Communauté de communes Beaucaire Terre d’Argence' communauté de communes du Gard, associant 5 communes, 30 500 hab. sur 20 500 ha. Beaucaire (siège), Bellegarde, Fourques, Jonquières-Saint-Vincent ont plus de 2 000 hab. Vallabrègues (1 410 Vallabrigants, 1 433 ha) est la seule sur la rive gauche du Rhône; mais jadis celui-ci passait plus à l’est, comme en témoigne le grand méandre abandonné que suit la limite administrative au SE. Le barrage de Vallabrègues, le dernier sur le Rhône, a été mis en service en 1970 avec une puissance de 210 MW (production annuelle 1 300 GWh) dans la centrale de Beaucaire. Vallabrègues a 190 hab. de plus qu’en 1999; camping, halte fluviale; centrale photovoltaïque u sud. (16 050 Beaucairois, 8 652 ha dont 1 900 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 25 km à l’est de Nîmes au bord du Rhône, face à Tarascon. Le nom vient de Bel Caïre, c’est-à-dire Belle Roche. Le gros château royal perché au-dessus de la ville, au nord, fait face à celui de Tarascon qui de son côté gardait l’Empire. Le Rhône est divisé en deux parties d’égale ampleur: le fleuve proprement dit, au ras de Beaucaire; le canal de dérivation, au ras de Tarascon, équipé vers le nord de la centrale électrique de Beaucaire; une mince cloison les sépare et se termine au sud par l’île de la Barthelasse. La ville a des jardins classés et un musée municipal; elle propose en outre un musée gallo-romain de la Via Domitia, un musée Alphonse Daudet, le site du Vieux Mas (arts et traditions) au mas de Végère au sud de la commune, un musée de vins romains au domaine viticole du mas des Tourelles sur la route de Bellegarde; volerie d’aigles au château; centre nautique et de loisirs sur le Rhône en amont de la ville. Beaucaire se veut «ville et métiers d’art» et classée dans les «villes et pays d’art et d’histoire». Elle a un passé de foires dont dérivent celles de la Madeleine, à partir du 21 juillet, mais qui ont pris une fonction surtout touristique. Équipée d’un hôpital local public (56 lits), d’un lycée et deux collèges publics, un lycée et deux collèges privés, la ville a aussi quelques entreprises en partie liées à sa fonction de passage. Les Chais Beaucairois (160 sal.) sont une ancienne filiale du groupe Casino passée en 2003 à la firme bordelaise Marie Brizard, qui traite des vins et des spiritueux mais y a transféré aussi de Seine-et-Marne une production de 150 millions de bouteilles de sirop par an. Un autre chai appartient à la firme belge Konings (60 sal.), cédée par Baccardi en 2017). Dans la production s’joutent une fabrique de chalets mobiles IRM (Idéale Résidence Mobile) devenue Bio Habitat (130 sal.), une verrerie de vitres (Vitrage du Midi, 30 sal., groupe Saint-Gobain); métalleries Brun Triconnet (30 sal.), Caumes (25 sal.), éléments en béton Saint-Gobain Stradal (50 sal.), cimenterie Calcia (110 sal.). Dans les commerces et services, un hypermarché Carrefour(170 sal.), Mr Bricolage (30 sal.), les transports Tratel (100 sal.) et Galuy Ciampi (35 sal.); recyclage de déchets Chimirec (65 sal.) et Ecoval (30 sal.)); La Poste (60 sal.). Deux «zones urbaines sensibles» ont été reconnues: l’une englobe tout le centre-ville, qui ne manque pas d’habitats vétustes; l’autre s’étale à l’ouest dans le quartier de la Moulinelle. La commune longe le Rhône sur 15 km; tout au nord se dresse la butte de l’Aiguille (152 m) partagée avec Comps, où sont des habitats troglodytes et restes de l’abbaye troglodytique Saint-Romain. Le canal d’irrigation du Bas-Rhône-Languedoc, nommé canal Philippe-Lamour, d’abord souterrain sur 9 km, part de la commune. Le finage est traversé par le canal de Sète au Rhône, utilisé surtout pour le tourisme depuis la construction de l’écluse de Saint-Gilles (port de plaisance de 200 anneaux). Un site portuaire de la Compagnie de navigation du Rhône (CNR) est au sud de la ville; en 2006, la CNR a installé 5 éoliennes Nordex (11,5 MW) dans la commune. La limite communale, départementale et régionale suit la rive gauche du fleuve au ras de Tarascon. Beaucaire avait déjà 10 000 hab. au début du 19e s.; la population est descendue à 8 500 en 1911, avant de remonter à partir de 1925, dépassant les 10 000 dès 1954 et progressant continûment; elle s’est accrue de 2 100 hab. depuis 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Beaucaire-Terre d’Argence, qui associe 5 communes, 30 500 hab. et le bureau d’un nouveau canton à son nom (7 communes, 36 900 hab.). (7 090 Bellegardais, 4 496 ha dont 1 200 de vignes et 281 de bois) est une commune du Gard, 13 km au SO de Beaucaire, dans l’agglomération Beaucaire-Terre d’Argence. La ville est au pied de la Costière de Nîmes, sur la N113; ancien prieuré de Broussan (église romane du 11e s.); musée municipal. Haut lieu de l’agriculture intensive, elle réunit deux caves coopératives, un centre de recherche sur les fruits et légumes (CTIFL) au domaine de Balandran, les roseraies Meilland (20 sal.); supermarché Carrefour (30 sal.), fabrique de piscines en plastique Alliance (20 sal.), nettoyage LM (20 sal.), traitement de déchets Sita (35 sal.);. Le territoire communal, traversé par le canal de Sète au Rhône (port de plaisance), s’étend à moitié sur la Costière et à moitié sur la plaine qui annonce la Camargue (le Grand Palus). La commune est traversée au sud par l’A54, et par le canal d’amenée du Bas-Rhône-Languedoc, qui capte les eaux du fleuve à l’angle sud-est de la commune près du château de Belleval. À Pichegu au sud-ouest de la commune, au pied de la Cosière à 12 km du Rhône, a été installée la grande station de pompage qui alimente le canal des Costières vers Nîmes et le canal Philippe-Lamour vers Mauguio près de Montpellier. La commune a eu 2 800 hab. en 1891 et s’était un peu dépeuplée ensuite jusqu’en 1954 (2 200 hab.), puis a repris du volume, passant par 4 000 hab. en 1983; elle a gagné 2 110 hab. (+42%) depuis 1999. (2 940 Fourquesiens, 3 824 ha) est une commune du Gard, 17 km au sud de Beaucaire dans la communauté Beaucaire-Terre d’Argence. Le bourg, au nom caractéristique (fourche) est à la diffluence du Grand Rhône et du Petit Rhône, en banlieue nord d’Arles, et donc le dernier bourg languedocien du Rhône. Il a reçu quelques petites entreprises de banlieue, dont les constructions métalliques SPCM (35 sal.), les emballages plastiques Furstplast (25 sal.); couverture Bourgeois (35 sal.). Son territoire s’étend vers l’ouest dans la plaine le long du Petit Rhône jusqu’aux confins de Saint-Gilles, s’arrêtant au tracé du canal de Sète au Rhône.. Il contient à l’est l’île aux Saules, en fait une presqu’île, encadrée par les deux bras du Rhône jusqu’à la limite d’Arles. Le canal du Bas-Rhône-Languedoc suit la limite nord de la commune et y rejoint le Rhône; nombreuses serres maraîchères aux environs; quelques gros mas et châteaux dans la plaine de Camargue à l’ouest. Sa population croît régulièrement depuis le 19e siècle et a encore ajouté 340 hab. après 1999. (3 790 Jonquiérois, 2 132 ha dont 940 de vignes et vergers) est une commune du Gard, 7 km à l’ouest de Beaucaire, sur la route de Nîmes; le tracé de la Via Domitia traverse le finage juste au sud du bourg. Elle est membre de la communauté Beaucaire-Terre d’Argence; cave coopérative. Saint-Vincent est juste à l’ouest de Jonquières, sur la grand-route, et vient d’une ancienne paroisse intégrée dans les années 1790. La croissance de la population est continue depuis le creux des années 1950 à 1 230 hab., apportant 1 000 hab. de plus après 1999 (+36%). |