Communauté de communes du Pays du Vermandois' communauté de communes de l’Aisne, au NO du département, associant 54 communes et 31 200 hab. sur 44 830 ha. Le siège est à Bellicourt; Bohain-en-Vermandois et Fresnoy-le-Grand dépassent 2 000 hab. Bellicourt (610 Bellicourtois, 977 ha) est à 14 km NNO de Saint-Quentin, sur la D1044. Le village est juste au-dessus du tunnel du canal de Saint-Quentin, dit de Riqueval, creusé de 1801 à 1810, long de 5 670 m, qui permet de passer du bassin de l’Oise à celui de l’Escaut; un musée du touage est établi au hameau de Riqueval; un mémorial américain est au nord du finage. Bellicourt, siège de la CC du Vermandois, a perdu 80 hab. depuis 1999. Au nord-est Villeret (290 Villeretins, 395 ha) est à 3 km OSO de Bellicourt, son village longé à l’est par l’A26. Au SE la commune contient une éolienne Enercon de la file qui suit l’autoroute jusqu’à Pontruet (CNR). Le finage touche à la limite de la Somme à l’ouest; l’habitat prolonge celui d’Hargicourt au SE. Hargicourt (620 Hargicourtois, 812 ha), 4 km à l’ouest de Bellicourt, est limitrophe de la Somme. L’A26 traverse le finage à l’est; +40 hab. depuis 1999. Bony (140 Bonyens, 798 ha) est 4 km au NNO de Bellicourt. Le tunnel de Riqueval traverse tout le finage à partir du hameau de Macquincourt au nord; la D1044 passe plus à l’est. Au SO, grand cimetière militaire américain dit de la Somme. La commune est limitrophe de la Somme. Lempire (120 Lempirois, 262 ha) a un très petit finage limitrophe de la Somme à 6 km NO de Bellicourt. Le village prolonge au NE l’habitat de Ronssoy (Somme). Vendhuile (570 Vendolésiens, 1 096 ha), 8 km NNO de Bellicourt, limitrophe de la Somme et du Nord à la fois, est au bord de l’Escaut et du canal de Saint-Quentin. Le village a une église reconstruite en 1927 sous un aspect moderne par J. Droz, à coupole de béton et vitraux; une petite activité de broderie subsiste à côté de la grande agriculture; négoce de matériaux Sobermat (30 sal.), maçonnerie TDA (25 sal.). L’A26 passe à l’ouest du finage, longeant un cimetière militaire britannique. La population a augmenté de 90 hab. après 1999. Aubencheul-aux-Bois (260 Aubenchelois, 211 ha), 9 km NNE de Bellicourt, a son village juste à la limite du département du Nord; la D1044 longe le finage tout à l’ouest. Le Catelet (190 Catelésiens, 41 ha), 5 km au nord de Bellicourt sur la D1044, est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne sur le haut Escaut. Ce fut une forteresse, c’est un chef-lieu déchu au finage minuscule, presque complètement entouré par celui de Gouy. La commune a eu 500 hab. vers 1880 mais n’a plus jamais atteint 300 hab. depuis 1914. Gouy (570 Goïciens, 1 760 ha) a son village juste à l’est du Catelet, prolongé au sud par la Rue du Moulin et par la Rue Neuve qui longe l’Escaut naissant. La source actuelle de l’Escaut est dans la commune, près des ruines de l’abbaye du Mont-Saint-Martin. Gouy a perdu 90 hab. depuis 1999. La commune est limitrophe du Nord; cimetière militaire britannique à l’est. Beaurevoir (1 420 Bellovisiens, 2 173 ha), 9 km NE de Bellicourt, est un village-centre local, qui a suppléé Le Catelet dans le service cantonal, avec collège public et maison de retraite Orpéa (60 sal.), transports Carré (45 sal.), et une tradition de broderies et dentelle. On y voit un donjon ruiné; un moulin classé à l’ouest, cimetière britannique à l’est. Le finage est limitrophe du département du Nord. Au sud, il est traversé par une chaussée Brunehaut reprise par la D932, sur laquelle donne à l’est le hameau de Ponchaux; le hameau de Vaux le Prêtre est tout à l’est. La vallée sèche dite «canal des Torrents» qui passe au village est un ancien cours supérieur de l’Escaut. Au SE sont sept des neuf éoliennes Gamesa (2MW chacune) d’un parc partagé avec Montbrehain et exploité par le britannique Ventient. Beaurevoir avait 2 300 hab. en 1911, moins de 1 300 dans les années 1960, a repris un peu ensuite mais a reperdu 100 hab. après 1999. Serain (420 Serainois, 665 ha) est à 15 km NE de Bellicourt et 8 km au NO de Bohain sur la route de Cambrai (D960), à la limite du département du Nord. Le finage est longé au sud par la chaussée Brunehaut de Vermand à Bavay, matérialisée par une route (D932) et qui fixe la limite communale. La commune a trois des onze éoliennes Vestas du parc de l’Ensinet partagé avec Prémont (groupe Valeco). Prémont (710 Prémontois, 1 221 ha), 15 km NE de Bellicourt, est un gros village-rue sur la D960, prolongé au sud par la Rue de Largillière et à l’est par celle du Bois Mirand. Le finage est limitrophe du Nord, et limité au NO par la chaussée Brunehaut (D932). À l’ouest sont huit des onze éoliennes Gamesa du parc de l’Encise (Valeco, chacune de 3,4MW). Becquigny (250 Becquignois, 467 ha) est 20 km au NE de Bellicourt, 4 km au nord de Bohain et limitrophe du Nord. D8 et voie ferrée traversent le finage à l’ouest. Seboncourt (1 100 Seboncourtois, 1 179 ha dont 277 de bois), 21 km à l’est de Bellicourt, 4 km au sud de Bohain, étire son village-rue sur 2 600 m; au centre, une fabrique de filtres pour automobiles Mahle (130 sal., allemand). Montigny-en-Arrouaise (300 Montignyaquois, 977 ha) est à 22 km ESE de Bellicourt, 12km au sud de Bohain. Arrouaise est le nom d’une ancienne forêt, adopté dès le 12e siècle. Étaves-et-Bocquiaux (560 Étavois, 1 369 ha), 20 km ESE de Bellicurt, juste au sud-est de Fresnoy-le-Grand, étire ses maisons le long d’une rue de 2 600 m de long, sur une échine qui domine une vallée morte. Celle-ci, ancien cours supérieur de la Somme tari, est utilisée par l’aqueduc d’alimentation du canal de Saint-Quentin dit improprement canal d’alimentation de l’Oise, puisqu’il prend ses eaux dans le Noirrieu à Vadencourt (Aisne) et aboutit à Lesdins sur la Somme. Bocquiaux forme la partie SO du village-rue. Plus loin au SO sur la même échine, le hameau de Beautroux conserve une chapelle et une haute cheminée de son industrie du 19e siècle. La commune a eu plus de 1 500 hab. dans les années 1860. Croix-Fonsomme (220 Crucifonsommois, 937 ha), 16 km ESE de Bellicourt, évoque par son nom les vicissitudes du déplacement de la source de la Somme, qui sourd à présent à Fonsommes, 3 km au sud. Le village est longé à l’ouest par la voie ferrée de Saint-Quentin vers le Nord. Fontaine-Uterte (140 Fontainois, 577 ha), 14 km ESE de Bellicourt, 4 km au SO de Fresnoy, est traversée par la D8. Brancourt-le-Grand (570 Brancourtois, 1 314 ha), 13 km ENE de Bellicourt à l’ouest de Bohain, a un village au dessin complexe sur la D28; cimetière britannique; au sud, deux éoliennes Enercon du parc de Fresnoy-le-Grand (2,3 MW chacune; allemand BKW). Montbrehain (830 Montbrehainois, 990 ha) est à 10 km ENE de Bellicourt et reste en partie un village agricole. Sa population avait atteint 2 000 hab. dans les années 1860 mais ne diminue plus que lentement; elle a perdu une centaine d’habitants depuis 1999. Elle a trois cimetières britanniques. Au nord, deux éoliennes du parc de Beaurevoir sont à la limite du finage; une autre, du parc de Fresnoy, est tout au SE. Ramicourt (150 Ramicourtois, 382 ha) est 9 km à l’est de Bellicourt, au SO de Montbrehain. Sequehart (220 Sequehartois, 638 ha) est à 11 km ESE de Bellicourt; hameau du Chardon Vert au sud. Levergies (550 Leuvergeois, 767 ha) est 9 km au SE de Bellicourt; chaudronnerie Mielnik (20 sal.); hameau de Prézelles tout au NE. La commune avait 1 300 hab. en 1860, et s’est dépeuplée jusqu’en 1945; sa population est assez stable depuis mais a perdu 40 hab. après 1999. Joncourt (320 Joncourtois, 725 ha) est 6 km à l’est de Bellicourt et contient au NE le gros hameau de Wiancourt. Estrées (420 Estrésiens, 704 ha), 5 km ENE de Bellicourt, aligne ses maisons sur la D932 rectiligne qui reprend une chaussée Brunehaut, et lui doit son nom. Nauroy (710 Nauroisiens, 627 ha), 2 km au SE de Bellicourt, est un village-tas à plusieurs rues. La D932, sur la chaussée Brunehaut, traverse le finage un peu au sud du village. Magny-la-Fosse (130 Magnyfossiens, 363 ha), 5 km au SE de Belllicourt, accueille les transports Loiseaux (35 sal.). Lehaucourt (870 Haucourtois, 937 ha), 7 km au SE de Bellicourt, est au bord du canal de Saint-Quentin, qui en sort vers le SE par le souterrain du Tronquoy (1 km). La D1044 borde le finage à l’ouest. Son nom s’écrivait Le Haucourt jusqu’en 1998. Elle a reçu au NE, en 2007, les quatre éoliennes Nordex du parc du Moulin de Merville (10 MW, Aerodis) et en 2008, au sud, 7 des éoliennes du parc de Lehaucourt-Gricourt-Omissy (13 Gamesa, 26 MW), au groupe allemand E.ON, qu’elle partage avec Gricourt. Bellenglise (390 Bellenglisois, 640 ha) est au bord du canal de Saint-Quentin juste au sud de Riqueval, et près de la N44, à 10 km au NNO de Saint-Quentin; monument de guerre australien, cimetière britannique, aire de repos de la Haute Bruyère sur l’A26 tout à l’ouest; l’Omignon, affluent de la Somme, a sa source dans la commune. Au sud-ouest Gricourt (980 Gricourtois, 992 ha) est à 10 km au sud de Bellicourt; l’A26 contourne le village par l’est, la D1044 longe la limite orientale du finage. À l’est sont 4 des éoliennes d’un parc partagé avec Lehaucourt et Omissy. Au sud-ouest, hameaux de la Motte et de Fresnoy-le-Petit. La commune a gagné 220 hab. depuis 1999 (+29%). Pontruet (370 Pontruétois, 675 ha), 7 km au sud de Bellicourt, est au bord de l’Omignon. L’A26 traverse le finage à l’est, avec une double aire de repos décalée. Elle est longée au nord du finage par quatre des huit éoliennes Enercon (2MW chacune) du parc de Pontruet-Villeret (CNR). Pontru (270 Russipontains, 1 498 ha) a son village juste à l’ouest de Pontruet, mais un finage étendu vers le nord, où il est traversé par l’A26 accompagnée par trois des éoliennes Enercon du parc de Pontruet-Villeret; hameau du Grand Priel au nord; grand cimetière militaire allemand à l’ouest, en partie sur Maissemy. Le Verguier (220 Virgultois, 428 ha) est à 7 km au SO de Bellicourt. Jeancourt (270 Jeancourtois, 582 ha), 9 km SO de Belllicourt, est limitrophe de la Somme; cimetière militaire britannique. Vendelles (120 Vendellois, 528 ha),11 km au SO de Bellicourt, est limitrophe de la Somme. Maissemy (250 Maissemiacois, 817 ha), 11 km SSO de Bellicourt, a son village sur le côté sud de la vallée marécageuse de l’Omignon. Au nord, le hameau de Vadancourt a un château et un cimetière militaire britannique au bord de la D33; au NE, la commune a une partie du cimetière allemand de Pontru. La population a gagné 40 hab. depuis 1999. Vermand (1 130 Vermandois), 1 575 ha), 14 km au SO de Bellicourt, est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne, 12 km à l’ouest de Saint-Quentin. Le village est sur la rive droite de l’Omignon, longé au nord par la D1029. Il est complété 2 km au NE par le hameau de Bihécourt sur la même rive, au passage de la D3; 2 km au NO, par le hameau de Soyécourt; sur la rive gauche à 1 km à l’est, par le gros hameau-rue de Villecholles. Dans les marécages de la vallée de l’Omignon, le long étang de Bihécourt est partagé avec Maissemy. Vermand est l’ancien oppidum de la tribu gauloise des Viromandi (ou Vermands), dont elle a conservé le nom, éponyme du Vermandois. Il reste du site primitif un grand talus de terre de 450 m sur 350, entourant une aire de 15 ha dans laquelle ont été trouvés de nombreux objets protohistoriques. Un musée des fouilles a été installé à Vermand. De Vermand on suit aussi les traces d’une voie romaine jusqu’à Saint-Quentin. La commune a un collège public; elle est limitrophe de la Somme. La population communale oscille mais varie assez peu depuis 1925. Attilly (370 hab., 1 181 ha dont 276 de bois), 3 km SE de Vermand, contient la plus grande partie de la forêt d’Holnon, la seule de la large plaine du Vermandois. Au nord sur la rive gauche de l’Omignon, le hameau de Marteville complète l’agglomération de Vermand; la voie romaine traverse en partie le finage d’Attilly au nord-est. Au sud-ouest, petit hameau de Villévêque, également en bordure de la vallée de l’Omignon. La commune s’est nommée Martevlle à partir de 1801 et a pris son nom définitif en 1925, mais elle le portait déjà en 1793. Holnon (1 410 Holnonais, 637 ha dont 138 de bois) est 5 km à l’est de Vermand, à 7 km de Saint-Quentin et 14 km SSO de Bellicourt. C’est un gros village de structure complexe, traversé par la voie romaine et longé au nord par la D1029, avec un grand bois à l’ouest; lotissement de Volubilis au sud; ateliers de mécanique et mobilier métallique Duflot (50 sal.), d’outillage, moules et modèles Sacmo (85 sal.), de chaudronnerie CTCIA (20 sal.), installations électriques Ineo (35 sal.); transports Dachser25 sal.); centre d’aide par le travail, cimetière militaire britannique. Francilly-Selency (540 Francillois, 543 ha), voisine de Saint-Quentin, commune apparue seulement en 1882, détachée alors de Fayet, juxtapose Francilly au sud, Selency au nord, la mairie au milieu; château moderne de Cliff au nord de Selency, près de l’échangeur de l’autoroute A26 et de la D1029. Au SE, s’ajoute l’échangeur de l’A26 et de l’A28. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Savy (620 Savignons, 749 ha) est à 18 km SSO de Bellicourt, 9 km à l’ouest de Saint-Quentin. Elle avait plus de 800 hab. avant 1850, 410 seulement en 1954; elle en a gagné depuis, puis en a reperdu 100 après 1999; transports Trocmé (45 sal.). L’A29 traverse le finage au nord. Étreillers (1 220 Étreillois, 869 ha), est 20 km au SO de Bellicourt, 7 km au sud de Vermand. L’A29 traverse au nord. La population augmente lentement depuis les années 1930; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Roupy (240 Roupéens, 590 ha), 20 km SSO de Bellicourt, est à 9 km OSO de Saint-Quentin sur la D930. L’aérodrome de Saint-Quentin porte son nom, mais il est dans la commune voisine de Fontaine-lès-Clercs (Saint-Quentinois). Fluquières (220 Fluquièrois, 524 ha), 11 km OSO de Saint-Quentin, a son village longé au sud par la D930. Douchy (170 Douchyssois, 505 ha) est à 13 km OSO de Saint-Quentin; la D930 traverse au sud. Foreste (160 Forestois, 494 ha) est à 24 km au SO de Bellicourt, limitrophe de la Somme; hameau d’Auroir avec château au sud. La commune s’est nommée Hërouel avant 1843. Germaine (81 Germinois, 454 ha) est à 24 km SO de Bellicourt. Vaux-en-Vermandois (160 Valois, 385 ha), 22 km SO de Bellicourt, conserve des traces d’une voie romaine au NO. La mention en-Vermandois n’est apparue qu’en 1924. Beauvois-en-Vermandois (260 Beauvoisiens, 751 ha), 20 km SO de Bellicourt, 7 km au sud-ouest de Vermand, est limitrophe de la Somme au SO; la mention «en Vermandois» est de 1961. Au sud, se voit la trace d’une voie romaine, nommée Chemin de Nesle vers l’ouest. La commune a eu 760 hab. en 1851, 260 au minimum de 1982. Lanchy (39 Lanchyacois, 369 ha), limitrophe de la Somme sur trois côtés; l’A29 longe le finage et la limite départementale au nord; petit hameau de l’Équipée à l’angle SO près de Ugny-l’Équipée (Somme), sur le Chemin de Nesle (voie romaine). Trefcon (83 Trefconnais, 402 ha), 6 km au SO de Vermand sur le bas plateau dominant au sud la vallée de l’Omignon. Une extension du finage en appendice, au NO, traverse la vallée de l’Omignon et atteint la D1029-chaussée Brunehaut au nord, formant une quasi-enclave dans la Somme autour de la ferme de Cauvigny. Caulaincourt (150 Caulaincourtois, 596 ha dont 156 de bois), 4 km au SO de Vermand, limitrophe de la Somme, a un grand château du 16e s. reconstruit après 1918, et des étangs dans la vallée de l’Omignon. La D1019, qui a repris le tracé d’une chaussée Brunehaut, passe tout au nord. (5 760 Bohainois, 3 174 ha dont 330 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Saint-Quentin, 20 km au NE de celle-ci, dans le Pays du Vermandois. C’est un petit centre industriel, bénéficiant d’une gare et d’un collège public et de deux supermarchés; fabrique de câbles électriques Nexans (150 sal.), ennoblissement textile DMG (45 sal.), biscuiterie Dutoit (25 sal.); peinture Hache Décor (25 sal.), travaux publics Eiffage (70 sal.). Vers l’est, la commune inclut des bois prolongeant la forêt domaniale d’Andigny. Bohain a complété son nom en 1956; la population communale avait atteint un premier maximum en 1896 à 7 400 hab., puis était descendue à 6 100 en 1950; elle est remontée jusqu’à 7 500 en 1975, et décline depuis; elle a encore perdu 980 hab. après 1999. Le nouveau canton de Bohain-en-Vermandois a 31 communes, 22 040 hab. (3 030 Fresnoysiens, 1 507 ha) est une commune de l’Aisne dans le Pays du Vermandois, à 16 km de Saint-Quentin. Disposant d’une gare et longé à l’est et au sud par la D8, c’est un lieu d’industrie où s’activent inégalement les fabriques du Creuset (fonte culinaire, 530 sal.), depuis 1924, acquise par le groupe néerlandais Van Zuydam et qui exporte 90% de sa production; des bas et collants Fashion (ex-Le Bourget, 85 sal., récemment encore 400 et jadis jusqu’à 1 300), passée en 1999 à l’italien CSP; des tubes d’acier La Providence (Lorraine-Tubes) du groupe Arcelormittal (60 sal., contre 170 en 2005). S’y ajoutent plusieurs transporteurs et entreprises de conditionnement, un supermarché U (35 sal.). La commune a un collège public. Au NO, elle accueille trois des six éoliennes Enercon (2,3 MW chacune) du parc de Fresnoy-Brancourt, passé à l’allemand BKW. Sa population avait atteint 4 000 hab. en 1870 et s’était ensuite abaissée jusqu’à 2 700 en 1950; après avoir regagné un millier d’habitants jusqu’en 1975, elle a diminué à nouveau, et a encore perdu 220 hab. après 1999. |