Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l’Ardèche

Rhône aux Gorges de l’Ardèche (du)

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communauté de communes de l’Ardèche, associant 9 communes et 18 900 hab. sur 26 230 ha.

Bourg-Saint-Andéol (siège), Saint-Marcel-d’Ardèche et Viviers dépassent 2 000 hab.

Saint-Just-d’Ardèche (1 720 Saint-Justois, 1 044 ha) est à 8 km SSO de Bourg-Saint-Andéol sur la D86 dans une plaine couverte de vergers et de vignes (433 ha dans la commune), jusqu’au confluent du Rhône et de l’Ardèche à Pont-Saint-Esprit. Sa population croît (720 hab. en 1954) et a gagné 530 hab. depuis 1999 (+45%).

Saint-Martin-d’Ardèche (960 hab., 553 ha), 11 km au SO de Bourg-Saint-Andéol, juste à l’ouest de Saint-Just, est le premier village à la sortie des gorges de l’Ardèche; on y cultive 174 ha de vignes et vergers. La population était inférieure à 300 hab. en 1954, après avoir dépassé 630 hab. vers 1860; elle croît depuis et a augmenté de 290 hab. après 1999 (+45%).

Bidon (260 Bidonais, 2 893 ha dont 1 684 de bois), 11 km à l’ouest de Bourg-Saint-Andéol, n’avait plus que 25 hab. en 1962 et renaît; elle a gagné 150 hab. (+136%…) depuis 1999. La commune propose un Préhistorama sur les origines de l’humanité; aux environs, on peut voir un dolmen et plusieurs avens. Le finage, sur le causse des Gras, inclut au sud la partie aval de rive gauche des gorges de l’Ardèche, avec notamment le Grand Belvédère, les grottes de Saint-Marcel et de la Tête du Lion, le belvédère Ranc Pointu.

Gras (640 Grassois, 5 668 ha), 21 km NO de Bourg-Saint-Andéol, est une commune étendue dont le village principal, qui a quelques traces de remparts, est à 20 km au NO de Bourg-Saint-Andéol mais ne se distingue guère d’autres hameaux dispersés. La partie occidentale de son territoire est accidentée et boisée et monte à 719 m à la Dent du Rez, d’où l’on a une vue panoramique. Un musée dit Fauniscope est ouvert au hameau de Saint-Vincent. La commune cultive 215 ha de vignes; les garrigues y tiennent une grande place. Le nom de la commune a la même origine que celui des plateaux (rochers). Elle a gagné 250 hab. depuis 1999 (+64%).

Larnas (250 Larnassiens, 1 350 ha dont 752 de bois), 13 km NNO de Bourg-Saint-Andéol, est aussi sur le plateau du Laoul à 306 m; église romane classée, camping d’Imbours (100 sal.) au sud. Laras n’avait plus que 90 hab. en 1999 et a donc presque triplé depuis.

Saint-Montan (1 970 Saint-Montanais, 3 318 ha dont 1 822 de bois), 10 km NNO de Bourg-Saint-Andéol, a son village au pied du plateau du Laoul, à 4 km du Rhône à vol d’oiseau. Le nom s’est écrit Saint-Montant jusqu’en 2002. Le village, classé «de charme» et qui fait partie des «villages de caractère» de l’Ardèche, à la sortie des gorges de la Sainte-Baume qui le relient à Larnas, est un bel ensemble d’allure médiévale, avec ruines d’un château et d’un village fortifié récemment restaurés; nombreuses fêtes estivales. Son finage s’étend jusqu’au Rhône, face aux îles Margerie de Donzère, et le village est doublé par un autre site d’habitat au pied du relief le long de la N86 et de la voie ferrée. Le hameau des Baraques y a été complété par une cité du barrage de Donzère, à la limite du territoire de Viviers. La commune cultive 275 ha de vignes et vergers, en partie en aoc des côtes-du-vivarais comme ses voisines. Elle a droit à une mention spéciale dans l’aoc viticole des côtes-du-vivarais. Sa population croît aussi: elle avait 730 hab. au creux de 1968 et a gagné 310 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 1 600 hab. de 1836 à 1861.


Bourg-Saint-Andéol

(7 350 Bourguesans, 4 374 ha dont 2 379 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, 56 km au SE de la préfecture face à Pierrelatte. La ville est au bord du Rhône, lequel est ici très appauvri par la dérivation de Donzère-Mondragon. C’est une ancienne cité romaine, qui arbore encore sur une paroi calcaire du vallon de Tourne un bas-relief de 2 m sur 2 représentant le mythe de Mithra sacrifiant un taureau. Elle fut une annexe des évêques de Viviers, dont le palais restauré (16e s.) se visite et abrite un festival de musique (Soirées du Palais). Plusieurs beaux hôtels particuliers, du 16e au 18e s., se voient à l’intérieur de la vieille ville entourée par une ellipse de boulevards.

La commune a un collège public, un collège et deux lycées privés, un hôpital local (12 lits médicaux, 120 en tout), une grosse maison de retraite (100 sal., groupe Korian). Ses principales entreprises sont une ingénierie et applications électriques Ardatem (350 sal.), une métallerie Bagagier Méridional (30 sal.), les autocars Combet (35 sal.) et les transports Arjoin (30 sal.), un Intermarché (50 sal.).

Les Bourguesans cultivent 505 ha de vignes; le territoire communal longe le Rhône sur 8 km, incluant d’anciennes «îles», et s’étend largement à l’ouest sur le plateau des Gras, couvert par le Bois du Laoul. La route vers Vallon-Pont-d’Arc s’y élève et donne de larges points de vue (table d’orientation); plusieurs avens en trouent la surface. La ville a eu autour de 4 500 hab. au 19e s., seulement 3 400 en 1936, puis sa population a augmenté jusqu’en 1990. Elle a perdu 640 hab. depuis 1999. Bourg est le siège de la communauté de communes du Rhône aux Gorges de l’Ardèche (9 communes, 18 900 hab.).

Le nouveau canton de Bourg-Saint-Andéol a 9 communes et 18 900 hab.


Saint-Marcel-d’Ardèche

(2 450 Saint-Marcellois, 3 612 ha dont 514 de bois) est une commune du département de l’Ardèche à 7 km SSO de Bourg-Saint-Andéol, dans la communauté de communes du Rhône aux Gorges de l’Ardèche. Le village est sur le bas plateau mais la commune longe le Rhône à l’est, et atteint à l’ouest les gorges de l’Ardèche au promontoire de Dona Vierna. C’est la première commune viticole du département (651 ha) et elle figure avec trois voisines dans les bénéficiaires de l’appellation contrôlée côtes-du-rhône-villages; atelier Vitrage Isolation Sud (25 sal.). Sa population, de plus de 3 400 hab. en 1851, était descendue à moins de 1 100 entre 1936 et 1970; elle augmente depuis et s’est accrue de 200 hab. après 1999.


Viviers

(3 730 Vivarois, 3 415 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ardèche dans l’arrondissement de Privas, 42 km au SSE de la préfecture, membre de la CC du Rhône aux Gorges de l’Ardèche. La ville est à l’entrée du défilé de Donzère. Les Romains y avaient établi un petit port, Vivarium. Au 5e siècle, la ruine d’Alba a fait choisir ce site pour un nouvel évêché, dont le rayonnement a donné son nom à la province du Vivarais. Le quartier épiscopal se tient dans l’enceinte de la ville haute, sur un rocher dominant le fleuve et de guère plus de 100 m de long. Encore en partie ceint de murs et accessible par deux portes fortifiées, il inclut la cathédrale, amalgame de plusieurs époques, une tour du 12e siècle devenue clocher et quelques maisons autour d’une placette et d’une esplanade qui mène au nord au belvédère de Châteauvieux, d’où l’on a une large vue sur le Rhône.

La ville basse et marchande, qui ne manque pas de maisons anciennes et d’une certaine unité, flanque la butte à l’ouest, dans un sillon dominé par l’escarpement de la Johanne; la Grand Rue nord-sud est parallèle à la N86 qui traverse la ville, la voie ferrée passant en tunnel un peu à l’ouest sous la Johanne. La commune, qui cultive 107 ha de vignes, étend son territoire au nord le long du Rhône jusqu’aux carrières et cimenteries Holcim ex-Lafarge (150 sal.), parfois dites du Teil mais sur le territoire de Viviers à 4 km au nord de la ville, débordant toutefois sur le finage du Teil.

Vers l’ouest s’ouvre la vallée de l’Escoutay, que traverse un pont romain et qu’emprunte la route de Privas; la rivière atteint le Rhône au ras de Viviers, à la fin du canal de Rochemaure-Châteauneuf; petit port de plaisance, pont sur le Rhône; maison de retraite (55 sal.). Au sud de la commune, la N93 franchit le Rhône sur le barrage de Donzère, en direction de Pierrelatte; en amont, l’ancien pont suspendu de Robinet, classé, date de 1847. La population de la ville n’a pas beaucoup changé au 20e siècle. Elle a crû un peu après 1975 et a gagné 250 hab. après 1999.