Communauté de communes Larzac et Vallées' communauté de communes au SE de l’Aveyron, associant 16 communes et 5 300 hab. sur 65 200 ha. Aucune commune n’atteint 2 000 hab. Le siège est à Cornus. Cornus (530 Cornusois, 9 274 ha dont 1 727 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du de l’Aveyron dans l’arrondissement de Millau, 36 km au sud de la ville à 630 m. Le village est sur la soulane de la reculée de la Sorgue, juste sous la corniche du causse du Larzac. La commune, étendue et limitrophe de l’Hérault, occupe tout le fond de la reculée et une large part du Larzac au nord, et du plateau de Guilhaumard au sud, qui est un morceau du causse troué d’avens. Les sources de l’Orb sont à l’extrême sud de la commune, celles de la Sorgue au centre. À la limite sud, le hameau de la Bastide des Fonts est à l’extrême rebord du causse au-dessus du versant de l’Orb. L’A 75 frôle le finage à l’est; musée du Rocher des Fourches (évocation du passé rural avec mannequins), fromagerie Sodiaal. Au hameau de Canals à l’est de la commune, initiation à la spéléologie et à l’escalade (la Doline). La commune a eu plus de 1 800 hab. au début du 19e s. et n’a pas cessé de se dépeupler jusqu’en 1990; mais elle a augmenté de 150 hab. (+39%) depuis 1999. La Couvertoirade (190 Lacuperturadais, 6 191 ha dont 754 de bois), 13 km à l’est de Cornus, 14 km au sud de Nant, à 765 m, fut sous l’autorité de l’abbaye de Nant avant de passer aux templiers puis aux hospitaliers. Figurant dans les listes des «plus beaux villages de France» et des «villages de charme», elle a conservé remparts et tours, et des maisons bourgeoises du 17e s., des restes du château des templiers; musée de la traction animale. Le village serait le plus fréquenté du département après Conques (135 000 visiteurs par an). La commune avait dépassé 1 000 hab. entre 1840 et 1850. Le hameau de la Pezade sur l’ancienne N9 devenue A75, à la limite du département, marque traditionnellement la frontière entre Rouergue et Bas-Languedoc; juste au nord, la ferme fortifiée des Infrets présente un centre d’expositions et d’informations. La commune est à la fois limitrophe de l’Hérault et du Gard. Sauclières (160 Saucliérois, 3 881 ha dont 1 655 de bois), 14 km au SE de Nant, 7 km au sud de Saint-Jean-du-Bruel, à la limite du Gard, est au pied du Larzac, mais à 750 m, au bord de la Virenque qui descend vers le sud; le finage atteint aussi au NE le pic Saint-Guiral; musée des automates au village; scierie et emballages en bois Sussi (30 sal.). Saint-Jean-du-Bruel (690 Saint-Jeantais, 3 723 ha dont 2 134 de bois), 7 km à l’est de Nant au bord de la Dourbie, est à 520 m un village du massif ancien, dont le relief s’élève à l’est jusqu’au pic de Saint-Guiral (1 366 m); pont vieux du 13e s. et pont neuf du 18e, halles; maison du Parc avec galerie-exposition, maison de l’Eau et du Karst (noria); conserves de viandes Quatrefages (20 sal.). La commune est limitrophe du Gard. Nant (1 010 Nantais, 10 940 ha dont 3 852 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron, 34 km ESE de Millau dans la vallée de la Dourbie, au contact du causse du Larzac et du massif ancien du Lingas, à 500 m. Tôt associé à une abbaye bénédictine, le village en conserve une église abbatiale du 12e s. à donjon, qui ne compte pas moins de 121 chapiteaux sculptés; pont du 14e s. et halle du 18e s. La commune est classée comme «station verte de vacances» et héberge un village de vacances, deux hôtels, six campings (520 places) dont un de luxe (220 places), 530 résidences secondaires pour 400 principales. Le petit village de Cantobre, au nord et en aval, perché au-dessus du confluent de la Dourbie et du Trévézel et à l’entrée des gorges de la Dourbie, a une porte ancienne; usine hydroélectrique. Un vaste système de galeries karstiques évalué à 20 km a été découvert sous le Causse Noir en 1933 à partir de l’entrée de l’aven Noir, et quasi redécouvert en 2003, mais reste largement inexploré et peu accessible. Nant a eu plus de 3 000 hab. avant 1850 et s’est ensuite constamment dépeuplée; elle a toutefois repris 140 hab. depuis 1999. L’Hospitalet-du-Larzac (280 Hospitalétains, 1 240 ha dont 183 de bois), sur l’axe N9-A75 à 25 km au SE de Millau,5 km SE de La Cavalerie à 730 m, a our origine une fondation des hospitaliers au 12e s., sur le talus d’une centaine de mètres de dénivellation qui sépare le haut Larzac du nord (vers 850 m) et le plateau méridional (vers 750 m); maisons anciennes et plusieurs fontaines grâce à une ligne de sources. La mention du Larzac dans le nom est de 1919. La commune avait été réunie à La Cavalerie de 1818 à 1834. L’aérodrome de Millau-Larzac (LFCM) a été établi juste au nord, sur le haut plateau; il bénéficie d’une piste en dur de 1 700 m, d’une petite aérogare et de deux aéroclubs ULM et avions. Sa présence et l’ouverture du viaduc de Millau ont contribué à l’apparition d’un ensemble immobilier de 18 ha et 150 logements, avec base de loisirs et golf à 9 trous (domaine des Grands Causses, 2003-2005). La population communale a culminé à 670 hab. en 1861; devenue stable après 1936, elle a un peu augmenté entre 1999 et 2006 mais a baissé légèrement depuis. La Cavalerie (1 100 Cavalériens, 4 056 ha), 20 km SSE de Millau et à 800 m d’altitude,16 km à l’ouest de Nant, est la base du vaste camp militaire du Larzac, un rectangle de 8 km sur 5. Le village fut aussi une fondation des templiers et des hospitaliers, qui a conservé enceinte, tours, portes et maisons anciennes du 17e s., mais qui a été très marqué par la fréquentation de l’armée. L’ouverture de l’A75 et du viaduc de Millau (échangeur juste à l’ouest du village) a commencé à transformer la donne en apprtant de nouveaux emplois; fabrique de maisons mobiles Louisiane (90 sal., au groupe Danno de Loudéac); atelier de menuiserie FIA (groupe des fenêtres Tryba, 45 sal.); viandes du Tranchage de la Jasse (65 sal.), moteurs et turbines MJ2 (25 sal.). La population communale a fortement fluctué selon les comptages du camp militaire: elle affichait plus de 1 500 hab. entre 1806 et 1876 (1 750 en 1831), 620 en 1926, 730 en 1954 et 1968 mais 4 000 en 1962… Elle a augmenté de 70 hab. depuis 1999. La Cavalerie est le bureau du nouveau canton Causse-Rougiers (43 commues, 11 700 hab.). Au nord, le plateau est défoncé par la reculée du Cernon, où nichent deux villages. Sainte-Eulalie-de-Cernon (290 Saint-Eulaliens, 4 635 ha dont 357 de bois), 11 km NNO de Cornus à 600 m, 7 km au SO de La Cavalerie, est à la source du Cernon, au pied de l’escarpement qui sépare les deux plateaux du Larzac. Son finage s’étend surtout vers le sud et l’est, où il confine à L’Hospitalet. Sainte-Eulalie fut comme le chef-lieu du Larzac et s’est d’ailleurs nommée Sainte-Eulalie-du-Larzac, son nom actuel datant de 1899. Elle est issue d’une bastide où s’était établie la grande commanderie des templiers, passée ensuite aux hospitaliers; elle eut 1 800 hab. en 1831. Il en reste un «village de charme» avec de beaux témoins des fortifications du 15e s. et du grand château des templiers, réaménagé aux 15e et 17e et très apprécié (50 000 visiteurs par an) où se tiennent des fêtes estivales médiévales. La population a augenté de 60 hab. depuis 1999. L’ancienne voie ferrée de Roquefort au Vigan a été conservée sur 17 km pour les besoins du camp militaire du Larzac; désaffectée, elle propose un vélorail sur quelques kilomètres. Lapanouse-de-Cernon (130 Panousais, 2 287 ha dont 355 de bois, à 520 m) est à 4 km ONO de Sainte-Eulalie, dans un site comparable. Son finage ajoute à la vallée du Cernon un morceau de causse au nord, traversé par l’A75 et la D999 et où se voit la ferme fortifiée de la Balme. La Bastide-Pradines (100 Bastidois, 2 056 ha dont 442 de bois), 20 km au sud de Millau, perche son village sur un étroit promontoire du versant droit du Cernon, au pied de l’escarpement médian du Larzac. Le finage s’étend au nord sur le plateau supérieur, où l’A75 a un échangeur avec la D999. Viala-du-Pas-de-Jaux (100 Vialarains, 1 895 ha), 16 km au NO de Cornus à 822 m, a une grosse tour-grenier issue d’une ferme des templiers, et des allées de buis. La commune est sur le plateau mérional du Larzac, son finage s’arrêtant juste au bord du causse à l’ouest et au sud. Elle a été réunie à Lapanouse-de-Cernon de 1839 à 1845. Saint-Jean-et-Saint-Paul (280 hab., 3 791 ha dont 284 de bois), 9 km au sud de Roquefort 30 km SSO de Millau, issue d’une fusion des années 1790, est faite de plusieurs hameaux dispersés au pied du Larzac sur un autre niveau de terrains calcaires, vers 600 m; beaux restes de remparts et d’un château féodal au village de Saint-Jean d’Alcas. La voie ferrée entre Millau et Béséziers traverse tout le finage. Tout à l’est, bâtiments 15e-17e s. du domaine agricole de la Vialette sur le rebord du causse, au-dessus du village de Saint-Paul-des-Fonts; la commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Saint-Beaulize (100 Saint-Beaulizois, 1 997 ha dont 160 de bois), 10 km à l’ouest de Cornus, est au pied du Larzac à 545 m, sur le tracé de la voie ferrée de Béziers à Millau. Marnhagues-et-Latour (130 Bernagols-et-Latournains, 2 192 ha dont 980 de bois), 17 km OSO de Cornus, réunit deux petits villages depuis les années 1790. Le finage de Latour est fort boisé et traversé par la vallée profonde de la Sorgue; château de Latour des 13e-15e s. en aval, avec spectacles estivaux. Marnhagues s’isole un peu au NE. Fondamente (330 Fondamentois, 5 058 ha dont 2 246 de bois, à 480 m), 8 km OSO de Cornus, limitrophe de l’Hérault, a des restes d’un château féodal et d’une église romane, un village de vacances et un camp naturiste; pont ancien à Saint-Maurice de Sorgues à l’ouest de la commune. Un tunnel ferroviaire de 1 800 m permet le passage dans la haute vallée de l’Orb au sud-est de la commune. Celle-ci se nommait Montpaon-Fondamente avant 1974, et elle était issue de l’union de deux villages distincts mais très proches; elle a eu plus de 2 000 hab. avant 1840. Le Clapier (80 Clapierois, 1 960 ha), est juste au sud de Cornus et étire son finage le long de la limite de l’Hérault. Le finage s’arrête au nord au rebord du plateau calcaire de Guillaumard; jardin botanique de Saint-Xist à l’ouest. |