Communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube' communauté de communes de l’Aube, associant 27 communes et 11 400 hab. sur 35 230 ha. Le siège est à Bar-sur-Aube, seule à dépasser 2 000 hab. Proverville (250 Pithois, 698 ha dont 474 de bois) est juste à l’ouest de Bar-sur-Aube, au pied de la Côte; elle a quelques vignes mais son finage s’étend surtout sur le plateau, boisé. Elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. Fontaine (260 Fontainiens, 568 ha dont 48 de vignes), 3 km SE de Bar-sur-Aube, a son village sur la rive gauche de l’Aube au pied de la Côte; 48 ha de vignes; robinetterie industrielle Pons (70 sal.). Baroville (310 Barovillois, 1 732 ha dont 943 de bois et 224 de vignes) est à 7 km SSE de Bar-sur-Aube, son village étant au pied d’un repli de la Côte. Bayel (760 Bayellois, 2 300 ha dont 1 440 de bois), est dans la vallée de l’Aube, rive gauche, 8 km au SE de Bar-sur-Aube. Le village est encadré par la voie ferrée vers Chaumont et Belfort, et la D396. Sa cristallerie, créée en 1666 par les Mazzolay de Murano (Italie) et qui se nomma Cristallerie royale de Champagne, fut longtemps glorieuse; mais elle était également surveillée en raison des risques de rejets toxiques (plomb). Après être passée à l’italien Borgosesia en 1991, puis à un fonds suisse Sagem en 2004, puis au porcelainier de Limoges Haviland, l’usine a été fermée en 2016 et n’a plus qu’un musée, la marque ayant été reprise par une petite entreprise de Mâcon (Saône-et-Loire). La commune perd des habitants depuis 1954 — elle en avait alors 1 440 — dont 110 depuis 1999. Au sud-est dans la vallée de l’Aube, la ferme de la Borde (16e-17e s.), ancienne grange de l’abbaye de Clairvaux, est protégée. Lignol-le-Château (200 Lignolais, 2 185 ha dont 1 056 de bois, 50 de vignes), 9 km à l’est de Bar-sur-Aube sur la route de Chaumont (D619), est limitrophe de la Haute-Marne. Son finage atteint à l’ouest le cours de l’Aube; le château de la Pipière est juché au-dessus du versant droit escarpé, au milieu des bois, juste au nord de Bayel. La mention le-Château est de 1919. Rouvres-les-Vignes (110 Bougelains, 828 ha dont 75 de vignes), 11 km ENE de Bar-sur-Aube, est au pied de la Côte des Bars, ici en exposition sud. Elle est limitrophe de la Haute-Marne. La mention les-Vignes est de 1919. Colombé-le-Sec (150 hab., 878 ha dont 112 de vignes), 10 km NE de Bar-sur-Aube, est dans le haut vallon de la Bresse sur le plateau des Bars, très fleurie (quatre fleurs); belle ferme du 16e s. avec cellier, issue d’une grange de l’abbaye de Clairvaux. Voigny (160 Corbeillots, 709 ha dont 133 de vignes, 151 de bois), 7 km ENE de Bar-sur-Aube, et au pied d’une butte détachée de la Cote des Bars par la vallée de la Bresse. Engente (34 hab., 512 ha dont 169 de bois), 7 km NE de Bar-sur-Aube, se tient dans un vallon encaissé de la Côte des Bars mais a peu de vignes. Arrentières (210 hab., 1 391 ha dont 470 de bois et 132 de vignes), 5 km NE de Bar-sur-Aube, est dans une large échancrure de la Côte des Bars. Ailleville (250 Aillevillois, 501 ha), 3 km NO de Bar-sur-Aube, est dans la vallée de l’Aube, rive droite, où son village est encadré par la voie ferrée vers Troyes et la D619 (ex-N19). Le finage s’étend vers le NE sur le plateau boisé. Montier-en-l’Isle (240 hab., 1 055 ha dont 596 de bois), 4 km NO de Bar-sur-Aube, est juste à l’aval d’Ailleville et, comme elle, sur la rive droite de l’Aube entre route et voie ferrée, avec une fraction de plateau au NE. Arsonval (320 Arsonvallois, 758 ha dont 362 de bois), 6 km NO de Bar-sur-Aube, a son village au pied du versant droit de l’Aube sur la D619 mais son finage n’atteint pas tout à fait le cours de l’Aube, ni la voie ferrée, qui passent au sud. Elle a ouvert un musée d’icônes du peintre Loukine (1904-1988). Jaucourt (170 Jaucourtois, 661 ha dont 387 de bois), 7 km ONO de Bar-sur-Aube, a un petit village au pied du versant gauche de l’Aube, longé au nord par la voie ferrée. Fravaux (41 hab., 372 ha), 11 km à l’ouest de Bar-sur-Aube, est au fond d’un vallon encaissé du plateau des Bars qui descend vers la vallée du Landion. Spoy (170 Spoyens, 1 036 ha), 10 km à l’ouest de Bar-sur-Aube, est dans la vallée du Landion; pont romain sur la rivière. Le finage s’étend sur le plateau, des deux côtés de la vallée. Couvignon (210 Couvignonais, 1 343 ha dont 599 de bois), 6 km SO de Bar-sur-Aube, est la D4 dans un vallon affluent du Landion; quelques vignes (+60 ha), hameau du Val Perdu en amont à l’est. Meurville (170 Meurvillats, 1 635 ha dont 758 de bois), 8 km OSO de Bar-sur-Aube, est dans la vallée du Landion face au débouché du vallon de Couvignon, avec un beau vignoble (180 ha) sur le relief, le premier du Bar-sur-Aubois. Bligny (170 Ébraugnais, 2 274 ha dont 1 159 de bois), 13 km au SO de Bar-sur-Aube, a son village au pied du versant gauche du Landion, qui passe par l’étang du Patis (18 ha). Elle cultive la vigne (170 ha); son finage englobe la forêt de Bossican, sur le plateau, le château de même nom (17e-18e s.) étant au fond d’un vallon mais près de la D4. Bergères (130 Bahuts, 581 ha dont 193 de bois), 8 km SSO de Bar-sur-Aube, se tient au fond d’une tête de vallon affluent du Landion; 82 ha de vignes.. Urville (130 hab., 1 220 ha dont 264 de bois et 170 de vignes), 14 km au SO de Bar-sur-Aube, est au pied d’un grand versant viticole, où est le premier producteur de champagne de l’Aube, André Drappier (35 sal.), qui possède 40 ha de vignes AOC, des caves à Reims et, sur place, des caves jadis aménagées par les moines de Clairvaux. Champignol-lez-Mondeville (280 Champignolais, 4 407 ha dont 2 590 de bois et 124 de vignes), 17 km SSO de Bar-sur-Aube, est la commune la plus méridionale de la communauté, limitrophe de la Haute-Marne et traversée par l’A5, qui y a une double aire de repos. Le finage empiète au SE sur la forêt domaniale de Clairvaux; quelques vignes sont proches du village, qui est adossé à un versant exposé au sud. La mention lez-Mondeville a été ajoutée au nom en 1919; Mondeville n’est plus qu’un lieu-dit à l’est du village (avec chapelle), d’un habitat qui était déjà presque effacé sur la carte de Cassini. Arconville (110 Arconvillois, 1 500 ha dont 696 de bois et 58 de vignes) est à 11 km au sud de Bar-sur-Aube sur le plateau, avec quelques vignes et une portion de la forêt de Clairvaux. Ville-sous-la-Ferté (1 030 Bayas, 1 977 ha dont 1 349 de bois), à 18 km SSE de Bar-sur-Aube, sur la rive gauche de l’Aube et proche de l’accès autoroutier n°23 de l’A5, limitrophe de la Haute-Marne, tire un certain parti de la présence de Clairvaux, qui lui a été attribuée dans les années 1790. S’il reste peu de choses de la célèbre abbaye que Bernard de Clairvaux avait dissimulée en 1115 dans un profond vallon débouchant sur l’Aube, 3 km au nord du village, et dont les bâtiments ont été rasés au cours des années 1810, le pénitencier qui a été édifié à sa place dès 1804 a hébergé des détenus célèbres, comme Blanqui ou Kropotkine, et attire encore des visiteurs; mais cette «maison centrale» est limitée à 80 places et sa fermeture a été fixée au 31 décembre 2022. Au nord sur la rive gauche de l’Aube, la commune contient les quartiers associés aux forges de Saint-Bernard, traversés par la voie ferrée et prolongés par une queue de finage en fond de vallée jouxtant le territoire de Bayel. Ville-sous-la-Ferté a abandonné la sidérurgie, les Laminoirs de Clairvaux (100 sal.), héritiers des forges de Saint-Bernard, ayant été liquidés en 2002 après avoir été acquis par l’italien India; mais elle a une spécialité de bois moulés du groupe Regnier (110 sal., sièges); les travaux publics Poirier (60 sal.), quelques très petits ateliers complètent l’activité. Juvancourt (120 Juvancourtois, 829 ha dont 482 de bois) est juste à l’est de Ville-sous-la-Ferté, de l’autre côté de l’Aube; un aérodrome est en position culminante sur le plateau au-dessus du village (code LFQX, piste souple de 900 m, aéro-club). Longchamp-sur-Aujon (420 Longchampois, 1 639 ha dont 967 de bois), 20 km SE de Bar-sur-Aube, 8 km au NE de Ville-sous-la-Ferté, est sur la rive gauche de l’Aujon, qui rejoint l’Aube à l’angle NO du finage. Le petit hameau d’Outre-Aube est sur la rive droite de l’Aube, juste à l’est de la centrale de Clairvaux. Le finage déborde dans la forêt de Clairvaux au nord de l’Aujon. La commune est à la limite de la Haute-Marne. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. La mention sur-Aujon est de 1919. (5 030 Bar-sur-Aubois ou Baralbins 1 627 ha) est une sous-préfecture du département de l’Aube, 54 km à l’est de Troyes. La ville est située à l’endroit où la vallée de l’Aube s’encaisse dans le plateau calcaire des Bars. La N19 et la voie ferrée ont emprunté ce passage, qu’ignore l’autoroute, tracée 12 km plus au sud (à vol d’oiseau) et accessible à 19 km au SE de Bar. La ville est une ancienne forteresse, entourée d’une ceinture de boulevards à la place des anciens remparts. Elle est fleurie (trois fleurs) et conserve deux églises classées, des 12e et 14e s.; Cellier aux Moines, belle bibliothèque dans un hôtel du 18e s.; collège public, lycée général et technique et lycée professionnel publics, hôpital local (20 lits), clinique privée (50 lits), maison de retraite publique. Un ancien camp romain et une chapelle sont sur la côte Sainte-Germaine qui domine la ville (349 m) et offre un beau panorama; la commune cultive 83 ha de vignes. Le philosophe Gaston Bachelard est né à Bar-sur-Aube en 1884. L’activité industrielle est dominée par la grosse entreprise française de literie Aube Bedding (Adova, jadis meubles Cauval Dumeste), créée en 1991 (marques Tréca et Simmons), qui emploie 280 personnes mais en a eu plus de 700, et la métallerie LISI Aerospace ex-Manoir (280 sal., forge et estampage); une centrale de cogénération utilisant la biomasse (55 GWh/an) a été installée par l’allemand RWE, notamment pour fournir à Cauval de l’énergie et du chauffage. S’y ajoutent divers ateliers, comme la Chanvrerie (fibres de chanvre, 35 sal.) ou Sippa (profilés à froid, 35 sal.), un supermarché Carrefour (30 sal.). La ville a un «quartier prioritaire» aux Varennes, au NO. Non loin de Bar à Dolancoourt a été installé le parc d’attraction Nigoland (v. Vendeuvre-Soulaines) et la ville bénéficie de la proximité du Parc régional de la Forêt d’Orient et de ses lacs. La population communale a augmenté entre la première moitié du 20e siècle (4 000 à 4 200 hab.) et 1975 (7 300) mais diminue depuis, et même fortement; elle a perdu 1 500 hab. depuis 1999 (-23%). La communauté de communes de la Région de Bar-sur-Aube compte 27 communes et rassemble 12 600 hab. sur 352 km2 ; on y cultive 1 740 ha de vignes d’AOC champagne, produisant annuellement 2,8 millions de bouteilles. L’arrondissement a 28 100 hab., 108 communes. Le nouveau canton de Bar-sur-Aube a 48 communes, 13 700 hab. |