 610 Roncquois, 1 059 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 4 km au nord-ouest de Tourcoing sur la N17. Elle contient plusieurs châteaux d’industriels, des 18e et 19e s., dont le château Lagache, devenu Tiberghien, puis centre culturel municipal. Elle a un collège public et un privé, une maison de retraite, une clinique (Saint-Roch, 180 sal., 30 lits) et une maternité (15 lits). La ville a eu 3 000 hab. en 1830, 6 700 vers 1895; après un palier, sa population a crû de nouveau, et augmenté de 820 hab. après 1999. La limite communale s’appuie à l’est sur l’A22, qui sépare Roncq de Tourcoing tout en les unissant par un échangeur commun, accompagné d’un Centre international de transport sur 50 ha. La commune accueille de nombreux garages et des entreprises de transports, dont Ziegler (110 sal.); s’y ajoutent les négoces et entreposages de fournitures alimentaires Riga (60 sal.) et pharmaceutiques Arjo (430 sal.). Dans les fabrications se signalent les composants électroniques Eolane (200 sal.), la chocolaterie Chocmod (110 sal.), la carrosserie d’automobiles Truck Co (70 sal.); informatique Dornach (60 sal.). Roncq a aussi un hypermarché Auchan (730 sal.) et des magasins associés; nettoyage Oxygene (90 sal.), nettoyage urbain Esterra (300 sal.), publicité Mediapost (70 sal.). (99 290 Roubaisiens, 1 323 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 12 km au NE de Lille. Roubaix s’est illustrée comme grande ville industrielle du textile, de la distribution (le groupe Auchan en est originaire) et de la vente par correspondance, en particulier le groupe de La Redoute (groupe Pinault-Printemps-Redoute de F. Pinault, devenu Kerring) — celui des Trois Suisses est voisin, mais à Croix. Roubaix a même eu une bourse mondiale de la laine au 19e s. Puis la ville a connu de lourdes crises et, consécutivement, de sensibles remaniements récents de son patrimoine immobilier. Le centre-ville est marqué par le grand hôtel de ville de 1911 par Victor Laloux sur la Grand’Place, des églises du 19e s., maisons bourgeoises et hôtels particuliers dans un périmètre restreint à l’intérieur d’un boulevard de ceinture. Au-delà, un autre anneau de boulevards contient le centre hospitalier. Cet anneau est traversé au sud-ouest par le long parc Barbieux (34 ha), sur le tracé d’un canal avorté qui sert de pénétrante routière (boulevards de Gaulle-Gambetta); le parc a été enlevé en 1919 à la commune de Croix, la commune de Roubaix envoyant ainsi une queue vers le sud-ouest, qui sépare presque en deux le territoire de Croix. Le parc du Nouveau Monde et le canal de Roubaix sont au nord-est et au nord, la gare au nord-ouest de la ville. Un Eurotéléport ou Centre international de la Communication a été créé dans une ancienne filature de coton. Roubaix abrite aussi les Archives nationales du monde du travail. La ville est fleurie (quatre fleurs). Un musée d’art et d’industrie s’est installé dans l’ancien établissement de bains arts déco de 1932, dont il a conservé le nom (la Piscine). Un Quartier des Modes, animé par une Maison des Modes, accueille des boutiques de créateurs de mode. Roubaix a aussi un centre chorégraphique national, successeur des Ballets du Nord, un musée du tissage et le musée du jacquard de la Manufacture des Flandres. Elle propose plusieurs magasins d’usines, dont L’Usine sur les boulevards, et un ensemble McArthur Glen en centre-ville. Roubaix héberge l’IUT-C de l’université de Lille-2, qui a trois départements (carrières juridiques, statistique et traitement informatique des données, techniques de commercialisation). L’Ensait (École nationale supérieure des arts et industries textiles), créée en 1889 sous le nom d’Enai (École nationale d’arts industriels) et rebaptisée en 1921, forme les deux tiers des ingénieurs en textile français. S’y ajoutent l’Esaat (École supérieure des arts appliqués et du textile, 1989, 720 élèves) et l’Esmod (École supérieure des arts et techniques de la mode, 150 élèves), apparue en 1841 et qui est à la tête d’un réseau de 20 écoles dont 14 à l’étranger. La ville organise un salon de la BD et du graphisme. Dans l’enseignement secondaire, Roubaix a sept collèges publics et cinq privés, huit lycées publics dont quatre professionnels, cinq lycées privés dont trois professionnels. Le centre hospitalier V. Provo totalise 1 500 lits dont 800 médicaux, un établissement psychiatrique (150 places), un institut d’éducation motrice et un institut de rééducation psychologique; clinique Saint-Jean (Lille Septentrion, 150 sal., 90 lits) et deux autres cliniques, centre d’aide par le travail, maisons de retraite Medotels (dont Korian l’Ange Bleu, 70 sal.). La ville a aussi un tribunal d’instance. Roubaix est desservie par le métro de l’agglomération lilloise (ligne 2) et par le tramway (ligne R) qui la relie à Lille via Marcq-en-Barœul. La course cycliste Paris-Roubaix, qui remonte à 1896, se déroule sur 268 km, dont 57 km sur les fameux pavés des petites routes du Nord. La Redoute a été créée en 1928 par la famille Pollet, issue du textile, qui avait fondé une filature de peigné en 1837 et s’était agrandie et modernisée en 1897, en ajoutant un tissage, rue de la Redoute à Roubaix. En difficulté en 1922, les Pollet ont fait une première tentative de vente par correspondance sur annonces pour liquider les stocks, et finalement créé en 1928 un catalogue, vite devenu célèbre. Elle a créé la société de crédit Finaref en 1970, puis a été absorbée en 1988 et 1992 par le groupe Pinault. Incluant aussi des magasins comme Vert Baudet, La Maison de Valérie et Cyrillus, elle est intégrée à l’ensemble Redcats (nom formé sur Redoute et catalogues), filiale de PPR (Pinault-Printemps-Redoute). Redcats dispose de 20 000 salariés dans le monde, dont 5 000 (et 1 500 millions d’euros de chiffre d’affaires) pour La Redoute proprement dite; mais la Redoute a traversé des difficultés, son effectif (1 800 sal. à Roubaix en 2013) s’est réduit et affiche 840 salariés en 2022. La vente par correspondance est représentée également par Damart (530 sal.), groupe textile roubaisien créé en 1953 et appartenant à la famille Despature, renommé pour son Thermolactyl, mais dont la plus grande partie des productions vient désormais de Tunisie; Jules (320 sal., prêt-à-porter, issu de Camaïeu et relevant du groupe Mulliez); Okaidi (IDgroup, 420 sal.) vend vêtements, chaussures et jeux pour enfants; vêtements BZB (60 sal.); vente à distance Showroom (80 sal.); SEB Retailing (Home & Cook, 120 sal.) en électroménager. Dans la production textile, le fleuron de la ville fut La Lainière de Roubaix, fondée en 1911 par Jean Prouvost dans la suite d’une filature de peigné de la famille. Elle était devenue la plus grande fabrique de laines d’Europe et a eu jusqu’à 10 000 salariés vers 1970, avec les marques du Pingouin, Stemm, Rodier, Pernelle, etc. Entrée en crise, elle a été liquidée en 1993 et ses marques dispersées. Il en reste un bâtiment sauvegardé sur le site de 17 ha qu’elle occupait à cheval sur Roubaix et Wattrelos. Le groupe Westaflex (intégré au groupe niortais Poujoulat) fabrique à Roubaix des conduits acoustiques pour automobiles Wevista (150 sal.). Le Joint Français (65 sal.) fournit des articles en caoutchouc. Les autres producteurs sont les machines Standard Industrie (75 sal.), les appareils d’éclairage Trato (120 sal.), les emballages plastiques Clayrton (60 sal.); constructions Sogea Caroni (460 sal.) et Vilogia (55 sal.). Dans le secteur tertiaire, se distinguent les studios de création numérique et artistique Ankama (90 sal.) d’origine locale et dont le nom est fait de la première syllabe des prénoms des trois fondateurs; les services d’informatique et centres d’appels OVH (690 sal.), Procheque Nord (430 sal.), Conduent (310 sal.), Cegid (210 sal.), Nextoo (95 sal.), Acteos (60 sal.); les services et conseils Argence (210 sal.), Carrières et Conseil (160 sal.), Solvabilité Entreprise (Creditsafe, 120 sal.), Qualimétrie (140 sal.), Mobilis (80 sal.); les banques BNP (50 sal.), Crédit Lyonnais (120 sal.), le crédit Finaref (CA Consumer, 850 sal., de La Redoute), Swisslife Prévoyance Santé (400 sal.) et Swiss Life Assurances (150 sal.), Nortia (50 sal.); les ingénieries DSB (190 sal.) et Ing-Tec (75 sal.); secrétariat VCF (130 sal.), comptabilité Comexpert (50 sal.); aide à la personne Optimhome (65 sal.) et O2 (60 sal.). Roubaix accueille un hypermarché E. Leclerc (130 sal.), un Intermarché (60 sal.), un négoce de quincaillerie Bossu-Cuvelier (60 sal.); intérim Adecco (1 240 sal.), Supplay (140 sal.), Logic O3 (70 sal.), RB89 (55 sal.); nettoyage EDP (75 sal.); gardiennages Egide (170 sal.) et Seculille (55 sal.), publicité Solocal (210 sal.) et Gutenberg (50 sal.); transports Duc (110 sal.), ID Log (75 sal.), distribution de gaz GRDF (110 sal.), d’électricité Enedis (85 sal.). Roubaix avait seulement 8 000 hab. au tout début du 19e s. mais est montée à 34 000 en 1850, 76 000 en 1872, 124 700 en 1896, qui fut son maximum; la population est descendue à 107 100 en 1936 et remontée à 114 500 en 1968, puis a baissé; elle a toutefois regagné 1 250 hab. après 1999. La plus grande partie de la commune (75 000 hab.) est en «quartier prioritaire», sauf au sud-est aux abords de l’hippodrome, et au sud-ouest aux abords du parc Barbieux. Ce dispositif est divisé en trois parties. Au nord, un ensemble Epideme-Villas-Couteaux (67 ha, 5 400 hab.), au sud un ensemble Nouveau Roubaix (13 ha, 2 800 hab.); entre les deux, des ensembles intercommunaux Hautchamps - Longchamp, Lionderi, Trois Baudets (104 ha, 8 200 hab.) et Blanc Seau, Croix, Bas Sainte-Pierre (666 ha, 71 000 hab.). Le canal de Roubaix est un élément de la nouvelle liaison Deûle-Escaut. Deux nouveaux cantons portent le nom de Roubaix, le premier (76 100 hab.) contenant une partie de la seule commune de Roubaix, le second (73 000 hab.) le reste de Roubaix (22 700 hab.) et deux autres communes, Leers (9 400 hab.) et Wattrelos (40 900 hab.). (2 860 Sainghinois, 1 048 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 10 km SE de Lille, au sud de Villeneuve-d’Ascq. Elle offre une église du 16e s. à grosse tour-porche carrée et musée lapidaire, un tumulus des Tombes (gallo-romain, site classé) et le fort du Bas-Sainghin. La Marque borde à l’est le finage, qui accueille un gros échangeur autoroutier des A27 et A23. La zone de fret de Lesquin déborde sur la commune à la faveur de l’échangeur. Les principaux employeurs privés sont tous du secteur tertiaire: transports Flandre Express (190 sal.), Amazon (100 sal.), Fedex (75 sal.), Gefco (55 sal.); entreposage GXO (50 sal.); informatique Pictime (230 sal.); négoces de matériel de bureau Konika Minolta (95 sal.), de matériel médical GE Medical Systems (55 sal.), d’équipements d’automobiles Norauto (600 sal.) et Mobivia (50 sal.); gardiennage Verisure (360 sal.); nettoyage Universo (160 sal.). S’y ajoutent la fabrique de produits agrochimiques Anios (300 sal.), les installations thermiques Oneo (100 sal.), la couverture NFC (70 sal.). La commune avait 1 700 hab. au milieu du 19e s., et encore en 1968, après une légère dépression dans l’entre-deux-guerres; puis elle a augmenté (+280 hab. après 1999). (5 530 Sainghinois, 771 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 17 km SO de Lille. Son territoire s’allonge du nord au sud où il atteint le canal de La Bassée; son habitat s’étire sur deux rues dans l’axe. La ville a une tradition de tourbières, de négoce de beurre et de tannerie, et propose un écomusée du cuir dans une ancienne tannerie; aide à domicile Silver Home (25 sal.), nettoyage MPE Pronord (50 sal.); gare, maison de retraite. La géante Laïte figure une marchande de beurre. La commune avait 2 100 hab. en 1841 et n’a pas cessé de croître jusqu’en 1975 (5 300 hab.); elle a perdu quelques habitants ensuite mais vient d’en regagner 360 hab. après 1999, dépassant ainsi son plus haut niveau historique. (13 270 Andrésiens, 316 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 4 km au nord-ouest et limitrophe de Lille. Son territoire est à l’ouest de la Deûle, entre ceux de Lambersart et de Marquette-lez-Lille. La ville est fleurie (trois fleurs) et offre les parcs de Ratintout et de la Cessoie, une école de musique au château Vandame dans le parc municipal, le quartier de Port-Royal à l’extrême sud sur la Deûle. Elle reçoit une gare de triage au nord-est et dispose d’un collège public et un collège privé, un lycée professionnel public, un grand centre de soins (Ulysse Trélat) en centre-ville, une maison de retraite. Parmi les entreprises, sous-vêtements Lemahieu (120 sal.), imprimerie Dourdin (90 sal.), réseaux et canalisations Claisse (95 sal.); gestion immobilière Foncia (130 sal.). La commune est passée à 1 000 hab. en 1856, 3 500 en 1901, 7 600 en 1954 et a culminé à 12 400 en 1975; sa population a diminué ensuite puis s’est stabilisée en 1990 vers 10 100 hab. Elle a augmenté de 3 050 hab. depuis 1999 (+30%). (2 990 Saloméens, 525 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 23 km SO de Lille et 3 km à l’est de La Bassée. Son finage est bordé au sud par le canal de La Bassée et touche ainsi à la grande zone industrielle de Douvrin-Artois. Salomé a une gare, les transports par autocars Mariot Gamelin (180 sal.) et Descamps Dupavant (50 sal.). La population communale a crû du début du 19e s. à 1990 (1 000 hab. en 1861, 2 000 en 1946) puis est devenue à peu près étale (+40 hab. depuis 1999). (5 660 Santois, 757 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 12 km OSO de Lille. Son habitat s’étire en rue dans le sens NO-SE; le canal de la Deûle borde la commune à l’est et le port de Santes y a été aménagé en 1972 au nord-est, avec des entrepôts agro-alimentaires. La ville dispose d’une gare et a une église protégée (15e au 19e s.), les châteaux de la Râche (17e s.) et du Parc (19e s.); au sud, le parc de la Gîte est un élément du parc de la Deûle. Les activités sont principalement du secteur tertiaire et plus spécialement du secteur des transports. Santes accueille l’entreprise de conditionnement à façon et entreposage ID Logistics (50 sal.); les transports XPO (45 sal.), Pacquet (35 sal.); travaux publics Colas (190 sal.), étanchéification Smac (140 sal.), réseaux pour fluides Axeo (60 sal.), nettoyage urbain Esterra (250 sal.). Santes avait 1 500 hab. vers 1840, 2 500 en 1911 et sa population n’a pas cessé de croître; elle a augmenté de 650 hab. depuis 1999. (12 560 Seclinois, 1 742 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans l’arrondissement de Lille, 10 km au sud de la préfecture et membre de la Métropole Européenne de Lille. La ville ancienne a une église collégiale du 13e s. et un hôpital fondé en 1246, dont les bâtiments sont surtout du 17e s., avec une façade de 1910 et un jardin d’agrément; mais l’hôpital général actuel, au sud de la ville, est un très grand bâtiment de 1972, abondamment complété et réaménagé depuis. La commune contient aussi un château Guillemaud (19e s.), le parc arboré des époux Rosenberg sur le site d’une ancienne filature, le parc de la Ramie, partie du parc de la Deûle. Le fort Duhoux, de 1880, restauré, accueille un musée militaire (Centre historique de la cavalerie et de l’artillerie). Seclin propose aussi un musée Napoléon et un musée de la mandarine. Les géants Harengus et la fête (rénovée) des harengs rappellent que Marguerite de Flandre avait doté l’hôpital de Seclin d’une rente annuelle de 15 000 harengs en provenance de Mardyck. La ville a une gare, un collège public et un privé, un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif (40 places), un centre d’aide par le travail et des maisons de retraite. Le grand ensemble de la Mouchonnière forme un quartier prioritaire de 11 ha et 4 600 hab. Une grande zone industrielle de 170 ha (plus de 5 000 emplois) est au nord de la ville, partagée avec Noyelles-lès-Seclin, une zone d’activités Unexpo en bordure de l’autoroute A1, accessible par un échangeur. Le canal de Seclin relie la ville au canal de la Deûle (4 500 m); commencé en 1856, en service en 1862 et terminé dans les années 1870, il est resté au gabarit Freycinet, sans écluse; il n’est plus utilisé par les péniches mais son chemin de halage est un lieu de promenade; les villages de Wattiessart et Martinsart sont au sud-est de la commune. Seclin avait 2 500 hab. au tout début du 19e s., 6 500 à la fin, et 13 000 en 1982; elle a perdu quelques habitants ensuite, mais en a repris 370 hab. après 1999. Seclin est un des centres industriels de l’agglomération lilloise. Elle a reçu des usines et ateliers de chimie des enzymes DSM Foods (210 sal., canadien), des constructions aéronautiques Dassault (380 sal.), des articles métalliques et fermetures à glissière YKK (145 sal., groupe japonais Yoshida), des huiles et condiments Heinz (ex-Benedicta, 140 sal., devenu propriété du groupe états-unien); mécanique VMD (55 sal.), boiseries de véhicules de loisirs Techwood (55 sal., filiale de Trigano); conditionnement à façon DCDIS (70 sal.). Dans les services et commerces apparaissent l’informatique Atos Worldline (1 340 sal.), la banque du Crédit du Nord (55 sal.); magasins Leclerc (330 sal.) avec vente à domicile Seclindis (70 sal.), Match (45 sal.), Carrefour (40 sal.); négoces de meubles Sodioc (55 sal.) et de matériels Cimme Sodimat (60 sal.); restauration collective API (360 sal.); aide à domicile Tholes (Adenior, 60 sal.); gardiennages Seris (430 sal.) et Securigard (140 sal.); nettoyage Net & Co (65 sal.); transports Mazet (250 sal.) et AS (75 sal.); intérim Adecco (250 sal.), CRIT (85 sal.) et Manpower (50 sal.). (4 810 Sequedinois, 393 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste au sud-ouest de Lille. Elle accueille le double échangeur de l’A25, la voie ferrée vers Lens et Béthune; la Deûle passe dans la corne sud-est du territoire communal. Celui-ci a une zone industrielle avec les pompes KSB (allemand, 150 sal.); magasin Boulanger (185 sal.), équipements thermiques Pefhome (120 sal.) et électriques Santerne (65 sal.), EDF (140 sal.). La nouvelle plate-forme multimodale de transports de Lomme-Sequedin occupe 55 ha dans la commune, qui a reçu en 2005 une nouvelle maison d’arrêt de 640 places. Un centre de valorisation des déchets a été ouvert en 2007 et partagé avec Loos; il traite 100 000 t/an, produisant 4 Mm3 de biogaz et 35 000 t de compost par an. Sequedin n’avait encore que 630 hab. en 1870, 1 100 en 1954; sa population augmente depuis et a gagné 1 150 hab. après 1999 (+31%). (3 500 Templemarois, 461 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 7 km au sud de Lille, à l’ouest de l’aéroport de Lille-Lesquin. Le nom désigne un ancien lieu de culte romain, succédant à un lieu sacré préromain. La commune est encadrée par la voie ferrée de Lille à Douai à l’ouest (gare), l’A1 à l’est, mais sans accès direct. Un parc d’activités de 50 ha au sud de la commune, le long de l’autoroute, a reçu plus de 80 entreprises et 3 500 emplois, depuis 1974. La commune a atteint 1 000 hab. en 1886 et n’a pas cessé de croître jusqu’en 1999. Les activités sont très majoritairement tertiaires, la principale groupant le siège et les entrepôts Castorama (800 sal., groupe britannique Kingfisher). Le commerce juxtapose les locations de machines Chep (70 sal.) et Portakabin (60 sal.), de matériel médical France Oxygène (FORN, 200 sal.), les négoces de fournitures industrielles Philippe Manutention (75 sal.), pour automobiles SLSDPR (85 sal.). Templemars a aussi les sites d’informatique Kingfisher (170 sal.), Fichorga (60 sal.), et Sato (55 sal.), l’ingénierie Semeru (65 sal.); isolation Kaeffer Wanner (240 sal.), menuiserie métallique Ramery (70 sal.), installations thermiques MGC (80 sal.); nettoyages Clinitex (470 sal.) et ESP (350 sal.). (3 940 Toufflersois, 239 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à l’est de Roubaix à la frontière belge, traversée par la D700. Elle conserve une motte féodale et des restes du château féodal de Wasmes; pompes Hibon (60 sal.). La commune a atteint 1 000 hab. en 1858, 2 000 en 1926 et a poursuivi sa croissance; mais elle n’a gagné que 50 hab. après 1999. (99 350 Tourquennois, 1 519 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, dans l’arrondissement de Lille, 16 km au nord-est de la préfecture. La commune atteint au nord-est la frontière de la Belgique, qui la sépare de Mouscron, et touche au sud au territoire de Roubaix. Tout au nord-est près de la frontière ont pris place le centre hospitalier et le cimetière principal, ainsi que des équipements de sports. Les voies ferrées entourent la ville à l’ouest et au sud, l’A22 la frôle à l’ouest mais ses échangeurs sont hors de la commune; le métro (ligne 2) et un tranmway (ligne T) viennent de Lille par le sud. Le territoire communal est divisé en quinze quartiers. Il envoie une queue vers le SSO dans le quartier du Blanc Seau, de part et d’autre du canal de Roubaix et de la voie rapide vers Lille, où il sépare Roubaix de Marcq-en-Barœul. Du sud, le canal de Roubaix envoie une branche vers le centre-ville; la tour du centre d’affaires Mercure est proche de la confluence. Un boulevard périphérique englobe la moitié centrale du territoire. Le quartier de la Blanche Porte est à l’ouest du centre, le Parc Clemenceau au nord-ouest à Bellencontre (14 ha), un jardin botanique de 1917 à l’est. Le grand ensemble de la Bourgogne, au nord-est, proche de la frontière, est un quartier prioritaire de 102 ha et 9 900 hab. Celui du Pont Rompu, aussi quartier prioritaire, au nord-ouest, compte 2 100 hab. (30 ha). En outre, au sud à la limite de Roubaix, le quartier Épidème fait partie du grand quartier prioritaire de Roubaix-Nord. Épidème et la Bourgogne sont inclus dans la zone franche urbaine de Roubaix-Tourcoing, qui s’étend sur 537 ha et groupe 86 600 hab. Tourcoing avait 12 000 hab. au début du 19e s., 27 600 en 1851, 79 000 en 1901. Sa population a culminé à 102 200 hab. en 1975 puis a diminué; mais elle s’est accrue de 5 150 hab. après 1999. La ville est fleurie (quatre fleurs) et de très larges aménagements ont remodelé le centre-ville. Tourcoing affiche un musée Verlaine et un musée des Beaux-Arts, deux théâtres, la scène de l’Atelier lyrique et la scène de musique actuelle le Grand Mix, le centre culturel de l’ancien hospice d’Havré («Maison Folie») et un Centre d’histoire locale. Elle dispose d’un tribunal d’instance. Elle accueille cinq collèges publics et sept privés, six lycées publics dont trois professionnels, quatre lycées privés dont deux professionnels. La ville a une École régionale supérieure d’expression plastique (Ersep) et le spectaculaire Studio national des arts contemporains du Fresnoy, plus le Centre régional des ressources audiovisuelles (Crrav), un IUT de l’université Lille-III, un Cueep (Centre-Université-Économie d’éducation permanente) de l’USTL de Villeneuve-d’Ascq spécialisé dans les nouvelles technologies du tertiaire et le traitement de l’image. Elle a aussi un Centre européen de formation aux métiers de l’alimentaire (Cefma, centre d’apprentissage) et des centres d’apprentissage des métiers du textile. Le centre hospitalier dispose de 430 lits médicaux, 970 en tout. Le domaine de la santé comporte aussi les cliniques Val de Lys (HPM, 85 sal., 65 lits) et de la Victoire (HPM, 90 sal., 55 lits), un institut médico-éducatif (105 places), deux instituts de rééducation psychologique, des maisons de retraite. Le principal établissement industriel est la fabrique d’appareils médicaux Maco (710 sal., transfusion, perfusion et masques, thérapie cellulaire), qui relève du groupe Mulliez. Le secteur textile est encore bien représenté par le peignage de laine Dumortier (60 sal.), les matelas Jacquart (90 sal.), les tapis et moquettes Jules-Flipo (75 sal.), une filature UTTI (50 sal.), le Textile de la Thiérache (50 sal.). S’ajoutent Westlake Plastics (75 sal.) et la confiserie-chocolaterie Verquin (120 sal.), les installations électriques Satelec (Fayat-Genest, 150 sal.); sociétés de services STC (55 sal., comptabilité), Alive Events (60 sal.), Payboost (50 sal.), distribution d’électricité Enedis (75 sal.). Le grand commerce est présent avec les magasins Auchan (120 sal.), Cyrillus (habillement, 100 sal.), Brico-Dépôt (50 sal.), Intermarché (50 sal.), Carrefour (50 sal.), Match (55 et 45 sal.), Spodis (chaussures, 200 sal.), la librairie Le Furet du Nord (90 sal.), et un ensemble de firmes de vente par correspondance: La Blanche Porte (CIVAD, 210 sal., groupe des Trois Suisses), Vert Baudet (290 sal., groupe de La Redoute-Kerring), Vestiaire Collective (80 sal.). Tourcoing accueille également la gestion immobilière Lille Métropole Habitat (250 sal.); le routage RK+ (80 sal.), les transports Coolens (50 sal.); publicité Adrexo (180 sal.), aide à domicile Proxiservices (55 sal.), spectacles Egencia (70 sal.), centres d’appels BCCSC (Booking Com, 610 sal.), WTG (300 sal.), Boulanger Customer Care (100 sal.). Deux nouveaux cantons portent le nom de Tourcoing. Le premier (66 700 hab.) ajoute trois communes à une fraction de celle de Tourcoing, le second (76 400 hab.) se limite à une partie de Tourcoing. (2 540 Verlinghemois, 1 008 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 10 km au NO de Lille au croisement des D57 et 654. La ferme des Templiers est une grande cense du 17e s.; une fontaine est classée. La commune a une base de loisirs du Fort au sud-ouest, des cultures maraîchères et florales. L’ancien site de bureaux de la banque Scalbert-Dupont accueille un centre d’informatique bancaire Euro-Information Développements (EID, 175 sal.) et le traitement de données Euro TVS (85 sal.); traiteur Job (domaine de la Chanterelle, 40 sal.), transports ATR-LJ (50 sal.), gardiennage EPS (175 sal.). La commune avait plus de 1 700 hab. dans la première moitié du 19e s., 1 200 seulement entre 1926 et 1962, puis a engagé une nouvelle croissance et passé les 2 000 hab. vers 1984; +140 hab. après 1999. (62 610 Villeneuvois, 2 746 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, juste à l’est de la préfecture. Comme son nom l’indique, la commune a été formée pour une «ville nouvelle» de l’aménagement du territoire, à partir de la réunion des territoires de Flers à l’ouest, Annapes au nord-est et Ascq au sud-est, en 1970. Elle est limitrophe de la commune de Lille par Hellemmes. Elle avait été préfigurée par l’implantation d’une cité scientifique en 1964, puis la création de l’EPALE (Établissement public d’aménagement de Lille-Est) en 1969. Celui-ci a conservé pleine autorité sur le développement urbain jusqu’en 1977, et dissout en 1983 pour laisser place aux autorités communales normales. Les premiers habitants sont venus en 1972 et la ville avait déjà 36 800 hab. en 1975. Elle a atteint son plafond de 65 300 hab. en 1990; elle a baissé de 3 100 hab. depuis 1999. La ville nouvelle a été à l’origine de l’invention du tramway télécommandé VAL, mis en service dès 1974 et dont le sigle a d’abord voulu dire Villeneuve-d’Ascq-Lille avant de devenir Véhicule Automatique Léger et de s’exporter dans bien d’autres lieux. Une pièce majeure de la ville est la Cité scientifique, au sud, qui accueille l’Université des sciences et technologies (Lille-I), héritière de la Faculté des Sciences de Lille créée en 1854, et qui rassemble 20 000 étudiants, 1 300 enseignants-chercheurs et 1 100 employés, sur 110 ha. Elle inclut une UFR de Géographie et aménagement et a d’autres implantations à Lille, Sallaumines et Tourcoing (trois CUERP pour la formation permanente) ainsi qu’à Wimereux (station marine). Elle inclut Polytech’Lille et un IUT (A) de sept départements, et de nombreux instituts de recherche lui sont associés, comme l’IAAL (Institut agro-alimentaire de Lille), l’IREM (mathématiques), l’IEMN (Institut d’électronique et de micro-électronique et des nanotechnologies), l’IEEA (Informatique, électronique, électrotechnique et automatique), l’INRETS (Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité), l’ESTAS (Évaluation des systèmes de transports automatisés et de leur sécurité), le LEOST (Laboratoire électronique, ondes et signaux pour les transports), le TRACES (Socio-économie des transports et de l’aménagement), l’IMMCL (Institut des molécules et matières condensées de Lille), ainsi que des laboratoires de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) et de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le laboratoire vétérinaire départemental, l’IRIS (Institut de recherche de l’industrie sucrière), l’ITF-Nord (Institut textile de France) et sept écoles d’ingénieurs: École Centrale de Lille, EUDI (École universitaire d’ingénieurs de Lille), l’Institut agricole et alimentaire de Lille, l’École nationale supérieure de chimie de Lille (ENSCL), l’ENIC (École nouvelle d’ingénieurs en communication), l’ESTIT (École supérieure des techniques industrielles et des textiles, l’IESP (Ingénieurs d’exploitation des systèmes de production), l’IG2I (Institut de génie informatique et industriel). L’Institut français du textile-habillement pilote aussi un Centre européen du non-tissé (CENT). Le tout forme cinq grands pôles: sciences et technologies de l’information et de la communication, chimie-matériaux, technologies du vivant, environnement-énergie, sciences humaines, économiques et sociales. Un peu plus au nord, Villeneuve-d’Ascq accueille aussi l’Université Charles-de-Gaulle (Lille-III) pour les lettres et sciences humaines, qui affiche 22 000 étudiants, 800 enseignants-chercheurs et 550 employés, et qui inclut un IUT (B) de trois départements et le Centre de formation des musiciens intervenants. En tout, cet ensemble de poids rassemble 52 000 étudiants, 3 500 chercheurs et enseignants-chercheurs. Le centre-ville est très marqué par sa présence. Des cheminements pour piétons le traversent, depuis la faculté des lettres au Pont de Bois jusqu’à la Cité scientifique, via un très grand centre commercial qui jouxte l’hôtel de ville. La Cité scientifique occupe tout le sud de la commune sur 300 ha et voisine avec le Technopole VAT 1986 débouchant sur le parc scientifique de la Haute-Borne. Le territoire communal est traversé par la voie rapide sud-nord (N227) qui croise l’axe est-ouest A22-A27, plus la D660 à la pointe nord, au-delà du quartier du Sart, longée par le tramway de Roubaix (ligne R). Un très grand complexe d’échangeurs, avec l’A27 et l’A23, flanque au sud la commune et l’ensemble scientifique et technopolitain, mais sur le territoire de Lesquin. Le VAL vient de Lille et infléchit son cours vers le sud en direction du complexe scientifique. Un autre couloir parallèle au premier mais moins puissant, à la limite ouest de la commune, est suivi du sud au nord par la ligne 2 du métro, qui a trois stations à la limite (Fort de Mons) et à l’intérieur (Les Prés, Jean-Jaurès) de la commune. Une voie ferrée traverse le centre de la commune d’ouest en est. La ville a aussi quatre collèges publics et deux privés, deux lycées publics dont un professionnel et un lycée privé, un centre d’enseignement pour handicapés (le Triolo), un hôpital privé (290 sal.), les cliniques des Peupliers (225 sal.) de Villeneuve-d’Ascq (180 sal., 55 lits) et Cotteel (110 sal., 30 lits), trois instituts médico-éducatifs (250 places en tout) et deux instituts d’éducation motrice (150 places), deux centres d’aide par le travail. Villeneuve-d’Ascq abrite aussi le commandement de la région de Gendarmerie Nord et la 9e légion de gendarmerie mobile. La ville offre un musée des Moulins, un musée des Terroirs et un musée d’Art moderne, un Musée du Souvenir, un Forum des Sciences et un centre François-Mitterrand avec planétarium, une scène nationale de théâtre (la Rose des Vents). Plusieurs anciennes fermes ont été préservées ou transformées en salles de spectacles, ateliers d’artistes ou lieux de découverte de l’environnement. Le plan de la ville nouvelle a assuré la conservation d’une enfilade d’espaces verts le long d’une dépression ouest-est ouverte vers la Marque. Celle-ci se détourne vers le nord et fixe la limite nord-est de la commune, puis va vers le nord-ouest en séparant au nord le quartier Flers-Breucq du reste de la commune. Le lac du Héron, bordé par le parc du Héron (110 ha) et la réserve naturelle du Héron (73 ha) et nanti d’une base nautique, s’étale sur 36 ha dans cette ancienne vallée. Vers l’ouest et le centre-ville s’y ajoutent le parc archéologique Asnapio sur un site d’habitat antique exploré qui va du néolithique au Moyen Âge, et le parc urbain (45 ha). L’enfilade de plans d’eau comprend d’est en ouest les lacs Canteleu, Quincampoix, Saint-Jean, des Espagnols et du Château. L’ensemble du site couvre 245 ha d’espaces verts et d’eaux. Quatre châteaux subsistent dans la commune, dont le château de Flers (1661) à douves. Villeneuve-d’Ascq a reçu un large et très considérable éventail d’activités et d’entreprises, marqué notamment par diverses filiales du groupe Mulliez-Auchan. Dans l’industrie apparaissent la métallerie IAC Boet Stopson (75 sal., dispositifs d’insonorisation), les matériels électriques Schneider (110 sal.), les instruments scientifiques et de contrôle Horiba (90 sal.) et Technord (50 sal.), l’imprimerie Nord Compo (100 sal.), les médicaments Boiron (80 sal.), la miroiterie Dubrulle (55 sal.); chocolaterie Cémoi (240 sal.); transformation de pommes de terre McCain (110 sal.); Bonduelle (conserves, 610 sal.); installations thermiques Engie (70 sal.). Du côté des bureaux et laboratoires se signalent les ingénieries Fives FCB (160 sal.) Projex (220 sal.), Institut Technique des Gaz et de l’Air (85 sal.), Gobe (50 sal.) et un ensemble considérable de sociétés d’informatique avec Armatis (480 sal., sondages) Experis (290 sal.), EID (230 sal.), Sogeti (220 sal.), SII (160 sal.), Econocom Infogerance (145 sal.), Nordnet (130 sal.), Absys Cyborg (110 sal.), Stirmshield (110 sal.), CIM (100 sal.), Agence Nord (90 sal.), Unis (85 sal.), Acensi (70 sal.), Elosi (70 sal.), CAT Amania (65 sal.), Syxperiane (65 sal.); la comptabilité Mazars (70 sal.), les conseils Sopra Steria (310 sal.) et Accenture (170 sal.); formation d’adultes CEF (560 sal.). Dans la finance, les sociétés de crédit Cofidis (1 390 sal., au groupe de la Redoute mais cédée fin 2008 au Crédit Mutuel) et Créatis (240 sal., du même groupe), les assurances Gan (75 sal.) et Monabanq (200 sal.). Le groupe de distribution Auchan emploie 2 550 personnes au siège, plus 220 pour Auchan E-Commerce, 130 pour Auchan Retail Agro, 140 pour Auchan Retail Logistique S’y ajoutent les magasins Leroy-Merlin (210 sal.), Bricoman (170 sal.), Decathlon (200 et 145 sal.), Boulanger (150 sal. et service après-vente 135 sal.), la centrale d’achats OIA (730 sal.), Kiloutou (220 sal.). Villeneuve-d’Ascq a encore un hypermarché Cora (300 sal.), deux supermarchés Match de 60 sal.; vente par correspondance de vêtements Afibel (700 sal., ancien Auber Tissus repris en 2001 par Quelle, puis en 2010 par Damart), Movitex (60 sal.) et négoces de cosmétiques Nocibé (140 sal., passé à Bridgepoint puis au britannique CharterHouse), de pharmacie OCP (120 sal.) et CERP (150 sal.), de surgelés Croque-Gel Nord (100 sal.), de matériel électrique Rexel (400 sal.). Dans les services figurent la restauration collective Saline (260 sal.), l’agence de voyages CWT (60 sal.). les transports de voyageurs JL (500 sal.), TLV (75 sal.), Infinity Mobilité (85 sal.); entretiens d’ascenseurs Kone (100 sal.); gardiennages APEN (780 sal.), Tormann (250 sal.), Veccia (230 sal.), Field & Solutions (60 sal.); nettoyages Samsic (350 sal.), GSF (260 sal.) Sud Service (240 sal.), STEM 200 (200 sal.), SNT (60 sal.); centre d’appels Téléperformance (200 sal. sur deux sites), télécommunications Orange (980 et 230 sal.); intérim Randstad (160 et 120 sal.), Essentiel RH (60 sal.); publicité Adrexo (220 sal.). Du côté du bâtiment se signalent les constructions Bouygues (100 sal.), BC Nord (65 sal.), la gestion de logements Vilogia (300 sal.), Habitat du Nord (95 sal.), Logis des Flandres (50 sal.). Une vingtaine de quartiers, regroupés en 7 conseils de quartiers, facilitent l’administration de la ville. Les principaux sont à l’extrême nord Flers-Breucq; au nord Sart-Babylone et Recueil entre la ligne de tram et l’A22; au centre-nord-ouest les Prés et Flers-Bourg, au centre-nord-est la Cousinerie; au centre mais au sud de la coulée verte, Pont de Bois et le Château côté ouest, Annapes et Brigode côté est; au centre-sud les quartiers de l’Hôtel de Ville, Résidence et Triolo, au sud-est Ascq et à l’extrême sud la Cité scientifique et la Haute-Borne. Le nouveau canton de Villeneuve-d’Ascq a 5 communes et 72 300 hab. (10 710 Wambrecitains, 1 547 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 7 km NNO de la préfecture. La ville se tient de part et d’autre du canal de la Deûle, au-delà de la voie rapide D710 qui la sépare de Marquette-lès-Lille. L’ancien fort du Vert Galant est au nord-ouest, celui de la Redoute à l’est; le territoire communal contient une partie de l’aérodrome de Lille-Marcq-en-Barœul à l’est. Le grand château de Robertsart (19e s.) est en centre-ville, sur un ancien site du 13e s. et renaissance, avec un parc et un musée de la poupée et du jouet ancien. La commune offre aussi un parc floral et les jardins de la Ferme, un port de plaisance, un espace Gutenberg sur l’imprimerie, un tramway touristique vers Marquette; maison de retraite. Wambrechies a un atelier de matériel de levage Fenwick (50 sal.); espaces verts Idverde (65 sal.); négoce d’articles ménagers Walibuy (55 sal.); informatique Interway (760 sal.); installations thermiques Eiffage Clevia (65 sal.) et électriques Eiffage Énergie (120 sal.), ascenseurs Schindler (80 sal.), travaux publics Sade (110 sal.); transports Lampe (1 70 sal.); entreposage Vertbaudet (350 sal.); distribution de gaz GRDF (90 sal.); nettoyages Atalian (440 sal.), Carrard (380 sal.), Onet (230 sal.), Gom (100 sal.); traitement de déchets Armelle (80 sal.). Une distillerie de genièvre (Claeyssens) maintient une tradition de la commune. Wambrechies avait 3 000 hab. au début du 19e s., 4 600 hab. un siècle après, et a poursuivi sa croissance; elle a gagné 2 110 hab. depuis 1999, presque un quart. (21 090 Wasquehaliens, 686 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, au SO de Roubaix. Le territoire communal est marqué par de vastes emprises des voies rapides autour de l’A22 et de ses échangeurs, la N450 et la N356-D5 entre Marcq-en-Barœul et Roubaix, le canal de Roubaix et la vallée de la Marque de laquelle il part vers le nord-est, puis la voie ferrée de Lille à Roubaix qui traverse aussi la ville. Ce territoire est étiré du nord au sud entre ceux de Croix et Villeneuve-d’Ascq à l’est, de Marcq-en-Barœul et Mouvaux à l’ouest. Le tramway de Lille à Tourcoing traverse la partie nord-ouest de la commune, celui de Lille à Roubaix passe en son centre, et Wasquehal a également deux stations de la ligne 2 du métro. La ville cultive une tradition horticole et fait partie des villes fleuries (quatre fleurs); elle offre une plaine de jeux sur 6 ha, une ferme pédagogique Dehaudt, un musée de l’autopompe, un collège public, un institut d’éducation motrice (25 places), une maison de retraite. Ses clubs de sports sont connus et ont obtenu de nombreux succès, notamment en football et en cyclisme. La saison culturelle Variations est riche et les grandes orgues assurent de nombreux concerts. À l’extrême sud, la commune a une part du parc industriel de la Pilaterie et frôle le golf du Sart. La commune n’avait que 1 500 hab. au début du 19e s. et a progressé dans la seconde moitié de ce siècle, atteignant 7 000 hab. en 1911; la croissance s’est poursuivie durant tout le 20e s. et le nombre d’habitants a encore augmenté de 2 380 hab. après 1999 (+13%). Les principaux employeurs industriels sont le tissage Dickson-Constant (290 sal., groupe états-unien Glen Raven), les pompes Ingersoll-Rand (80 sal.), les savons et détergents Brunel (100 sal.); installations électriques Chubb (110 sal.) et Eiffage (85 sal.); analyses et essais SITES (120 sal.); constructions Rabot-Dutilleul (190 sal.), Piraino (50 sal.). Le secteur des services est plus étoffé, par les assurances Axa Vie (330 sal.), Axa Iard (620 sal.) et Mercer (130 sal.), les conseils ADP GSI (140 sal.), AMCF (85 sal.), CAT Finance (65 sal.), Sergic (60 sal.), l’informatique Atecna (150 sal.), SPIE (110 sal.) et Alfea (55 sal.); la comptabilité In Extenso (75 sal.); les services Concilian (50 sal.), Insitoo (60 sal.); ingénieries Altran (250 sal.) et Saretec (55 sal.); gestion immobilière Sergic (70 sal.); centres d’appels Sitel (750 sal.) et Mezzo (65 sal.). Dans les commerces, un hypermarché Carrefour (360 sal.), Chronodrive (95 sal.); négoces de textiles ou d’habillement Tape à l’Œil (190 sal.), Rougegorge (120 sal.), Fremeaux-Delorme (70 sal.); négoces de quincaillerie Trenois-Decamps (90 sal.), de matériel électrique Rexel (60 sal.), de pharmacie Molnycke (150 sal.), de fournitures IHC (Ideal Home, 85 sal.). En outre, intérim Adecco (90 sal.), services à la personne O2 (75 sal.) et O2 Marcq (130 sal.); nettoyages Derichebourg (630 sal.) et GSF (270 sal.), gardiennage Securitas (65 sal.). (15 270 Wattignisiens, 631 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 4 km au nord de Seclin et touchant à la commune de Lille par la sortie sud de la préfecture. Elle fut en 1708 e lieu d’une bataille gagnée par Malbrough contre les Français, ce par quoi elle s’oppose à son homonyme du pays de Maubeuge, devenue Wattignies-la-Victoire en souvenir d’un succès révolutionnaire de 1793 contre les Autrichiens. La ville est fleurie (quatre fleurs) et offre deux collèges publics, une maison de retraite. Le parc du château, du 17e s., abrite le Creps (Centre régional d’éducation physique et des sports). La commune est surtout résidentielle mais a une fraction de la zone industrielle de Noyelles et Seclin. Les principaux employeurs sont un hypermarché Cora (220 sal.), l’aide à domicile Dahlia Abri (80 sal.), la vente par automate Lyovel (65 sal.), le négoce de matériel de chantier Bergerat-Monnoyeur (35 sal.); mécanique Decoval (35 sal.). Wattignies a atteint 2 000 hab. en 1836 et 3 100 en 1911; elle avait 6 000 hab. en 1968 et a plus que doublé sa population en 1975, puis sa croissance s’est ralentie mais a néanmoins ajouté 650 hab. après 1999. (41 070 Wattrelosiens, 1 344 ha) est une commune du département du Nord, dans la Métropole européenne de Lille à l’est de Tourcoing et de Roubaix, à la frontière belge. Le canal de Roubaix à l’Escaut, dans la vallée de l’Épierre, remis en circulation en 2009, marque la limite sud de la commune. Wattrelos est une ville fleurie (trois fleurs) et propose un musée des Arts et traditions, le parc métropolitain du Lion (45 ha) avec un étang de pêche et une ferme pédagogique; carnaval et grande fête des Berlouffes (16 km de vide-grenier), conservatoire de musique. Elle a trois collèges publics et un privé, deux lycées publics dont un professionnel, un centre hospitalier de 280 lits dont 50 médicaux, un centre d’aide par le travail, des maisons de retraite. Le quartier du Plouys, au nord-est, reste rural. Le grand ensemble de Beaulieu, au nord-est, proche de la frontière, forme un «quartier prioritaire» de 59 ha et 5 500 hab. La ville a connu une croissance rapide au 19e s. (4 000 hab. en 1821, 10 000 en 1855, 26 000 en 1901), a culminé à 45 400 hab. en 1975 et a perdu des habitants ensuite, dont 1 910 depuis 1999. L’emploi est diversifié. Dans les fabriques, le textile dominait mais est en retrait: restent la confection féminine Promod (100 sal.).Wattrelos a un centre Leclerc (230 sal.) et de nombreux magasins, les négoces de tapis Saint-Maclou (130 sal.), de lingerie Steffy (V2D Création, 80 sal.); blanchisserie et location de linge Elis (150 sal.); entreposage La Redoute (610 sal.) et Happychic (65 sal.). (7 840 Wavrinois, 1 355 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 15 km au SO de Lille. Son territoire atteint au sud la Deûle et son canal et participe au Parc de la Deûle; la ville a deux gares sur la voie ferrée de Lille à Béthune. La N41 passe au nord du finage, qui s’orne du château de la Vallée. La croissance de la population a été assez régulière, de 2 000 hab. au début du 19e s. à près de 4 000 à la fin, 5 000 en 1960; elle n’a crû que de 140 hab. après 1999. La ville offre le centre culturel du Moulin, un festival de marionnettes; elle a deux collèges publics et un privé, un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif (65 places); machines pour l’agro-alimentaire Demarle (55 sal.), menuiserie d’aluminium M7V (65 sal.), installations électriques Portalp (85 sal.). Une zone d’activités est établie au bord du canal sur le site de l’ancienne centrale thermique des Ansereuilles, fermée en 1986; le parc vert des Ansereuilles fait partie du parc de la Deûle. (5 400 Wervicquois, 509 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, 18 km NNO de Lille à la frontière, devant la belge Wervik sur la rive droite de la Lys à la frontière. L’ensemble fut Viroviacum aux temps gallo-romains, à l’endroit où la voie romaine de Cassel à Tournai franchissait la Lys. Le finage, petit, s’étire en bande vers le sud, le long de la route vers Linselles et Roubaix. Le château Dalle-Dumont et son domaine de 13 ha (la Montagne) sont propriété communale, avec un jardin public, des bois et un plan d’eau. La ville fête le géant Jehan Van d’Helle, rappelant que Wervicq fut un centre de production du tabac. Elle accueille les textiles Cousin (160 sal.), une menuiserie (Richart, 305 sal.), un supermarché Match (30 sal.) et un négoce d’électronique (Holdelec, 30 sal.). La population communale est montée de 1 200 hab. au début du 19e s. à 3 000 en 1876, a diminué jusqu’à 2 000 hab. (1926-1954) puis a repris sa croissance; elle a gagné 1 090 hab. après1999 (un quart). (3 090 Willemois, 580 ha) est une commune du département du Nord dans la Métropole européenne de Lille, à l’est de Villeneuve-d’Ascq et à la frontière belge. Elle s’est dotée de la base de loisirs des Six Bonniers. Plusieurs anciennes usines y sont sauvegardées, et de l’eau de table (la Willemoise) y a été exploitée jusqu’aux années 1960. Les principaux employeurs sont le négoce interentreprises Texdécor (230 sal.), les fabriques d’étiquettes Heuls et Fiquoy (35 sal.) et de pièces en caoutchouc Musthane (30 sal.) et les nettoyages MH (Marquese, 75 sal.) et Étoiles (60 sal.); récupération d’emballages Duo (30 sal.); ingénierie Proges (25 sal.). La population a atteint 2 000 hab. dès 1840 et s’est maintenue à ce niveau jusqu’en 1975, puis s’est mise récemment à croître; elle a gagné 270 hab. après 1999. |