Communauté de communes du Pays de Landivisiau' intercommunalité du Finistère au nord-est, apparue en 1993 et réunissant 19 communes, 33 000 hab., 40 400 ha. Le siège est à Landivisiau; Landivisiau, Lampaul-Guimiliau, Plounéventer, Plouvorn, Guiclan et Sizun ont plus de 2 000 hab. Plougourvest (1 420 hab., 1 407 ha est au nord de Landivisiau, à 8 km, et se nomme en breton Gwikourvest, ou bourg de saint Gourguest; au sud, le château de Kervoasclet, du 19e s., abrite un hospice (ehpad); Équipôle de Landivisiau au SE à Quillivant. La commune a 250 hab. de plus qu’en 1999. Plougar (820 Plougarois, 1 749 ha), 7 km au NO de Landivisiau, a gagné 120 hab. depuis 1999; nombreux élevages et serres. Bodilis (1 630 Bodilisiens, 2 008 ha), 4 km au NO de Landivisiau, Bodiliz en breton («la demeure de l’église»), dont le territoire atteint au sud l’Élorn, a une église renaissance avec enclos paroissial orné. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999; elle a une quarantaine d’exploitations agricoles, exploitant 1 700 ha en élevage, pommes de terre et choux-fleurs, et héberge au NO une partie des installations de la base aéronavale de Landivisiau; elle est traversée par la N12, qui a un échangeur à la limite de Landivisiau au SE, attirant quelques entreprises; installations d’eau et gaz Kerjean (45 sal.), transports Guivarc’h (110 sal.), école de conduite Roudaut (40 sal.). Saint-Servais (810 hab., 1 029 ha), 7 km à l’ouest du chef-lieu, est juste à l’ouest de Bodilis et accueille au nord les principales installations de l’aérodrome militaire. Un musée du peintre Yan’Dargent a été ouvert au bourg. La N12 passe un peu au sud au sud du village, sans accès mais avec une aire de repos. Au sud, le finage atteint l’Élorn en pointe au moulin de Brézal. La commune a gagné 170 hab. depuis 1999. Saint-Derrien (820 Saint-Derriennois, 1 228 ha), 11 km NO de Landivisiau, de l’autre côté de l’aérodrome, donne sur la petite vallée de la Flèche. Elle a deux fromageries et un moulin à sarrasin; son finage est au sud de la Flèche, sauf une projection vers le nord à la hauteur du bourg. Elle a gagné 2440 hab. après 1999 (+43%). Saint-Vougay (920 Saint-Vougaisiens, 1 510 ha),12 km NNO de Landivisiau, est connue pour son château de Kerjean, de 1580 environ, fortifié, restauré en 1905, avec musée et expositions; un parc animalier est au NO à Kerizinen, transports TC (20 sal.). Le nom breton serait Sant-Nouga; la population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999. Plouzévédé (1 840 Plouzévédéens, 1 851 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Morlaix, 23 km à l’ouest de celle-ci, 14 km au nord de Landivisiau. Le bourg et ses services administratifs sont doublés à 1 km au nord sur la D788 par le centre commercial et touristique de Berven, doté d’une intéressante chapelle renaissance du 16e s.; négoce de fruits et légumes D. Cadiou (45 sal.). Le nom évoque saint Tévédé et donne en breton Gwitevede. Le finage est traversé du SO au NE par le Guillec, qui a sa source à Plouvorn et débouche en mer à Sibiril. La population, qui n’avait pas cessé de diminuer depuis les 2 000 hab. de 1911, a augmenté de 450 hab. depuis 1999, soit près d’un tiers. Trézilidé (350 Trézilidéens, 460 ha), 3 km au NE de Plouzévédé, également traversée par le Guillec, a 120 hab. de plus qu’en 1999. Plouvorn et Guiclan sont deux grandes communes au NE de Landivisiau, Lampaul-Guimiliau est juste au SE de Landivisiau. Un peu plus à l’est, Guimiliau (1 040 Guimiliens, 1 122 ha), 7 km SE de Landivisiau, dont la population a un peu repris depuis le creux de 1975 (700 hab., contre 1 600 en 1891), et gagné 200 hab. après 1999, a un enclos paroissial réputé aussi, dont le calvaire est riche de 200 personnages, et une église au porche très sculpté (16e-17e s.); le nom breton est Gwimiliau, le bourg de Miliau, qui fut un saint, ou un roi de Cornouaille au 6e siècle; le bourg se nomma aussi Ploumilliau. La commune est traversée par la voie ferrée Paris-Brest, qui admet un arrêt, et limitée à l’est par le cours encaissé de la Penzé. Loc-Eguiner (400 Loguisiens, 1 190 ha) est une petite commune juste au SO de Landivisiau; l’Élorn fixe sa limite orientale; elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. Elle ne doit pas être confondue avec la nouvelle commune de Saint-Thégonnec-Loc-Eguiner qui est un peu plus à l’est, et dans la communauté d’agglomération de Morlaix. Locmélar (470 Locmélariens, 1 555 ha) est de l’autre côté de l’Élorn, 8 km au sud de Landivisiau et au nord de Sizun; atelier de viandes (Grands Terroirs du Pontic, 20 sal.). Saint-Sauveur (820 Salvatoriens, 1 324 ha) 11 km SSE de Landivisiau sur la D11, a gagné 170 hab. depuis 1999.; son finage est bordé à l’est par la Penzé. Commana (1 090 Commanéens, 3 990 ha dont 365 de bois), 6 km au SE de Saint-Sauveur, est au pied des monts d’Arrée et dans le parc régional. La partie méridionale de la commune est inhabitée; la crête des Monts d’Arrée, au sud, y monte à 372 m et porte des traces d’anciennes ardoisières. Le nom du village (Kommanna en breton) évoque la Combe (vallée) du marais (ana). Commana est connu pour son église avec enclos paroissial classé, son musée d’automates des Poupées pascalines, l’allée couverte du Mougau. Au SO, elle partage le lac du Drennec avec Sizun et y a une base de loisirs avec école de voile et camping; un peu plus au nord, écomusée du moulin de Kerouet et centre d’art et nature de Kervelly; négoce de matériel agricole Sparex (35 sal.). La population de Commana n’a cessé de diminuer depuis les 2 600 hab. de la fin du 19e s., du moins jusqu’en 1999; elle aurait repris 40 hab. depuis. Sizun est la commune la plus méridionale du Pays de Landivisiau. (2 550 Guiclanais, 4 264 ha dont 279 de bois) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité du Pays de Landivisiau, 12 km ENE du chef-lieu et 14 km OSO de Morlaix. La commune, Gwiglann en breton, «le bourg des landes», étire son finage le long de la Penzé, qui a fixé sa limite orientale; elle est traversée au sud par la N12. On y voit la grotte et les rochers de Roc’h Toul à l’extrême sud dans la vallée de la Penzé; quelques anciens moulins et châteaux, avec musée des coiffes et aquaculture au moulin de Trévilis juste à l’est du bourg; château, maison de retraite, moulin et ancien village de Lezarazien à l’angle SO; château de Notéric tout au NE. Les principales entreprises sont les plastiques Armen (40 sal.), la couverture Menez (35 sal.); courses de chevaux. La population de la commune avait constamment diminué depuis les années 1870, où elle frôlait les 4 000 hab.; elle a repris après 1985, et gagné 480 hab. depuis 1999. (2 150 Lampaulais, 1 748 ha) est une commune du Finistère juste au SE de Landivisiau, de l’autre côté de la petite vallée du Quillivaron, qui débouche dans l’Élorn, en Pays de Landivisiau. Elle a un musée du patrimoine et l’un des plus célèbres enclos paroissiaux bretons, souvent visité. Elle a été le lieu de deux grosses usines de salaisons: la Lampaulaise de salaisons (430 sal., marque Jean Caby, qui fut au groupe Smithfield puis à une firme espagnole, enfin au groupe Turenne-Lafayette et passerait au groupe Cooperl de Landerneau; l’abattage et découpage de porcs Louis Gad, qui eut plus de 1 000 salariés mais a fini par disparaître en 2014, laissant 900 personnes sans emploi; fabrique de matériels pour l’agro-alimentaire Sema (40 sal.), installations électriques Stepp (40 sal.). La population communale a nettement augmenté depuis le minimum des années 1960 (1 100 hab.), puis s’est stabilisée; elle dépassait 2 500 hab. au 19e siècle. (9 440 Landivisiens, 1 899 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Morlaix, à 19 km OSO de Morlaix. La ville, qui porte le nom d’un saint Tivisiau ou Guiziau, fut le siège de la châtellenie léonarde de Daoudour, puis un grand centre de l’élevage et du commerce du cheval; il en reste un groupement de producteurs, un haras, une société hippique et un hippodrome (Croaz al Leuriou) avec Equipôle, mais qui sont sur les territoires de Plouvorn et Plougonvest au NE, dans le quartier de Quillivant; plus une maison familiale rurale spécialisée. Landivisiau abrite en outre une base aérienne, la plus grande de l’aéronavale française (appareils Étendard et Falcon), mais dont l’aérodrome (code LFRJ), doté d’une piste bétonnée de 2 700 m, est situé à 5 km au NO, dans les communes de Bodilis et Saint-Servais. C’est un actif centre de services, avec collèges et lycées publics et privés, encadré par la N12 et la voie ferrée Paris-Brest, et un foyer d’industries agro-alimentaires avec sa voisine Lampaul-Guimiliau, amputé toutefois par la disparition du groupe Gad. Louis Gad (1924-2015) avait créé en 1956 à Landivisiau la Scab (Société commerciale alimentaire bretonne) pour le saumon fumé, devenue Marine Harvest Kritsen (groupe norvégien), qui emploie 360 personnes. Agro Ouest Services (220 sal.) traite les viandes de boucherie. Le groupe Even fabrique des aliments du bétail (Tecnor-Sofac, 30 sal.). S’y ajoutent la boucherie des Grands Terroirs du Pontic (25 sal.) et le négoce de bétail Aveltis (20 sal.). Landivisiau est également un producteur d’endives et un gros marché de bovins et porcins. Quelques autres ateliers diversifient l’activité, dont Queguiner (bétons Celtys et négoce de matériaux, 240 et 190 sal.), les équipements de levage Castel (55 sal.) et AB (30 sal.), les structures métalliques pour l’aviculture Egg-Chick (80 sal.), la menuiserie-serrurerie BP Métal (35 sal.) et la chaudronnerie BL Finance (30 sal.), les machines agricoles Pichon (20 sal.); dans le bâtiment, installations électriques Le Bohec (30 sal.) et Madec (30 sal.), charpentes Akabois (20 sal.); entreposage Meralliance (60 sal.). Le commerce y ajoute un centre Leclerc (190 sal.) et des magasins Super U (55 sal.) et Sumacas (25 sal., groupe Casino), les négoces d’alimentation et bonneterie Aldouest (50 sal.), de fournitures de plomberie Sanitherm (45 sal.), de pharmacie Alliance (20 sal.); La Poste (45 sal.), Crédit Agricole (20 sal.); placements Ocelorn (25 sal.); ambulances Le Guillou (35 sal.), transports Perrenot Sotrandis (60 sal.), Queguiner (60 sal.), Leray (20 sal.) et les Cars de l’Élorn (45 sal.). Les deux principales zones d’activités rassemblent 2 000 emplois. La ville est au centre du pays des enclos paroissiaux et a un musée, mais d’un tout autre genre (véhicules anciens et motos). Le centre-ville est sur le plateau au-dessus de la vallée du Quillivaron, qui fixe la limite sud du finage et la zone industrielle du Fromeur, et conflue avec l’Élorn au SO du finage, où est la gare du Paris-Brest. Au nord passe la N12, qui a fixé la zone d’activité du Vern-Lestrévignon, et un grand échangeur avec la D89; qui contourne la ville à l’est; un autre échangeur est tout à l’ouest, partagé avec Saint-Servais. Au sud-est du finage est le bois de Coat Meur («Grand Bois»). La population a nettement augmenté durant tout le 20e siècle (4 700 hab. vers 1900, 5 500 en 1960) mais n’a gagné que 410 hab. depuis 1999. Une communauté de communes du Pays de Landivisiau rassemble 19 communes (33 000 hab., 40 400 ha); on y compte 2 700 entreprises dont 600 agricoles et 200 industrielles, 13 000 emplois; elle va de Plouzévédé au nord à Sizun et Commana au sud, et siège à Landivisiau; v. Pays de Landivisiau. Le nouveau canton de Landivisiau a 19 communes, 33 000 hab., 40 400 ha. (2 140 Plounéventériens, 2 728 ha dont 224 de bois) est une commune du Finistère, la plus occidentale de la communauté du Pays de Landivisiau, à 12 km de celle-ci et 7 de Landerneau (Gwineventer en breton, bourg de saint Néventer). La commune a gagné 620 hab. depuis 1999 (+42%) et accueille les transports Transall (30 sal.), le négoce agricole Tromelin (Duquesne-Purina, 40 sal.). Son finage va de la petite vallée de la Flèche au nord à celle de l’Élorn au sud; il inclut le manoir de Mézarnou (16e s.), l’ancien moulin, l’étang et le château de Brézal (19e s.) à l’extrême SE de la commune au bord de l’Élorn. Un peu plus à l’ouest, le monastère de femmes de Kerbénéac, issu d’une abbaye créée en 1876 à partir de la Pierre-qui-Vire en Morvan, est tout proche de La Roche-Maurice. La N12 traverse le finage au sud (un accès). (2 940 Plouvornéens, 3 544 ha) est une commune du Finistère en Pays de Landivisiau, à 8 km NNE du chef-lieu et 16 km à l’ouest de Morlaix; étang de 12 ha, trois zones d’activités de PME dont la maçonnerie Guillerm (170 sal.), pisciculture Aquadis et transformation de poissons et fruits de mer du groupe (Aquadis Naturellement, 50 sal.), désinfection APA (40 sal.), nombreuses porcheries (groupe Prestor). Au sud-ouest du bourg se dressent le calvaire et la chapelle de Lambader (15e-16e s.), avec un clocher octogonal ajouré à flèche et galerie, reconstruit au 19e s., parfois considéré comme un second du Kreisker; beau château de Keruzoret (16e et 19e s.) au nord. Au sud-ouest, le finage touche à celui de Landivisiau et accueille l’hippodrome et l’Équicentre de Quillivant. La population s’est accrue de 300 hab. depuis 1999. (2 330 Sizuniens, 5 814 ha dont 740 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Morlaix, en Pays de Landivisiau, 15 km au sud du chef-lieu (37 km à l’est de Brest, 35 km SO de Morlaix). La commune, étendue, traversée par le haut Élorn et incluse dans le Parc d’Armorique, n’a aucun rapport avec le cap Sizun. Elle se divise en deux parties. Au NO, le bourg, au milieu d’un espace agricole actif, est un site touristique disposant d’un enclos paroissial réputé (80 000 visites par an) doublé d’un musée d’arts et traditions; non loin s’offrent une maison de la Rivière, de l’eau et de la pêche relevant du Parc d’Armorique, une base de loisirs et un étang qui en font une «station verte de vacances». Au SE du bourg, le finage s’étend dans les monts d’Arrée, jusqu’aux sources de l’Élorn et au signal de Toussaines (Tuchenn Gador ou Ménez Kador) qui culmine à 383 m à l’extrême pointe SE du finage; le village de Saint-Cadou y exploite l’ardoise et forme une section communale autonome. Au pied des monts d’Arrée se trouve un autre lieu d’intérêt polyvalent associant: le lac de barrage du Drennec, dont le plan d’eau mesure 110 ha et s’accompagne du village du Drennec, d’activités nautiques et d’un musée dit Maison du Lac avec centre d’information sur l’aquaculture, relevant aussi du Parc d’Armorique; la station aquacole Inra-Ifremer de salmoniculture (SEMII, depuis 1984); le centre d’art et nature de Kervelly (en Commana) avec parc animalier et musée (maison de la faune et de la flore); les moulins de Kerouat (en Sizun) flanqués d’un parc de 2 ha, avec écomusée des monts d’Arrée, relevant également du Parc d’Armorique. La commune a un collège public, des maisons de retraite, une fabrique de matériel agricole Magsi (80 sal.), une métallerie (Oxymax, 80 sal.); centre équestre et swin-golf, camping et hôtel, mais peu de résidences secondaires (un logement sur 8). La population communale avait fortement régressé des années 1880 (3 900 hab.) à 1990 (1 750); elle a un peu repris depuis et gagné 420 hab. depuis 1999. |