Communauté d’agglomération GrandSoissons Agglomération' communauté d’agglomération de l’Aisne, associant 28 communes et 52 500 hab. sur 18 102 ha. Le siège est à Cuffies. Soissons, Belleu, Crouy et Villeneuve-Saint-Germain ont plus de 2 000 hab. Cuffies (1 840 Cufficiens, 502 ha) est juste au nord de Soissons dans une reculée du versant droit de l’Aine au coude de l’Aisne. L’habitat s’est diffusé au bord de l’Aisne dans les quartiers de Saint-Lambert, Vauxrot et les Aridons. Cuffies est connue pour la verrerie Saint-Gobain Emballages (150 sal., contre 380 en 2004) à Vauxrot au bord de l’Aisne (un milliard de bouteilles par an). Elle accueille l’IUT de Soissons aux Aridons, et un collège public au vieux village; monument des Instituteurs à l’ouest sur le plateau, commémorant l’exécution de trois instituteurs de l’Aisne par les Prussiens en 1870 et 1871. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999. Pasly (1 090 Paslysiens, 302 ha), en banlieue nord-ouest de Soissons, résidentielle, se tient dans une grande cuve échancrant le rebord du plateau au nord de l’Aisne. Sur la rive droite de l’Aisne, l’habitat est prolongé par le hameau des Hardrets. Pommiers (750 Pommeramiens, 669 ha), 6 km au NO de Soissons sur la rive droite de l’Aisne, fut le site du premier oppidum qui fixa le peuplement soissonnais. La D6 traverse le village, doté d’une base nautique sur l’Aisne et dont le finage traverse la vallée, qui abonde en étangs de gravières. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+39%). Osly-Courtil (340 Oslyens, 523 ha), 9 km ONO de Soissons, est sur la rive droite de l’Aisne, dont le cours limite le finage au sud; hameau de Courtil dans la plaine un peu en amont. Le nom actuel était acquis en 1801. Cuisy-en-Almont (360 Montécussiens, 917 ha dont 170 de bois), 10 km à l’ONO de Soissons, a son village sur le rebord du plateau qui domine la vallée de l’Aisne, avec une église classée des 12e et 15e-16e s. Au pied, hameau de Laval; le finage s’étend au nord sur le plateau. Vauxrezis (330 Valrésiens, 654 ha dont 227 de bois), 9 km NO de Soissons, est dans un grand vallon encaissé dans le plateau au nord de Pasly; église classée du 12e s. Le hameau de Tancourt prolonge le village à l’ouest; plus au nord à la tête d’un vallon annexe, hameau de Villers-la-Fosse; le dolmen de Pierre Laye est au-dessus de Villers. La limite orientale du finage suit le tracé rectiligne d’une chaussée Brunehaut qui vient de Pasly. Chavigny (170 Chavigniens, 528 ha dont 153 de bois), 10 km NNO de Soissons, a son village juché sur un promontoire du plateau dominant le vallon de Vauxrezis. La chaussée Brunehaut limite le finage à l’ouest. Bagneux (66 Balnéolais, 221 ha), 16 km NNO de Soissons, est à la tête de la vallée de l’Hozien, affluent de l’Aisne; à l’est, le finage est limité par la chaussée Brunehaut. Juvigny (290 Juviniens, 1 385 ha dont 143 de bois) est sur le rebord du plateau à l’une des têtes du vallon de Vauxrezis; hameau de Beaumont à l’est. Leury (100 Leuryacois, 369 ha), 7 km au nord de Soissons, est sur un promontoire de tête du vallon de Vauxrezis. La D1 traverse le finage à l’est. Sur le plateau au sud, 4 éoliennes Winwind et Vensys (3MW chaque, groupe Innovent) forment le parc de Leury. Vregny (90 Vregnysiens, 450 ha), forme, à l’est de Crouy, une extension du GrandSoissons dans le territoire de la CC du Val d’Aisne qui l’entoure sur plus de trois côtés. Le village est perché sur un éperon du plateau entre deux cuves d’un vallon descendant vers l’Aisne par Chivres-Val; église classée, des 12e-13e s. Au sud Sermoise (360 Sermoisiens, 551 ha dont 204 de bois), 10 km à l’est de Soissons, a son village au pied du promontoire de confluence de l’Aisne et de la Vesle, longé par la N31. Le finage se partage entre la plaine de confluence et le plateau. Serches (300 Serchois, 910 ha dont 120 de bois), 11 km ESE de Soissons, est à la tête du profond et large vallon qui débouche sur l’Aisne à Venizel, et conserve au hameau du Mont de Soissons les restes d’une commanderie de templiers (13e s.) sur le plateau au sud. Acy (1 050 Acéens, 1 167 ha dont 170 de bois), 9 km ESE de Soissons, a son vieux village perché sur le coteau occidental du vallon de Serches-Venizel, et un habitat plus étoffé en plusieurs hameaux au bas du coteau en aval, augmenté du hameau de Jury au bas du coteau oriental. Au nord-est, le finage atteint la N31 et la rive gauche de l’Aisne, au bord de laquelle se tient la cartonnerie Saica Pack (125 sal., espagnol), juste à l’amont de celle de Venizel. La commune fut un temps chef-lieu de canton et participe au périurbain soissonnais; elle a gagné 80 hab. après 1999. Venizel (1 400 Venizellois, 371 ha), 5 km ESE de Soissons, est sur la rive gauche de l’Aisne, entre la rivière et la N31. À l’est au bord de l’Aisne, elle conserve une papeterie, passée au groupe espagnol Saica (ex-La Rochette, 115 sal.). Le finage s’étend au NO dans la vallée, où sont les étangs des Grévières. La commune a perdu 80 hab. depuis 1999. Billy-sur-Aisne (1 170 Billysiens, 747 ha dont 261 de bois), 7 km SSE de Soissons, a son village dans une «cuve» au-dessus de Venizel et sans contact avec l’Aisne. Plusieurs grottes sont sous la corniche du plateau, dont celles des champignonnières et maraîchages Ruol (110 sal.), ainsi que le rocher d’escalade de la Roche à Minuit. Le finage, orné au NO du château Bellevue, y atteint et dépasse la rocade de Soissons, partie de la N2, et l’échangeur avec la N31. Au-delà de la rocade il contient ainsi la zone d’activités de la Croix Saint-Marcoult, où fut l’usine de tubes et chaudronnerie BSL, qui occupa jusqu’à 700 personnes; il en reste BSL Pipes & Fittings (tubes, 85 sal.); mécanique AQSeptence (35 sal.). Billy a perdu 40 hab. depuis 1999. Septmonts (580 Septmontois, 480 ha dont 137 de bois), 6 km SSE de Soissons, est dans un élargissement de la vallée encaissée de la Crise. Le village se signale par le curieux donjon des 13e-14e s., qui fut une résidence épiscopale; un arboretum et un parc l’accompagnent; plus une église flamboyante à poutre de gloire et, un peu au nord sur le plateau, la grosse ferme de Carrière-l’Évêque, qui fut également au clergé soissonnais. Noyant-et-Aconin (500 Noyantais, 460 ha), 5 km au sud de Soissons, est à un site de confluence de la vallée encaissée de la Crise. Le village de Noyant est sur le versant droit, exposé au sud, partagé entre versant et rebord du plateau et prolongé à l’ouest dans la petite plaine de rive droite de la Crise. La voie ferrée et la N2 empruntent la vallée et deux vallons affluents à l’ouest; Aconin a quelques maisons au SO; usine Etirex (Chromalox, résistances et métallerie, 105 sal.). Berzy-le-Sec (390 Berzyciens, 1 169 ha dont 170 de bois) est juste à l’ouest et au-dessus de Noyant-et-Aconin. Le village est sur un promontoire de confluence de la vallée de la Crise, avec un château ruiné et une église collégiale de style roman mais des 16e et 18e s. Le finage s’étend surtout sur le plateau au sud-ouest; s’y ajoute au sud dans un vallon le hameau de Léchelle, dans la vallée de la Crise à 6 km au sud de Soissons. Ploisy (90 hab., 287 ha), 8 km SSO de Soissons, est au fond d’un profond vallon affluent de la Crise mais son finage ne s’étend guère que sur le plateau à l’ouest, jusqu’à la N2, où il partage avec Courmelles la zone d’activités du Plateau; atelier aidé le Relais (140 sal., recyclage de textiles et papiers) et négoce de fournitures industrielles Orexad (110 sal.). Missy-aux-Bois (100 Missyacois, 304 ha), à 9 km SO de Soissons, est à l’ouest de la N2, son village perché sur le plateau à la tête du vallon de Saconin qui descend droit vers l’Aisne; entreprise de couverture et plomberie Villevoye (25 sal.). La commune n’a pas de bois en dépit de son nom. Courmelles (1 890 Courmellois, 676 ha dont 120 de bois), 5 km au SSO de Soissons, a son village dans la vallée de la Crise, rive gauche. Au nord et à l’est rive droite, au-delà de la D1 à 4 voies et de la voie ferrée, la commune comprend les extensions et lotissements de Saint-Félix et de Vignolles. Au sud-ouest, s’ajoute au village, en continu, le hameau de la Roche. Le finage s’étend sur le plateau à l’ouest, où il atteint la N2 et le parc d’activités du Plateau, partagé avec Ploisy. La commune a une blanchisserie-location de linge (Annett, 95sal.), un négoce et traitement de produits en aluminium Hydro Building Systems (Wicona, 190 sal.) et un aérodrome sur le plateau, dit de Soissons-Courmelles (code LFJS), doté d’une piste en herbe de 900 m, avec aéroclub. La population a augmenté de 210 hab. depuis1999. Vauxbuin (810 Vauxbuinois, 500 ha), 5 km au SO de Soissons, est dans une grande cuve donnant sur la vallée de la Crise, par laquelle arrive la N2. Au NE, le finage atteint la rocade de Soissons et y a un centre commercial; centre Leclerc (40 sal.), plusieurs magasins d’une vingtaine d’employés. À la pointe SO du finage sur le plateau et au bord de la N2, nécropole nationale et cimetière militaire britannique. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999. Mercin-et-Vaux (990 Mercinois, 777 ha), 4 km à l’ouest de Soissons dans la vallée de l’Aisne côté sud, longé par la N31, abrite les établissements d’électronique Asteelflash (125 sal.) et d’électricité Demouselle (60 sal.), et un supermarché Carrefour (75 sal.); Bricoman (55 sal.), nettoyage Hyperos (45 sal.), transports Patraos (30 sal.). Au SO, hameaux de Vaux et la Perle dans une cuve du coteau sud de l’Aisne; le nom actuel était acquis en 1801. La commune a gagné 40 hab. après 1999. (3 890 Belleusiens, 453 ha) est une commune de l’Aisne dans l’agglomération du GrandSoissons, 3 km au sud du centre de Soissons en banlieue surtout résidentielle; un collège public, centre commercial Intermarché (75 sal.), peinture Rousselle (20 sal.), institution pour handicapés des Papillons blancs. L’habitat se tient dans la plaine de l’Aisne, rive gauche, au pied du coteau, en continuité avec celui de Soissons et de part et d’autre de la rocade de la N2 et de la voie ferrée. Le finage possède au sud une petite fraction de plateau. La population communale a crû de façon soutenue jusqu’en 1982 (1 600 hab. en 1954, 900 en 1900), mais a perdu 200 hab. depuis 1999. (2 970 Crouyssiens, 1 038 ha) est une commune de l’Aisne dans le GrandSoissons 4 km au NE de Soissons entre la voie ferrée et la N2 vers Laon, avec une gare à bifurcation. La N2 traverse le finage à l’est et y a un échangeur avec la D1; hameaux de la Perrière et Sous la Perrière au NE, avec champignonnières; hameau de Vauxrot, nécropole nationale et étangs de Clémencin à l’ouest dans la vallée de l’Aisne, don la rive droite borne le finage au sud. Crouy réunit des entreprises de banlieue de Soissons: chaudronnerie GRG Goebli (95 sal.), Carrefour (90 sal.), Intermarché (30 sal.), transports XPO (150 sal.); négoce de produits chimiques Uzin (40 sal.), nettoyage Onet (85 sal.); La Poste (110 sal.), maison de retraite les Gloriettes (55 sal.). Crouy est passée de 1 400 hab. en 1900 à 3 100 en 1975, et s’est un peu dépeuplée ensuite; mais elle a regagné 310 hab. après1999. (29 360 Soissonnais, 1 232 ha) est une sous-préfecture de l’Aisne, 32 km au SO de Laon par la N2. Nommée d’après la tribu gauloise des Suessiones, elle fut la capitale de Clovis en 486, puis la capitale des Carolingiens où fut couronné Pépin le Bref, et reçut plusieurs grandes abbayes. Entrée dans une demi-obscurité après la promotion de Paris, elle ne bénéficia guère de l’industrialisation qu’après 1918. Le centre-ville, entouré de boulevards, dessine une ellipse d’axe nord-sud le long de la rive gauche de l’Aisne; il comporte d’assez nombreuses places et des parcs. L’hôtel de ville est au nord, près de l’église abbatiale Saint-Léger, accompagné de cryptes et d’un musée. La vaste cathédrale (114 m de long, 30 m de hauteur de nef) est au centre, de style gothique classique, avec un beau portail du Rosaire, du 14e s., et un croisillon sud roman du 12e s.; elle voisinait avec l’abbaye Notre-Dame-Saint-Pierre, dont quelques murs se voient dans un square. Au sud, la sous-préfecture flanque l’abbaye de Saint-Jean-des-Vignes, créée en 1076 et qui a un cloître du 13e s., plus un petit cloître du 16e s. La quatrième abbaye, dédiée à saint Médard, était tout à l’est hors la ville ancienne, de l’autre côté de l’Aisne. Au sud de la ville dans la vallée de la Crise, château de Chevreux, près d’un échangeur de la N31 sur la rocade sud de Soissons. Soissons est un centre tertiaire, avec de nombreux magasins, un centre hospitalier de 330 lits et deux cliniques Saint-Christophe (55 sal.) et la Roseraie (65 sal.), trois collèges et cinq lycées publics, un collège et deux lycées privés; ehpad Emera (60 sal.), maison de retraite Orpea (60 sal.). L’emploi industriel a été abondant mais très fluctuant. et n’a plus que de petits ateliers; restent dans le bâtiment les constructions Eiffage (95 sal.), les bétons Chapsol (70 sal.) Dans le secteur tertiaire se distinguent un hypermarché Cora (390 sal.), les organes d’immobilier Clesence (100 sal.) et Le Logement familial (110 sal.); centre d’appels CRM (80 sal.), aide à domicile AOS (50 sal.), nettoyages HPN (100 sal.) et Derichebourg (65 sal.), La Blanchisserie Centrale (60 sal.); transports Di Ci Vrac (50 sal.). À l’ouest de l’agglomération, la zone urbaine sensible Presles-Chevreux s’est vu attribuer le statut de zone franche urbaine puis de quartier prioritaire. De 11 000 à 13 000 hab. avant 1900, la population communale avait constamment augmenté au 20e siècle, du moins jusqu’en 1982; elle tend à baisser un peu depuis et a diminué de 1 310 hab. après 1999. La communauté d’agglomération du GrandSoissons rassemble 28 communes et 52 400 hab.; elle siège à Cuffies. L’unité urbaine Insee est donnée pour 43 100 hab. (8 communes), l’aire d’attraction pour 74 500 (93 communes). L’arrondissement a 107 600 hab., 166 communes. Les 2 nouveaux cantons de Soissons rassemblent 52 800 hab., 28 communes. (2 590 Villeneuvois, 454 ha) est une commune de l’Aisne dans la communauté d’agglomération du GrandSoissons sur la rive gauche de l’Aisne; collège public, château de la Rochefoucault (20e s.). Elle a perdu récemment une usine Baxi d’appareils de chauffage (brûleurs, 170 sal., groupe britannique) et la fonderie Focast (120 sal.); restent une cartonnerie Fellmann (75 sal.), les grillages et fils de fer Cavatorta (30 sal.), les produits chimiques industriels Chemetall (30 sal.). Elle abrite des transporteurs, dont Kuehne+Nagel (75 sal.) et les autocars Transdev (30 sal.); négoce de quincaillerie Bossu Cuvelier (50 sal.), nettoyages Agenor (190 sal.) et GSF (170 sal.) nettoyage urbain Sita-Dectra (50 sal.). La commune avait 900 hab. en 1900, 1 600 en 1954 et sa population a frôlé 3 000 hab. en 1975, puis a diminué; elle a repris 250 hab. depuis 1999. |