Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas' intercommunalité du Finistère, apparue en 1994 et associant 22 communes, 47 500 hab., 37 100 ha. Le siège est à Landerneau. Six autres communes ont plus de 2 000 hab.: Dirinon, Loperhet, Logonna-Daoulas, Hôpital-Camfrout au sud-ouest, Hanvec tout au sud, Plouédern au nord. Daoulas (1 820 Daoulasiens, 542 ha) et un ancien chef-lieu de canton du Finistère, 11 km au sud de Landerneau et 17 km ESE de Brest à l’extrême fond d’une ria qui débouche dans la rade de Brest par la vallée de Daoulas. Au sud-ouest, la pointe de Rosmélec s’avance et abrite l’anse de Prat Mil Pont; le finage est plus étendu au sud qu’au nord de l’estuaire mais l’urbanisation s’est développée de part et d’autre de la rivière, qui a nom ar Mignonn en amont du bourg. Celui-ci, dont le nom breton (Daoulaz) évoque deux ruisseaux, alors qu’il est à la confluence de trois cours d’eau, est né d’une abbaye du 6e s., refaite en 1167, devenue un centre de production de toile dite daoulas aux 16e et 17e s., puis de porcelaine au 19e s. Un centre culturel international d’expositions et de rencontres s’est installé depuis 1986 dans les restes de l’ancienne abbaye, propriété du département, qui conserve un cloître roman du 12e s. et un beau parc et reçoit 100 000 visiteurs par an; porche d’église et enclos paroissial du 16e s., avec calvaire de 150 personnages et musée; un collège public. Carrières, chemin de fer et grande route de Brest à Quimper, dépôt de la Brinks (transport de fonds, 60 sal.), supermarché U (30 sal.), La Poste (20 sal.). La population était de 800 hab. en 1900, 1 100 en 1962, 1 400 en 1982 mais s’est stabilisée depuis les années 1990. Irvillac (1 450 Irvillacois, 2 960 ha dont 275 de bois), 4 km à l’est de Daoulas, a un enclos paroissial classé. Le finage s’étend sur deux crêtes, entre lesquelles s’insinue la voie ferrée de Quimper à Brest; la population s’est accrue de 420 hab. depuis 1999 (plus de 40%). Plus loin à l’est à 13 km de Daoulas, Saint-Éloy (230 Éloyciens, 1 242 ha), Sant Alar en breton, est une petite commune, au finage étiré d’ouest en est, incluse aussi dans le Parc d’Armorique. Elle a gagné 50 hab. depuis 1999; à l’est du village, des landes annoncent les monts d’Arrée et le relief monte à 298 m sur une petite butte du quartier de Balanec Alouet. Le Tréhou (640 Tréhousiens, 2 279 ha) est à 12 km SE de Landerneau, sur un plateau incisé par le Mignonn; elle a gagné 220 hab. depuis 1999 (plus de moitié). Saint-Urbain (1 690 Saint-Urbannais, 1 521 ha dont 170 de bois), Lannurvan en breton, est à 6 km au sud de Landerneau; transports Pelé (35 sal.). Le bourg s’est entouré de pavillons: descendue de 950 hab. vers 1860 à 470 en 1968, la population a connu une forte croissance depuis, comme banlieue de Landerneau, gagnant encore 450 hab. depuis 1999 (+36%). À Tréflévénez (260 Tréflévénéziens, 965 ha), 6 km au SE de Landerneau, qui a pu gagner 40 hab. après 1999, travaillent deux fabriques de matériel agricole Emily (80 sal.) et remorques agricoles Rolland (190 sal.); château de Kerézellec au SO. Pencran (1 970 Pencranais, 893 ha), jouxte Landerneau au SE et partage une partie de ses parcs d’activité; l’urbanisation a gagné toute sa partie occidentale, au contact de Landerneau. Le bourg, tout au SO, a un bel enclos paroissial dont l’église est du 14e s., et un château. Parmi les entreprises, dont la plupart se pressent dans la vallée de l’Élorn au nord: beurrerie Uclab (240 sal., groupe Laïta de Triskalia), ateliers de machines agricoles Sofimat (70 sal.) et Jaffredou (30 sal.), chaudronnerie BL Finance (30 sal.), entrepôts Distrivert (Triskalia, 45 sal.). Le nom breton est Penn-ar-C’hrann, ce dernier mot évoquant une défriche; la population communale a fortement augmenté depuis les 450 hab. de 1960, et a encore gagné 650 hab. depuis 1999 (+49%). La Martyre (780 Martyriens, 1 801 ha) est à 7 km ESE de Landerneau; le finage est en arc de cercle et le bourg est excentré à l’es; il est connu pour son bel enclos paroissial et ses maisons du Guet. Au SO du finage au bout d’une queue, s’étendent le golf de Brest-Iroise et le centre de loisirs de Lann-Rohou, débordant sur le finage de Saint-Urbain; enceinte de terre de Kerlavarec à l’ouest. Sa population a un peu repris depuis 1968 (510 hab.) et gagné 170 hab. depuis 1999; le nom breton, Ar Merzher-Salaun, vient du martyre du roi breton Salomon, réputé tué en ces lieux au 9e siècle. Ploudiry (960 Ploudiryens, 2 719 ha dont 239 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 9 km à l’est de Landerneau; le nom, Plouziri en breton, signifierait «village des chênes»; musée, enclos paroissial; carrières Lagadec (40 sal.). La population a repris depuis le creux de 1975 (680 hab.), consécutif à une dépopulation engagée depuis 1890 (1 500 hab.), et gagné 130 hab. après 1999. La Roche-Maurice (1 930 Rochois, 1 204 ha dont 208 de bois), 5 km ENE de Landerneau, et desservie par la voie ferrée Paris-Brest. Le bourg est une ancienne place forte disposant d’un bel enclos paroissial et des ruines de l’ancien château; son nom, Ar Roc’h Morvan en breton, était seulement La Roche jusqu’en 1979; mais Morvan avait été transformé en Maurice dès le 14e siècle; la population communale, qui était de 840 hab. dans les années 1930, croît; elle a gagné 190 hab. depuis. Lanneuffret (150 Lanneuffrétais, 224 ha) est une très petite commune juste au nord de La Roche, traversée par la N12; château de Kerantraon au sud. Trémaouézan (560 Tréviens, 1 129 ha) est à 8 km au nord de Landerneau, avec un bel enclos paroissial. Au nord, la lande Lann Gazel est un espace vide et protégé; +120 hab. depuis 1999. Saint-Thonan (1 720 Saint-Thonanais, 1 129 ha), 10 km au NO de Landerneau, qui n’avait que 550 hab. en 1968, semble poursuivre sa progression, gagnant 520 hab. depuis 1999 (+43%). Elle est traversée par la N12, qui a fixé une zone d’activité; une société de gardiennage (Seris, 270 sal.) et quelques ateliers, dont une imprimerie (Cloître, 110 sal.) et une fabrique de cosmétiques à base d’algues (Lessonia, 85 sal.), un supermarché Leclerc (35 sal.). Saint-Divy (1 530 Saint-Divyens, 852 ha), 7 km ONO de Landerneau, a une zone d’activité à l’extrême nord sur la N12 dans le prolongement de celle de Saint-Thonan; ateliers de légumes surgelés Daregal (25 sal.) et de constructions métalliques Oxymontage (30 sal.), installations thermiques Abiven (25 sal.). Elle n’avait que 530 hab. en 1968 et a crû ensuite, dont +80 hab. depuis 1999; château de la Haye au SO. La Forest-Landerneau (1 890 Forestois, 921 ha dont 237 de bois), 5 km au SO de Landerneau, est sur le versant droit de l’Élorn. Elle est voisine de Guipavas à l’ouest et porte à l’est la forêt de Landerneau; ruines d’un vieux château de la Joyeuse Garde; imprimerie-papeterie Sobredim (45 sal.), plastiques Danisco (70 sal.). Sa population, qui était de 650 hab. dans la première moitié du 20e siècle, est passée à 1 000 en 1970 et a crû jusqu’en 1990, puis gagné encore 250 hab. après 1999; le nom était La Forest tout court jusqu’en 1955. (2 410 Dirinonais, 3 302 ha dont 488 de bois) est une commune du Finistère à 7 km SSE de Landerneau, dans la communauté de Landerneau-Daoulas; musée des traditions, église avec bel enclos paroissial. Le finage, étiré, traversé par la N165 et la voie ferrée Brest-Quimper, atteint au sud la baie de Daoulas, au nord la vallée de l’Élorn. À la pointe nord, l’urbanisation de Landerneau déborde dans le quartier de Kerliézec. Elle a une gare; parc, arboretum et étang de Créac’h ar Roual sur 58 ha; centre d’éducation motrice des Pâquerettes (80 sal.) au NE, avec arboretum et centre d’aide par le travail; tôlerie Itec (55 sal.), cosmétiques à base d’algues Technature (65 sal.). La commune a reçu une centrale électrique et deux éoliennes Vestas (1,7 MW, à EDF) fin 2004, associées à une zone artisanale au sud du bourg, avec embranchement ferroviaire. Le nom viendrait des chênes (dir) de sainte Nonne. La population communale a plus que doublé depuis 1968 (1 000 hab.) mais est restée stable après 1999. (2 060 Hanvécois, 5 911 ha dont 965 de bois) est une commune du Finistère au sud de l’intercommunalité Landerneau-Daoulas, 20 km SSE de Landerneau et 5 km au NE du Faou. Son finage s’étire sur 17 km entre la ria de l’Aulne et les monts d’Arrée, et fait partie du Parc d’Armorique. Hanvec héberge un centre d’apprentissage agricole et de formation d’adultes, un atelier de traitements de surfaces (Prestia Galva 29, 40 sal.). La population d’Hanvec a longtemps décliné: elle dépassait 3 000 hab. à la fin du 19e siècle, et était tombée à 1 300 en 1975, avant de remonter un peu; elle a gagné 420 hab. depuis 1999, un quart. La N165 de Quimper à Brest traverse la commune à l’ouest. Au-delà vers l’ouest, le finage avance en presqu’île jusqu’à la pointe de Glugeau, entre les deux estuaires du Faou et de Keroullé; il s’étire vers l’est et le sud-est où il englobe une bonne part de la forêt du Cranou, où naît la rivière du Faou. En bordure de la forêt au NE sont la maison du Parc (musée) et un parc animalier, installés dans les 520 ha du domaine de Menez-Meur, qui est géré par le Parc d’Armorique et qui fut créé par un ancien chercheur d’or aux Amériques. (2 260 Hospitaliers, 1 316 ha dont 334 de bois) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Landerneau-Daoulas, devenue Ospital en breton, à 5 km au sud de Daoulas. La commune est traversée par la voie rapide (N165-E60) mais sans échangeur. Elle est située dans le Parc d’Armorique, est riveraine de l’Aulne, contient à l’est la forêt domaniale du Gars et, tout au sud, le village de Troaron et l’île de Tibidy. La plus grande partie du territoire est formée par la large presqu’île qui s’étend entre la ria de Camfrout au nord et l’Aulne au sud, prolongée par l’anse de Keroullé. Le bourg est tout au fond de la ria de Camfrout. Son nom vient d’un ancien prieuré repris par les Hospitaliers de Saint-Jean et de kamm frout, qui évoque un «courant courbe», un coude de ruisseau ou un cours d’eau sinueux. On y a exploité des carrières de granite (kersantite); le nombre d’habitants remonte depuis 1975 (1 060 hab.) et s’est accru de 560 hab. depuis 1999, plus d’un tiers. La commune a 200 résidences secondaires (18% des logements) mais pas de camping. (16 400 Landernéens, 1 319 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère dans l’arrondissement de Brest, 20 km à l’ENE de Brest sur l’Élorn. Bien placée au fond de la ria de l’Élorn, où jadis pouvaient remonter des bateaux, la ville fut active assez tôt, réputée par ses toiles et ses marchands, qui approvisionnaient la marine. Elle fut le véritable chef-lieu du Léon du 12e au 16e s., et faillit même être choisie comme chef-lieu du département. Landerneau eut de 1830 à 1880 la seule filature moderne de Bretagne, travailla également le cuir et brassa la bière. Elle bénéficie d’une bonne desserte routière et ferroviaire, au branchement de la ligne Brest-Quimper sur Paris-Brest. Le centre-ville est en amont sur l’Élorn; le finage s’étend largement au NO où il monte à 100 m sur un plateau en partie vide mais où ont pris place les urbanisations de Kergreis et de la Cité Duguesclin; il dessine une pointe au sud de l’Élorn, incluant le bois de Pencran, mais où l’habitat se concentre dans la vallée et sur le versant gauche de l’Élorn. La ville est marquée par deux entreprises réussies. La première est celle de la Coopérative agricole de Bretagne (CAB ou plus souvent Coopagri), fondée en 1911 à partir de l’Office central de Landerneau, et devenue l’une des toutes premières entreprises françaises du secteur agro-alimentaire (produits laitiers, viandes, légumes, surgelés et plats cuisinés, aliments du bétail). Elle est à l’origine d’une bonne part de la mutualité agricole bretonne, éditant Le Paysan breton et possédant de nombreuses marques connues. Coopagri, le siège et la laiterie occupent à Landerneau 480 personnes, la distribution de détail Distrivert 30 sal., la conserverie Gélagri (60 sal., 18 000 t/an de choux-fleurs et brocolis surgelés) et les bureaux plus ou moins directement dérivés: 220 salariés du centre d’économie rurale, 330 à Groupama-Bretagne, 420 à la mutualité sociale agricole, 210 à la caisse maladie agricole (Crama), soit un ensemble de plus de 1 700 personnes. Associée à Eolys (Loudéac) et Cam 56 (Saint-Avé), elle s’est fondue en 2010 dans le groupement géant Triskalia, qu’elle anime et dont elle héberge le siège. Triskalia groupe 160 000 adhérents et 4 800 salariés et son chiffre d’affaires est de 2 milliards d’euros par an; elle dispose de 280 sites en Bretagne. Le groupe a pour filiales Laïta (2 500 sal.), Gélagri pour les légumes (800 sal.), Ronsard pour les volailles (900 sal.), Cobréna et Nutréna pour les aliments du bétail, Magasin Vert et Point Vert pour la distribution, etc., et les marques Paysan Breton, Prince de Bretagne, Socopa, Mamie Nova, Régilait. La seconde réussite, plus connue à l’extérieur de la Bretagne, est celle de l’épicier Édouard Leclerc, créant en 1949 à Landerneau le premier magasin polyvalent à prix bas («discount»), avant de développer une chaîne coopérative intégrée, en Bretagne à partir de 1955, puis à Grenoble en 1959 et enfin dans toute la France et au-delà, tout en conservant son siège dans la ville de Landerneau. Le groupe, resté officiellement coopératif, atteint un chiffre d’affaires de 45 milliards d’euros et un personnel de 123 000 salariés, près de 600 magasins en France et 125 à l’étranger. Outre un hypermarché Leclerc de 270 salariés, le groupe est représenté sur place par la centrale de distribution Scarmor (130 personnes). Les autres activités sont de commerce et de service: installations électriques CEI (75 sal.), analyses Capiinov (80 sal.); un Intermarché (85 sal.), vente d’articles ménagers à domicile CAMP (30 sal.); gestion immobilière HLM d’Armorique (45 sal.) et de contentieux NACC (30 sal.), La Poste (60 sal.), Enedis (45 sal.). S’y ajoutent les diverses activités de service, de formation (collèges et lycées publics et privés), de santé avec un hôpital de 650 employés (103 lits), une polyclinique (85 sal.) et une clinique de l’Élorn (45 sal., 67 lits), et de culture (dont le centre culturel et de congrès de Mescoat) d’une ville prospère, qui a su conserver quelque autonomie en dépit de la proximité de Brest. Une nouvelle zone d’activités avec pépinière d’entreprises, plate-forme logistique et centre d’affaires a été ouverte à Mescoat. Il y a là de quoi mieux apprécier une ville trop connue pour son fameux «bruit», lequel ne fut qu’une piètre invention parisienne du milieu du 19e s., simplement chargée d’évoquer le milieu étroit et confiné d’une petite ville de province comme il en est tant. Le nom de la commune, Landerne en breton, se rapporte à saint Ernoc (parfois Ternoc). Peuplée d’environ 8 000 habitants avant 1950, elle a crû assez nettement jusqu’en 1975 et s’est stabilisée un peu au-dessus de 14 000 hab. (sdc) depuis. Elle a gagné 1 260 hab. depuis 1999. Le maire est depuis 2008 Patrick Leclerc (divers droite), commerçant et neveu d’Édouard Leclerc. Le premier magasin Leclerc a donné place à une fondation culturelle. Une communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas associe 22 communes (44 800 hab. sur 37 100 ha) des anciens cantons de Landerneau, Daoulas et Ploudiry, et a commencé à équiper de nouvelles zones d’activités en plusieurs lieux; elle siège à Landerneau. Le nouveau canton de Landerneau a 9 communes, 28 100 hab., 9 300 ha. (2 170 Logonnais, 1 214 ha) est une commune du Finistère dans la communauté de Landerneau-Daoulas, 16 km SSO de Landerneau. Son nom est formé sur loc et sainte Nonne. Son territoire, à l’habitat très dispersé, s’avance en baie de Daoulas jusqu’à la pointe du Bindy, que prolongent deux petites îles de même nom, entre les rias de l’Aulne et de Camfrout au sud, celle de Daoulas au nord, qu’elle domine à la pointe du Château. Son littoral accidenté entoure au nord l’anse de Penn Foull et celle du Roz, au sud la petite anse du Bourg. La commune a quelques pêcheurs, et plusieurs petits ports, dont celui de Pors Beac’h qui fut à l’origine des premiers rassemblements de «vieux gréements» dans les années 1980, mais a fermé son centre nautique. Forte de 2 100 hab. en 1901, sa population était tombée à 1 100 en 1975 mais a repris depuis; elle a même gagné 560 hab. depuis 1999 (+37%). La commune a près de 300 résidences secondaires (25% des logements) et deux campings; elle s’orne au sud-est du château de Rosmorduc (17e s.). La commune fut un haut lieu d’extraction du granite, dans sa variété appréciée des sculpteurs et dite de Kersanton. (3 710 Loperhétois, 2 031 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité de Landerneau-Daoulas, 13 km au SO de Landerneau, à mi-chemin entre Daoulas et Plougastel-Daoulas. Séparant ces deux communes, elle s’étend de la baie de Daoulas au sud à la vallée de l’Élorn au nord; la grande route de Brest à Quimper la traverse. C’est une commune d’intérêt stratégique, où se trouvent un dépôt de munitions classé et l’un des cinq grands radars français de surveillance aérienne, couvrant l’Ouest de la France, de la frontière espagnole à Paris et même Reims (200 postes de travail). Au sud de la commune, s’avance la presqu’île de Rostiviec entre la baie de Lanveur à l’est et l’anse de Penfoul à l’ouest (même sens qu’à Logonna, orthographe différente selon l’IGN); le site de Kersanton y a fourni un granite (kersantite) particulièrement commode à sculpter, qui a embelli de nombreux enclos paroissiaux bretons; port et centre nautique à Rostiviec. Tout au nord, une crête montant à 63 m flanque l’Élorn; ferme pédagogique à Menguen. Loperhet a une fabrique d’aliments du bétail Richard Nutrition de la Cobrena, filiale commune des groupes Coopagri et Even, 220 000 t/an, mais très automatisée, avec 25 salariés; transports Transena (35 sal.), peinture Façades Concept (40 sal.). La population est en augmentation sensible: de moins de 1 300 hab. en 1960, elle est passée à 2 000 en 1982 et 2 900 en 1990 et s’est accrue de 170 hab. après 1999. Le nom est Loperc’hed en breton et associe au radical loc le nom de sainte Berc’het (Brigitte): comme une Brigitteville. (2 840 Plouédernéens, 1 962 ha) est une commune du Finistère dans le pays de Landerneau-Daoulas. Le bourg est à 4 km au nord de Landerneau mais son territoire va jusqu’à l’Élorn et l’urbanisation de Landerneau a débordé sur ses rives dans le quartier de Kergoat au SO, et plus en amont à Pont-ar-Bled. Il est traversé par la N12, dont l’accès principal est à Saint-Éloi en Ploudaniel, à l’ouest, et a suscité les zones industrielles de Saint-Éloi et de Keriel. Elle abrite un ensemble d’entreprises de l’agglomération de Landerneau, surtout dans l’agro-alimentaire avec les crèmes glacées et surgelés Rolland (330 sal.), les surgelés Argel (160 sal.), la boulangerie-pâtisserie Christian Faure (160 sal.), et les cosmétiques (Algotherm, 50 sal.) à partir d’algues. Se distinguent en outre les bétons Thébault (75 sal.), les constructions Novello (20 sal.), la Peinture Européenne (30 sal.); isolation thermique ITB (25 sal.) et Qualiconfort (20 sal.); constructions avicoles Egg-Chick (25 sal.); négoces de pharmacie Alcyon (95 sal.), de boissons France-Boissons (45 sal.), de fruits et légumes Pomona (30 sal.); de matériel de travaux publics Arzel (45 sal.); transports Floch (25 sal.), travaux publics Lagadec (35 sal.), Liziard (65 sal.); déchets ménagers Sotraval (Triglaz, 30 sal.). La population communale, stable après 1980, a crû de 220 hab. depuis 1999; elle était d’environ 1 700 hab. entre 1925 et 1965. Le nom fait référence à saint Edern. |