Communauté de communes du Pays des Abers' intercommunalité du Finistère apparue en 1993 et maintenue depuis. Elle siège à Plabennec et comprend 13 communes, 40 200 hab., 27 102 ha. Son territoire est au nord du Finistère et va du littoral à la banlieue de Brest. Il tire son nom des deux principaux estuaires encaissés portant le nom breton d’aber, l’Aber Wrac’h et l’Aber Benoît. Le terme aber existe aussi dans les Îles Britanniques (cf. Aberdeen) et serait apparenté au havre. Pour les géographes, il a le même sens que ria, emprunté à l’espagnol pour désigner un estuaire ennoyé par la transgression marine postglaciaire. Il peut donc être employé pour désigner d’autres estuaires de ce type en Bretagne, de préférence à ria. Huit des treize communes dépassent 2 000 hab.: Plouguerneau, Landéda, Saint-Pabu sur la côte et Lannilis entre les deux abers; Plouvien, Plabennec, Plouguin et Bourg-Blanc à l’intérieur. Tréglonou (640 Tréglonousiens, 585 ha) est sur la côte méridionale de l’aber Benoît, que traverse un pont en direction de Lannilis (3 km); petit port, musée, manoir de Trouzilit à l’ouest; elle a gagné 140 hab. depuis 1999. Coat-Méal (1 110 Coat-Méaliens, 1 082 ha) est un peu au sud, juste à l’ouest de Bourg-Blanc, 11 km à l’ouest de Plabennec, 19 km NNO de Brest, avec un finage étiré du nord au sud; château de Kerascoët au NE, la population a augmenté de 360 hab. (+78%) depuis 1999. Loc-Brévalaire (200 Brévalériens, 167 ha) a un tout petit finage sur la rive droite de l’Aber Wrac’h, 7 km NNE de Plabennec. Le Drennec (1 850 Drennecois, 950 ha), en amont à 7 km au NE de Plabennec, est bordée par le Wrac’h et traversée par la D788; elle a gagné 280 hab. depuis 1999; atelier de plastiques pour bâtiment Le Got (160 sal.). Dreneg est en breton un buisson d’épines. Kersaint-Plabennec (1 420 Kersaintais, 1 195 ha), 7 km au SE de Plabennec et à 11 km de Brest, a gagné 290 hab. depuis 1999; elle est le siège du grand groupement de producteurs de porcs Prestor (50 sal.), qui rassemble 800 adhérents de cinq départements (2 400 000 porcs) et qui est étroitement associé aux groupes Gad et Cecab; forages Priser (20 sal.), garages. Kersent en breton, devenu Kersaint, est le village des saints, référence probable aux anciens moines venus de la Grande Bretagne; château de Keralias (1886) au nord. La N12 Paris-Brest passe au sud du finage, avec un échangeur et une zone d’activité (Goarem Goz). (3 590 Blanc-Bourgeois, 2 831 ha) est une commune du Finistère dans le Pays des Abers, 4 km à l’ouest de Plabennec, 14 km au nord de Brest; agriculture, étang avec base nautique, église classée (15e-16e s.); négoce de fruits et légumes Le Saint (175 sal.), gardiennage ASP (45 sal.), constructions G. Menez (25 sal.). Un long étang de barrage sinueux dans la haute vallée de l’Aber Benoît offre des ressources nautiques; manoir du Breignou. Longtemps stable vers 1 600 hab., la population augmente depuis 1965; elle a gagné 450 hab. depuis 1999. Le nom breton, de même sens, est Ar Vourc’h Wenn, mais c’est une simple traduction récente; les formes Borg-Blanc et Burgus Albus étaient attestées au 14e siècle. (3 680 Landédaens, 1 098 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité du Pays des Abers, à 5 km ONO de Lannilis. Le nom vient d’un sanctuaire attribué à saint Téda. Son finage occupe la côte entre l’aber Benoît et l’aber Wrac’h, d’où se détache la presqu’île de Sainte-Marguerite, bordée d’îlots, couronnée de dunes et formant un site naturel protégé, mais avec campings et parkings; un sémaphore y a été installé en 1997 (avec local culturel et expositions). La commune affiche centres de voile et de plongée, yacht-club, la plage de la baie des Anges et le nouveau port de plaisance de l’Aber Wrac’h près du bourg (300 places de ponton); plus le fort de Vauban sur la petite île Cezon à l’entrée de l’aber Wrac’h, quelques ruines de l’abbaye des Anges et une ancienne usine de traitement des algues; au sud-ouest, la côte rocheuse avance dans la presqu’île de Brennou, qui abrite des viviers à Penn ar Creac’h. La population augmente depuis 1975 (2 100 hab.) et s’est accrue de 680 hab. depuis 1999. La commune a 500 résidences secondaires (23% des logements), trois terrains de camping (320 places) et un hôtel, une maison de retraite. (5 620 Lannilisiens, 2 352 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère à 22 km au nord de Brest dans l’intercommunalité du Pays des Abers. La commune n’atteint pas la mer mais son territoire s’étend entre l’aber Wrac’h au nord et l’aber Benoît au sud. Le nom (Lanniliz en breton) est construit sur sanctuaire et église. Ancien pays de potiers et tisseurs de toiles, Lannilis dispose du petit port de commerce de Paluden (bois), accompagné d’un petit port de plaisance de 120 bouées; collèges public et privé, lycée aquacole, maison de convalescence. Au NE du bourg au bord de l’aber Wrac’h, le beau château de Kerouartz s’accompagne d’un jardin d’agrément (16e s.). La population communale augmente, surtout depuis 1970 où elle avoisinait 3 600 hab.; elle s’est accrue de 1 060 hab. depuis 1999. Son territoire abrite de nombreuses porcheries, une ferme marine et de l’ostréiculture, un abattoir de volailles de la société Savel (55 sal.), spécialisée dans les petites volailles (coquelets, pintades, canettes, etc.) ainsi qu’une fabrique d’additifs alimentaires Algaia (65 sal.), passée du groupe allemand Degussa à l’états-unien Cargill, qui fonctionne à partir de l’usine de traitement des algues ex-SKW Biosystems. En outre, Lannilis accueille la construction et promotion immobilière Trecobat (100 sal.) et le charpentier Nature et Bois (35 sal.); supermarché Leclerc (45 sal.), boulangerie Baradoz (20 sal.); négoce de matériaux Tanguy (160 sal.), transports Les Cars des Abers (40 sal.). (8 580 Plabennecois, 5 043 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Brest, à 15 km NNE de Brest en Léon, dans le Pays des Abers. La ville, traversée par la D788 Brest-Morlaix, forme un ensemble compact au bord d’une des têtes de l’Aber Benoît, qui offre un petit étang de barrage. Le nom vient de plou et de saint Abenec; motte féodale de Lesquélen au SE du bourg. La commune a eu 250 villages et hameaux; au SO, la zone industrielle de Penhoat et les habitations de Pont-Amis jouxtent Gouesnou. Plabennec est un centre de services, hébergeant notamment le Foyer de vie des Genêts d’Or (110 emplois), un centre d’aide par le travail et une maison familiale rurale. La population, longtemps vers 3 700 hab., augmente régulièrement depuis 1950; elle a passé les 5 000 hab. en 1973, et encore gagné 1 220 hab. depuis 1999. Plabennec dispose d’une zone industrielle; aviculture Goasduff (90 sal.), plats ptréparés Primel Gastronomie (80 sal.); chaudronnerie Morico (40 sal.), métallerie VIB (30 sal.), mécanique Euro Energie (30 sal.), maçonnerie Britton (55 sal.), montages Abarnou (20 sal.), revêtements Gordet (30 sal.); équipements thermiques Central Sanit Ouest (95 sal.) et CDG (40 sal.), installations électriques Saitel (30 sal.); espaces verts Jardin Services (60 sal.). Dans le commerce, Intermarché (50 sal.) et Super U (45 sal.), vente par automates Pélican Rouge (20 sal.), négoce alimentaire Brédial (35 sal.); nettoyages Bret Net (270 sal.) et BPlus (40 sal.), transports Frémy (60 sal.) et Tranvouez (20 sal.); La Poste (25 sal.). La communauté de communes du Pays des Abers (antérieurement: de Plabennec et des Abers) siège en ville; elle associe 13 communes, soit 40 200 hab., 27 100 ha. Le nouveau canton de Plabennec a 13 communes, 40 600 hab., 26 000 ha. (6 620 Plouguernéens, 4 333 ha) est une commune du Finistère dans le Pays des Abers, 6 km au nord de Lannilis. Son territoire s’étend entre l’Aber Wrac’h au sud et la Côte des Légendes au nord. Le littoral y est très découpé, alternant criques et promontoires, et comptant de petits ports; le nom en ferait le «plou des Cornovii» (Bretons de Cornouailles venus au 5e s.). Des parcs à huîtres sont entretenus dans l’aber Wrac’h, qui abrite un grand port de plaisance avec club nautique; le platier y est parsemé de plusieurs îles: du sud au nord Bilou, Terc’h, Wrac’h, Leac’h Venn, et Stagadon plus loin en mer, réserve ornithologique, où cependant un centre d’accueil hôtelier a été construit. Au nord-ouest se dessine la baie de Porz Malo, entre la pointe de Kastell Ac’h (site archéologique) et celle du Roc’h Pelguent, la plus septentrionale, où se voit l’éperon barré de Beg Monom; l’îleVenan est au centre de la baie, accompagnée par la petite ar Vir. Au large de cette côte, le grand phare de l’île Vierge, construit en 1902, est le plus haut de France et peut-être d’Europe (82,5 m, 325 marches, visitable). Selon le linguiste A.J. Raude, il s’agirait là de la trace de l’ancien Vorgium, cité gallo-romaine que la tradition place à Carhaix mais qui, décrit comme proche de l’océan, était plutôt à Plouguerneau; Vorgium aurait évolué en «vierge», par l’intermédiaire du breton gwerc’h. L’île Valan, plus petite, est au SO de la Vierge. À l’est, s’ouvre une assez large baie, divisée par l’étroit promontoire du Beg ar Spins et bordée au SE par la Grève Blanche; puis la large presqu’île Saint-Michel s’avance vers le nord, raccordée à l’est à l’ancienne île Penn Enez, qui a un petit port et un site de plongée et protège la baie de Koréjou et de Moguéran. Au-delà, la côte rocheuse, bordée au centre par la petite plage du Zorn, s’étend encore vers l’est sur 3 km, jusqu’à la plage du Vougo qui est à Guissény. Plouguerneau bénéficie ainsi d’un intéressant ensemble littoral, auquel s’ajoute au sud la rive de l’Aber Wrac’h, sur 10 km jusqu’au hameau du Diouris, à la limite de Plouvien et de Kernilis. La commune a 1 130 résidences secondaires (26% des logements), 3 campings (230 places), un hôtel. Un ensemble d’écomusées du pays Pagan, des goémoniers et de l’algue se disperse en plusieurs sites du bourg et de la côte; maison de la Mer dans la baie de Corréjou; mégalithe de Lilia, ensemble funéraire médiéval d’Iliz Coz («vieille église»). Au SE de la commune, chapelle et musée des missions à Grouanec. Le bourg est bien équipé en commerces et services; Intermarché de 55 emplois, maçonnerie Talec (25 sal.), maisons en bois GLV (25 sal.). La commune a aussi une usine de traitement des algues et engrais (Agrimer, 30 sal.). La population a repris dans les années 1990, après un léger creux (6 100 hab. en 1962, 5 300 en 1990), et a gagné 910 hab. depuis 1999; elle est supérieure à 5 000 hab. depuis plus de deux siècles. (2 170 Plouguinois, 3 102 ha) est une commune du Finistère dans le Pays des Abers, à 6 km ESE de Ploudalmézeau et 20 km NNO de Brest. Son territoire, agricole, est sur le plateau du Léon. Au nord se signale la Vallée des Moulins, au débouché du Garo dans une baie de l’Aber Benoît; menhirs au NE et au SO; peinture Fiel (20 sal.). Un projet d’usine de traitement de lisier a suscité l’émotion en 2004, avant d’être refusé; la même année, a été inauguré au NO un parc de 5 grandes éoliennes de 70 m de diamètre, augmenté ensuite sur place et dans un autre site à l’est, ce qui donne au total 11 hélices Enercon de 66 m, 22 MW, 55 GWh (à l’allemand Juwi). La population de la commune, qui dépassait 2 000 hab. au début du 19e s., a augmenté après un creux accusé en 1975 (1 400 hab.), et a gagné 170 hab. depuis 1999. (3 800 Plouviennois, 3 370 ha) est une commune du Finistère au Pays des Abers, 8 km au SE de Lannilis et 18 km NNE de Brest. Le finage est traversé par l’Aber Benoît et atteint au nord l’Aber Wrac’h; écomusée Skolig al Louarn (école du renard). La petite ville est le fief de la Société industrielle laitière du Léon (Sill), créée en 1962 par deux beurriers et employant au total 1 000 personnes (laitages, potages, jus de fruits, plats cuisinés), avec de nombreuses filiales et marques (Malo, Le Gall, Petit Basque, Primel, Saveurs Cristal, Matines, Grandeur Nature, Plein Fruit, La Compagnie Artique, la Potagère, Bopi) à Landivisiau, Plabennec, Plougasnou et Quimper; à Plouvien même, la laiterie Sill a 280 salariés. Un parc éolien a été mis en service au nord de la commune en 2007 (4 hélices, 10,4 MW, 26 GWh, au portugais EDP). La population est passée par un creux à moins de 2 300 hab. dans les années 1960, contre 2 600 au milieu du 19e s. et dans la première moitié du 20e; elle augmente depuis et a gagné 550 hab. après 1999. (2 100 Saint-Pabusiens, 994 ha) est une commune du Finistère au Pays des Abers, sur la rive gauche et à la sortie de l’Aber Benoît, marquée par la pointe de Corn ar Gazel, flanquée de plages; ostréiculture et pisciculture; petits ports de Kervasdoué et Morgan sur l’Aber. Elle a gagné 580 hab. depuis 1999 (+38%) et compte 320 résidences secondaires (25% des logements), un camping de 140 places. Le nom de Saint-Pabu fait référence à saint Tugdual, par le surnom de «pape» que lui attribuait la tradition locale. |