Communauté de communes du Réquistanais' communauté de communes de l’Aveyron, associant 8 communes et 5 000 hab. sur 27 000 ha. Seule Réquista (siège) atteint 2 000 habitants, les autres communes ont moins de 1 000 hab. Connac (110 Connacois, 1 069 ha dont 297 de bois) est à 8 km ESE de Réquista. Son tout petit village est à 533 m sur une échine entre deux vallons affluents du Tarn, qui borde le finage au sud, sous le hameau de la Vabre. Le finage atteint 660 m au nord. Durenque (540 Durenquois, 3 315 ha dont 341 de bois), 16 km au NE de Réquista à 720 m, a ouvert au moulin de Roupeyrac un musée en l’honneur de François Fabié (1846-1928), poète du terroir; elle a perdu 70 hab. depuis 1999. Le finage atteint au sud le cours du Giffou. Auriac-Lagast (230 Aurigastois, 3 076 ha dont 445 de bois), 20 km NNE de Réquista est à 750 m d’altitude et lance vers le SE une pointe jusqu’au puy de Lagast, qui culmine à 929 m au sein d’une forêt de hêtres; large panorama. Lagast a été ajouté au nom d’Auriac en 1919. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999; elle avait 620 hab. en 1900. La Selve (640 Selvois, 4 827 ha dont 658 de bois), 11 km au nord de Réquista, a son village à 515 m dans la vallée du Cône, affluent de droite du Giffou. C’est une ancienne sauveté, qui a gardé des restes d’enceinte et de fossés. Elle est traversée par la D902. Son territoire, étendu, a plusieurs hameaux dont Bégon au nord et Lagarde au sud, communes intégrées en 1832 et atteint au sud la vallée du Giffou. La commune a eu plus de 1 800 hab. en 1881. Elle a encore perdu 80 hab. depuis 1999. Rullac-Saint-Cirq (350 Rulhacois, 3 274 ha dont 609 de bois), 16 km NNO de Réquista, a un très petit village au NE à 630 m, et des hameaux épars. Le finage, traversé par le Cône, est borné au nord par le Céor, au sud par le Giffou. Saint-Cirq avait absorbé Rullac en 1832; elle n’est plus que le site d’une chapelle sur une butte au bord du Cône, la commune a changé de nom en 1919. Lédergues (690 Lederguois, 3 031 ha dont 630 de bois), 13 km NO de Réquista, a un village en forme d’ancienne bastide à 500 m, au-dessus de la vallée du Giffou qui borde le finage au nord et à l’est; camping. La commune s’était agrandie en 1832 de Falguières au sud, Lentin au NO, dont subsistent les hameaux, Milhas au NE et Cathières qui n’ont guère laissé de traces. La commune est à la limite du Tarn. Saint-Jean-Delnous (450 Saint-Jeannous, 1 829 ha dont 294 de bois), 4 km ONO de Réquista à 515 m, a un institut de rééducation et convalescence, une métallerie Serin (30 sal.); la commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Elle est limitrophe du Tarn. La Bastide-Solages (110 Solageois, 710 ha dont 161 de bois), 20 km au sud de Réquista, est au-dessus du confluent du Rance et du Tarn, à la limite du département. Le petit village de Solages est sur le versant de soulane du Rance, la Bastide est un petit hameau au-dessus, sur la rive droite du Rance. Le nom a été La Bastide-Teulat jusqu’en 1874; la commune avait été intégrée à celle de Plaisance de 1833 à 1874. Brasc (170 Brascois, 2 014 ha dont 499 de bois), 10 km SE de Réquista, a un finage un peu tourmenté qui atteint au nord et à l’ouest le cours du Tarn en quatre lieux distincts, séparés par des avancées du finage de Réquista sur le versant gauche du Tarn. Le village est à 597 m sur le plateau accidenté; camping à la pointe SO. Montclar (170 Montclrnais, 1 280 ha dont 441 de bois), 13 km ESE de Réquista, a son village juché à 650 m sur une crête du plateau, 7 km à l’est de Coupiac. Le finage très étiré et sinueux s’étend sur 9 km vers le nord-ouest sur le haut versant d’ombrée qui domine la vallée encaissée du Tarn et le site de Brousse-le-Château, jusqu’au hameau de Saint-Igest, reste d’une commune absorbée en 1833; la population avait atteint 900 hab. en 1846. (2 120 Réquistanais, 5 932 ha dont 1 034 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Rodez, 47 km au sud de la préfecture, 41 km à l’ENE d’Albi à 580 m. Le nom, qui s’est voulu attractif, est une variante locale de «riche état», à l’instar d’autres Bélesta. C’est en effet à l’origine une bastide comtale de 1292 sur le plateau du Ségala à 580 m, devenu un actif lieu de foires et marchés, et qui serait actuellement le premier marché français pour les ovins; collèges public et privé. La commune a une centaine d’agriculteurs, et 14 000 brebis laitières; la laiterie du groupe Société emploie environ 60 personnes et traite 160 000 litres par jour. La commune, dont le centre a conservé le plan en damier habituel des bastides, a de nombreux commerces, services et artisans, un collège public et un privé; fromagerie (Fromagère de Réquista, 45 sal.), maçonnerie Massol (20 sal.), négoce de machines agricoles Lacan (20 sal.), magasin Carrefour (15 sal.). Au sud de la commune, château et maisons anciennes de Lincou au bord du Tarn, avec musée et galerie d’art; la commune accueille deux villages de vacances. Le finage est traveré au nord du bourg par la vallée encaissée et sinueuse du Giffou, affluent du Céor. À l’est, il contientle gros hameau de l’Hôpital Bellegarde, sur une crête à 664 m. Au sud, le Tarn très encaissé offre un assez large plan d’eau (85 ha, 120 m de large) retenu par le barrage de la Croux (1982), assorti d’une usine hydroélectrique, sous le hameau perché de Combret. En amont, près de la limite orientale de la commune, hameau, pont, musée galerie d’art du Manoir, château et camping de Lincou. La population communale diminue depuis 1975, où elle était de 2 600 hab.; elle a perdu 80 hab. depuis 1999. Requista est le siège de la communauté de communes du Réquistanais et le bureau du nouveau canton des Monts du Réquistanais (14 communes, 10 700 hab.). |