Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux' communauté de communes de la Drôme, associant 21 communes et 9 500 hab. sur 37 020 ha. Seule Dieulefit (siège) dépasse 2 000 hab. Rochebaudin (130 Rochebaudinois, 756ha) est sur la Rimandoule à 12 km NNO de Dieulefit, au-delà de la Montagne du Poët. Pont-de-Barret (690 Pontois, 1 660 ha dont 833 de bois) est à 16 km NNO de Dieulefit, au sortir d’un défilé du Roubion qui la sépare de Soyans, et après lequel le Roubion reçoit sur sa gauche la Rimandoule, bref cours d’eau de 11 km; un établissement thermal a fonctionné jadis dans la gorge. La commune a eu 820 hab. en 1866 et un minimum de 380 hab. en 1982. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+47%). Eyzahut (150 Eyzahutiens, 666 ha) est à 18 km de Dieulefit (5,5 à vol d’oiseau) sur le versant nord de la Montagne du Poët (833 m) où est la grotte de la Borne Rousse à 670 m. Salettes (140 Salettois, 698 ha) est à 14 km NO de Dieulefit, avec un habitat dispersé sans village. Souspierre (110 Souspierrois, 525 ha) est à 10 km ONO de Dieulefit, au bord du Jabron sur la D540, et a un habitat très dispersé aussi. La Bégude-de-Mazenc (1 700 Bégudiens, 2 363 ha dont 543 de bois), 12 km à l’ouest de Dieulefit, est sur la rive droite du Jabron, qui sort des reliefs par un défilé; la commune s’étend surtout en plaine. Selon un processus significatif de l’évolution de l’habitat, elle a changé de nom en 1894, abandonnant celui de Châteauneuf-de-Mazenc, conservé par le village originel d’en haut devenu un simple hameau, 1 500 m au nord, pour celui de l’ancien relais routier d’en bas avec auberge (la bégude, là où l’on boit), devenu le village principal au fil du 19e siècle. La commune prise dans son ensemble a eu plus de 1 900 hab. de 1846 à 1872, et un minimum de 900 hab. en 1975; sa population croît depuis. Elle a gagné 450 hab. après 1999 (+36%). Aleyrac (52 Aleyraciens, 665 ha) est à 18 km OSO de Dieulefit au sud de La Bégude-de-Mazenc dans une petite clairière isolée dans les reliefs vers 440 m, sur la D9. Le Poët-Laval (1 000 Poet-lavaliens, 3 122 ha dont 2 285 de bois), 4 km à l’ouest de Dieulefit, a son village dans un petit bassin de la vallée du Jabron et un finage étendu au nord sur la Montagne du Poët (833 m), au sud jusqu’au Mont Rochas (898 m). Le nom de la commune signifie «le puy d’aval»; elle conserve au Poët même, sur le bas versant nord, les restes d’une une grosse commanderie de chevaliers de saint-jean avec donjon, château (12e-16e s.) et remparts, et propose un musée du Protestantisme dauphinois et un centre d’art et d’animation; le village est classé parmi les «plus beaux villages de France». L’habitat principal est toutefois au bord du Jabron sur la D540, à Gougne; institut médico-éducatif. Les argiles et les sables récents du Jabron avaient contribué à un artisanat de la poterie et du verre, qui subsiste modérément; grotte de l’Ermite tout au nord sur la Montagne du Poët. Roche-Saint-Secret-Béconne (480 Rochois, 3 323 ha dont 2 530 de bois), dans la vallée du Lez à 13 km SSO de Dieulefit, tourne un peu le dos au chef-lieu et regarde vers la proche plaine de Valréas, au-delà de la belle cluse en entonnoir par laquelle le Lez tranche le crêt du Rozier. Le nom complexe de la commune tient à ce que Roche-Saint-Secret, associée à trois autres paroisses en 1790, et dont le nom apparu au 13e siècle fait allusion à une roche affublée de vertus magiques, a absorbé Béconne en 1972, village alors abandonné au-dessus de la rive gauche du Lez, qui conserve quelques ruines de l’ancien château de Béconne. En face sur la rive droite, la tour médiévale d’Alençon est en voie de restauration; un abri préhistorique a été exploré aux Aures. La commune cultive 159 ha de vignes. Montjoux (340 Montjevins, 1 835 ha) est à 6 km SE de Dieulefit au bord du Lez, mais le centre de la commune avec école et mairie est à 2 km en amont à la Paillette (480 m). Au SO, la Montagne de Lusset atteint 874 m. Teyssières (70 Teyssiérois, 2 809 ha dont 2 010 de bois) a son centre à 12 km SE de Dieulefit au bord du Lez et un vieux village en bout de route, à 782 m, mais aux sources du Lez, au pied du puissant anticlinal de la montagne de la Lance, qui monte à 1 338 m. Une petite route par le col de Valouse (735 m) à l’est permet d’accéder à l’Eygues et à Nyons. Vesc (250 Vescois, 4 048 ha dont 2 402 de bois) a son petit centre 12 km à l’est de Dieulefit et un territoire fort accidenté qui monte à 1 451 m à la Montagne de Miélandre. La commune a une maison familiale rurale au domaine de Garreaux (parfois Garraud) à sa limite nord, et le département y dispose du domaine de Damian, qui héberge groupes, stages et rencontres; sites de vol libre au Ruy au sud du village; camping au village. Vesc avait plus de 1 100 hab. dans la première moitié du 19e s. Bouvières (150 Bouviérois, 2 505 ha dont 533 de bois), 22 km ESE de Dieulefit, ferme le haut bassin, aux sources du Roubion, à 612 m; on en sort par deux petites routes menant au col Lescou à l’est (830 m), au col de la Sausse au sud (792 m), dominés par le haut relief de la montagne d’Angèle, qui s’élève à 1 606 m au Merlu. La commune a eu plus de 800 hab. au 19e siècle. Les Tonils (34 Toniliens, 1 300 ha) est à 19 km NE de Dieulefit dans un petit vallon dominé à l’est par la Montagne de Couspeau (1 491 m). Bézaudun-sur-Bîne (70 Bézaudunois, 1 797 ha) est à 16 km NE de Dieulefit. au NE de Bourdeaux; le relief atteint 1 544 m au NE au Grand Delmas. Bourdeaux (700 Bourdelois, 2 311 ha dont 775 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Drôme, 45 km au SO de Die, 53 km au SE de Valence. Le village est perché au bord du Roubion et a conservé un aspect quasi médiéval; c’est une place protestante de tradition. Bourdeaux a eu plus de 1 400 hab. au milieu du 19e s.; sa population est descendue jusqu’à 540 hab. en 1975 et ne s’est que peu relevée depuis. Crupies (100 Crupians, 1 316 ha dont 682 de bois), 6 km au SE de Bourdeaux, 15 km NE de Dieulefit, à 482 m, est connue pour héberger des classes de musique au centre musical du domaine de Garreaux, dont le reste est à Vesc; tunnel de l’Étroit sur la D70 dans le défilé du Roubion. La commune comptait 450 hab. au milieu du 19e s. Orcinas (37 Orcinassois, 527 ha) est à 10 km ENE de Dieulefit, sans village, avec une mairie à 620 m. Comps (150 Compsois, 1 188 ha dont 700 de bois), à 9 km NE de Dieulefit à 660 m, a un habitat dispersé sans village et conserve église romane et château dans une petite plaine évidée dans le grand anticlinal du Roubion. Elle est séparée du chef-lieu par le puissant crêt des montagnes Saint-Maurice (959 m) et des Ventes (892 m), que le Jabron tranche en cluse. Truinas (130 Truinasiens, 864 ha) a un habitat tout dispersé 9 km au NNE de Dieulefit dans la vallée de la Rimandoule; au sud, promontoire, grotte et chapelle de Saint-Maurice (939 m), site de vol libre. (3 370 Dieulefitois, 2 742 ha dont 1 718 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Drôme dans l’arrondissement de Valence, 28 km à l’est de Montélimar. La ville est dans la vallée du Jabron, qui s’y élargit en une petite plaine au creux d’un court val synclinal, presque une clairière au pied des versants boisés. Elle se nomma d’ailleurs Montjabron en 1793. Le nom actuel date de 1209 et désignait un château jugé alors audacieux, sinon «extraterrestre», mais dont il ne reste rien. Dieulefit fut ensuite un refuge protestant, et elle a gardé de belles maisons anciennes, certaines de la renaissance; tour de l’horloge du 16e s. La ville a un collège public et un hôpital local (12 lits médicaux, 90 en tout); son microclimat attira des établissements de cure; une maison de convalescence (maladies cardiaques), une maison de santé pour maladies respiratoires et une maison pour enfants spécialisée maintiennent la tradition; mécanique Lufra (25 sal.), magasin Super-U (35 sal.). La commune n’a gagné que 170 hab. depuis 1999; sa population a fluctué entre un maximum de 4 300 en 1818 et 1886, et un minimum de 2 400 en 1936 et encore en 1962. La communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux siège dans la ville et groupe 21 communes (9 500 hab.). Le nouveau canton de Dieulefit a 44 communes et 23 800 hab. |