Communauté de communes du Pays de la Serre
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communauté de communes de l’Aisne, associant 42 communes et 14 500 hab. sur 42 870 ha. Le siège est à Crécy-sur-Serre seule Marle a plus de 2 000 hab.
À l’ouest
Crécy-sur-Serre (1 520 Créçois, 1 790 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne, 15 km au nord de Laon, traversée par la D967, sur la rive droite de la Serre, au confluent de la Souche qui vient des marais de Pierrepont; hôtel de ville à beffroi renaissance, collège public; transports Lamart (25 sal.). La population se maintient à peu près depuis les années 1920, mais elle dépassait 2 000 hab. au début du 19e s.; elle a diminué de 70 hab. depuis 1999.
Bois-lès-Pargny (200 Sylvestriens, 1 032 ha dont 301 de bois), 5 km NNE de Crécy, bénéficie de la forêt domaniale de Marle, d’un donjon et, au nord, du menhir dit gaillardement le Verzieu de Gargantua.
Pargny-les-Bois (140 Pargnysois, 683 ha), est à 4 km au nord de Crécy sur la D967, mais sans bois.
Montigny-sur-Crécy (300 Montignais, 853 ha) est à 4 km au NO de Crécy sur la D12. Le finage atteint au sud le cours de la Serre.
Mesbrecourt-Richecourt (320 Mesbrecourtois, 898 ha), 6 km à l’ouest de Crécy, a son village dans la vallée de la Serre, dont le cours borne le finage au sud. À l’est à la limite de Montigny, hameau de la Fabrique avec entrepôts du groupe céréalier Ceresia de Reims. À l’ouest, confluent de la Serre et du Péron. Au NO, la commune possède une longue extension le long d’un Chemin des Romains. Richecourt était au nord une commune, absorbée en 1845, dont il ne reste qu’un château à ce nom au bord du Péron.
Nouvion-et-Catillon (470 Nouvionnais, 1 667 ha dont 300 de bois), 12 km à l’ouest de Crécy, est sur la rive droite de la Serre, avec une église fortifiée à clocher-porche annonçant les églises de Thiérache, et un hôpital. Au NE, le finage est limité par la ligne droite d’un ancien Chemin des Romains, qui passe au pied d’une colline portant une ancienne église de templiers et le hameau de Catillon du Temple, ancienne commune réunie en 1845. Sur la rive gauche de la Serre, l’ancien village de Pont-à-Bucy a été rattaché à Nouvion en 1979; l’A26 passe un peu au sud, dotée à l’ouest d’un gros échangeur à péage avec la D36-D1032.
Nouvion-le-Comte (250 Nouvionnais, 798 ha); 13 km à l’ouest de Crécy, est sur la rive droite de la Serre; l’A26 passe au SO; fabrique d’objets en bois Masy (30 sal.).
Couvron-et-Aumencourt (950 Covéronnais, 1 333 ha), 12 km au SO de Crécy et 12 km au NO de Laon, a nettement fluctué avec le recentrage des activités militaires du quartier Mangin (170 ha), qui a abrité diverses formations sur une ancienne base aérienne américaine: la commune avait 600 hab. en 1962, puis brusquement 1 800 en 1975 et 2 600 en 1990 (dont 1 700 comptés à part), avant de redescendre et de perdre encore 740 hab. après 1999 soit -44%. À l’ouest, le finage envoie deux queues dans les bois de Monceau-les-Leups. Aumencourt, réuni vers 1793, n’est plus qu’un petit hameau au NE, au-delà duquel l’A26 borne le finage. À l’est, le terrain d’aviation militaire est partagé avec Vivaise (CA de Laon); il couvre 500 ha avec le quartier Mangin (dont 280 à Couvron) et a deux pistes de 3 000 et 1 500 m.
Remies (240 Remisiens, 898 ha) est 9 km OSO de Crécy, dans le vallon du Broyon, affluent de gauche de la Serre; l’A26 passe au sud, avec une double aire de repos.
Assis-sur-Serre (220 Assiens, 804 ha), 6 km OSO de Crécy, a son village sur le bas versant gauche de la vallée de la Serre, au confluent du Rucher. Un Chemin des Romains traverse son finage en diagonale au sud.
Pouilly-sur-Serre (510 Paullaciens, 990 ha), 3 km SO de Crécy, est dans le vallon du Rucher à son débouché dans la vallée de la Serre; arboretum, grosse fabrique de plats cuisinés (William Saurin, 210 sal.). Le Chemin des Romains borne le finage au SO. La mention sur-Serre est de 1883.
Chéry-lès-Pouilly (740 Chérysiens, 1 722 ha), est à 5 km SSO de Crécy; arboretum. La D967 passe juste à l’est du village, l’A26 traverse au SO; +80 hab. depuis 1999.
Chalandry (260 Chalandréens, 766 ha) est à 2 km SE de Crécy au bord de la Souche; petites buttes de la Montagne Saint-Aubin au SE, avec une grotte.
Barenton-Bugny (570 Barentonais, 1 138 ha) est à 8 km SSE de Crécy et 9 km NNE de Laon; gare sur la voie d’Hirson, marais des Grands Chanvres au SO. La N2 dite Route Charlemagne traverse le finage à l’est, l’A26 passe au sud-ouest.
Barenton-Cel (110 Barentonnais ou Baraguins, 669 ha) est à 7 km SSE de Crécy au nord de Barenton-Bugny au bord de la vallée des Barentons, sous-affluent de la Serre par la Souche.
Verneuil-sur-Serre (260 Verneuillois, 786 ha) est à 9 km SE de Crécy sur la rive droite du ru des Barentons, avec une gare sur la voie d’Hirson; la N2 dite route de Charlemagne passe juste à l’est.
Barenton-sur-Serre (140 Barentonnais, 805 ha dont 150 de bois), 6 km au SE de Crécy, est au confluent de la Souche et de la vallée des Barentons. La voie ferrée de Laon à Hirson traverse le finage juste à l’ouest du village, la N2 à l’est. La Serre est tout à fait hors du finage, en dépit du nom.
À l’est
Mortiers (180 Mortiesains, 639 ha) est à 3 km ESE de Crécy, sur la rive droite de la Serre, entre la D12 et la voie ferrée d’Hirson.
Dercy (400 Derçois, 1 117 ha dont 207 de bois), 5 km ENE de Crécy, 9 km SO de Marle, est sur la rive droite de la Serre au confluent du Vilpion; gare sur la voie d’Hirson. Au nord sur le relief, le finage empiète sur la forêt de Marle.
Erlon (300 Erlonais, 890 ha) est à 8 km ENE de Crécy, 5 km OSO de Marle sur la rive droite du Vilpion; le finage atteint toutefois la Serre tout au sud.
Voyenne (320 Voyennais, 1 397 ha) est à 4 km SO de Marle sur la rive gauche de la Serre; gare sur la voie d’Hirson. La N2 passe juste au SE, avec accès.
Marcy-sous-Marle (200 Marçois, 439 ha) est 3 km à l’ouest de Marle sur la rive droite du Vilpion; camping, anciens étangs de grévières. Au nord sont deux des neuf éoliennes Enercon du parc des Quatre Bornes. La mention sous-Marle a été ajoutée en 1903.
Châtillon-lès-Sons (84 Châtillonnais, 1 056 ha) est à 9 km ONO de Marle, jouxtant Sons au NO. À l’est, sont quatre des neuf éoliennes Enercon du parc des Quatre Bornes.
Sons-et-Ronchères (220 Ronchérois, 920 ha), 10 km ONO de Marle, est issu d’une fusion des années 1790 mais Ronchères n’a pas laissé de trace; entreprise d’isolation, couverture et lanterneaux Skydôme (130 sal.), au groupe Axter, lui-même intégré au canaden IKO en 2021.
Thiernu (110 Thiernusiens, 616 ha) est à 3 km NE de Marle sur la Rivière Brune, la N2 et la voie ferrée.
Montigny-sous-Marle (68 Montigniacois ou Montigniens, 733 ha) est 2 km à l’est de Marle, au bas du versant droit de la Serre. La D946 passe tout au sud du finage.
Cilly (190 Cillois, 930 ha), 5 km à l’est de Marle, a son village au bas du versant droit de la Serre, dont le cours limite le finage au sud; celui-ci s’étend vers le NE dans les collines. Cilly a dû refaire au 19e s. son église fortifiée; château du milieu du 18e s. Elle a perdu 60 hab. depuis 1999 (un quart).
Bosmont-sur-Serre (200 Bosmontois, 968 ha dont 167 de bois), 7 km à l’est de Marle, a son village au bas du versant droit de la Serre, avec une église du 16e s. à donjon latéral. Au sud au bord de la Serre, s’ajoute le hameau de Chambly, avec un château de brique du 17e s. en style Louis XIII, entouré de douves, dont les jardins et le parc sont très visités. On note un ancien Abri du Kaiser au bas du versant gauche, à côté d’une ancienne gare. La mention sur-Serre est de 1936.
Tavaux-et-Pontséricourt (560 Tavelois, 2 542 ha), 11 km ESE de Marle, a un gros village très étalé au bas du versant nord de la Serre, avec une église romane à clocher-mur du 12e s. Il est associé depuis 1793, sur la rive gauche, au hameau de Pontséricourt qui fait figure de faubourg d’outrepont. Le finage est très étendu vers le NE comme vers le sud. Tout au sud, petit hameau de l’Espérance sur la D946. L’ensemble a perdu 40 hab. depuis 1999.
Agnicourt-et-Séchelles (190 Agnicourtois, 1 079 ha), à 15 km ESE de Marle, est la commune la plus orientale du Pays de la Serre, sur la rive gauche de la Serre juste au bas du versant. Le village a une église à deux tours du 16e s. En face au bas du versant droit, il se double du hameau de Moranzy. Au sud, la D946 traverse le finage; tout au sud sont deux des éoliennes Senvion du parc de Chaourse (allemand Enertrag). À l’est, l’ancienne commune de Séchelles, intégrée vers 1793, a son village au bas du versant droit de la Serre, entouré d’un finage de 350 ha en quasi-enclave, qui n’est relié au reste de la commune, et du territoire intercommunal, que par un petit bras de 240 m de large, une queue de Chaourse (CC des Portes de la Thiérache) s’interposant entre Séchelles et Agnicout à travers la vallée de la Serre.
Montigny-le-Franc (140 Monants, 990 ha), 13 km ESE de Marle, est un petit village du plateau. À l’est, la commune a reçu quatre des éoliennes Senvion du parc de Chaourse.
Saint-Pierremont (42 Saint-Pierremontois, 698 ha), 9 km ESE de Marle sur la rive gauche de la Serre, dans la même vallée, conserve un peu à l’écart, au bord de la Serre, une ferme Saint-Antoine des 13e et 17e-18e s., reste d’une ancienne abbaye de filles de 1245 devenue commanderie hospitalière en 1428. La D946 traverse le finage au sud.
La Neuville-Bosmont (190 Neuvillois, 998 ha) est à 6 km ESE de Marle, son village un peu au sud de la D946. Au SO, trois des éoliennes Nordex (2,5 MW chacune, Kallista) du parc d’Autremencourt. Au nord-ouest au bord de la Serre se tient l’écart de Richemont, seul reste d’une ancienne paroisse absorbée dans les années 1790.
Autremencourt (190 Autremencourtois, 915 ha) est à 5 km SSE de Marle; au sud-est, son finage a reçu six des 11 éoliennes Nordex (27,5 MW en tout, groupe Kallista) du parc d’Autremencourt, ouvert en 2009; écart d’Éradicourt au NE.
Cuirieux (160 Cuiroliens, 646 ha), 9 km SSE de Marle, a tout au nord deux des éoliennes Nordex du parc d’Autremencourt; tout au SE, traces d’un cimetière mérovingien.
Pierrepont (350 Pierrepontois, 1 054 ha), 12 km SSE de Marle, est au bord de marais drainés par la Souche, et dont les tourbières ont été exploitées au sud, laissant les étangs du marais Saint-Boétien.
Vesles-et-Caumont (240 Veslois, 1 034 ha dont 200 de bois), 10 km SSE de Marle, est au bord de la Souche dans un secteur de marais où a été délimitée une réserve naturelle de 105 ha. Caumont, intégré avant 1794, n’a laissé qu’un écart tout au nord.
Toulis-et-Attencourt (120 Toulisiens, 742 ha) est à 6 km au SO de Marle; au sud du village, marais drainés de la vallée de la Souche. Attencourt, intégré vers 1793, n’est plus qu’une ferme au SE.
Froidmont-Cohartille (260 Froidmontois, 881 ha) a deux villages distincts, tous deux sur la rive gauche de la Souche: Froidmont au NE sur laN2 rectiligne, 9 km au SO de Marle; Cohartille 1,4 km au SO, à la limite du finage. Leur réunion est d’avant 1794.
Grandlup-et-Fay (300 Grandlupois, 2 030 ha) est à 12 km SSO de Marle, 16 km NE de Laon, son finage est borné au NE par le cours de la Souche et participe ainsi au marais de Vesles. La commune vient d’une fusion des années 1790; le hameau de Fay-le-Sec subsiste au sud de Grandlup.
Monceau-le-Waast (230 Moncellois, 541 ha) est à 16 km SSO de Marle.
(2 260 Marlois, 1 379 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Laon, 25 km au NNE de la préfecture, sur la rive gauche de la Serre et dans la CC du Pays de la Serre. Le bourg occupe un promontoire dominant le confluent de la Serre et du Vilpion, et fut entouré de remparts, dont il reste quelques témoins, ainsi que du château du 12e s.; maisons anciennes, surtout des 16e-17e s.; l’église gothique dispose d’un mobilier assez riche. Marle a un musée des Terres barbares (témoignages mérovingiens) et un collège public. Au NO, le finage contient deux des neuf éoliennes Enercon (2,3 MW chacune) du parc des Quatre Bornes, divisé entre quatre communes.
La bourgade, qui est sur la N2 et bénéficie d’une gare, compte une usine de produits phytosanitaires du groupe Bayer (170 sal.); l’ancienne sucrerie Bouchon (Saint-Louis Südzucker) a été fermée en 1999; négoce de matériel agricole PM Pro (30 sal.), supermarché Carrefour (25 sal.), transports par cars Regnault (25 sal.). La population communale tend à diminuer depuis un maximum en 1975 (2 900 hab.), et a encore perdu 320 hab. après 1999.
Le nouveau canton de Marle a 65 communes, 19 7000 hab.