Communauté de communes de Ventadour - Egletons - Monédières' groupement intercommunal de Corrèze réunissant 20 communes (10 300 hab.) sur 47 200 ha et siégeant à Lapleau. Avant 2006, elle se nommait communauté de communes du pays de Ventadour, Doustre et Luzège ou VDL, évoquant à la fois l’ancienne seigneurie de Ventadour et les deux rivières qui descendent vers la Dordogne. Égletons est la seule commune de plus de 2 000 hab. Lapleau (380 hab., 1 776 ha dont 981 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 42 km à l’est de la préfecture et 18 km au SE d’Égletons, sur le plateau dominant les gorges de la Luzège, à 530 m. Au confluent de la Luzège et du Vianon, au nord du village, le barrage de la Luzège a 40 m de haut; à la pointe sud de la commune, le viaduc des Rochers Noirs (de 1913) a été construit par Gisclard, à 92 m au-dessus de la rivière, pour le petit train de Tulle à Neuvic, depuis longtemps disparu; il est emprunté par la petite D89E; travaux publics Marut (25 sal.). Au bourg, château de Rouby, de 1663; juste au nord, petit étang et village de vacances de Vendahaut. Lapleau avait plus de 1 000 hab. dans les années 1880 et le nombre de ses habitants a décliné jusqu’en 1982 avant de se stabiliser, puis a encore baissé de 150 hab. depuis 1999. Laval-sur-Luzège (100 hab., 1 694 ha dont 1 013 de bois) est au sud de Lapleau, 22 km SSE d’Égletons, dans la vallée encaissée de l’affluent de droite de la Dordogne, juste à l’extrémité amont du plan d’eau du barrage de Chastang; cascade de la Pomeyrine au SO; plusieurs hameaux sur le plateau, dont le Poteau du Gay sur la D978; la mention «sur Luzège» est de 1919. Saint-Merd-de-Lapleau (190 hab., 2 450 ha dont 1 635 de bois) est à 20 km au sud d’Égletons, à 570 m, au carrefour de la D978 et de la D13. Au sud, la commune donne sur les gorges de la Dordogne et le miroir du lac de barrage de Chastang; grotte des Maquisards, pont de Chambon au pied d’une série de lacets de la D13; 640 hab. depuis 1999. Marcillac-la-Croisille (810 Marcillacois, 3 869 ha dont 2 240 de bois) est à 16 km au sud d’Égletons, à 530 m, et bien desservi par plusieurs routes dont la D978, qui en font un petit centre touristique, avec un camping de 190 places et 390 résidences secondaires (48% des logements). Au sud, le finage, peuplé des hameaux de Vergne, la Chauvarie et Nougein, atteint le fond des gorges de la Dordogne, où miroitent les eaux du lac de Chastang et où une centrale électrique, sous Nougein, est alimentée par le barrage de la Valette qui est 230 m plus haut. Celui-ci est sur le Doustre, au SO de Marcillac, et retient un plan d’eau de 230 ha partagé avec Saint-Pardoux-la Croisille (Tulle Agglo); près du pont de Lantourne qui traverse le lac, est apparue l’urbanisation pavillonnaire du Puy Nachet. Au NO, le finage comprend le hameau de Malèze, relié au bourg de Marcillac par la D978. La commune avait 2 000 hab. au début du 20e siècle. Lafage-sur-Sombre (120 Fageous, 1 894 ha dont 766 de bois), simplement Lafage jusqu’en 1919, est sur le plateau à 14 km SSE d’Égletons, en clairière à 625 m. Une queue vers l’ouest atteint au pied du hameau de Chabanier le lac de barrage de la Valette. Champagnac-la-Noaille (240 hab., 2 547 ha dont 1 233 de bois) est à 13 km SSO d’Égletons, à l’extrémité du lac de la Valette, à 570 m, sur le plateau dominant la rive droite du Doustre. Le finage s’étend vers l’ouest; il atteint au SO la rive orientale de l’étang du Prévot, qui est à Clergoux (Tulle Agglo), et englobe plus à l’ouest le hameau de Miginiac; camping. Le Jardin (90 Jardinois, 1 223 ha dont 758 de bois) est dans une petite clairière à 600 m, 11 km au sud d’Égletons; vers l’est, où passe la D18. Les hameaux de Puyhabilier et Marcouyeux occupent deux autres petites clairières. Saint-Hilaire-Foissac (200 hab., 3 692 ha dont 2 360 de bois) est à 10 km SE d’Égletons à 570 m, dotée d’une église inscrite des 12e et 14e s. Son finage est bordé à l’est par la gorge sinueuse de la Luzège, dotée d’une petite centrale électrique au Pont de Nouaille. Le finage s’étire vers le sud, où il englobe les hameaux de Chabannes et de Nouaille, celui-ci sans rapport apparent avec le Pont de Nouaille, qui est à l’autre extrémité du finage. Moustier-Ventadour (530 Moustiérois, 2 985 ha dont 1 758 de bois) est à 5 km ESE d’Égletons à 590 m. Un peu à l’est, sur un promontoire, les ruines du château féodal de Ventadour dominent la vallée encaissée de la Soudeillette, qui descend du plateau de Millevaches et conflue peu après avec la Luzège au Pont des Bouyges. Le finage s’étend vers le SE, où se cache dans les bois un très beau site de promontoire de méandre presque recoupé par la Luzège (à Singue). Au NO à l’autre extrémité, la D991 se peuple aux abords d’Égletons au hameau de Gourdon, qui accueille un centre de formation continue. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 1 000 hab. en 1846 et en avait encore plus de 700 en 1921. Chapelle-Spinasse (120 Chapellois, 589 ha dont 255 de bois) est une petite commune, 6 km au sud d’Égletons à 600 m. Montaignac-Saint-Hippolyte (590 Montaignacois, 2 047 ha dont 896 de bois), à 9 km SO d’Égletons, associe le gros village de Montaignac proche de la N89 (D1089), doté d’une gare, et le petit village de Saint-Hippolyte plus à l’est, à 600 m, entouré de bois et d’étangs. Le nom, qui fut longtemps seulement Saint-Hippolyte, a changé en 1932 avec la croissance du village le mieux placé; plastiques Soveco (40 sal.); mais la petite distillerie de liqueurs de la Salers (ancienne maison Labounoux, depuis 1885) a migré à Turenne en 2008; il en reste un bâtiment préservé de 1900-1903. Le Doustre a sa source dans la commune. Rosiers-d’Égletons (1 110 Rosiérois, 3 818 ha dont 1 944 de bois), 5 km au SO d’Égletons à 595 m, bénéficie de la proximité de celle-ci, de la N89 et d’une gare; hameau et château de Maumont (15e-16e et 19e s.), à hautes tours, à l’est; hameau et ateliers d’Auchère au NE, à la limite d’Égletons. Le finage s’étend loin vers le nord, où il est traversé par l’A89, dotée d’un échangeur qui la relie à la N89; au-delà, le relief s’élève et se couvre de bois; il atteint 826 m au Puy Chaumont. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Sarran (290 Sarranais, 2 609 ha dont 703 de bois), 10 km à l’ouest d’Égletons, a acquis une certaine notoriété depuis que la famille Chirac en a fait son fief en achetant le château de Bity au NO, près de la rive gauche de la Corrèze, non sans quelque bruit médiatique. Le village est à 10 km à l’ouest d’Égletons, à 612 m; au-dessus, le puy de Sarran monte à 819 m (table d’orientation). Tout à l’ouest se remarque le hameau de Rouffiat, qui domine la rive droite de la Corrèze. La firme de nettoyage et services Derichebourg (ex-Penauille) est installée à la Pradelle avec 280 salariés. Un musée expose les cadeaux présidentiels reçus par le Président Chirac. Meyrignac-l’Église (60 hab., 1 022 ha dont 265 de bois), 21 km à l’ouest d’Égletons, est rattachée par Sarran à la communauté de Ventadour, mais cernée de toutes parts par le territoire de Tulle-Agglo, d’autant qu’un étranglement divise en deux son finage, isolant à l’ouest la plus grande part. L’étang de Meyrignac contribue à cette division; il est équipé pour les loisirs et le nautisme, accompagné d’un camping et bordé sur sa rive occidentale par les pavillons du domaine résidentiel des Monédières. Chaumeil (160 Chaumeillois, 3 170 ha dont 1 183 de bois) est à 20 km ONO d’Égletons à 620 m, est entouré par de hauts sommets: celui des Monédières proprement dites au nord-ouest, qui entoure d’un cirque le hameau de Fresselines, monte vers l’est à 969 m à la Jarrige, où se voient les Pierres Gouttières, et au NO à 908 m au Suc du May (table d’orientation), accessible par la route. Vers le SE, le Puy Charrin (870 m) domine de haut la vallée de la Corrèze. Le Puy d’Agnoux au sud (813 m) est partagé avec Meyrignac et Sarran; base nautique au petit étang de Maurianges un peu au nord du village. Saint-Yrieix-le-Déjalat (350 Arédiens, 4 033 ha dont 2 004 de bois), 11 km NO d’Égletons, est à 750 m dans les Monédières, dans un relief très accidenté, traversé au nord par la Corrèze. Le Puy de Viossanges, au NE, monte à 871 m dans un paysage de tourbières; jardin aux Chaussades, au sud-est; étang des Stizaleix au sud. La commune donne à l’ouest sur la vallée de la Corrèze; camping au village. Le gentilé rappelle saint Arède, plus tard déformé en Yrieix; +40 hab. depuis 1999. Péret-Bel-Air (90 Pérétois, 1 549 ha dont 763 de bois) est 12 km au nord d’Égletons à 810 m; le Puy de la Peyrière, au NO, y monte à 938 m; des tourbières au nord, hameaux de Theillac et la Brette au sud. Soudeilles (320 Soudeillois, 2 039 ha dont 1 025 de bois), 9 km NNE d’Égletons, est vers 560 m dans la vallée de la Soudeillette, affluent de droite de la Luzège qui passe aussi à Davignac; église classée (12e au 14e s.). Le hameau de Soudeillette le double à l’est, la voie ferrée passe entre les deux. Le finage est traversé par l’A89, sans accès; tout au sud, il inclut les cascades du Deiro et partage l’étang du Deiro (base nautique) avec Égletons, près de l’aérodrome. Le relief monte au NO à 851 m au Puy de la Tourte (panorama); +40 hab. depuis 1999. Darnets (370 Darnetziens, 2 542 ha dont 1 392 de bois), 9 km ENE d’Égletons à 630 m, englobe la forêt de Ventadour au NE; château de Lieuteret à l’est, des 16e-17e s., au-dessus des gorges de la Luzège qui bordent le finage. L’ex-N89 (D1089) traverse la commune au nord près du hameau de la Barrière; hameau du Mas au SO. La Sourdeille traverse le SO du finage et conflue avec la Luzège à sa pointe SE, sous le château de Ventadour qui est au Moustier. (5 080 Égletonnais, 1 685 ha dont 442 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Corrèze, 28 km au NE de la préfecture à 630 m dans le couloir menant en Auvergne. Elle est membre de la communauté Ventadour-Égletons-Monédières. La petite ville fut la base principale de la seigneurie régionale des Ventadour, et anime la communauté de communes de ce nom. Elle conserve un plan circulaire à trois anneaux de rues, quelques restes de ses fortifications, un clocher-donjon, des maisons anciennes, mais elle a dû être en partie reconstruite après un bombardement allié subi en août 1944, qui visait une garnison allemande. Dans les années 1930 elle avait, comme Ussel et Neuvic, bénéficié d’implantations publiques d’envergure, sous l’impulsion de son maire Charles Spinasse (1893-1979), figure du Parti socialiste et du Front populaire. C’est pourquoi elle se trouve dotée d’un assez gros ensemble d’institutions de formation supérieure, orientées vers le bâtiment, autour de l’École d’application des travaux publics (EATP) et d’un Institut universitaire de technologie de génie civil, formant un «centre universitaire de génie civil». Elle a aussi un lycée général, un lycée professionnel et un collège publics, et un centre de formation professionnelle d’adultes. Égletons est par ailleurs un centre d’industrie des viandes, avec la firme Vital, du groupe Charal, qui toutefois a bien réduit ses effectifs (260 sal., contre 700 vers 1990), de la meunerie (Estager, 45 sal.) et du travail du bois, avec les meubles de bureau Stratobois (50 sal.) et plusieurs scieries dont TBN (35 sal.) et Arbos ex-Boissac (25 sal.), les emballages en bois Chrisbois (20 sal.); menuiserie métallique-serrurerie Cassin (25 sal.), constructions Eiffage (25 sal.); supermarchés Carrefour (50 sal.) et deux Auchan ex-Simply (35 et 30 sal.), Bricomarché (20 sal.). La ville a une gare, est traversée par la N89 devenue D1089 et traversée au nord-ouest par l’autoroute A89 (échangeur n°22). Juste à côté d’un étang servant de base de loisirs avec village de vacances, elle dispose au nord-est d’un aérodrome (code LFDE), doté d’une piste bitumée de 810 m, avec aéroclub. Le finage, étranglé au passage de l’autoroute, comprend au NO une annexe dans les reliefs boisés, qui montent à 797 m au Puy Faux. La population communale a augmenté de 1900 (1 700 hab.) à 1975 (4 600 sdc) puis un peu diminué ensuite; elle a 230 hab. de moins qu’en 1999. Le nouveau canton d’Égletons a 10 400 hab., 18 communes. |