Communauté d’agglomération du Bassin d’Aurillac' communauté d’agglomération du Cantal, associant 25 communes et 53 400 hab. sur 49 190 ha. Aurillac (siège), Arpajon-sur-Cère, Jussac, Naucelles et Ytrac ont plus de 2 000 hab. Reilhac (1 110 hab., 889 ha), 8 km au nord d’Aurillac à 660 m, entre Naucelles et Jussac, est longée à l’ouest par la D922. Elle n’avait que 400 hab. en 1962, et a gagné 120 hab. après 1999; plusieurs lotissements. Le finage est étiré et contient à l’est le hameau de Reilhaguet, à l’ouest celui de Lagarde au bord de l’Authre, tout au SO celui de Brousse sur le versant droit de l’Authre, avec un château. Crandelles (880 Crandellois, 1 246 ha) est à 11 km au NO d’Aurillac, à 690 m, avec des lotissements et plusieurs petits hameaux. Elle a 270 hab. de plus qu’en 1999 (+44%). Teissières-de-Cornet (310 hab., 932 ha) est à 10 km NO d’Aurillac; Teissières (mairie) étant un maigre hameau à 630 m; Cornet à l’est est plus étoffé, à 720 m. Leur réunion est des années 1790. La commune a gagné 130 hab. (+72%) depuis 1999. Ayrens (640 Ayrencois, 2 550 ha) est à 14 km NO d’Aurilllac à 600 m dans un vallon affluent de l’Etze; plusieurs hameaux; +140 hab. depuis 1999 (+28%). Saint-Paul-des-Landes (1 580 Saint-Paulois, 1 900 ha) est à 13 km ONO d’Aurillac sur la D120 à 552 m. et s’est garnie de lotissements, dont la Cité du Val d’Auze au sud, celle du Bois d’Aland au nord. Elle a gagné 440 hab. depuis 1999 (+39%) et n’avait que 540 hab. en 1962. Le nouveau canton de Saint-Paul-des-Landes a 22 communes, 8 600 hab. Lacapelle-Viescamp (520 Capellains, 1 562 ha),18 km à l’ouest d’Aurillac, a son village au bord du lac de Saint-Étienne-Cantalès à 558 m, avec un camping et une gare. La commune contient environ 150 ha du plan d’eau lacustre; hameaux de Puechbroussou au sud et de Jallès au SE, base de loisirs au SO au bord du lac à Couderc d’Abrac, avec camping sur la presqu’île très découpée du Puech des Ouilhes; château de Viescamp au bord de l’Authre avant son entrée dans le lac. La Cère encaissée et ennoyée limite au sud le finage. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Sansac-de-Marmiesse (1 390 Sansacois, 1 256 ha dont 376 de bois) est à 12 km OSO d’Aurillac, sur le plateau à 590 m, juste au-dessus de la vallée encaissée de la Cère. La population croît depuis les 350 hab. de 1968; elle a encore gagné 260 hab. après 1999. La commune a un château et un musée (Maison du Bâti) et quelques entreprises: chaudronnerie ACC (35 sal.), imprimerie Vedreine (35 sal.), boissons rafraîchissantes Desprat et Saint-Verny (25 sal.); transports Lheritier (190 sal.) et Gentie (70 sal.). La N122 traverse la commune et a suscité lotissements et zone d’activités à l’est du finage, dont le site de Bargues. Au nord, la commune accueille le golf de Haute-Auvergne, avec un petit étang. Au NO, la Cère atteint tout juste le plan d’eau du lac de Saint-Étienne-de-Cantalès; centrale hydroélectrique. Labrousse (500 Labroussiens, 1 986 ha) est à 14 km au SE d’Aurillac à 803 m; le petit village est accompagné par les hameaux de Lescure au sud, Fontrouge au NO; d’autres petits hameaux se dispersent, dont Moissac au SE; écomusée rural au Prat de Lavergne à l’ESE. Vezels-Roussy (130 hab., 1 287 ha dont 365 de bois) associe deux villages, réunis en 1906, plutôt isolés sur le plateau entre les gorges du Goul et celles d’un affluent de droite, le Maurs (13 km, sans rapport avec la ville de Maurs). Vezels (mairie) est au sud à 730 m, 21 km SE d’Aurillac, Roussy 1,2 km au nord de Vezels. La commune est limitrophe de l’Aveyron. Carlat (370 Carladésiens, 2 088 ha), 17 km ESE d’Aurillac, perche son village sur un éperon de laves dominant la vallée encaissée de l’Embène, sous-affluent du Goul par la Rosthène. C’est une ancienne place forte, éponyme du Carladès; hameaux de Puybasset au NO, Lessenat au SE, Calves tout au sud à 5 km sur une crête; le Rocher de Carlat est un lieu d’escalade; +50 hab. depuis 1999. Vézac (1 300 Vézacois, 1 502 ha), 10 km à l’est d’Aurillac, sur la D990, à 665 m dans une petite vallée, est assortie de lotissements, dont la Cité du Foyer Cantalien, et, au NO au bord de la Cère, celui du Mas-Rouquette. Au NE, gros hameaux du Rieu et de Runhac, château et moulin de Caillac; au sud, hameau de Lentat. La commune accueille le golf d’Aurillac et l’hostellerie du château de Salles (25 sal.). Elle a gagné 320 hab. après 1999 (un tiers). Yolet (580 hab., 982 ha) est 10 km à l’est d’Aurillac sur le versant nord abrupt de la Cère, vers 700 m, au passage de la N122 et de la voie ferrée; le village est encadré par les hameaux du Couderc à l’est, de Boudieu à l’ouest. Le finage a une extension vers le NE; +80 hab. après 1999. Giou-de-Mamou (770 Mamouviens, 1 423 ha) est à 7 km à l’est d’Aurillac dans le vallon du ruisseau de Giou, emprunté à l’ouest par la N122. Le finage s’étire vers le NE, et au sud où il atteint la vallée de la Cère et la voie ferrée au-delà du hameau de Carnejac; +50 hab. après 1999. Le nom ancien fut Gion-de-Mamon, mais avait sa forme actuelle en 1801. Saint-Simon (1 160 Saint-Simonions, 2 727 ha dont 330 de bois) est à 6 km NE d’Aurillac dans la vallée de la Jordanne, à 675 m. Elle avait 1 500 hab. en 1886 et seulement 840 en 1968; elle est passée à 1 000 hab. en 1975, et se maintient à ce niveau, gagnant 110 hab. après 1999, mais l’extension d’Aurillac ne se fait guère en amont de la ville; fabrique de médicaments Lallemand (120 sal.). L’église de Saint-Simon a été décorée en 2005 par le peintre hongrois Gabor Szinte de fresques très colorées, consacrées à la vie du pape Sylvestre II, né à Saint-Simon au hameau de Belliac en 939 et plus connu sous le nom de Gerbert, berger devenu archevêque de Reims et de Ravenne. Une extension du finage à l’ouest contient le hameau de Saint-Jean-de-Dôme (chapelle). Marmanhac (750 Marmanhacois, 2 424 ha, à 650 m) a son village à 11 km au NE d’Aurillac, dans la vallée de l’Authre à 650m, accompagné de plusieurs hameaux dont Péruéjouls 4 km à l’ouest. La commune abrite le château médiéval de Sedaiges à quatre tours d’angle rondes et couronnées de hourds, refait au 19e s. dans le genre troubadour et assorti de jardins et de scènes des Malheurs de Sophie ; un centre pour enfants inadaptés. La population est égale depuis 1999. Laroquevieille (360 hab., 1 568 ha) est à l’amont de Marmanhac dans la vallée de l’Authre. avec deux habitats principaux, Ginalhac à l’aval sur le bas versant droit de l’Authre, Vercuères à l’amont avec l’école et la mairie, 14 km NE d’Aurillac. Le finage atteint au NE le mont du Bruel (1 169 m) et le col du Bruel (1 024 m) sur la D60. Velzic (420 Velzicois, 1 126 ha) est dans la vallée de la Jordanne en amont de Saint-Simon, 13 km ENE d’Aurillac à 714 m. La commune a été créée en 1874 à partir de trois voisines, avec 610 hab., et s’était abaissée jusqu’à 340 hab. en 1954. Lascelle (270 hab., 1 910 ha) est à 20 km NE d’Aurillac dans la vallée de la Jordanne à 735 m, avec gendarmerie et centre de vacances. Au SO, hameau de Bouygues avec le petit lac des Graves; escalade et via ferrata sur le versant gauche de la vallée. Elle a cédé en 1874 une partie de son finage pour la création de Velzic, et a 50 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Cirgues-de-Jordanne (150 hab., 1 624 ha) est juste à l’amont de Lascelle dans la vallée de la Jordanne, à 770 m; plusieurs hameaux épars. Mandailles-Saint-Julien (180 Mandaillards, 3 537 ha) est une commune plus étendue, 28 km au NE d’Aurillac dans la vallée de la Jordanne, dite aussi vallée de Mandailles. Mandailles (à 940 m) a fusionné en 1972 avec Saint-Julien-de-Jordanne, dont le village est un peu à l’aval dans la même vallée. La vallée débute par un magnifique cirque où le finage atteint au NE le Puy Mary (1 783 m, table d’orientation) et le Puy de Peyre Arse (1 806 m), la Brèche de Roland (1 673 m) entre les deux; plusieurs sites d’escalade et de vol libre; Puy Chavaroche (1 736 m) au nord. Le pays travailla le cuivre et fut un foyer d’émigration de chaudronniers; cascades du Luc et de Liadouze dans la vallée un peu en amont de Mandailles, avec camping. (6 510 hab., 4 767 ha dont 1 055 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement d’Aurillac, juste au SE de la ville, à 600 m sur la rive droite de la Cère, dont elle n’a pris le nom qu’en 1921. La population était de plus de 2 000 hab. dès le début du 19e siècle; elle a lentement progressé, surtout après 1950 (2 800 hab.) et poursuit sa croissance, gagnant 710 hab. depuis 1999. C’est maintenant une banlieue d’Aurillac, et aussi une «station verte de vacances»; arboretum «arbres et jardins», moulin de la Cère. En aval se dresse le château de Conros (13e-17e s.) au bord de la Cère, avec donjon et jardins. Il jouxte l’aérodrome d’Aurillac, qui est surtout dans la commune d’Arpajon et dispose d’un aéroclub et d’une piste goudronnée de 1 700 m; deux liaisons quotidiennes avec Orly sont assurées par Amelia; le trafic est d’environ 38 000 voyageurs par an (2019); 11 000 mouvements dont 1 300 commerciaux, 6 500 locaux (aéroclub), 3 000 voyages privés. La commune fait partie de la communauté d’agglomération du Bassin d’Aurillac. Elle abrite les laboratoires Biose ex-Lyocentre (médicaments, 190 sal., souvent enregistrés à Aurillac); la plâtrerie Roques (Art et Mur, 45 sal.), travaux publics Matière (110 sal.): levage-montage Teil (30 sal.); menuiserie Bouysse (20 sal.); négoce de pièces d’automobiles Euro Pièces (25 sal.); EDF (25 sal.), nettoyage CNET 15 (65 sal.), La Poste (60 sal.). Le nouveau canton d’Arpajon-sur-Cère a 14 communes et 11 200 hab. (26 970 Aurillacois, 2 876 ha) est la préfecture du département du Cantal, sur la Jordanne, à 630 m. La ville est née d’une abbaye fondée par le comte Géraud en 896. Centre traditionnel des planèzes et des vallées au sud-ouest du massif du Cantal, elle a vécu au rythme des grandes foires de bétail et des réussites de ses marchands, voire, un temps, des orpailleurs de la Jordanne. Elle y ajouta quelques spécialités, la plus connue étant la fabrication de parapluies, où s’était illustrée la maison Sauvagnat, qui fédère plusieurs entreprises sous la raison sociale L’Aurillac Parapluie. Elle conserve des foires animées et des marchés bihebdomadaires très fréquentés. Mais aujourd’hui la fonction de services l’emporte largement. Les plus gros employeurs industriels sont les plastiques et emballages Qualipac (570 sal.), la fabrique de meubles de bureau Lafa (240 sal.), les produits pharmaceutiques Biose (160 sal., en fait à Arpajon-sur-Cère); une fabrique de couettes (Abeil, 70 sal.); viandes Covial (95 sal.). Aurillac a aussi des installateurs de réseaux électriques Escotel (250 sal.) et Escot (160 sal.), Chavinier (130 sal.). Dans le secteur tertiaire émergent un négoce de pièces pour automobiles et camions (Aurilis, 85 sal.); les hypermarchéss Géant Casino (180 sal.), E. Leclerc (180 et 40 sal.) et Auchan (60 sal.), plus deux Intermarchés de 60 et 65 sal. et des magasins dont Decathlon (30 sal.); aide à domicile AZenadom (40 sal.) et Adom (35 sal.), de nettoyage Miermont (65 sal.); les transports Cantal Fret (Visy, 140 sal.), Ladoux (Olano, 100 sal.), Cantal Express (60 sal.) et les autocars STAC (65 sal.), les transports urbains Stabus (60 sal.); nombre de grands garages; travaux publics Colas (55 sal.), informatique Cegid (60 sal.); La Poste (95 sal.). Le centre historique, aux toits de tuiles rouges qui marquent le côté méridional de la ville, dessine un trapèze dont l’église et la place Saint-Géraud, issues de l’abbaye, occupent la partie nord-est, la préfecture et l’hôtel de ville la partie sud-ouest, au bord de la Jordanne, que suit une promenade. Le château (refait après un incendie en 1868, il n’a sauvé qu’une tour du 13e s.) est à l’écart, plus au nord, d’où il permet de voir la ville qu’il domine (panorama); il abrite un musée des sciences et une maison des volcans. La ville s’est étendue hors les murs au 19e s., en direction du sud, où la gare a contribué à l’attirer; cette partie plus récente est couverte d’ardoises et abrite le jardin et le musée des Carmes (art et archéologie), une cité administrative et le centre culturel Mendès-France. Celui-ci, très actif et remarquablement équipé, avec bibliothèque et médiathèque, a été aménagé à l’occasion d’une opération d’urbanisme bien menée, qui a permis de récupérer d’anciens haras, transférés hors de la ville près de l’hippodrome. Au contact de la vieille ville et de celle du 19e siècle ainsi réaménagée, la place du Square, bordée par le palais de justice et la maison d’arrêt, relayée au bout de l’avenue Gambetta, près de la Jordanne, par l’hôtel du département, est devenue le centre symbolique de la ville. Aurillac est fleurie (trois fleurs) et propose, en plus des musées cités, un musée de cire, un festival de théâtre de plein air. Outre le centre hospitalier général public (290 lits) et un centre médico-chirurgical privé Tronquières Vitalia de 340 salariés (230 lits), Aurillac a des maisons de retraite Emera (60 sal.) et Orpea (65 sal.). L’enseignement y tient une part accrue: École nationale de l’industrie laitière et de la viande (ENILV), IUFM et IUT (gestion et génie biologique), début de licence en Droit; 4 collèges et 5 lycées publics dont un agricole, avec centre de formation professionnelle, collège et lycées privés, établissement régional d’enseignement adapté, institut pour déficients auditifs. Le lycée agricole et l’ENILV sont accompagnés d’une laiterie qui traite 1 500 000 litres par an depuis 1995. La ville fait état de 1 200 étudiants, comprenant toutes les formations post-baccalauréat dont l’école de danse de la Manufacture. Aurillac a eu 10 000 hab. au début du 19e siècle, 17 000 à la fin, 22 000 vers 1950 et sa population a augmenté jusqu’en 1982, avant de s’éroder très légèrement puis plus sensiblement: elle aurait perdu 5 750 hab. depuis 1999, soir -17%. Le territoire communal atteint au sud le confluent de la Jordanne et de la Cère et l’agglomération s’étend surtout vers la vallée de la Cère, associant notamment Arpajon-sur-Cère, où est l’aérodrome. La Communauté d’agglomération du Bassin d’Aurillac (CABA) associe 25 communes (53 400 hab.). L’arrondissement a 82 100 hab., 93 communes et 193 592 ha. Trois nouveaux cantons portent le nom d’Aurillac (30 100 hab.), le premier ajoutant la commune d’Ytrac à une fraction d’Aurillac, les deux autres se limitant à des fractions d’Aurillac. (2 090 hab., 1 843 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département du Cantal dans l’arrondissement d’Aurillac, dans la CA du Bassin d’Aurillac, à 10 km au nord de la ville et à 630 m, sur la D922. La population de la commune a augmenté depuis les années 1950 (1 000 hab.) en raison de la proximité d’Aurillac, gagnant 260 hab. après 1999. La commune a reçu de nombreux lotissements; un camping. (2 180 hab., 1 169 ha) est une commune du Cantal, sur la D922 à 650 m, juste au nord d’Aurillac, dans la CA du Bassin d’Aurillac, avec qui elle partage le hameau et le parc d’activités des Quatre-Chemins. Banlieue en croissance, elle avait 390 hab. en 1954, 1 200 en 1982 et a gagné 350 hab. depuis 1999; objets en bois Bar Plus (35 sal.), transports Clauzet (35 sal.). Le nouveau canton de Naucelles a 16 communes, 10 300 hab. est un nouveau canton du Cantal, 22 communes, 8 600 hab. Saint-Paul-des-Landes est une commune de la CA du Bassin d’Aurillac. (4 440 hab., 3 837 ha dont 426 de bois,) est une commune du département du Cantal, 7 km à l’ouest d’Aurillac, dans la CA du Bassin d’Aurillac, à 600 m. La commune est résidentielle. Elle a une forêt aménagée, plusieurs châteaux dont celui de Lamartinie (15e au 18e s.) avec grands jardins; maison de retraite (65 chambres) d’architecture moderne et originale; gare. La population de la commune, passée par un minimum de 1 200 hab. en 1931, a fortement augmenté entre 1970 et 1990, et gagné un millier d’habitants depuis 1999 (+29%); finitions de bâtiment Brunhes (45 sal.), transports Trans Scop Cantal (35 sal.), négoce de matériel agricole Defi-Mat (25 sal.), mécanique Rectif 1500 (25 sal.), distribution d’électricité Enedis (65 sal.). |