Communauté d’agglomération Concarneau Cornouaille Agglomération' intercommunalité du Finistère associant 9 communes, 49 900 hab., 37 100 ha. Huit communes y ont plus de 2 000 hab. Saint-Yvi et Elliant sont au nord de Concarneau, Melgven et Rosporden au NE, Trégunc, Névez et Pont-Aven au sud sur la côte. La dernière est Tourch (1 060 Tourchois, 1 970 ha), ou Tourc’h, 7 km au nord de Rosporden; elle a gagné près de 200 hab. depuis 1999; les Pâtisseries gourmandes (groupe Roullier) y emploient 95 personnes. Le finage est étiré du nord au sud. L’Aven le traverse au NE, laissant au nord le village de Quilien, puis fixe sa limite orientale. (19 990 Concarnois, 4 108 ha dont 254 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère, 25 km au SE de Quimper. La ville est née au débouché du Moros, que barre l’îlot de Conq (ou Konk), en forme de croissant de 380 m de long. Le nom breton est Konk Kerné, la conque de Cornouaille. Cet îlot, accessible à pied par une passerelle, porte la célèbre «ville close», que Vauban fortifia et qui, délaissée naguère, est devenue l’attraction touristique majeure: sa fréquentation est évaluée à 1 500 000 visiteurs par an. Elle reprend peu à peu ses formes anciennes; on y admire les tours, les remparts, le beffroi et un complexe de musées de la mer et de la pêche (45 000 visiteurs par an), comportant un navire à quai, le chalutier Hémérica. La ville s’est développée ensuite à l’ouest sur la large presqu’île entre le Moros et la baie de la Forêt, que longe un boulevard littoral. La côte y offre les plages de Cornouaille, des Sables Blancs, de Kernous et s’achève par les estuaires dits Anse de Saint-Jean et Anse de Saint-Laurent, qui encadrent une petite réserve naturelle. Concarneau s’est agrandie en absorbant deux communes voisines en 1945 et 1959, Beuzec-Conq au nord-est, dont le village subsiste à l’est de la rocade D783, et Lanriec au sud-est de l’autre côté du Moros. Sa population augmente depuis les années 1930 (5 800 hab.), même en dehors des absorptions: elle avait 16 000 hab. en 1962; mais elle plafonne depuis 1999. Concarneau est fleurie (trois fleurs) et fait partie des «villages de charme», ainsi que des «villes d’art et d’histoire». Une fête des Filets bleus attire de nombreux visiteurs depuis 1905. À l’angle NO du finage se voit le château de Lesnevar. Au nord, la D763 sert d’axe d’urbanisation et a fixé la zone industrielle de Kersalé et les pavillons de Croaz Amandy et de Kerhun. Au NE passe la N165, dont le croisement avec la D70 vers Rosporden soutient d’autres urbanisations (Coat Conq), atteintes par un embranchement ferroviaire. Le territoire est élargi au sud du Moros dans l’ancienne commune de Lanriec, atteignant au sud le cours du Minaouec qui le sépare de celui de Trégunc. L’habitat est dense dans la moitié occidentale et littorale de Lanriec, qui comprend sur la côte, autour de l’anse de Kersaux, les quartiers de Kerancalvez, Douric ar Zin (lycée, piscine) et le Cabellou, celui-ci sur une presqu’île avançant jusqu’au vieux fort et à la pointe du Cabellou. Concarneau est l’un des points forts de la pêche bretonne, à la tête d’un quartier maritime; il se classe 2e pour la pêche fraîche (165 navires, 700 marins, 27 000 t/an) et premier pour la pêche au thon sous les tropiques (36 senneurs-congélateurs, 900 marins, 160 000 t); 25 mareyeurs emploient 320 personnes, les conserveries 180, une trentaine d’armements et de chantiers navals environ 600. Les services portuaires de la Chambre de Commerce emploient 40 personnes. La Compagnie française du Thon Océanique (CFTO, 290 sal.) résulte de la fusion en 2011 des armements Cobrepêche et France Thon, disposant de quinze navires, sept en Atlantique et huit en Océan Indien, avec des bases à Abidjan et aux Seychelles et une pêche totale de 65 000 t de thon; mais elle a été achetée en 2016 par le groupe néerlandais Parlevliet et Van der Plas. Les principaux mareyeurs sont Le Venec (35 sal.,) Lozac’h (25 sal.), Gallen (20 sal.), Le Coz (25 sal.). Le chantier naval Piriou emploie 100 sal. en chantier, plus 45 en ingénierie et études et 110 en services; le chantier JFA s’occupe de yachts (30 sal.). Les autres industries liées au port complètent l’offre d’emploi. Saupiquet (75 sal.), Bioceval (40 sal.), Gonidec (Les Mouettes Darvor, 45 sal.), Neptune Gastronomie (35 sal.), Socorex (30 sal.), Pêcheries Celtiques (20 sal.) transforment le poisson. Crown Emballages fabrique des boîtes métalliques (130 et 40 sal.). Barillec élabore des réseaux et appareils d’aide à la navigation (140 sal.); Oceanic Développement (ingénierie, 40 sal.), Le Gall (25 sal., électricité), les ateliers de mécanique ACC (30 sal.), Meca Diesel (25 sal.), SEMIM (20 sal.) et Méca Précis (25 sal.), le découpage Cornouaille Laser (20 sal.) assurent la maintenance et la sous-traitance navale. En outre, boulangerie Le Roux (25 sal.), entreposage frigorifique Nicot (20 sal.), carburants Sicarbu (25 sal.), location de bateaux War Raog (25 sal.). La Saria (35 sal.) et Maggy (25 sal.) font des farines animales en traitant les déchets. Concarneau a des collèges et lycées publics et privés, un centre hospitalier (50 lits), un centre d’aide par le travail; plus un hypermarché Leclerc (250 sal.), un Intermarché (50 sal.), des magasins tels Decathlon (35 sal.), Bricomarché (25 sal.) et BER (quincaillerie, sanitaire, 30 sal.) et d’autres entreprises urbaines (garages, supermarchés, nettoyage, construction); Crédit Mutuel (20 sal.), installations électriques Garczynski Traploir (40 sal.), plâtrerie Biavant (20 sal.) constructions Vaslet Papin (25 sal.), Nettoyage Services (25 sal.); gardiennage Delta (25 sal.), publicité Cornouaille Diffusion (100 sal.), transports Idea Bus (20 sal.), hôtel des Sables Blancs (35 sal.), aide à domicile Junior et Senior (30 sal.). La commune enregistre 1 400 résidences secondaires (12% du parc) et cinq campings (720 places) dont un de luxe (150 places), huit hôtels (200 chambres). La pointe de la ville au sud abrite la maison du Port, le laboratoire de biologie marine (Muséum-Collège de France) et son Marinarium, ainsi que les ports de plaisance (770 places, dont 340 à ponton). La ville a aussi une station de l’Ifremer, un Centre européen de formation continue maritime, deux lycées avec formation maritime; un établissement pour handicapés des Papillons Blancs (55 sal.). Au nord de la ville on visite le manoir de Keriolet, qu’une princesse russe a rendu baroque et flamboyant au 19e s.; à l’extrême nord, parc de loisirs de Kersimonou. Concarneau a rénové son centre après les gros dégâts causés par l’ouragan de 1987. L’aire urbaine Insee de Concarneau associe Concarneau et Trégunc (26 000 hab., 9 170 ha). La communauté Concarneau-Cornouaille Agglomération associe 9 communes et siège à Concarneau. Le nouveau canton de Concarneau a 6 communes, 37 400 hab., 26 700 ha. (3 410 hab., 7 030 ha dont 233 de bois) est une grande commune du Finistère dans l’intercommunalité de Concarneau-Cornouaille. Le bourg est à 6 km au NO de Rosporden, 19 km au nord de Concarneau et 17 km à l’est de Quimper. Son finage touchant au nord la vallée de l’Odet et au sud celle du Jet. Le nom viendrait de saint Elian. La commune, qui jadis l’emportait sur Rosporden mais qui était à l’écart du chemin de fer et des grandes routes, se veut désormais parmi les pionnières d’une agriculture «propre». L’Institut rural d’Elliant, privé, fait partie du groupe des maisons familiales rurales et rassemble 200 personnes. La population communale remonte depuis le minimum de 1975 (2 300 hab. sdc) et a gagné 600 hab. depuis 1999; mais elle dépassait 4 000 hab. en 1921. (3 440 Melgvinois, 5 117 ha dont 340 de bois) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Concarneau-Cornouaille, entre Concarneau, Rosporden et Pont-Aven. Son nom évoque une croupe blanche (mell gwenn). La commune est traversée par la N165 (échangeur de Kerampaou au sud-est) bordée au NE par la vallée encaissée de l’Aven qui se dirige vers le SE. Le finage frôle au SO la rade de Concarneau au fond de l’estuaire du Maros. La voie ferrée passe dans l’angle NO du finage. On y voit une allée couverte à l’est, plusieurs chapelles classées dont Coat an Poudou (16e s.) près du moulin et du manoir (19e s.) de Miguellou; château de Keranlevel à la pointe sud-est; vélodrome; pâtisserie Larnicol (MOF, 85 sal.), un camping. La population remonte depuis les 1 800 hab. de 1962, et a gagné 420 hab. depuis 1999. (2 730 Névéziens, 2 537 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Concarneau-Cornouaille, 11 km au SE de Concarneau, 5 km au SO de Pont-Aven. Elle occupe le littoral à l’ouest de la ria de l’Aven; la campagne est appréciée comme lieu de promenade, avec manoirs et chaumières. Raguenez, au SO de la commune, est la plage la plus proche du bourg, où se pressent cinq campings; son petit cap est précédé en mer par l’île Raguenez qui porte des traces d’un retranchement préhistorique, et, plus loin, l’île Verte. Plus à l’est, petite baie et pointe de Rospico, avec en arrière un parc floral et un autre camping. Encore à l’est, le village de Port-Manec’h, station balnéaire des années 1900, est à l’entrée des estuaires de l’Aven et du Belon et offre plage, port et camping. L’estuaire de l’Aven et ses multiples indentations donnent à la commune une limite orientale fort pittoresque avec, d’aval en amont, l’anse du Poulguen, le hameau et le port de Kerdruc, le château et la chapelle du Hénan (15e-16e s.), son bois, son étang et son moulin à marée. Névez («la neuve») a aussi un dolmen au nord (Brucou), un Intermarché (30 sal.). Elle avait plus de 3 000 hab. entre 1910 et 1970; elle a perdu des habitants jusqu’en 1999 et en a regagné 190 depuis. Elle a 1 300 résidences secondaires (presque la moitié des logements) et 8 terrains de camping (1 350 places) dont 2 de luxe (570 places), deux petits hôtels. (2 880 Pontavenistes, 2 863 ha dont 298 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 33 km à l’ESE de la préfecture et à 7 km du littoral au fond de l’estuaire de l’Aven, en Concarneau-Cornouaille. C’est la ville du premier pont, sur la plus ancienne route (D783). Elle a jadis eu un petit port de commerce mais n’attire plus aujourd’hui que la plaisance. «Village de charme», elle exploite par tous les moyens la renommée que lui avaient apportée les peintres qui choisirent de s’y installer, d’abord américains dans les années 1860, puis Gauguin et ses amis, et des écrivains qui ont suivi; le musée municipal des beaux-arts (rénové, 125 000 visiteurs en 2016) et le bois d’Amour sur le versant de l’Aven en perpétuent le souvenir. En outre Pont-Aven soigne la réputation de ses galettes et crêpes, avec la biscuiterieTraou Mad («bonne chose» en breton, 80 sal.). La commune a un collège public et un privé. La plus grande partie de son territoire est à l’ouest de l’Aven, sauf autour de la ville même où il englobe, rive gauche, la Colline Saint-Marguerite, les Quatre-Vents, le Bourg Neuf. Il est traversé au nord par la voie rapide de Nantes à Brest (N165), mais l’accès est à Melgven. Non loin du bourg, chapelles de Trémalo (16e s.) et de Kergonet (15e-16e), ruines du château de Rustéphan (15e-16e s.), château du Plessis au NE au-dessus de l’Aven; dolmen au NE, allées couvertes au nord (Coat Luzuen et Landédéo). Au SO, vaste domaine de loisirs de Kerlann avec camping de luxe et hôtellerie. Une minoterie et des restes d’anciens moulins ajoutent à ses attraits. Pont-Aven a absorbé sa voisine du nord-ouest Nizon en 1954, ce qui a doublé sa population, passée à 3 700 hab. en 1962; mais elle n’a pas cessé de perdre des habitants (encore -150 depuis 1999). Elle a 980 résidences secondaires (39% des logements), un camping quatre étoiles de 675 places, trois hôtels (45 chambres). (7 750 Rospordinois, 5 737 ha dont 381 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, 22 km ESE de Quimper sur la rive gauche de l’Aven, à la traversée de la voie ferrée de Lorient, en Concarneau-Cornouaille. Vieux bourg à maisons anciennes et beau clocher carré, Rosporden est un centre de services avec un collège public et un privé, un établissement pour handicapés (Les Étangs, groupe Kan Ar Mor 50 sal.), un hôtel, un camping, une maison de retraite. La population continue de croître: elle a gagné 1 170 hab. depuis 1999. La ville est dotée d’une base en agro-alimentaire: usine de viandes, charcuterie et salades Caugant du groupe Bonduelle (250 sal., plus des ateliers à Melgven), capable d’expédier 4 000 colis à l’heure; coopérative agricole Saint-Yvi (100 sal., vente d’animaux vivants); Laboratoire de Bromatologie (50 sal.). Elle a toutefois perdu la conserverie de légumes Boutet-Nicolas en 2014. Un autre employeur notable est une fabrique d’aérosols détersifs et produits ménagers du groupe britannique McBride (120 sal.). Dans le tertiaire, se signalent les transports Bernard (100 sal.) et les autocars Le Meur (35 sal.), un magasin Super U (45 sal.) et un Intermarché (20 sal.); aide à domicile Junior et Senior (25 sal.). Rosporden a intégré en 1974 l’ancienne commune de Kernével, à l’est, qui avait alors 2 500 hab. et en a actuellement 3 230. La ville a un grand étang de barrage sur l’Aven traversé par la voie ferrée, est flanqué à l’ouest de la zone industrielle de Doulan, et ceint d’une demi-rocade de la D765 côté ouest. Le Ster Goz longe le finage au nord-est, la Véronique au sud-est, où elle rejoint le Ster à l’angle SE. Une queue de près de 4 km s’ajoute au finage au sud-ouest. (3 130 Saint-Yviens, 2 706 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Concarneau-Cornouaille, 14 km au nord du chef-lieu et 13 km à l’est de Quimper, traversée par les voies de Quimper à Lorient; coopérative agricole (160 emplois), lotissement urbain du Bois de Pleuven au bord de la N165; maison de convalescence et maison de retraite. L’ancienne chapelle de Locmaria-an-Hent (16e-17e s.), au sud-est de la commune, est sur le tracé du Tro Breizh. Le Jet borde la commune au nord. Au sud-ouest, bois de Pleuven aménagé, avec un grand lotissement de pavillons, colonie de vacances, centre de convalescence, centre aéré et camping. Le nom officiel était Saint-Yvy jusqu’en 2005, où il a pu prendre légalement sa forme la plus populaire et la plus bretonne. La population communale croît depuis 1968 (1 200 hab.) et a encore gagné 670 hab. (un quart) depuis 1999. (7 300 Trégunois, 5 061 ha) est une commune du Finistère dans l'agglomération Concarneau-Cornouaille, 6 km au SE de Concarneau. Le bourg est à 4 km du rivage mais la commune a près de 10 km de côte, dont la pointe de Trévignon face aux Glénan, dotée d’un phare et qui abrite une petite station balnéaire avec un château (reconstruit en 1950) et une maison du Littoral. La commune a plus de 1 100 résidences secondaires (26% de slogements), 9 campings (1 200 places) dont un de luxe (20 places), un hôtel.. Elle abrite aussi un lycée professionnel hôtelier privé. La fabrique réputée de Guy Cotten (120 sal.) est spécialisée dans les vêtements imperméables pour la pêche et le sport (les cirés jaunes) et les bleus de travail pour marins; viandes SFV (50 sal.), brasserie Britt (45 sal.); supermarché Casino (35 sal.). La population communale croît depuis 1968 (4 800 hab.), gagnant 730 hab. depuis 1999. |