Communauté d’agglomération Rodez Agglomération' communauté d’agglomération de l’Aveyron, associant huit communes et 55 200 hab. sur 20 500 ha. Toutes les communes sauf Sainte-Radegonde dépassent 2 000 hab.: Rodez (siège), Druelle Balsac, Luc-la-Primaube, Le Monastère, Olemps, Onet-le-Château, Sébazac-Concourès. Les principales industries de l’agglomération sont à Onet-le-Château. Sainte-Radegonde (1 840 Radegondiens, 3 048 ha dont 221 de bois), 6 km ESE du centre de Rodez, se signale par une haute église fortifiée et des maisons renaissance. Le finage inclut au nord la zone d’activités agro-alimentaire d’Arsac, au sud-est le hameau d’Inières au bord de la Briane, avec un gros donjon carré et des maisons anciennes; dolmen au Planard. Les principales entreprises sont l’abattoir (65 sal.), les viandes Porc Montagne (130 sal.) et Arcadie (30 sal.), le négoce d’animaux Porci d’Oc (25 sal.); surgelés Argel (35 sal.); négoce France Boissons (25 sal.), transports Combemale (35 sal.). La croissance démographique est sensible: la commune avait seulement 440 hab. en 1968 et a gagné 430 hab. depuis 1999 (+31%). (3 170 hab., 5 125 ha dont 794 de bois) est une commune nouvelle de l’Aveyron, née d’une fusion de 2016, dans l’agglomération de Rodez Agglomération. Druelle (2 520 Druellois, 3 568 ha dont 550 de bois) est à 6 km ONO du centre-ville de Rodez vers 500 m, sur le plateau calcaire, et son finage s’étend sur 10 km au nord de la vallée encaissée de l’Aveyron, qui commence à s’enfoncer en gorge dans le plateau du Ségala. Elle inclut au sud du bourg le village d’Ampiac, en fond de vallée face au méandre très resserré de la Cureyre, et englobe tout à l’ouest celui d’Abbas. Entre les deux, le hameau de Saint-Clément se perche sur un étroit éperon de confluence de l’Aveyron et de la Maresque, laquelle a au préalable frômé au nord le gros hameau du Pas. Druelle, associée à Ampiac dans les années 1790, a annexé en 1837 vers l’ouest les communes d’Abbas, Agnac, Castan (près d’Ampiac), Is-Bonnecombe et Ayssiols-Lagarrigue, la plus septentrionale. Au NE, le passage de la D994 a suscité le développement du quartier du Bouldou, bien plus peuplé que le village originel au point d’avoir attiré mairie et école; plus, à la limite de la commune, d’une extension de la zone artisanale rodézienne de Bel-Air au Puech de Grèzes. Druelle avait plus de 1 500 hab. dans les années 1840 à 1870, 905 seulement à son minimum de 1968; elle a gagné 710 hab. depuis 1999. Un centre de recherche de la RAGT (85 sal.) a été établi dans la commune; installations électriques Eiffage-Énergie (Forclum, 100 sal.). Druelle, après le regroupement de communes de 1837, a eu plus de 1 500 hab. au milieu du 19e s., mais seulement 900 en 1968, et croît depuis; elle a gagné 270 hab. de 1999 à 2009. Balsac (640 Balsacois, 1 557 ha dont 244 de bois) est à 7 km ONO de Druelle, 14 km au sud de Marcillac-Vallon, à 577 m sur le rebord occidental du causse, au-dessus du bassin modelé dans les terrains permiens par les têtes de l’Ady. Son territoire conserve au sud des restes (15e s.) de l’ancienne abbaye du Sauvage; 110 hab. de plus qu’en 1999. (6 120 Lucois, 2 685 ha dont 160 de bois) est une commune du département de l’Aveyron, à 6 km SO du centre de Rodez, à 630 m, dans l’agglomération de Rodez Agglomération. Sa croissance tient au développement de l’agglomération de la Primaube, au sud-est du finage et 7 km au sud de Rodez, en position de carrefour de la N88 et de la route des Intendants qui va de Villefranche à Millau, avec une gare sur la voie de Toulouse et Albi à Rodez. La commune avait 1 200 hab. en 1954, 2 600 en 1975, 4 000 en 1900; elle a encore gagné 1 260 habitants depuis 1999. Au nord, le finage s’arrête en haut du versant gauche de l’Aveyron, au-delà du gros hameau de Ruols. La N88 travers le centre du finage; le lac de la Brienne (11 ha) barre la haute vallée de cet affluent de l’Aveyron entre Luc et la Primaube. De nombreuses entreprises ont choisi de s’y installer, comme la boucherie-charcuterie Bousquet (80 sal.) et les foies gras AFG (40 sal.), la literie Socofal (70 sal.), les machines-outils Défi 12 (30 sal.), les constructions métalliques CIM (30 sal.), la menuiserie métallique Bouissou (20 sal.), la plomberie Midi Thermique (20 sal.). S’y ajoutent les surgelés Geldoc (35 sal.), les négoces de matériaux Séguret (revêtements, 25 sal.), François (Gedimat, 25 sal.); travaux publics Eiffage (45 sal.); supermarché Carrefour (45 sal.), magasin Probricolage (25 sal.), La Poste (40 sal.); grande zone d’activité intercommunale de Naujac. La ville est le bureau du nouveau canton Nord-Lévezou (4 communes, 12 800 hab.) (2 310 Monastériens, 673 ha) est une commune de l’Aveyron juste au sud de Rodez et dans son agglomération (Rodez Agglomération). Le village originel est au confluent de l’Aveyron et de la Briane, à la limite de Rodez sur la rive droite de l’Aveyron, mais tout le reste du finage est au sud, de l’autre cpoté d ela rivière, où s’étale sur le plateau un ensemble de lotissements. Le nom rappelle une fondation bénédictine carolingienne. La population croît depuis les années 1920 (530 hab.); elle a augmenté de 460 hab. depuis 1999 (+25%); vieux pont en dos d’âne sur la Briane, parc de loisirs de la Briane, village de vacances au sud-est aux Combelles; zone artisanale intercommunale du Puech à l’ouest; installations électriques Cegelec (70 sal.); piscines SCP (30 sal.). (3 470 Olympiens, 1 279 ha dont 148 de bois) est une commune de l’Aveyron dans l’agglomération de Rodez Agglomération. Le centre est à 600 m, en banlieue ouest de Rodez sur le plateau de l’autre côté de l’Aveyron, à l’arrivée de la N88 et de la voie ferrée d’Albi; château de Castelgaillard (16e-17e s.), hôpital psychiatrique (900 emplois); mécanique Sofop (Sud-Ouest fabrication outillage de précision, 170 sal.); constructions Andrieu (85 sal.), isolation Belet (20 sal.); magasin Super U (95 sal.), transports Cransac (45 sal.), négoce alimentaire P. Breton (30 sal.), comptabilité Mai Bennet (20 sal.) et Azémar Ichard (20 sal.); parc d’activités de Malan-Gazet. L’Aveyron dessine une grande boucle qui borde le finage au NE et le traverse ensuite, laissant à l’ouest le site de l’hôpital à Cassiols et celui du hameau de Toizac. La Brionne borde le finage au sud et conflue avec l’Aveyron à l’ouest. Olemps n’avait que 650 hab. dans les années 1930; sa population est passée à 1 500 en 1954, 2 500 en 1975 et atteint les 3 000 en 1990; elle a augmenté de 310 hab. depuis. (12 520 Castonétois, 4 020 ha) est une commune de l’Aveyron juste au NE de Rodez et dans son agglomération (Rodez Agglomération), à 630 m. Si le village originel, marqué par le château des 14e, 15e et 16e qui fut une résidence du chapitre de Rodez, est à 5 km au NO du centre-ville de Rodez, la commune s’étend d’ouest en est sur 15 km au ras de la ville, et englobe donc toutes ses banlieues septentrionales, ce qui explique son peuplement, sa croissance et son activité. C’est sur son territoire que se trouvent en effet les principales industries de Rodez, dont la toute première, celle de la société allemande Robert Bosch, qui emploie 1 600 personnes à la fabrication d’équipements pour automobiles, spécialement des injecteurs; longtemps menacée de fermeture, elle est relancée en 2018, du moins pour trois ans. S’y ajoutent la grosse laiterie-fromagerie de la Fromagère de Rodez (Valmont, au groupe Lactalis, 250 sal.), plus la Laitière de Rodez (lait de chèvre, 35 sal.) et Euroserum (25 sal.); la fabrique de luminaires Drimmer (80 sal.), une fabrique de housses pour automobiles (Bancarel, 40 sal.), lits d’enfant et jouets Mathou (40 sal.), charcuterie Sovia (35 sal.); atelier de mécanique S. Gély (30 sal.), prépresse Burlat (20 sal.); pierres et bétons SMAT (55 sal.). La ville a un collège public, un institut médico-éducatif; un hypermarché Géant Casino (110 sal.) et un centre Leclerc (155 et 35 sal.) assortis de magasins dont Decathlon (45 sal.), Magasin Vert (40 sal.), Sebadis Espace cuturel (Leclerc, 25 sal.), Les Halles (25 sal.); ingénierie INSE (25 sal.); informatique ETI (20 sal.), Bureau Veritas (25 sal.); Hostellerie Fontanges (25 sal.), Le Bowling (55 sal.); La Poste (160 sal.), télécommunication Orange (75 sal.). Dans les services, les négoces et le bâtiment, plusieurs grands garages, négoce de quincaillerie Angles (70 sal.); installations thermiques Thermatic (80 sal.) et Boissonnade (20 sal.), électriques AGV Flottes (45 sal.), Socatel (35 sal.) et Marti (20 sal.), couverture Barriac (35 sal.), peinture Benech (40 sal.), plâtrerie Loubière (25 sal.); travaux publics Colas (140 sal.); nettoyages Onet (240 sal.), Deca (75 sal.); gardiennage Securi Plus (25 sal.), transports de fonds Securitas (40 sal.); service des eaux SDEI (30 sal.) et Suez (25 sal.), transports Calsat (135 sal.), Kuehne Nagel ’40 sal.), Bonnevialle (35 sal.). Onet est le siège de la coopérative Ovi-Test, qui sélectionne les brebis de Lacaune. Elle a également un golf, le parc botanique de Floyrac et ub arboretum Roger Caville depuis 1991. La commune avait absorbé en 1837 les ancienes communes de Saint-Mayme à l’est, Vabre, Floyrac, Puech-Baurez et les Cabaniols au nord, Limouze au NO, le Causse-d’Is à l’ouest. Onet avait alentour du millier d’habitants avant 1950, puis est montée à 4 700 en 1968, 9 500 en 1982, et continue de croître; elle a gagné 1 910 hab. depuis 1999. (25 750 Ruthénoist, 1 118 ha) est la préfecture de l’Aveyron. La ville est sur la rive droite de l’Aveyron, où elle occupe vers 630 m le lobe d’un large méandre. Elle fut Segodunum, chef-lieu de la tribu des Rutènes, qui a longtemps résisté à la romanisation. Bénéficiant du contact entre le Ségala au sud et à l’ouest, et le causse Comtal au nord-est, elle fut assez tôt une place d’échange et un lieu de foires. La vieille ville s’inscrit dans une ellipse de boulevards marquant le tracé de l’ancienne enceinte, et divisée entre cité au nord et bourg au sud: la première était jadis le domaine de l’évêque, avec la cathédrale, la seconde celui du comte et des marchands, où se trouve la préfecture. Une grande esplanade a été tracée au 19e s. vers l’ouest, le long du foirail, donnant à la cathédrale une superbe perspective. Rodez conserve quelques monuments anciens comme un amphithéâtre et un aqueduc romains, des restes de remparts au nord de l’ellipse centrale, la grosse cathédrale des 13e-15e s. dont le clocher-tour monte à 87 m, de nombreuses maisons bourgeoises, surtout du 16e s. Elle a un centre hospitalier qui occupe 1 300 personnes (près de 400 lits), une clinique de 90 sal. (127 lits), deux collèges publics et deux privés, deux lycées publics et quatre privés, un lycée agricole public de 300 élèves (la Roque) et des éléments d’enseignement supérieur dont un IUT; musée Fenaille d’archéologie et histoire, musée D. Pech de beaux-arts; parc de loisirs Vabres, jardins de l’évêché, maison des jeunes et de la culture, journées annuelles de poésie et fête occitane de l’Estivada en juillet. La ville a treize hôtels (400 chambres), un camping. Rodez est le siège de la puissante entreprise de services et négoce agricoles RAGT, créée en 1919 au domaine de Bourran au NO de la commune, et dont le sigle souligne l’ambition régionale: Rouergue Auvergne Gévaudan Tarnais; elle emploie environ 1 000 salariés dont 240 à Rodez. La ville est aussi le siège de la coopérative agricole Unicor, qui emploie 370 personnes; la mutuelle Santévie déclare 400 sal. Parmi les assez grandes entreprises, le tertiaire l’emporte largement: informatique et ingénierie RM (230 sal.), informatique Sopra (200 sal.), édition de journaux Aveyronnaise Centre-Presse (65 sal.); Banque de France (25 sal.), Crédit Agricole (chèques, 45 sal.), EDF (150 sal.) et Enedis (430 sal.), GRDF (75 sal.); comptabilité KPMG (80 sal.), Albouy (45 sal.), Conseils Associés Midi-Centre (35 sal.), Douls Cammas (25 sal.); gestion immobilière Immo de France (35 sal.), SFR (35 sal.), Foch (25 sal.); aide à domicile ASSA (45 sal.); transports par cars Verdié (65 sal.) et Ruban Bleu (45 sal.), transports urbains Satar (75sal.); Centre Ambulancier (60 sal.); transports Aveyron Express (45 sal.), Andrieu (65 sal.), Fabre (25 sal.); La Poste (65 sal.). Dans le commerce, négoces de fournitures automobiles Ad Fia (85 sal.), de plomberie Malrieu (80 sal.), de quincaillerie Anglès (55 sal.),, de matériel agricole CMA (45 sal.), de pharmacie CERP (35 sal.), de surgelés Toupargel (30 sal.); restauration collective Soulié (160 sal.) et CRM (45 sal.); magasins Intermarché (60 et 25 sal.) et Monoprix (25 sal.); agences de voyages Verdié (110 sal.), Nacel (45 sal.), VT0 (30 sal.); publicité Adrexo (80 sal.) et Mediapost (45 sal.). Dans les ateliers et le bâtiment, menuiserie Devic (75 sal.), charpentes Ateliers du Rouergue (45 sal.), installations électriques Cegelec (80 sal.), thermiques MET Énergie (45 sal.), étanchéité Delbès (30 sal.), travaux publics Colas (45 sal.); service des eaux Veolia (Eaux et Ozone, 40 sal.); nettoyage GSN (220 sal.). Rodez dispose d’un aérodrome (codes RDZ et LFCR) situé dans la commune de Salles-la-Source, assurant des liaisons quotidiennes avec Paris; il est équipé d’une piste bitumée de 2 040 m, une en gazon de 800 m t occupe 156 ha; le trafic porte sur 140 000 passagers par an (2011), dont plus de la moitié en vols internationaux bon marché; soit 33 000 mouvements annuels, dont 4 100 commerciaux, 5 800 locaux, 23 200 voyages privés; ni fret ni poste; la société d’économie mixte Air 12 y emploie 35 personnes; aéroclub, vols Air France, Hex’Air (pour Lyon) et Ryanair (Londres-Stansted). La commune de Rodez a eu 10 000 hab. dès les années 1840, 16 000 en 1900, 20 000 en 1950 et sa population s’est accrue jusqu’en 1990. Elle a 610 hab. de moins qu’en 1999, mais avec 700 «comptés à part» en moins, la population dite municipale ayant donc en fait augmenté d’une centaine d’habitants. L’unité urbaine est donnée pour 50 600 hab. (six communes), l’aire urbaine pour 86 700 hab (38 communes). L’arrondissement nouveau a 111 300 hab., 79 communes. La communauté Rodez Agglomération réunit seulement 8 communes, 55 200 hab. Les 3 nouveaux cantons de Rodez portent sur la commune et deux voisines. Le troisième est nommé Rodez-Onet, Rodez-2 comprend Le Monastère, Rodez-1 se limite à une partie de Rodez. (3 340 Sébazacois, 2 583 ha dont 176 de bois) est une commune de l’Aveyron dans l’agglomération de Rodez Agglomération, 7 km au NE de Rodez à 612 m. Son finage s’étend largement sur le causse Comtal, où le village de Concourès s’isole dans une enclavede 950 ha à 8 km au NE de Sébazac, en plein territoire de la communauté Comtal Lot et Truyère, sans respct pour la «continuité territoriale» des intercommunalités. Sébazac a reçu plusieurs lotissements liés à la croissance et à l’étalement de Rodez, et quelques entreprises: l’agencement de magasins Laussel et Fau (35 sal.); des magasins tels que Conforama (50 sal.), Brico-Dépôt (50 sal.), Bricorama (35 sal.) proches du Centre Leclerc d’Onet-le-Château; fromages Gabriel Coulet (30 sal.). La commune n’avait que 500 hab. en 1955 et a crû vigoureusement, du moins jusqu’en 1990; elle a gagné encore 500 hab. depuis 1999. Elle est le bureau du nouveau canton Causse Comtal (7 communes, 11 200 hab.). |