Communauté d’agglomération de Sophia Antipolis' communauté d’agglomération des Alpes-Maritimes associant 24 communes et 177 100 hab. sur 48 280 ha. Antibes (siège), Le Bar-sur-Loup, Biot, Châteauneuf-Grasse, La Colle-sur-Loup, Opio, Roquefort-les-Pins, Le Rouret, Saint-Paul-de-Vence, Tourrettes-sur-Loup, Valbonne, Vallauris, Villeneuve-Loubet ont plus de 2 000 hab. Le nom a d’abord été celui du parc technologique établi dans l’arrière-pays cannois et qui fut inspiré par l’image californienne de la Silicon Valley. Il est né à la fin des années 1960 d’une idée de l’ingénieur des Mines Pierre Laffitte (1925-2021), alors directeur de l’École des Mines de Paris, ensuite sénateur des Alpes-Maritimes depuis 1985 et président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen au Sénat. La première implantation date de 1974. Le parc s’étend sur 2 300 ha de garrigues et de maigres bois partagés entre les communes de Valbonne, Biot, Mougins, Vallauris et Antibes. Son nom est formé sur Antibes (Antipolis) et sur le nom grec de la sagesse ou de la connaissance (Sophia), qui était aussi le prénom de Mme Laffitte. Lancé par un groupement privé à but non lucratif transformé en fondation en 1984, il a été fortement soutenu par l’État, le département et la région, et dès l’origine associé au développement de l’université de Nice, qui a d’ailleurs pris le nom d’université de Nice-Sophia-Antipolis (Unsa). Depuis sa création, les communes de Villeneuve-Loubet, La Colle-sur-Loup, Opio et Roquefort-les-Pins ont décidé de participer à son extension. Le Parc est organisé en archipel dans la garrigue, divisé en plusieurs lotissements et noyaux d’activité, dispersés dans les différentes communes et réunis par un système adapté de routes, autour d’une voie dédoublée sur l’axe de Grasse à Antibes. L’échangeur autoroutier d’Antibes donne un accès direct. Il est divisé en 9 quartiers: Haut Sartoux et Garbejaïre au centre (Valbonne), Font de l’Orme à l’ouest (Valbonne), Les Bouillides au nord-ouest (Valbonne et Biot), les Lucioles au centre-est (Valbonne et Biot), Les Templiers au nord-est (Biot), les Trois Moulins au sud-est (Antibes), Saint-Bernard au sud (Vallauris), la Valmasque au sud-ouest (Valbonne et Mougins). Le Parc s’était fixé des règles assez exigeantes en matière d’architecture, de respect de l’environnement et d’économies d’énergie. Orienté principalement vers les sciences de la santé, de l’environnement et de la communication, il affiche près de 1 300 entreprises différentes, et environ 26 000 emplois. Il a accueilli de nombreux laboratoires de recherche et des centres de formation publics et privés: outre l’université de Nice, y sont représentés notamment l’École des Mines, l’INRAE (recherche agronomique), l’INRIA (recherche informatique), le CNRS (y compris pour la recherche archéologique), ainsi que des lycées et collèges. Néanmoins, tout ne relève pas des technologies les plus avancées: nombre de firmes y ont simplement établi des services plus banals d’informatique ou de traitement de l’information, comme Air France ou American Express. Le plus grand nombre est à Valbonne. Gourdon (360 Gourdonnais, 2 253 ha) est à 3 km à peine de Bar-sur-Loup au nord-ouest, mais à 12 km par la route. Le village, d’accès difficile mais très visité, est perché au-dessus des gorges du Loup, à 760 m. Classé parmi les «plus beaux villages de France», il est connu pour son site et pour son gros château médiéval et renaissance (14e au 17e s.), rehaussé de jardins distincts en terrasses et qui offre deux musées, d’histoire et d’arts décoratifs. Le finage se tient surtout sur le plateau et les plus hautes pentes du talus qui domine la plaine. Le relief monte à 1 335 m au Haut Montet, à l’ouest sur le plateau de Caussols; site de vol libre de l’Embarnier à proximité, école de parapente, restes d’un camp romain. Au nord-est, le territoire communal descend de la corniche et va jusqu’au cours du Loup dans les gorges; centrale électrique au Pont du Loup, petite urbanisation de fond de vallée avec mairie annexe. La population communale s’est longtemps tenue autour de 200 hab., mais a augmenté de 1980 à 1999, puis plafonné. Caussols (300 Caussolois, 2 739 ha dont 255 de bois) a son village à 16 km au NO de Bar-sur-Loup, à 1 200 m, sur le plateau de Caussols, un peu en contrebas du plateau de Calern et riche en grottes et avens, comme en anciennes bergeries; centre de vacances. À la limite nord de la commune, à 1 270 m, a pris place l’observatoire du CERGA (Centre de recherches en géodynamique et astrométrie); le signal de Calern monte à 1 458 m. Le nombre d’habitants, très faible au début du 19e s. (une quinzaine) est monté tout au plus à 170 en 1886 puis s’est à nouveau abaissé: il était de 29 hab. en 1954 et il augmente depuis. Il a doublé depuis 1999. Cipières (410 Cipiérois, 3 815 ha dont 464 de bois) est à 780 m et 5 km au sud de Gréolières par la route, face à Gréolières de l’autre côté du Loup sur le grand plateau de Calern. Cipières a un château des 13e et 18e s., de nombreuses bergeries; sa population dépassait 900 hab. au début du 19e s., mais n’était plus que de 120 hab. seulement en 1954 et 130 en 1975. Elle augmente depuis, gagnant 140 hab. depuis 1999 (+52%). Gréolières (580 Gréolois, 5 267 ha dont 2 936 de bois) est à 40 km au NNO d’Antibes et autant au nord de Grasse. Elle a pris un nouvel élan en portant la station de sports d’hiver de Cheiron, la plus proche de l’agglomération cannoise. Le village est à 810 m d’altitude et conserve des restes de deux châteaux des Hautes et Basses Gréolières du 13e s., le premier abandonné au 16e s., le second restauré au 18e s.; vol libre, parcours d’aventure, borne miliaire sur la route d’Andan; grottes et avens. Située en ombrée, Gréolières-les-Neiges cumine à 1 770 m à la Cime du Cheiron. La route qui vient du village par le Plan du Peyron à l’ouest de la commune court sur 18 km. La station offre 22 pistes et 10 remontées mécaniques sur un domaine de 1 000 ha, plus 30 km de pistes de ski nordique. Le Loup fixe la limite méridionale de la commune. Gréolières a eu plus de 800 hab. en 1831, 160 seulement en 1954 et progresse depuis. Sa population s’est accrue de 120 hab. après 1999; elle a 500 résidences secondaires (60% des logements). Coursegoules (540 Coursegoulois, 4 098 ha dont 503 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes dans l’arrondissement de Grasse, 39 km au NNE de la ville à 1 030 m, 36 km au NNO d’Antibes. Le centre, «village pittoresque des Alpes-Maritimes» en colimaçon, est au pied de l’extrémité orientale du Cheiron, et domine le haut cours de la Cagne qui descend vers l’est en direction de Cagnes. Il a des restes de fortifications, un moulin à grains du 13e s., plusieurs chapelles et bergeries anciennes, une maison du 18e s. dite de Diane de Poitiers. Son finage atteint 1 705 m à la Croix de Verse et contient des bergeries et plusieurs chapelles, dont celle de Saint-Michel qui est en partie des 6e et 7e siècles. Le village peut communiquer avec Grasse par les gorges du Loup, avec Vence par le col de Vence (963 m). La commune a autant de résidences secondaires que de résidences principales; elle a eu 630 hab. en 1846, et un minimum de 120 hab. en 1954; elle a gagné 220 hab. depuis 1999 (+69%). Bézaudun-les-Alpes (260 Bézaudinois, 2 144 ha dont 200 de bois) est à 40 km au nord d’Antibes, sur les pentes orientales du Cheiron, à 860 m; restes de remparts avec une tour du 13e-14e s., église du 12e s., un panorama avec table d’orientation et, au hameau de Villeplaine juste à l’est, un enclos préhistorique; la mention «les Alpes» est de 1933. La commune n’avait que 140 hab. en 1999. Bouyon (560 Bouyonnais, 1 229 ha dont 392 de bois) est à 41 km au nord d’Antibes, à 640 m; restes du château seigneurial (13e et 16e s.) et de remparts. Le Bouyon draine les eaux vers l’Esteron, qu’il atteint en face de Gilette. Le finage est traversé par la D1, qui met le village à 11 km de Carros au sud-est, mais laisse Roquesteron à plus de 20 km au nord-ouest. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+56%). Les Ferres (100 hab., 1 370 ha dont 252 de bois) et Conségudes (96 Conségudois, 1 247 ha dont 821 de bois), à 47 et 51 km au nord d’Antibes, ont de beaux villages perchés à 615 et 650 m au-dessus de l’Esteron, qui fixe la limite nord de leur finage et dont elles sont séparées par les courtes mais profondes clues de la Bouisse et de la Pégière, délimitant de belles formes de crêts en «fer à repasser» qui résultent de l’écorçage du gros anticlinal du Cheiron. La population de Conségudes, augmentée de 30 hab. après 1999, reste proche de son plus bas niveau, atteint en 1990; la commune avait cinq fois plus d’habitants autour de 1840. Le plan quadrillé du petit village, sur son versant d’adret, signale une reconstruction du 17e s., l’ancien site plus haut perché ayant été abandonné. Les Ferres ont gagné 430 hab. depuis 1999. Courmes (110 hab., 1 570 ha), à 5 km NNE de Bar-sur-Loup à vol d’oiseau mais 15 par la route, est à 630 m d’altitude sur un plateau intermédiaire, à l’est des gorges du Loup, et dominé par le puy de Tourrettes (1 268 m); son finage est presque entièrement en bois et garrigues; cascade de 40 m, saut du Loup à la limite de la commune de Gourdon. Sa population était tombée à 25 hab. en 1968; elle a un peu augmenté après 1999. La Roque-en-Provence (70 Roquerois, 2 378 ha), 60 km NNO d’Antibes, jouxte Roquestéron sur la rive droite de l’Esteron et n’a guère de rapport avec Coursegoules qui est à plus de 30 km par des routes malcommodes (9 km à vol d’oiseau); son finage grimpe dans les bois jusqu’au pied de Gréolières-les-Neiges mais ne participe pas à la station. Séparé de Roquestéron par la frontière en 1760, le village a jadis été juché sur un rocher, abandonné dès la fin du 15e s.; l’actuel a une église romane des 13e et 16e s. La commune déclare 2 000 ha de bois… Son nom fut jadis La Roque-Exteron. Elle a eu 240 hab. vers 1850, 36 seulement en 1936. (74 520 Antibois, 2 648 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes dans l’arrondissement de Grasse, 24 km au sud-est de Grasse sur la côte, 20 km au SO de Nice. Elle est le siège de la communauté d’agglomération Sophia Antipolis. La ville est issue d’une fondation grecque du 4e s. avant notre ère, sous le nom d’Antipolis, c’est-à-dire la ville d’en face — par rapport à la Corse sans doute puisque Nice a été fondée ultérieurement. Antibes fut évêché du 4e s. de notre ère au 13e s.; place forte, elle fut rachetée en 1608 par Henri IV aux Grimaldi et ses fortifications furent parachevées par Vauban. Elle est établie sur la superbe presqu’île du cap d’Antibes, découpée en une série de promontoires, de baies et de plages. La commune a eu environ 6 000 hab. de 1840 à 1880; puis sa population a sensiblement augmenté à la fin du 19e s., atteignant 10 000 hab. en 1900; elle est montée à plus de 20 000 en 1926, 27 000 en 1954 et s’est fortement accrue ensuite, outrepassant les 50 000 hab. vers 1970, puis 70 000 en 1990; elle n’évolue que peu depuis, croissant toutefois de 1 340 hab. après 1999. Antibes compte 23 000 résidences secondaires (36% des logements). Le centre-ville est au nord-est de la presqu’île, bordé à l’est par la côte rocheuse du la promenade Amiral de Grasse qui longe l’anse de la Salis, et au nord par le Vieux Port et le vaste port de plaisance Vauban (2 000 places). Il inclut le musée de la Tour (arts et traditions), le musée Picasso dans l’ancien château Grimaldi et le musée Peynet, et s’achève au sud par le musée archéologique, le jardin Albert-Ier et le vieux quartier du Safranier. La façade occidentale donne sur le golfe Juan où s’étale le front de mer de Juan-les-Pins, investi à partir de 1882 et qui concentre la grande urbanisation balnéaire. La villa Eilen Roc, construite en 1867 pour un riche hollandais et dotée d’un beau jardin, est devenue propriété municipale et lieu de réception. Entre Juan-les-Pins et Golfe Juan prend place la nouvelle urbanisation d’Antibes-les-Pins, qui inclut le parc Exflora sur 5 ha, créé en 1991 et orné de fabriques. Juan-les-Pins est suivi au sud par les ports de plaisance Port Gallice (540 places) et port du Crouton (390 places), sous le jardin botanique Thuret, puis par le port de l’Olivette réservé aux barques locales, le fort du Graillon qui abrite le musée naval et napoléonien, le phare du cap et l’hôtel Eden Roc (120 chambres), construit en 1870, qui dispose d’un parc de 10 ha et emploie 130 personnes. La pointe de l’Îlette se termine au cap d’Antibes et ferme à l’ouest l’anse de l’Argent-Faux; ironiquement, ce nom fut un temps associé au scandale immobilier qu’avait représenté la construction d’une énorme villa en partie souterraine et peu visible de l’extérieur, entreprise au mépris de toute réglementation et qui dut être démolie en 2002. L’extrémité de la péninsule à l’est du cap est armée par la colline de la Garoupe, qui porte le château de la Croé et se termine à l’est au cap Gros. Sur la côte orientale se succèdent du sud au nord la petite rade bordée par la plage de la Garoupe, la pointe Bacon dominée par le phare et le sanctuaire de la Garoupe, le port de la Salis (230 places) et la longue plage de la Salis, puis l’ancien centre-ville. Au-delà du port Vauban, le fort Carré (1585, révisé par Vauban) campe sur une petite avancée rocheuse et propose un musée. Plus au nord est la plaine des Bréguières et, au-delà de l’embouchure de la Brague, la plaine de la Brague, en partie boisée, qui accueille des terrains de camping et un parc de loisirs avec zoo marin (Marineland), un parc aquatique (Aqua-Splash), un jardin exotique (la Jungle des papillons); on visite aussi les jardins de la Bastide du Roy. Le territoire communal s’étend à l’intérieur sur une profondeur de 5 km, entre Vallauris et Biot; il inclut au nord-est le terrain de golf de Biot. Au nord, la commune abrite un énorme échangeur autoroutier qui assure la communication avec la ville et avec le parc technologique Sophia-Antipolis. Le finage atteint la vallée encaissée de la Valmasque, petit affluent de la Brague. Il dépasse un peu l’autoroute vers le nord, dans le quartier des Trois Moulins du parc, dit aussi Super-Antibes, flanqué à l’ouest par une partie du parc Sophia-Antipolis, dont un lycée professionnel. Le territoire communal va assez loin au nord-ouest, incluant une partie des urbanisations des Semboules au-delà du vallon des Eucalyptus, tapissé de villas et jardins. Antibes fait partie des villes fleuries (4 fleurs); elle a 5 collèges publics et 3 privés, 4 lycées publics dont un professionnel, plus le lycée agricole départemental, avec centre de formation d’adultes et exploitations horticoles un centre hospitalier de 320 lits médicaux (520 en tout), cliniques de l’Estagnol (60 sal.) et Wilson (55 sal., 50 lits), maison de repos et convalescence Montsinery (75 sal.), un centre hospitalier (80 places) du château de la Brague (30 sal.), maisons de retraite Beval (55 sal.) et des Jardins de Saint-Paul (55 sal.), institut médico-éducatif. Elle organise un festival annuel de jazz, un festival des Arts Sacrés, un festival mondial de photographie sous-marine et propose cinq musées: Picasso, Peynet, Naval, Napoléon, d’histoire et d’archéologie et le muséum de la Tour. Le casino La Siesta (groupe Miliflor) emploie 95 salariés, le parc Marineland 210 sal. avec zoo marin; hôtellerie et thalassothérapie Thalazur (100 sal.). À Juan-les-Pins s’y ajoutent le casino Eden Beach (70 sal., groupe Partouche), des résidences de tourisme, la restauration Helios Plage (75 sal.), les hôtels du Cap Eden Roc (260 sal.), Royal Beach (85 sal.), Garden Beach (120 sal.), Belles Rives (100 sal.), Les Pêcheurs (80 sal.), Ambassadeur (60 sal.); camping le Rossignol (110 sal.); restauration collective Sodexo. La commune a surtout des emplois tertiaires: télévision France 3 (100 sal.), hypermarché Carrefour (720 sal.) et supermarchés Carrefour (60 et 55 sal.), Super U (90 sal.), Casino (75 sal.), magasins Castorama (270 sal.), Decathlon (100 sal.), Monoprix (60 sal.); négoce alimentaire Getir (50 sal.). Les principaux ateliers sont les fabriques de matériels électriques Legrand (410 sal.), de médicaments Ibsa Pharma (200 sal.), d’amortisseurs d’automobiles Record (100 sal.); informatique Cegid (750 sal.), ingénierie Vauban 21 (65 sal.); constructions Gagneraud (60 sal.), installations électriques Ilex (75 sal.); aide à domicile A2Micile (55 sal.), Domidom (50 sal.); La Poste (140 sal.), télécommunications Orange (110 sal.), distribution d’électricité Enedis (150 sal.); gardiennages Main Sécurité (200 sal.) et VIP Prestige (130 sal.); travail temporaire Morgan (140 sal.), enseignement supérieur privé Institut Prévert (95 sal.); transports par cars Keolis (190 sal.). Trois nouveaux cantons portent le nom d’Antibes (36 500, 30 300 et 36 100 hab.), chacun avec une partie d’Antibes et, pour Antibes-1, la commune de Vallauris, pour Antibes-3 la commune de Biot. (2 980 Aubarnois, 1 447 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes dans l’arrondissement de Grasse, 11 km au NE de Grasse mais dans la CA de Sophia Antipolis. Le village ancien, classé «village pittoresque des Alpes-Maritimes», est sur le talus du plateau de Calern au-dessus de la vallée du Loup. Il conserve des restes de remparts et de son gros château seigneurial des comtes de Grasse (14e-16e s.), une porte Sarrasine et quantité de maisons anciennes; spécialité de liqueurs et confitures d’orange amère. Le finage, qui a une forme très contournée, s’étire d’ouest en est. À l’ouest, il grimpe sur le plateau de la Malle et même sur le plateau de Caussols, atteignant 1 311 m au Montet et touchant au finage de Saint-Vallier-de-Thiey. Vers l’est, il allonge une étroite queue sur la rive droite du Loup. Les sites de vol libre des Gorges du Loup et Kennedy utilisent le rebord du plateau de Gourdon, au-dessus du village de Bar. La commune abrite sur la hauteur, en bordure de la D3, la grosse fabrique d’huiles essentielles pour parfums Mane (1 460 sal.); en outre, huiles essentielles Aromatica (25 sal.), parfums Plus France (25 sal.), Essences et Parfums (25 sal.); négoce de cycles DT Swiss (25 sal.), bétons et transports SBL (60 sal.). La mention sur-Loup est de 1961; la population avait atteint 1 600 hab. dès 1835, s’est un peu abaissée ensuite vers 1 300 hab., et augmente depuis les années 1960; elle a passé les 2 000 hab. en 1982 et a ajouté 410 hab. après 1999. (10 020 Biotois, 1 554 ha dont 850 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes, au nord d’Antibes dans la CA Sophia Antipolis. Le village originel est sur un éperon de relief à 3 km de la mer, entre la vallée de la Brague et le vallon des Combes. C’est un bel ensemble provençal, classé «village pittoresque des Alpes-Maritimes» avec sa place des Arcades, un campanile du 15e s., des maisons anciennes et des portes médiévales. Il a attiré artistes et vedettes et obtenu les labels «Ville et métiers d’art» et «Plus beaux détours». Il offre aussi un monument romain et le jardin de la Chèvre d’Or, les jardins Frédéric Mistral et de la Bastide du Roy, la maison de l’Artisanat et des métiers d’art, le musée national Fernand Léger, des musées d’histoire et céramique, du bonsaï, un écomusée du verre. Biot a comme Vallauris une tradition de poterie et y a ajouté une spécialité de verre soufflé depuis la création de la Verrerie de Biot par Éloi Monod en 1956. La ville entretient des fêtes et des festivals de musique; elle dispose d’un collège public et d’un institut médico-éducatif (80 sal.). Le territoire de Biot ne va pas jusqu’à la mer, dont il est séparé par ceux d’Antibes et de Villeneuve-Loubet. L’habitat s’est développé dans la plaine de la Brague au sud-est, et dans les collines au nord du village. Puis il s’est étendu par lotissements au nord-ouest (les Issarts, les Soullières, Tamarin). Le finage a aussi plusieurs châteaux, dont Funel (19e s.), et une maison de retraite (Le Clos, 20 sal.); le golf de Biot est à la limite de la commune mais sur le territoire d’Antibes. Vers l’ouest, Biot a une partie du parc d’activité de Sophia-Antipolis, dans le quartier des Bouillides qu’elle partage avec Valbonne, et dans le quartier des Templiers. Les principales entreprises sont les fabriques et laboratoires pharmaceutiques Integra Neurosciences Implants (180 sal.), Galderma R&D (55 sal.), Syneos Healthe (110 sal.) et Nuvisan (90 sal.); en électronique, ARM (150 sal.), Nvidia (140 sal.); en informatique, CapGemini (210 sal.), Accenture (130 sal.), IBM (120 sal.), SCS (85 sal.), Koedia (75 sal.), Epistema (70 sal.), Alithya (70 sal.), Akka (60 sal.); ingénieries Altran (290 sal.), Meritis (70 sal.) et Transvalor (70 sal.); conseil Sopra Steria (170 sal.). Biot a aussi un site de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE, 230 sal.), un IUT-IUP de l’Université de Nice (50 sal.) et l’École supérieure des sciences informatiques de la même université (55 sal.). Dans d’autres domaines, Global Business Travel (AEV, voyages d’affaires, 200 sal.), négoces de pharmacie Ashland (180 sal.), de fournitures DS (70 sal.); service des eaux Veolia (70 sal.), accueil aéroportuaire GSF (80 sal.), intérim Adecco (140 sal.) et Welljob (100 sal.), gardiennage Securitas (200 sal.), SAAS (150 sal.) et Athena (50 sal.), nettoyage GSF (300 sal.); hôtel Cuntry (80 sal.), restauration collective Elior (65 sal.). La population communale est restée autour de 1 200 hab. du début du 19e s. aux années 1940; elle augmente depuis. Elle a passé les 3 000 hab. en 1978, les 5 000 en 1988, et a encore gagné 2 530 hab. (un tiers) depuis 1999. (3 720 Châteauneuvois, 895 ha) est une commune des Alpes-Maritimes, juste au nord-est de Grasse sur la route de Nice, mais dans la CA Sophia Antipolis. Le village, perché à 433 m d’altitude sur une butte qui fait pendant à son voisin d’Opio, à un kilomètre, s’organise autour d’une grande rue barrée de degrés et bordée de maisons anciennes (16e et 17e s.) et d’un château du 17e s.; vestiges de remparts, plusieurs larges points de vue. Le finage monte au nord jusqu’à la corniche du plateau de Gourdon, au-dessus du carrefour du Pré du Lac; il se déploie vers le sud sur plus de 4 km sur le bas plateau (vers 230 m) en direction du vallon du Riou Merlet et de Valbonne. Nombreuses cultures florales, Intermarché (45 sal.), maisons de retraite Emera (70 sal.) et Orpea (55 sal.); transports par autocars TACAV (70 sal.); golf de la Grande Bastide, chapelle du Brusc du 11e et du 17e s. (avec concerts). La commune a eu 1 200 hab. au tout début du 19e s., mais seulement 500 à 600 hab. à la fin, puis sa population a lentement augmenté durant tout le 20e s., passant les 2 000 hab. vers 1980 et gagnant 690 hab. après 1999 (+23%). (8 060 Collois, 982 ha dont 200 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes à 7 km au NO de Cagnes, dans la CA Sophia Antipolis. Le Loup fixe la limite occidentale du finage, qui se divise entre des reliefs encore vides au nord et à l’ouest, et un bas plateau très urbanisé. La vallée encaissée du Loup fixe la limite méridionale de la commune, ainsi que sa limite occidentale avec l’aide du vallon affluent du Claret; elle a attiré des sports d’eaux vives et quelques campings, le parc de loisirs du pont de Pierre et le parc départemental des Rives du Loup. La commune, longtemps nommée Lacolle, puis La Colle, a ajouté sur-Loup en 1926; sa population s’est tenue longtemps autour de 1 400 habitants, puis s’est mise à croître après 1950, passant à 2 000 en 1962, 4 000 en 1978. Elle a gagné 1 300 hab. après 1999 (+20%). On y voit une ancienne abbaye devenue château du Canadel près du centre, le château du Gaudelet (16e s.) à Montfort un peu au sud, plusieurs chapelles. Elle est dotée d’un collège public et accueille un centre Leclerc (310 sal.), l’hôtellerie Le Mas d’Artigny (80 sal.), un village des antiquaires, un village de vacances sur le plateau de Montmeuille au sud-ouest; fête des Métiers d’antan. (2 370 Opidiens, 947 ha dont 400 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, 7 km au sud de Bar-sur-Loup, juste au NO de Valbonne. Le vieux village occupe une butte ronde montant à 313 m, très proche de celle de Châteauneuf-Grasse, au sud-est; le nom est le même qu’oppidum, d’où le gentilé. Ce village est à l’angle nord-ouest du finage, qui s’étend dans les bois en direction de Valbonne. L’habitat de villas s’est éparpillé dans les parties basses surtout, à l’exception du gros village de vacances du Club Med au sud (200 sal., 444 chambres dans un parc de 50 ha). La partie orientale de la commune reste assez peu habitée encore dans le bois d’Opio, qui accueille un terrain de golf au château de la Bégude (hôtellerie et golf-club d’Opio-Valbonne, 35 sal.); supermarché Carrefour (40 sal.), jardinerie Nova (25 sal.), nettoyage Derichebourg (40 sal.). Opio n’avait encore que 400 hab. en 1954; elle est passée à 1 000 en 1975 et a gagné encore 420 hab. (+22%) depuis 1999. (7 380 Roquefortois, 2 153 ha dont 1 179 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis juste au nord de Valbonne; la vallée encaissée du Loup marque la limite nord de son finage. Celui-ci est resté vide du 14e au 16e s. et n’a été réoccupé que par de petits hameaux spontanés, sans village, seule l’église de Cardache servant de point de ralliement à partir du 18e s. La commune n’a donc pas de centre véritable, mais une poussière de villas, souvent en lotissements. L’habitat se disperse de part et d’autre de la route de Grasse à Villeneuve-Loubet et Nice, où le quartier du Plan, avec la mairie, tend à esquisser à présent un centre. Cette commune résidentielle a peu d’entreprises; Intermarché (65 sal.), aide à domicile Domtel (40 sal.), aéraulique Osmose (40 sal.), maison de retraite du Golf (30 sal.); elle contient plusieurs grottes. La mention «les-Pins» est de 1933. La commune est restée de petite taille jusque dans les années 1950 (450 à 600 hab. dans la première moitié du 20e s.), puis a connu un accroissement sensible, passant à 2 500 hab. en 1975, 5 000 vers 1995. Elle a encore gagné 2 080 hab. depuis 1999, soit +39%. (4 190 Rourétans, 710 ha) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, sur la route de Grasse à Nice (D2085) juste à l’ouest de Roquefort-les-Pins. L’habitat se disperse de part et d’autre de la route; le centre est à peine esquissé au hameau de Saint-Pons, avec la mairie et l’église, tandis que le collège public est tout à l’ouest, aux portes d’Opio et de Châteauneuf-Grasse. Au nord, le finage descend dans la profonde vallée du Loup, sans atteindre le cours d’eau dont il est séparé par une queue de Bar-sur-Loup. Le Rouret présente des traces antiques du Camp Romain au nord-ouest, un château du 17e s.; supermarché Casino (55 sal.), coopérative agricole. La commune avait 500 hab. en 1900 et a peu progressé dans la première moitié du 20e s.; mais, de 600 hab. en 1954, sa population est passée à 1 700 en 1975, 3 000 en 1991 et s’est encore accrue de 730 hab. après 1999 (+21%). (3 320 Saint-Paulois, 726 ha dont 206 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, entre Vence et Cagnes-sur-Mer; elle a été communément appelée Saint-Paul-de-Vence, mais le nom officiel est resté Saint-Paul tout court jusqu’en 2011, après avoir été Saint-Paul-du-Var avant 1860 et jusqu’en 1913. La commune avait 750 hab. au début du 20e s., et en 1921; sa population augmente depuis, elle a passé les 2 000 hab. en 1976 et elle a gagné 430 hab. après 1999. Ce «village pittoresque des Alpes-Maritimes» est serré sur un étroit éperon avançant vers le sud entre le vallon du Malvan à l’est et la plaine de La Colle-sur-Loup à l’ouest. Il a conservé son enceinte et les portes du 16e s., Royale au nord, de Nice au sud, des tours, le donjon de l’hôtel de ville (12e s.), l’église collégiale du 12e s.; placettes, fontaines et passages voûtés. Saint-Paul a attiré bien des artistes et acteurs à partir de 1920 et a vu se multiplier les galeries d’art; nombreux concerts, fêtes et expositions; maison de Jacques Prévert, musée d’histoire locale et musée d’artistes contemporains (expositions), Auberge de la Colombe d’Or (65 sal.), camping Les Belles Terres (95 sal.). La fondation Maeght (1964) a été installée sur le relief au nord-ouest du village. Le flot des villas a submergé à peu près toutes les facette du finage, plaines, vallons, versants et lambeaux de plateau. (4 140 Tourettans, 2 928 ha dont 1 505 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, 23 km au nord d’Antibes à 400 m. La mention «sur Loup» est de 1894; la population, qui a fluctué à plusieurs reprises au 19e s. mais presque toujours au-delà de 1 000 hab., est restée inférieure à 900 hab. dans les années 1930 puis a sensiblement augmenté après 1945. Elle a atteint 2 000 hab. en 1972; 3 000 en 1985; la progression s’est un peu ralentie (+220 hab. après 1999). Le finage occupe les reliefs qui dominent les gorges et la vallée encaissée du Loup, dont le cours fixe les limites communales au sud et à l’ouest, où la commune touche aux gorges du Loup; vers l’est, il est borné par le vallon du Claret, affluent de gauche du Loup. L’habitat principal se cantonne à la partie orientale de la commune, qui regarde vers Vence et tourne le dos à Bar-sur-Loup; des villas se dispersent aussi sur le versant gauche du Loup, en soulane au sud-ouest, du côté du château des Vallettes et jusqu’au pont du Loup. Les hauteurs au nord atteignent 1 248 m au pic de Courmettes, 1 268 m au puy de Tourette. Le village est perché et encadré par deux à-pics; il a des restes de remparts et portes, le château des Villeneuve (15e s.) qui abrite l’hôtel de ville, un beffroi du 16e s. sur la grande place ombragée de la Libération, et une villa classée d’Antti Lovag en demi-sphères et tuyaux (1989); spécialité de culture de violettes par une dizaine de producteurs (fêtes en mars), chocolaterie Florian (35 sal.), actif artisanat d’art; un collège public. La commune contient aussi de nombreuses traces de restes antiques, le château Notre-Dame des Fleurs (19e s.) avec «parc géosculptural» et le château du Caire (18e s.), qui fut à Masséna. (14 040 Valbonnais, 1 897 ha dont 945 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, 9 km au SE de Grasse. Le territoire communal, sur 7 km NO-SE, va des abords de Grasse aux confins du péage autoroutier d’Antibes. Le village originel est à la limite nord-ouest du territoire communal. Il a été construit en 1519, comme village de reconquête d’un pays dévasté, sur un quadrillage régulier, enceint de murs, aux maisons serrées sur des rues étroites. Il a peu changé jusqu’à 1940 et offre un musée du Vieux Valbonne, la place des Arcades (17e s.), une ancienne abbatiale en voie de restauration (12e-13e et 18e-19e s.). La commune a deux collèges et deux lycées publics. Elle avait moins de 1 000 hab. en 1954 puis a connu une progression spectaculaire: 2 300 hab. en 1975, 9 500 en 1990. Elle a encore augmenté de 2 800 hab. après 1999. L’habitat de villas s’est largement développé à l’est du village (Pierrefeu) et au sud-ouest (Val de Cuberte). La plus grande partie du territoire est occupée par le parc technologique de Sophia-Antipolis, étendu sur quatre communes mais dont Valbonne a la plus grande partie, avec les quartiers des Bouillides, des Lucioles, de Font-de l’Orme, du Haut Sartoux et de Garbéjaïre; sa création a entraîné celle d’une double voie routière NO-SE menant à l’échangeur d’Antibes; golf de la Grande Bastide au nord-ouest, Victoria Golf Club au sud du village. Le parc départemental de la Brague s’étend à l’est, sur 480 ha (Valbonne et Biot); restes de l’aqueduc romain de Clausonnes à la limite d’Antibes au sud-est. À Valbonne sont les fabriques d’huiles essentielles Argeville (200 sal.), de médicaments Elaiapharm (200 sal.), d’agrochimie Bayer (110 sal.), d’équipements de transmissions INEO Défense (130 sal.), de matériel d’imagerie médicale Parallel (55 sal.); électricité Veolia (100 sal.), informatique Atos (290 sal.), Ausy (280 sal.), SII (240 sal.), Fortinet (200 sal.), Docaposte (170 sal.), Bull (160 sal.), Akka (130 sal.), CGI (130 sal.), Wall Street Systems (110 sal.), Sequoiasoft (90 sal.), Volt Europe (85 sal.), Altotech (85 sal.), Thales (80 sal.), Questel (75 sal.), Planisware (65 sal.), Squad (75 sal.), Oxya (75 sal.), Ansys (55 sal.), Amesys (50 sal.); ingénieries Renault SW (170 sal.), Davidson (140 sal.), Abylsen (130 sal.), Kinakia (85 sal.), Airbus DS Geo (60 sal.), Qualcomm (50 sal.); recherche en bâtiment CSTB (70 sal.), en biotechnologies Sangamo (55 sal.); conseil Cosmospace (200 sal.), Median Technologies (95 sal.), Intel (90 sal.); assurances Allianz Vie (100 sal.), banque Monte Paschi (60 sal.); enseignement bilingue EBICA (60 sal.). S’y ajoutent des négoces de lunetterie Luxotica (220 sal.), de pharmacie Cooper Vision (70 sal.), de bureautique Leni (60 sal.), d’informatique Cadence Design (55 sal.) et Micromania (50 sal.), de nourriture pour animaux Hill’s Pet Nutrition (85 sal.); aide à domicile Vitalliance (110 sal.), intérim Celeste (60 sal.), ICEM (50 sal.), Assainissement Services (55 sal.). Air France signale 450 sal., Orange 450. sal. Le nouveau canton de Valbonne a 12 communes, 37 800 hab. (27 540 Vallauriens, 1 304 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis. Le centre-ville est à 2 km de la côte à la tête du vallon de l’Issourdadou. Une première implantation a laissé quelques traces sur l’oppidum des Encourdoules au nord-est, une butte montant à 252 m. Le village fut ensuite une possession des moines de Lérins. Puis au 19e s. s’est développé le front de mer de Golfe Juan, où Napoléon avait débarqué à son retour de l’île d’Elbe. Il est devenu dans la seconde moitié du 20e siècle un ensemble urbain étendu, bordé par un grand port de plaisance double, offrant 850 places au Vieux Port, qui abrite aussi quelques bateaux de pêche, et 840 places au nouveau port Camille Rayon à l’est, qui peut accueillir des yachts de 85 m. Il est le plus fréquenté des ports de la Côte d’Azur, avec 142 000 nuitées par an, presque le double de Nice ou de Cannes. La ville a une tradition de poterie, qui s’est affirmée au début du 20e siècle et qui a ensuite inspiré les artistes; ceux-ci, autour de Picasso qui y a vécu de 1948 à 1955, ont animé le bourg dans les années 1950. Vallauris a un collège public, et vante l’Espace Jean Marais (l’acteur a été enterré à Vallauris en 1998). Des restes du château, ancien prieuré de l’abbaye refait au 16e s., abritent le musée national Picasso (la Guerre et la Paix) et le musée de céramique et d’art moderne; maison de retraite les Tourelles (25 sal.), résidence du Golfe (45 sal.). Au sud-ouest, la côte est rocheuse et porte les châteaux Robert et de l’Horizon, ancienne propriété fastueuse de l’Aga Khan. Tout le reste de la commune s’est couvert de villas, à l’exception de la pointe nord-est qui, près de l’échangeur d’Antibes, a reçu le lotissement serré des Samboures et la zone d’activité des Moulins et de Font de Cine, non loin des restes de l’aqueduc romain des Clausonnes. La commune cultive le bigaradier pour ses fleurs, qui entrent dans la parfumerie de Grasse. Elle a un assez large éventail d’entreprises mais d’assez petite taille sauf la mécanique Claugier (680 sal.); analyses Elsys (110 sal.), recherche en audioprothèses Neurelec (260 sal.); hypermarché E. Leclerc (Lunadis, 220 sal.), magasins Intermarché (45 sal.), Casino (40 sal.), Leroy-Merlin (100 sal.); informatique Avisto Telecom (130 sal.); aide à domicile Yopala (120 sal.) et Pôle Domicile (90 sal.), gardiennage Neopax (100 sal.), Impact (55 sal.) et Samsic (55 sal.), nettoyages GSF (250 sal.), Samsic (200 sal.), SENI (170 sal.), SER Hotel (100 sal.), Hygienarome (95 sal.), Nera (80 sal.); ascenseurs Kone (100 sal.), installations électriques Spie (80 sal.). La population de Vallauris était de 2 000 hab. vers 1840, 3 000 en 1866, puis elle a sensiblement augmenté: 8 000 hab. en 1911. Après un palier autour de 10 000 hab. jusque vers 1960, elle a connu un nouvel essor, passant les 20 000 hab. en 1980. Elle a encore augmenté de 1 610 hab. après 1999; s’y ajoutent 5 00 résidences secondaires (30% des logements). Les blocs d’immeubles de la Zaïne, sur le talus juste au nord du centre-ville, sont classés en «quartier prioritaire». (16 520 Villeneuvois, 1 960 ha dont 1 125 de bois) est une commune des Alpes-Maritimes dans la CA Sophia Antipolis, juste au nord d’Antibes. Elle comprend des sections très différentes. Le village ancien, qui conserve la mairie, est à 2 500 m du littoral, étagé sur un coteau qui domine la rive gauche du Loup et qui est dominé par d’anciennes redoutes. Le nom indique une fondation médiévale de 1234, assortie d’un château qui subsiste sous la forme d’un haut quadrilatère à tours d’angle et donjon central; le village a été reconstruit au 16e s. Il se prolonge un peu vers le sud-est sur la même rive, beaucoup vers le nord sur les basses collines, par des espaces assez densément urbanisés. Au nord a été délimité un parc départemental des Rives de Loup (32 ha) partagé avec La Colle-sur-Loup, avec parcours d’aventure. En aval, le Loup fixe la limite de la commune; celle-ci s’étend pour plus des neuf dixièmes à l’ouest du Loup; elle y est traversée par le vallon encaissé ouest-est du Mardaric, qui conflue avec le Loup face au village; le labyrinthe géant de la Vanade y attire des visiteurs. Au nord du Mardaric, le finage est vide et boisé, à l’exception d’un golf; la butte du Cloteirol, à l’ouest, semble avoir servi d’oppidum Au sud, la commune dessine une excroissance vers l’ouest, qui sépare les finages de Biot et de Roquefort-les-Pins; la proximité du parc technologique Sophia-Antipolis y a fait apparaître les lotissements de la Charlotte. Au centre sud, le plateau reste vide. Au contraire, toute la partie sud-est de la commune a été l’objet d’une urbanisation littorale et sublittorale massive et complètement séparée du village. Les abords du littoral sont ici en plaine ou en basses collines. Près du Loup face à l’hippodrome de Cagnes, ont été dessinés des lotissements très serrés. Au centre, a été creusé le bassin de Marina-Baie des Anges, entouré d’immenses édifices d’appartements en forme de quatre hautes vagues, qui dominent le bassin d’un côté, et tout un complexe d’échangeurs routiers de l’autre. Des zones d’activité ont pris place entre l’autoroute et la côte, vers le sud. Toutefois, la partie la plus méridionale de la commune est protégée par le Parc départemental de Vaugrenier (100 ha avec étang), au sein duquel ont été trouvés des restes d’habitats grecs et romains; le château de Vaugrenier, frôlé par l’autoroute, est de la fin du 16e s. Enfin, au nord de l’autoroute, les basses collines ont été envahies par les lotissements de villas agrémentés de petits lacs collinaires (Les Hauts de Vaugrenier). Un peu plus haut, les bâtiments de Texas Instruments, où travaillent 810 personnes (recherche et développement) se carrent sur une butte triangulaire d’où la vue sur mer est superbe. Près du Loup, sur la rive droite, la butte de Saint-Andrieu a révélé des restes d’un habitat qui pourrait être celui d’un village ligure. La ville a un collège public, un musée d’art culinaire dans la maison natale d’Auguste Escoffier (1846-1935) qui contribua à la réputation du lieu, un musée d’histoire et d’art; maison de retraite Les Figuiers (55 sal.). Les entreprises sont de taille modérée et relèvent largement d’implantations d’une banlieue métropolitaine: peintures et vernis Allios (90 sal.); assurances Cegema (130 sal.); informatique Amadeus (150 sal.); gardiennages GIS (120 sal.) et Alert Sécurité (60 sal.), nettoyages Penauille (Derichebourg, 340 sal.), Efficium Azur (130 sal.), Inetex (55 sal.), nettoyage urbain SEA (Sud-Est Assainissement, 90 sal.); remise en forme Basic Fit (200 sal.); gestion immobilière Retif (120 sal.); installations électriques Cegelec (65 sal.); espaces verts Botanica (100 sal.); restauration collective Entr’Mets (50 sal.); transports Azur Trucks (Ippolito, 50 sal.), intérim Forum (200 sal.). Dans les commerces, Géant Casino (210 sal.), Intermarché (55 sal.); négoces de pneus Azur Trucks (75 sal.), d’électronique Siemens (55 sal.). La progression de la population a été spectaculaire: la commune avait moins de 900 hab. durant tout le 19e s.; elle est passée à 1 900 en 1954, puis 6 000 en 1975; s’y sont encore ajoutés 3 420 hab. depuis 1999; 4 000 résidences secondaires représentent 30% des logements. Le nouveau canton de Villeneuve-Loubet a 4 communes et 34 600 hab. |