Communauté de communes Terre d’Auge' communauté de communes du Calvados, réunissant 45 communes et 19 300 hab. sur 25 400 ha, précédemment nommée de Blangy-Pont-l’Évêque. Le siège est à Pont-l’Évêque, seule à dépasser 2 000 hab. Saint-Julien-sur-Calonne (170 Saint-Julienais, 854 ha), 3 km à l’est de Pont-l’Évêque, est dans les basses collines à l’est de la Touques. Son finage est limité au nord par le cours de la Calonne et à l’ouest par le complexe d’échangeurs de Pont-l’Évêque; golf de Pont-l’Évêque au sud-ouest. Surville (460 Survillais, 480 ha), 3 km NE de Pont-l’Évêque, occupe le versant droit de la Calonne, dont le cours borde au sud le finage. A13, D675 et voie verte de l’ancienne voie ferrée traversent le finage le long de la rivière. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Vieux-Bourg (80 Vétibourgeois, 130 ha), 5 km ENE de Pont-l’Évêque, est une très petite commune au NE de Surville, sur le rebord SE du plateau de Saint-Gatien. Saint-Benoît-d’Hébertot (430 Bénédictains, 713 ha), 8 km ENE de Pont-l’Évêque, est sur le plateau avec plusieurs hameaux; l’A29 et la D675 s’y croisent à l’est; +130 hab. depuis 1999. Le finage confine à la limite départementale. Saint-André-d’Hébertot (450 Andrébertotois, 979 ha), 9 km ENE de Pont-l’Évêque, a son village dans un vallon du rebord sud du plateau et un finage accidenté, bordé au sud par la Calonne et traversé par l’A13 (sans accès); +50 hab. depuis 1999. La commune est limitrophe de l’Eure. Les Authieux-sur-Calonne (300 Altaréens, 1 020 ha), 7 km à l’est de Pont-l’Évêque, a son petit village sur la rive gauche de la Calonne. Le finage est dans les basses collines du bassin de la Calonne; +50 hab. depuis 1999. Bonneville-la-Louvet (760 Bonnevillais, 2 075 ha), 13 km ESE de Pont-l’Évêque, dessine une avancée dans le département de l’Eure. Elle est traversée par la Calonne, sur les deux rives de laquelle est son village. Le finage monte sur le plateau au NE. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Le Mesnil-sur-Blangy (170 Mesnilois, 737 ha), 7 km SE de Pont-l’Évêque, occupe un vallon débouchant au SO sur la vallée du Chaussey. Blangy-le-Château (800 Castelblangeois, 1 062 ha), 9 km SE de Pont-l’Évêque, est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, 17 km NNE de Lisieux, dans la petite vallée du Chaussey, affluent de droite de la Touques. Le village s’orne de nombreuses maisons à pans de bois; manoir du 17e s.; maison familiale rurale, camping. Le «château», entré dans le nom de la commune en 1875, n’est plus qu’une motte castrale (11e au 15e s.) avec un reste de muraille. Le nom était simplement Blangy avant 1875; la population a repris un peu depuis le creux à 400 hab. en 1936 mais a perdu quelques habitants depuis 1999. Le Faulq (360 Faüssiens, 445 ha), 13 km ESE de Pont-l’Évêque, est entièrement sur le plateau à la limite de l’Eure. L’habitat se disperse surtout au nord, la mairie s’isolant au petit hameau du Faulq qui est à la limite sud du finage. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999 (+71%). Le Brévedent (180 Brévedentais, 443 ha), 13 km SE de Pont-l’Évêque, se disperse dans la vallée du Chaussey; deux campings. Saint-Philbert-des-Champs (650 Saint-Philibertins, 1 203 ha), 15 km SSE de Pont-l’Évêque, a plusieurs hameaux sur le plateau d’Auge, et une population plutôt stable. Norolles (310 Norollais, 652 ha), 14 km SSE de Pont-l’Évêque, se partage entre le plateau et le grand versant droit de la Touques, sur lequel court la D579. Elle propose à la Ferme de la Vallée, tout au sud-ouest au bord de la Touques, un Musée vivant de la basse-cour avec 2 500 animaux de basse-cour, arboretum et céramiques, très visité. Le Breuil-en-Auge (1 050 Breuillois, 939 ha), 9 km SSE de Pont-l’Évêque, éparpille ses habitats sur le versant droit de la Touques. Elle a une gare et quelques ateliers dont les constructions Lebas (30 sal.); autocars Veolia (25 sal.); maison de retraite (25 sal.). La D579 passe en fond de vallée en évitant le village et trois étangs avec petites îles; le château du Breuil (16e au 18e, avec parc, est sur la rive gauche de la Touques, entre un étang et une distillerie de calvados (30 sal.). À l’ouest de la Touques, la commune s’étend sur le versant gauche, dans une grande échancrure du plateau en forme de cirque, parmi les pommiers. Le nom était seulement Le Breuil jusqu’en 1894. En 1827, la commune avait absorbé Écorcheville, au sud-est, dont subsiste un hameau. La population augmente depuis 1954 (460 hab.); elle a crû de 190 hab. depuis 1999 (+22%). Fierville-les-Parcs (210 Fiervillais, 491 ha), 7 km SSE de Pont-l’Évêque, est au nord du Breuil, entre la Touques et le Chaussey, qui confluent au NO du finage. La commune est sans village, traversée par la voie ferrée et la D579; un étang au sud-ouest dans la vallée, château et bois des Parcs Fontaines au nord, manoir de la Sapée (17e) au NE. La commune est issue d’une fusion de 1853 entre Fierville au NE et Les Parcs-Fontaines au SO, dont un château au-dessus de la Touques conserve le nom. Manneville-la-Pipard (300 Mannevillais, 631 ha), 5 km SSE de Pont-l’Évêque, est également partagée entre la plaine de la Touques et les collines du versant droit; le Chaussey borde le finage au sud, la Touques à l’ouest, leur confluent est partagé avec Fierville. L’habitat s’éparpille, surtout le long de la D579. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999. Pierrefitte-en-Auge (160 Pierrefittais, 548 ha), 5 km au sud de Pont-l’Évêque, se tient, sans village, sur le versant gauche de la Touques et le rebord oriental du plateau d’Auge; ferme-écomusée de Cour de France au nord, circuit automobile dit de Pont-l’Évêque, sur le plateau au NO; +40 hab. depuis 1999. Les autres communes de Terre d’Auge sont dans la partie occidentale du territoire. Reux (420 Reuxois, 739 ha), 3 km OSO de Pont-l’Évêque, flanque à l’ouest le finage de Pont-l’Évêque. Son habitat est dispersé. Au sud, la commune est traversée par la D675 et l’A13 et a reçu quelques établissements, dont une fabrique d’instruments scientifiques et techniques Chauvin-Arnoux (160 sal.) avec maintenance d’appareils de mesure Manumesure (25 sal.); plusieurs haras au nord, un camping. Le finage atteint au nord la plaine et le cours de la Touques. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+62%). Coudray-Rabut (320 hab., 491 ha), 2 km au nord de Pont-l’Évêque, étend surtout son habitat dans la plaine de la Touques et sur le bas de son versant droit. Le finage est strié par l’A32 et la D579, qui partagent un échangeur, la D677 et la voie ferrée dans la vallée; hippodrome, camping, haras et serres. Le nom vient d’une fusion de 1828. Tourville-en-Auge (250 Tourvillais, 316 ha), 5 km au nord de Pont-l’Évêque, a un petit finage d’habitat très dispersé, échancrant la forêt de Saint-Gatien et traversé par la D579. La mention en Auge est de 1936. Saint-Martin-aux-Chartrains (420 Saint-Martinois, 506 ha), 4 km NO de Pont-l’Évêque, disperse son habitat sur le versant droit et la plaine de la Touques. Au pied du versant passent l’A132, la D677 et la voie ferrée; marais de Roncheville au sud; +50 hab. depuis 1999. Canapville (230 Canapvillais, 250 ha), 6 km NO de Pont-l’Évêque, se partage aussi entre la plaine et le versant droit de la Touques mis n’a qu’une partie inférieure de celui-ci. L’habitat se concentre sur l’axe de circulation, où l’A132 s’achève en rejoignant la D577; le beau manoir à pans de bois du 15e s. appartint aux évêques de Lisieux; marais au sud en bord de la Touques sinueuse. Englesqueville-en-Auge (120 Englesquevillais, 361 ha), 8 km NO de Pont-l’Évêque, commune sans village, occupe le haut d’un vallon encadré par la forêt et le finage de Saint-Gatien. En Auge a été précisé en 1924. Bonneville-sur-Touques (320 Bonnevillais, 663 ha), 10 km au NO de Pont-l’Évêque, juste au sud-est de Touques, abrite les restes du château de Guillaume le Conquérant juchés sur le versant droit de la vallée de la Touques et d’où il organisa la conquête de l’Angleterre, à une époque où la navigation remontait le petit fleuve. La commune s’étend au sud-ouest dans la plaine marécageuse de la Touques. Saint-Étienne-la-Thillaye (460 Stéphanois, 1 236 ha), 6 km ONO de Pont-l’Évêque, est bordée à l’est par la Touques et s’étend sur les basses collines à l’ouest, avec des haras. Beaumont-en-Auge (420 Beaumontais, 798 ha), 8 km à l’ouest de Pont-l’Évêque, figure parmi les «villages de charme» pour sa position élevée sur la Butte Serrurier et son panorama, ses maisons de pierre et brique ou à pans de bois, une ancienne abbaye, son musée de peinture et d’astronomie en hommage à Pierre Simon de Laplace, qui y est né en 1749. Le finage est vallonné au nord-est autour du village, étalé sur le plateau au sud et à l’ouest où il est traversé par la D675 et l’A13 proches et parallèles; une aire de repos autoroutière à l’extrême sud-ouest. La commune a 90 habitants de moins qu’en 1999. Glanville (190 Glanvillais, 643 ha), 10 km à l’ouest de Pont-l’Évêque, étire du nord au sud un finage à l’habitat très dispersé; D675 et A13 passent à l’extrême sud. Bourgeauville (110 Bourgeauvillais, 615 ha), 12 km OSO de Pont-l’Évêque, est à l’ouest de Glanville, avec un finage vallonné au nord, de plateau au sud. Branville (210 Branvillais, 639 ha), 17 km OSO de Pont-l’Évêque, 8 km au NE de Dozulé, a un petit village de plateau sur la D45 au nord, et un finage plus vallonné au sud; village de vacances Maeva (35 sal.); +60 hab. depuis 1999. Danestal (390 Danestaliens, 638 ha), 18 km OSO de Pont-l’Évêque, a un finage très étiré du NO au SE dans un paysage vallonné. Plusieurs vallons convergent vers l’Ance qui passe au milieu de la commune au Bourg, qui est à peine un hameau mais avec la mairie, sur la grand-route: D675 et A13 s’y rapprochent en profitant de la trouée de l’Ance. L’église est juchée avec un petit hameau sur un promontoire dominant l’Ance et le Bourg. Tout au nord, le groupe Pierre et Vacances a édifié le gros village de vacances Maeva qui déborde sur le finage de Branville. La population a augmenté de 150 hab. (+63%) depuis 1999. Annebault (440 Annebaultais, 554 ha), 13 km OSO de Pont-l’Évêque, est à l’est de Danestal sur le plateau, où son village-rue suit la D45, encadré au nord par la D675, au sud par l’A13 qui la croisent; plomberie TLG (20 sal.); aire de repos autoroutière décalée par rapport à celle de Beaumont, tout près des traces d’une motte féodale; +90 hab. depuis 1999. Drubec (120 Drubecois, 314 ha), 11 km OSO de Pont-l’Évêque, est une petite commune d’habitat très dispersé; à la pointe nord, au lieu-dit la Haie Tongue, échangeur A13-D675-D58-D16. Valsemé (290 Valsemerais, 562 ha), 14 km SO de Pont-l’Évêque, étire son finage le long de la D45; la mairie est au croisement de la D16 avec quelques maisons mais qui sont loin de former un village. Le finage est de plateau au NO, de collines au SE; +40 hab. depuis 1999. Clarbec (380 Clarbecquois, 970 ha); 9 km SO de Pont-l’Évêque, éparpille son habitat dans les collines de part et d’autre de la vallée de l’Yvie. Le finage englobe au sud le château et le haras de Bouquetot; D675 et A13 mordent un peu sur le finage à l’extrême NE. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Saint-Hymer (660 Saint-Hymériens, 1 232 ha) est à 6 km SSO de Pont-l’Évêque. Au nord, le finage est voisin de celui du chef-lieu et écorné par D675 et A13; au sud, il atteint en queue la D45, ce qui lui donne 7 km d’envergure; restes de prieuré (14e-18e s.) au village, manoir de l’Aumône tout au nord (16e-17e), château de Gassard à l’ouest, manoir de la Fontaine Magard au sud-ouest. La partie septentrionale de la commune est traversée par la vallée de l’Yvie, la partie méridionale par son affluent de droite la Fontaine Magard. L’habitat est dispersé, la population stable. Le Torquesne (520 Torquesnois, 526 ha), 11 km SSO de Pont-l’Évêque, est une commune d’habitat dispersé sur le plateau. Son finage atteint à l’est le rebord du cirque du Breuil-en-Auge; négoce Interpack (25 sal.). La population augmenté de 220 hab. (+73%) depuis 1999. Formentin (250 Formentinois, 593 ha), à 14 km SSO de Pont-l’Évêque, a un finage de plateau, limité au nord par la D45, qui passe près d’une église classée du 13e s. Au sud, le relief s’anime un peu et la mairie s’isole, à la tête d’un vallon qui descend vers la vallée du Pré d’Auge; +40 hab. depuis 1999. Manerbe (570 Manerbois, 1 827ha), 15 km au sud de Pont-l’Évêque, a son minuscule centre au bord du Pré d’Auge sur la D45. Le paysage est vallonné dans la moitié nord-est du finage, de plateau au sud-ouest. Il contient tout à l’ouest le bois du Val Richer. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. La Roque-Baignard (120 Baignarochains, 464 ha), 19 km SO de Pont-l’Évêque, a un finage d’habitat dispersé, étiré le long du vallon de Montreuil, qui rejoint la Dorette à Léaupartie. Le Fournet (60 hab., 299 ha), 18 km SO de Pont-l’Évêque, est une très petite commune à l’ouest de Formentin, dans un vallon qui s’écoule vers la Dorette. Bonnebosq (700 Bonnebosquais, 1 217 ha), 16 km SO de Pont-l’Évêque, a un vrai village dans la vallée de la Dorette, sur la D16. Son finage s’étend largement vers le nord et l’est sur le plateau d’Auge; plusieurs haras. La population n’a guère augmenté depuis 1999. Auvillars (240 Auvillargeois, 1 162 ha), 17 km SO de Pont-l’Évêque, est juste en aval de Bonneboscq dans la vallée de la Dorette mais sans village, avec un finage en équerre flanquant celui de Bonneboscq à l’ouest et au sud; +60 hab. depuis 1999. Repentigny (90 Repentinois, 213 ha), 19 km SO de Pont-l’Évêque est une petite commune dont l’étroit finage est compris entre le cours de la Dorette au sud et Druval et son ruisseau au nord. Léaupartie (90 Léaupartiens, 320 ha), 20 km SO de Pont-l’Évêque, a son petit hameau au confluent de la Dorette et de trois vallons venant de l’est et du sud. Juste en aval du confluent, les eaux de la Dorette diffluent en entrant à Rumesnil, continuant comme Dorette vers le SO, formant le cours du Doigt vers le NO. Les deux courants se rejoignent dans les marais de la Dives. Le nom de la commune exprime bien la diffluence: il a pour sens «l’eau partagée»; l’accent sur le premier e est une fioriture mal venue mais conservée depuis des siècles. (4 490 Épiscopontins, 807 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Lisieux, 19 km au nord de Lisieux dans la vallée de la Touques à la traversée de la N175 (D675) et de l’autoroute A13. Le nom existait au 12e siècle. C’est une petite ville active et bien équipée, dotée de collèges et de trois zones d’activités. Les principaux ateliers sont les charpentes Desperrois (25 sal.), les revêtements Tragin (35 sal.), la plomberie Lesieur (20 sal.), le génie thermique Logista (25 sal.); pâtisserie industrielle Tipiak (65 sal.). Dans le tertiaire se détachent la Saur (distribution d’eau, 75 sal.), les installations électriques ETDE (75 sal.), le nettoyage AdNet (75 sal.), la blanchisserie MAJ (40 sal.), un Intermarché (55 sal.), routage et portage PADP (40 sal.), et les transports Mertz (110 sal.); La Poste (40 sal.). La ville a une gare sur la ligne Lisieux-Cabourg, un centre de loisirs avec camping, un étang de 60 ha dans la vallée, une maison de retraite. Toute la partie à l’est de la voie ferrée est occupée par le grand échangeur autoroutier et les zones d’activités qu’il dessert. Vers le sud-ouest, le finage monte un peu sur les collines; dans la plaine au nord, haras avec piste et un autre camping. La population communale était déjà supérieure à 3 000 hab. à la fin du 19e s.; elle a fluctué un peu ensuite, puis progressé assez régulièrement après 1950. Pont-l’Évêque est le siège de la communauté de communes de Blangy-Pont-l’Évêque, rebaptisée Terre d’Auge, qui réunit 45 communes (19 300 hab.). Le nouveau canton de Pont-l’Évêque a 48 communes, 28 800 hab.
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