Métropole Toulouse Métropole

Toulouse Métropole

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associe 37 communes, 755 900 hab., 46 600 ha. Seulement 7 communes sont au-dessous de 2 000 hab. Les autres sont Toulouse, Aucamville, Aussonne, Balma, Beauzelle, Blagnac, Brax, Bruguières, Castelginest, Colomiers, Cornebarrieu, Cugnaux, Drémil-Lafage, Fenouillet, Fonbeauzard, Gagnac-sur-Garonne, Gratentour, Launaguet, Lespinasse, Mondonville, Montrabé, Pibrac, Quint-Fonsegrives, Saint-Alban, Saint-Jean, Saint-Jory, Saint-Orens-de-Gameville, Seilh, Tournefeuille, L’Union, Villeneuve-Tolosane.

Aigrefeuille (1 230 Aigrefeuillais, 462 ha), 15 km ESE de Toulouse, est sur les collines bordées au sud par la vallée de la Saune, et purement résidentielle. Elle a augmenté de 650 hab. (+112%) depuis 1999; elle n’avait que 100 hab. en 1954, 170 en 1982.

Flourens (1 960 Flourensois, 974 ha), 12 km à l’est de Toulouse sur les collines du Terrefort entre Saune et Seillonne, a connu une forte croissance (600 hab. en 1975), sauf depuis 1999 (+150). Le village de Flourens est au bord d’un lac collinaire et assorti d’une zone d’activités; ingénierie Comat (75 sal.), visserie AHG (Auriol, 50 sal., rivets pour l’aéronautique), mécanique Megasud (30 sal.) et Remax (20 sal.), bijouterie BLD (30 sal.), électronique Erems (75 sal.), installations électriques RTE (60 sal.), Sobelec (40 sal.) et Erim (30 sal.), travaux publics Eiffage (70 sal.) et TP d’Oc (40 sal.), supermarché U (70 sal.); transports urbains France TAD (55 sal.), taxis Alcis (80 sal.).

Mons (1 810 Monsois, 732 hab.), 13 km à l’est de Toulouse et 7 km à l’est de Balma, est sur les collines bordées au sud par la vallée de la Seillonne; un établissement pour enfants (institut médico-éducatif le Val Fleuri, 120 sal.), château de Clairac. Elle a gagné 710 hab. depuis 1999 (+65%) et n’avait que 200 hab. en 1962.

Beaupuy (1 370 Beaupéens, 584 ha), 12 km ENE de Toulouse, domine la petite vallée de la Sausse qui limite le finage au sud. Elle accueille une clinique de 158 lits de psychiatrie (120 sal.); restauration collective Compass (30 sal.); nettoyages Albert (35 sal.) et Laurent (30 sal.). La Butte est un lotissement radioconcentrique sur le haut du versant droit de la vallée. La commune avait 240 hab. seulement en 1975; elle a augmenté de 270 hab. depuis 1999 (+25%).

Mondouzil (240 Mondouziliens, 409 ha), 13 km à l’est de Toulouse, bordée au nord par la Sausse, est la seule à être restée à l’écart de l’urbanisation, tout en accueillant une petite zone d’activités au NO (les Landes); mécanique Cauquil (75 sal.) et ingénierie Moretti (20 sal.).

Pin-Balma (910 Pino-Balméens, 663 ha), 9 km à l’est de Toulouse, a gagné 250 hab. (38%) depuis 1999; clinique Aufrery (120 sal.) et maison de retraite Korian (45 sal.). L’habitat est surtout sur le versant droit de la Seillonne mais le finage s’étend aussi au sud, où trône le château d’Aufréry.


Aucamville

(8 480 Aucamvillois, 396 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, limitrophe de la commune de Toulouse à la sortie nord. C’est une ancienne banlieue maraîchère, à présent presque entièrement urbanisée et en forte progression; elle a un collège public. Elle avait 750 hab. en 1900, 2 000 en 1962; elle a encore gagné 2 900 hab. depuis 1999 (+52%). Son territoire est traversé par l’autoroute A62 (sans accès), qui laisse à l’ouest les zones d’activités de Lacourtensourt.

Surtout résidentielle, elle accueille néanmoins un certain nombre de petits établissements, notamment sur la zone de Lacourtensourt: ingénierie Leyfa (35 sal.), traiteur C&N (25 sal.); négoce de fournitures industrielles Savfima (30 sal.), de matériels hydrauliques CTDI (25 sal.), de fruits et légumes Cours des Halles (25 sal.), magasin But (meubles, 20 sal.), menuiserie Somepose (55 sal.), installations électriques Masachs (25 sal.), maçonnerie ETB (30 sal.), étanchéité MB Zinc (25 sal.); nettoyage Technivap (25 sal.); transports MPM (20 sal.).


Aussonne

(7 060 Aussonnais, 1 376 ha) est une commune de la Haute-Garonne à 15 km NO de Toulouse dans Toulouse Métropole, tout près du complexe aérospatial toulousain. La commune n’avait que 660 hab. en 1962, pas encore 2 000 en 1975; elle a reçu de nombreux lotissements résidentiels et s’est accrue de 2 790 hab. (+61%) depuis 1999. Son finage est traversé par l’Aussonnelle et son affluent de gauche le Panariol, équipé à l’ouest du lac de barrage d’Aussonne (8 ha). Elle accueille un supermarché Carrefour (30 sal.), un négoce de produits d’emballage (Spphissac, 25 sal.) et un de bandes transporteuses (Sonovi, 20 sal.); et, surtout, le semencier états-unien Pioneer Semences (130 sal.) et son laboratoire Pioneer Génétique (160 sal.).


Balma

(16 700 Balmanais, 1 659 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, limitrophe de la commune de Toulouse à l’est, dans la plaine de l’Hers Mort. La commune a participé assez tôt aux activités aéronautiques de Toulouse, avec notamment une station d’aérostiers et une soufflerie de l’Onera; elle avait 1 300 hab. en 1946, 3 300 en 1962, 7 800 en 1975; elle a augmenté de 4 110 hab. depuis 1999 (+33%). Son urbanisation reste séparée de celle de Toulouse par les installations et les terrains de la vallée de l’Hers, un vide qui a permis le passage de l’autoroute des Deux-Mers, également rocade de l’agglomération.

L’aérodrome de Toulouse-Lasbordes (code LFCL) y occupe depuis 1930 la partie méridionale de la commune; utilisé à l’origine notamment pour les essais de l’usine Latécoère, doté d’une piste bitumée de 950 m et d’une gazonnée de 350 m, il sert à des essais ainsi qu’à la formation des élèves des écoles supérieures d’aviation de Toulouse, et il est ouvert au trafic civil; aéroclub. Une nouvelle zone d’activités a été installée sur une centaine d’hectares au nord de la commune (zac de Gramont); château du Thégra au nord (16e et 18e).

Le Centre d’essais aéronautiques de Toulouse (CEAT), qui dépend de la Direction générale de l’Armement, occupe 640 personnes à Lasbordes. La commune accueille le campus d’enseignement privé de Bissy, un collège public et un lycée privé. Elle a reçu de nombreuses entreprises, surtout du tertiaire, comme les bureaux et l’informatique de la Banque Populaire (430 et 320 sal.) et de la Société Générale (160 sal.), de la BNP (55 sal.); assurances Axa IARD (400 sal.), GAN (100 sal.), services financiers Natixis (110 sal.), MC2S (45 sal.), BPI (40 sal.), CA Consumer Finance (35 sal.); informatique Celad (360 sal.), Exakis (50 sal.), Alteca (40 sal.), Silicom (40 al.); ingénierie Egis (190 sal.), Geosys (50 sal.), Ginger CEBTP (50 sal.), Vexim (35 sal.); conseil Almerys (30 sal.), sondages BVA (230 sal.); immobilier Belvia (220 sal.), Foncia (145 sal.), Theseis (60 sal.), restauration collective Compass (40 sal.), publicité Pages Jaunes (210 sal.).

La production est représentée par la SHEM (Société hydroélectrique du Midi, 140 sal.), une fabrique de matériel médical Pharmaset (75 sal.), la confection Bruno Saint-Hilaire (80 sal.), l’imprimerie Reliefdoc (35 sal.). Dans les commerces, négoces de pharmacie Alliance Santé (75 sal.) et Cerp (110 sal.), de droguerie Delzongle (65 sal.), de matériel médical Transports Européens (220 sal.), de combustibles Proxigaz (80 sal.); magasins Leroy-Merlin (180 sal.), Intermarché (150 sal.), Cultura (50 sal.), Truffaut (45 sal.), Conforama (40 sal.). Dans le bâtiment, constructions Enpyco (75 sal.), plâtrerie (Plâtriers Midi-Pyrénées, 45 sal.), travaux publics, Giesper (75 sal.), Bouygues (200 sal.); nettoyages Pro Impec (95 sal.), et USL (55 sal.), gardiennage Eclipse (240 sal.); transports LPR (85 sal.); transports urbains Alcis (80 sal.), La Poste (60 sal.).


Beauzelle

(6 370 Beauzellois, 442 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, juste au nord de Blagnac, sur la rive gauche de la Garonne. Son petit finage contient sur la rive droite le Grand Ramier, avec étangs et promenades, et sur la rive gauche en amont la base de loisirs des Quinze Sols dans un autre ramier. Elle partage avec Blagnac la nouvelle zac Andromède (2 500 logements) et a crû de 940 hab. depuis 1999. Le finage est partagé en deux: entre la Garonne et le cours du Garossos, suivi par la D902, l’habitat est dense et continu, avec Andromède au sud, la zone d’activités des Garossos au nord. Au-delà vers le NO, il occupe une pointe presque vide. La commune n’avait encore que 400 hab. en 1962, avant de passer à 2 700 en 1962 et de continuer sur la lancée de l’expansion toulousaine et du pôle aéronautique proche; constructions métalliques Itas Pylones (55 sal.), appareils de contrôle BEEI (25 sal.); ingénierie Ymca (110 sal.); dans le bâtiment, constructions Temsol (25 sal.) et peinture Prestobat (25 sal.); transports Jardel (35 sal.); négoce de matériaux Bizerba (25 sal.); supermarché Carrefour (60 sal.).


Blagnac

(24 800 Blagnacais, 1 888 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, à la porte nord-ouest de la ville sur la rive gauche de la Garonne. À l’ouest de la commune ont grandi l’aéroport civil de Toulouse et les usines aéronautiques, entraînant la croissance de la population, qui était de 2 400 hab. en 1936, 5 000 en 1960, 12 000 en 1977 et s’est encore augmentée de 3 930 hab. depuis 1999.

L’aéroport de Toulouse-Blagnac (codes TLS et LFBO) est l’un des plus actifs de France, avec 9 200 000 passagers en 2017 dont 4,5 millions en vols internationaux (3,8 à coût réduit), et 71 000 t de fret, soit 103 000 mouvements d’avions dont 90 200 commerciaux, 6 600 locaux et 7 100 voyages; il dispose de deux pistes bitumées de 3 000 et 3 500 m et occupe 780 ha. L’aéroport a été vendu en 2015 à un consortium chinois (Casil Europe, 49,99% des actions), l’État français gardant 10% des actions, les institutions publiques locales le reste (dont 25% à la Chambre de commerce de Toulouse, 5 au département, 5 à la région, 5 à Toulouse Métropole). Il accueille une centrale photovoltaïque. Les pistes mordent au NO sur la commune de Cornebarrieu et au SE sur celle de Colomiers.

L’emploi total salarié de Blagnac est de 36 300 personnes au lieu de travail, alors que la population active totale de la commune est de 16 000 personnes, dont 11 000 ont un emploi dans la commune. Quelques grosses entreprises sont localisées à Blagnac: Airbus occupe 7 930 salariés, plus 330 pour la formation et 270 pour l’aérogare de fret; dans la construction aéronautique s’ajoutent Safran Electrical & Power (890 sal.), Safran Ventilation (Technofan, 310 sal.), STTS (traitement de surfaces, 460 sal.); dans les fabrications d’appareillages pour l’aéronautique se signalent Rockwell et Collins (740 sal.). Dans d’autres domaines de production, microbiologie alimentaire Lallemand (140 sal.), instruments d’optique Essilor (70 sal.).

L’ingénierie, l’informatique et les services divers sont bien représentés par Altran (1 630 sal.), Derichebourg Aéronautique (1 220 sal.), Aéroconseil (1 090 sal.), Akka (860 sal), Teuchos (690 sal., groupe Safran), Sogeti (580 sal.), Sogeclair (520 sal.), Cimpa (groupe Airbus, 440 sal.), Infotel (340 sal.), Accenture (270 sal.), Equert (240 sal.), P3 Group (200 sal.), ADP GSI (180 sal.), Studec (180 sal.), Trigo Qualitair (160 sal.), ECM (120 sal.), Apsys (110 sal.), Ekis (110 sal.), Eole (100 sal.), SPIE ICS (90 sal.), Squad (80 sal.), Arcesi (75 sal.), Proservia (70 sal.), Forsk (70 sal.), BT Services (60 sal.), B&T (55 sal.), Matis (50 sal.), Akanea (50 sal.), Umanis (50 sal.), Aviapartner (260 sal.), Menzies (50 sal.).

Air France affiche 1 130 salariés, auxquels s’ajoutent, dans les transports, TNT (85 sal.), DHL (70 sal.), routage DSI (260 sal.), location de véhicules Hertz (50 sal.); services portuaires de l’aéroport (30 sal.); hôtel Radisson (75 sal.); nombreuses entreprises de services divers, comme Havas Voyages (60 sal.), les restaurations collectives CAF (230 sal.), API (160 sal.), Ansemble (100 sal.), Sodexo (70 sal.), Newrest (65 sal.), les gardiennages Seris (170 sal.), ICTS (150 sal.), Samsic (75 sal.); centre d’appels Teleperformance (380 sal.); nettoyages Samsic (220 sal.), Onet (250 sal.); location immobilière HLM Cité des Jardins (55 sal.). Dans les commerces, hypermarché Leclerc (450 sal.), magasins Castorama (120 sal.), Orange (télécommunications) déclare 1 300 sal.

Blagnac a un IUT et des collèges et lycées publics et privés, deux maisons de retraite Sogemar (70 et 60 sal.). Un grand espace de loisirs et culturel Odyssud a été aménagé près du centre ancien, au bord du petit lac du Ritouret; plus, au nord de la commune, les bases de loisirs des Quinze Sols au bord de la Garonne, et de Pinot au nord-ouest. Vers le nord de la commune la grande zac (zone d’aménagement concerté) Andromède, partagée avec Beauzelle, accueille 2 500 logements et des commerces et services, sur 204 ha. Au nord-ouest en bout des pistes, juste à côté d’Andromède, la grande zone industrielle Aéroconstellation a été installée sur 260 ha, partagée avec à Cornebarrieu, pour les besoins de la production de l’Airbus gros porteur A380. Au NE, la plaine inondable des Ramiers n’est pas urbanisée sur environ 200 ha.

Le nouveau canton de Blagnac a 6 communes, 46 300 hab.


Brax

(2 890 Braxiens, 442 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 19 km à l’ouest de Toulouse sur la voie ferrée d’Auch, avec une gare; château de Change, de 1352, en brique, réaménagé aux 16e et 20e s., abritant une école pour enfants handicapés et déficients sensoriels. Le finage est bordé à l’est par le Courbet, et mord à l’ouest sur la forêt de Bouconne pour 90 ha. La commune n’avait encore que 230 hab. en 1954, 1 200 en 1982; elle a ajouté 810 hab. depuis 1999 (+39%).


Bruguières

(5 740 Bruguiérois, 903 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 14 km au nord de Toulouse et 14 km au sud de Fronton, surtout résidentielle mais avec trois zones d’activité. Elle avait 800 hab. en 1962, 1 800 en 1975; elle s’est accrue de 1 840 hab. depuis 1999, soit +47%. L’habitat se partage entre la plaine de l’Hers, où est le centre, et les collines d’entre Hers et Girou, couronnées de quelques bois; le finage atteint même au nord le Girou par une queue entre Cépet et Saint-Sauveur.

La commune est traversée à l’ouest par le grand faisceau de circulation de Toulouse vers le nord, comportant un gros échangeur de l’A62 qui n’a pas manqué d’attirer entrepôts et ateliers, notamment en logistique: entreprises de transports Calberson (200 sal.), STEF (170 sal.), Schenker (100 sal.), Kuehne (70 sal.), Fraikin (30 sal.), Bourgey-Montreuil (40 sal.); base et péage des autoroutes ASF (40 sal.), station-service E. Leclerc (30 sal.); La Poste (centre de tri, 135 sal.).

Parmi les fabrications, découpe de viandes Sovivo (110 sal.), pompes à essence Tokheim (60 sal.), imprimerie Evoluprint (90 sal.), menuiserie et fermetures Sodicob (30 sal.),vitrages Saint-Gobain (25 sal.). Dans le tertiaire, informatique Docone (45 sal.); magasin Super U (65 sal.), plusieurs négoces dont Sysco (surgelés, 120 sal.), Bastide (manutention, 60 sal.), Jungheinrich (équipements industriels, 40 sal.); travaux publics STTL (45 sal.), nettoyage Hygienet (30 sal.), publicité Perimedias (30 sal.).


Castelginest

(10 340 Castelginestois, 811 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 10 km au nord de Toulouse dans la plaine de l’Hers. La commune est surtout résidentielle et a reçu un collège public; Intermarché (35 sal.), négoce de matériaux M+ (30 sal.), La Poste (20 sal.). La croissance démographique des années 1960 a été spectaculaire: 780 hab. en 1962, 3 900 en 1975; la population s’est encore accrue de 2 510 hab. depuis 1999 (+32%).

Le nouveau canton de Castelginest a 10 communes, 49 400 hab.


Colomiers

(39 200 Columérins, 2 083 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 10 km à l’ouest de la préfecture, sur la route d’Auch. Colomiers est la commune la plus peuplée de la périphérie toulousaine, et la première à avoir connu un grand aménagement d’urbanisme, dès le début des années 1960, qui en faisait une quasi-ville nouvelle; elle avait 2 100 hab. en 1946, 4 700 en 1962, plus de 20 000 déjà en 1975; elle a augmenté de 10 210 hab. (+35%) depuis 1999.

C’est aussi, avec Blagnac, la plus directement concernée par le complexe aéronautique toulousain, qui est en grande partie sur son territoire. Elle a successivement accueilli Dewoitine, Bréguet, Dassault, puis EADS avec les grandes installations de l’A380 et de l’A350. À Saurous à la limite des communes de Blagnac et Cornebarrieu a été construit le nouveau centre de livraison des Airbus, sur 40 ha, prenant le relais de Saint-Martin-du-Touch à Toulouse; il est formé d’un bâtiment de 10 000 m2 et de trois installations accueillant chacune 4 places pour avions, en vue de 200 livraisons par an.

La commune a équipé trois zones d’activités dont une affectée à l’aéronautique au nord-est; la zac des Ramassiers s’équipe au SE de la commune, pou 1 500 logements. Des efforts d’urbanisme viennent aussi les parcs Duroch et du Cabirol, plusieurs festivals; deux collèges publics et un privé, un lycée privé, lycée international Victor Hugo depuis 1987; deux centres d’aide par le travail; cliniques du Cabirol (125 sal.) et des Pyrénées (80 sal., 70 lits) et centre de rééducation; crèches et garderies municipales Sem Ascl (140 sal.), maisons de retraite Sapad (55 sal.) et Sogemar (50 sal.). Colomiers est également connue pour son équipe de rugby (US Colomiers, 50 sal.) et abrite le siège du Syndicat mixte d’aménagement de la forêt de Bouconne. Le finage est limité à l’ouest par le cours de l’Aussonnelle; aux abords, la terrasse de la Garonne est trouée de carrières. La commune est traversée par la N124 à grand gabarit équipée pour les besoins d’Airbus, et par la voie ferrée vers Auch.

Elle a reçu de très nombreuses entreprises, notamment de constructions aéronautiques: l’usine Clément Ader du groupe Airbus au nord-est près de l’aéroport de Blagnac, l’usine Louis Bréguet du même groupe juste au sud de la précédente, Airbus ATR (180 sal.), Goodrich Aerospace (300 sal.), Safran Nacelles (280 sal.), Actia (systèmes mécaniques hydrauliques, 250 sal.), Vartan (160 sal, Zodiac; intérieur de cabines, 140 sal.); fils et câbles Latelec (110 sal.), électronique Sotrem (75 sal.); équipements aéronautiques Mazères Aero Equipement (50 sal.), Daher Aerospace (65 sal.), Falfayras (55 sal.), Simair (50 sal.).

S’y ajoutent les ingénieries Stelia (550 sal.), Sonovision (260 sal.), Excent (200 sal.), ADF (120 sal.), CT (120 sal.), Laroche Industries (190 sal.), Geser Best (55 sal.), M+ Technologie (75 sal.), Segula (65 sal.), EMT (55 sal.); informatique Sopra Steria (2 100 sal. en plusieurs unités), Astek (210 sal.), Envoi OPS (80 sal.), Dimension Data (100 sal.), Tech Mahindra (65 sal.), Dassault Data (55 sal.) et Dassault Systèmes (50 sal.), IGE (50 sal.); analyses Apave (60 sal.).

Dans d’autres domaines de production apparaissent les médicaments Unither (210 sal., vendue par Sanofi en 2009 et produisant des unidoses stériles), les deux tuileries Imerys (100 sal.) et Terreal (110 sal.), les plastiques pour bâtiment Knauf (60 sal.); dans l’agro-alimentaire, boulangerie La France des Pains (Pétrin du Pape, 90 sal.).

Dans les services et le bâtiment, conseil CMT+ (135 sal.), services aux entreprises ISS (60 sal.); centres de formation du groupe ELM Leblanc (55 sal.), Maser (60 sal.) et Airbus Mobility (70 sal.), International School of Toulouse (60 sal.), travaux publics Razel Bec (110 sal.), réseaux d’eaux Sade (65 sal.); revêtements Bertrand (80 sal.), installations thermiques Hervé Thermique (60 sal.) et AGTherm (75 sal.); gestion d’immeubles HLM Colomiers Habitat (130 sal.); nettoyages Onet (460 sal.), EOS (65 sal.),; gardiennages Securitas (270 sal.), Kevlar (190 sal.), ASG (180 sal.).

Colomiers a un ensemble logistique avec Bolloré (210 sal.), Perrenot (65 sal.), plus une base d’approvisionnement Logidis du groupe Carrefour (270 sal.), deux magasins Carrefour (120 et 65 sal.). Dans le commerce se signalent encore plusieurs magasins comme Leroy-Merlin (180 sal.), Super-U (75 sal.), Boulanger (65 sal.), Decathlon (85 sal.), G. Truffaut (50 sal.); négoces de matériaux CCL (Comptoir Commercial du Languedoc, 100 sal.), de fournitures industrielles Vartan (50 sal.), de tabacs Logista (75 sal.). Orange (télécommunications) signale 190 sal.


Cornebarrieu

(6 620 Cornebarriens, 1 870 ha dont 354 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, à 6 km ONO de Blagnac, au bord de l’Aussonnelle et au bout des pistes du grand aéroport toulousain; grosse clinique au château des Cèdres (900 sal., plus de 100 médecins, 600 lits); vaste cimetière suburbain sur le plateau au sud-est, château Laran à l’ouest, avec jardin d’agrément.

La commune avait 700 hab. en 1931, 1 200 en 1962, 2 500 en 1975; elle s’est accrue de 1 890 hab. depuis 1999 (+40%). Une nouvelle zac Monges-Croix du Sud accueille 650 logements; au nord-est en bout des pistes de l’aéroport de Blagnac, la zone d’aménagement Aéroconstellation, partagée avec Blagnac, a été équipée pour les besoins de la production de l’Airbus A 380.

La commune abrite plusieurs entreprises liées à l’aéronautique: ingénieries Daher Aerospace (295 sal.), Serma (180 sal.), Sabena Technics (65 sal.), Ymca (55 sal.); constructions aéronautiques de la Chaudronnerie industrielle du Midi (Cim Dulac-Nozières, 35 sal.), traitements de surfaces Satys (145 sal.) et Aéro Technique Espace (60 sal.), transmissions Bejiflex (35 sal.), mécanique SEMO (25 sal.); conseil Computacenter (160 sal.), informatique NSI (35 al.); négoce de produits d’hygiène Paredes (30 sal.), restauration collective Compass (85 sal.), messagerie JEBS (30 sal.). La commune a un Intermarché (75 sal.).


Cugnaux

(17 990 Cugnalais, 1 301 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 11 km au SO de la préfecture au bord de la basse terrasse de la Garonne. Elle a eu un millier d’habitants de 1850 à 1931, mais 2 000 hab. en 1936, 3 700 en 1962, 9 800 en 1975; elle s’est accrue de 4 610 hab. depuis 1999 (un tiers).

Cugnaux a un collège et un lycée publics. Elle englobe aussi une zone urbaine sensible de l’agglomération toulousaine, le Vivier-le Maçon, au nord-ouest du centre-ville.

La commune a des emplois de production: usine et bureaux des parfums Berdoues, spécialistes de la violette de Toulouse (45 sal.); traitement de surfaces GITT (65 sal.), chocolaterie (La Caraque d’Or, 25 sal.). Dans le bâtiment, maçonnerie 2S (45 sal.), plomberie et génie thermique EES GClim (40 sal.), lignes électriques Seva (60 sal.), revêtements (Toulouse Carrelages, 40 sal.), travaux publics Lherm (45 sal.), collecte de déchets Suez RV (45 sal.).

Dans le commerce et les services, magasins Intermarché (130 sal.), Carrefour (40 sal.), Bricomarché (20 sal.); transports Sprint (70 sal.), autocars Verdié (100 sal.); gardiennage Epin (35 sal.); aide à domicile Prestadom (35 sal.); publicité Insert (45 sal.); vente par automates Daltys (50 sal.); La Poste (70 sal.).

La commune inclut au NE la plus grande partie de l’aérodrome de Francazal (code LFBF) aménagé dès 1919 puis affecté à la base aérienne 101 et abandonné par le trafic civil dès 1945, avec une piste bitumée de 1 800 m et une gazonnée de 800 m. La base a été supprimée en 2009 et remplacée par un détachement de l’armée de l’air. L’aérodrome a été rouvert à l’aviation civile en 2011 et accueille le Centre d’instruction des équipages de transport.


Drémil-Lafage

(2 730 Drémilois, 1 249 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 15 km à l’est de la préfecture sur la route de Castres (D826). Le centre est sur le versant droit de la Seillonne. Commune résidentielle du suburbain toulousain, qui n’avait que 500 hab. vers 1960, elle s’est nantie de lotissements sur les collines; elle n’aurait toutefois gagné que 130 hab. depuis 1999; finitions d’étanchéité BAM-Façades (30 sal.), autocars Verdié (80 sal.), zone d’activités sur la rive gauche de la Seillonne à l’ouest. Drémil au nord et Lafage au sud sont associés depuis le 18e s., de part et d’autre de la vallée de la Seillonne; puis la commune s’est agrandie en 1847 en absorbant Montauriol au sud-ouest; le château de Montauriol est sur une butte du versant gauche de la Seillonne; le château de Restes (19e s., avec jardins) est à l’est de Drémil; plusieurs petits lacs collinaires.


Fenouillet

(5 130 Fenouilletains, 951 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 9 km NNO de la préfecture, proche de la rive droite de la Garonne. Son territoire est limitrophe de celui de Toulouse et englobe au nord une partie de la gare de triage dite de Saint-Jory. Il est traversé par le canal du Midi et la voie ferrée, l’ancienne N20 (D920); collège public, centre d’aide par le travail. Au bord de la Garonne sont des terrains de jeux et une Maison de la Nature avec sentier botanique, ainsi qu’un étang de gravière, tandis que le vaste lac du Bocage (35 ha) s’étire le long du canal (base de loisirs et de nautisme). La croissance de la commune est déjà ancienne: 1 800 hab. en 1962, 3 000 en 1975. Elle se confirme: +1 080 hab. depuis 1999, soit +26%.

De nombreux ateliers et entrepôts s’échelonnent le long du couloir de circulation: hypermarché Géant Casino (190 sal.), magasins Bricoman (70 sal.), Conforama (75 sal.), Decathlon (30 sal.), Boulanger (40 sal.), Centrakor (35 sal.), Socultur (30 sal.); métallerie Laudé (30 sal.), installations électriques Ineo Infracom (170 sal.) et Mateos (50 sal.); transports Ex-Tra (50 sal.) et Une Planisphère (Globe, 40 sal.), fret ferroviaire Europorte (30 sal.); SNCF Mobilités (190 sal.) et SNCF Réseau (75 sal.).


Fonbeauzard

(2 990 Bauzifontains, 132 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 8 km au nord de la préfecture dans la plaine de l’Hers au nord d’Aucamville. Son territoire est minuscule, et traversé par l’Hers Mort. L’essentiel de l’habitat de lotissements est à l’ouest de la rivière mais les lotissements ont gagné au-delà; à l’est, un château du 17e s. conserve un parc en étoile de 15 ha et des jardins renommés du 18e s. Cette très petite commune n’avait que 280 hab. en 1968; elle est passée à 1 300 en 1982 et a doublé en 1999; son territoire est à peu près saturé mais elle s’est encore accrue de 370 hab. depuis 1999. Elle offre deux supermarchés U (60 sal.) et Auchan (35 sal.).


Gagnac-sur-Garonne

(3 010 Gagnacais, 434 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, sur la rive droite de la Garonne à 12 km NNO du centre de Toulouse, juste à l’ouest de Lespinasse, et en croissance marquée: elle avait 440 hab. en 1954, 1 000 en 1982, 1 650 en 1999; elle a augmenté de 1 360 hab. depuis 1999, donc de 82%. Son petit finage accompagne le fleuve sur 4 km, et déborde sur la rive gauche à la hauteur du village. Il contient plusieurs étangs de gravières dont le lac de Raby (9 ha) au nord; pont sur la Garonne vers Seilh; magasin Super U (45 sal.), formation d’adultes Valoris (25 sal.), constructions SCGB (20 sal.).


Gratentour

(3 760 Gratentourois, 409 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 13 km au nord de Toulouse sur le versant droit de la vallée de l’Hers Mort et surtout résidentielle; elle n’avait que 230 hab. en 1954, 900 en 1975, et a encore gagné 700 hab. depuis 1999. La commune est traversée par la route de Toulouse à Villemur; zone d’activités de la Gravette à l’extrémité sud-ouest dans la vallée de l’Hers; collège public, Intermarché (40 sal.), constructions Primo (35 sal.), négoce de matériel de cuisine Bichard (25 sal.).


Launaguet

(8 670 Launaguettois, 702 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 7 km au nord de la préfecture. C’est une ancienne banlieue maraîchère, traversée par l’Hers Mort, presque entièrement convertie aux lotissements et aux surfaces de commerces et d’entrepôts. Un grand château de 1845 est devenu l’hôtel de ville. Au SE de la commune, le domaine de Miremont et son château des débuts du 19e s. ont été le lieu d’une usine de céramiques à partir de 1830; on visite un parc où s’éparpillent sculptures et fabriques.

La commune avait 940 hab. en 1954, 2 800 en 1975; elle s’est accrue de 3 540 hab. depuis 1999 (+69%). Elle offre un collège public, une maison familiale rurale, une maison de retraite (60 sal.); supermarché Auchan (35 sal.), ateliers de mécanique Mecahers (140 sal.) et Gentilin (70 sal.); ingénierie G2Metric (45 sal.); maçonneries SAB (75 sal.), BTPMP (55 sal.) et HPB (30 sal.), couverture Couffignal (25 sal.), Étanchéité Midi-Pyrénées (20 sal.), installations électriques Enelat (25 sal.) et Sono Technic (25 sal.); restauration collective Restalliance (120 sal.); négoces de matériel électrique Socomec (25 sal.), de fournitures Buroffice (20 sal.).


Lespinasse

(2 730 Lespinassois, 424 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, à 12 km NNO de Toulouse. De nombreux entrepôts et ateliers profitent du couloir de circulation de Toulouse à Paris et Bordeaux (700 emplois et quatre zones d’activités); usine de plastiques Rivulis(110 sal.) notamment pour le matériel d’irrigation; transports Jardel (440 sal.), Alcoser (40 sal.), manutention Localev (35 sal.); gravières et bétons Cemex (40 sal.), constructions Freyssinet (65 sal.), travaux publics Omnitravaux (50 sal.) et Sobeca (45 sal.). Le finage contient une partie de la gare de triage, et un échangeur de la D820 communiquant avec la sortie 11 de l’A62 qui est à Bruguières. La commune n’avait que 300 hab. en 1954, a atteint 1 000 hab. en 1982 et a gagné 860 hab. depuis 1999, soit +46%.


Mondonville

(4 600 Mondonvillois, 1 189 ha dont 241 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 10 km ONO de Blagnac, au bout de la forêt de Bouconne dont elle contient 250 ha et une maison forestière. Elle est surtout résidentielle et entraînée dans le développement du pôle aéronautique: elle avait 500 hab. en 1962, 1 000 en 1975, et elle a augmenté de 2 680 hab. depuis 1999, faisant donc bien plus que doubler (+140%); semences Euralis (40 sal.) et recherches agrobiologiques Soltis (20 sal.) du même groupe coopératif (tournesol), sur une grande exploitation agricole au NE du village à Lamouttière; supermarché Carrefour(35 sal.), aide à domicile (20 sal.); maçonnerie ETRB (40 sal.). Le village de vacances du domaine d’Ariane, avec un étang, est à l’est du bourg.


Montrabé

(4 200 Montrabéens, 523 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 13 km NNE de Toulouse, surtout résidentielle. Le centre ancien est dans les collines entre la Sausse, que l’habitat déborde au nord, et la Seillonne au sud. La voie ferrée vers Albi et la D112 vers Castres traversent le territoire. Elle n’avait que 200 hab. vers 1950, 820 en 1975; elle a augmenté de 960 hab. depuis 1999 (+30%). Elle a élargi ses activités: gaz médicaux Oxygène Garonne (40 sal.), installations électriques Actemium (Fournié-Grospaud, 25 sal.), thermiques Bouygues (40 sal.); isolation Alliance (30 sal.); travaux publics Bouygues (80 sal.), Exedra (65 sal.), négoces de cosmétiques Estipharm (45 sal.) et de pharmacie Omniphar (90 sal.); vente par automates Merling (25 sal.); nettoyage A2BK (45 sal.); supermarché U (60 sal.); golf de Saint-Gabriel (partagé avec Beaupuy); un collège public, La Poste (25 sal.).


Pibrac

(8 650 Pibracais, 2 586 ha dont 700 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 15 km à l’ouest de Toulouse. Elle est bordée par l’Aussonnelle à l’est, et traversée par le Courbet, qui la rejoint au NE. L’essentiel de l’habitat est sur la terrasse entre ces deux vallées. La commune contient au NO 650 ha de la forêt de Bouconne, où se trouvent une base de loisirs et une maison de retraite (la Bouconne, 50 sal.), ainsi que le petit lac de la Bordette (3 ha). La ville a un théâtre, deux collèges public et privé; supermarché Carrefour (65 sal.), briqueterie Imerys (65 sal.), ingénierie Oweo (65 sal.), planchers Fabre (45 sal.).

Très proche du complexe industriel aéronautique, Pibrac n’avait que 690 hab. en 1931, 1 500 en 1968; elle est passée à 4 200 en 1982 et a encore augmenté de 1 080 hab. depuis 1999; elle est surtout résidentielle. Outre son château du 16e s. (très restauré au 19e), elle s’est illustrée par un pèlerinage consacré depuis le 17e s. à la dépouille de Germaine Cousin, qui fut sanctifiée à l’époque dévote des années 1860, ce qui lui a valu une basilique néobyzantine du début du 20e siècle.


Quint-Fonsegrives

(5 720 Quintfonsegrivois, 738 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 9 km à l’est de Toulouse sur la route de Castres, sur les collines dominant la vallée de la Saune. Le nom de Fonsegrives, qui était un hameau de la commune à l’ouest de Quint, a été ajouté en 1992, en raison de sa forte croissance, à la limite même de la commune de Toulouse. La commune entière n’avait que 300 hab. en 1962, mais déjà 2 200 en 1975; elle a encore gagné 1 210 hab. depuis 1999(+21%)

Elle accueille une variété d’entreprises: menuiserie Oxxo (25 sal.), installations électriques Santerne (Graniou, 110 sal.) et Fournié Grospaud (35 sal.), métrage et informatique Axians (Interact, 25 sal.), ingénierie SCIB (20 sal.) architecture AMPM (20 sal.); traitement des eaux du groupe Saur (Cise, 120 sal.), constructions CB (30 sal.), SERBTP (25 sal.), travaux publics Caro (35 sal.); négoce de pharmacie Asept in Med (65 sal.), d’étiquettes Weber (25 sal.); nettoyage BCI (30 sal.); gestion immobilière ALS (85 sal.), courtage Ma Nouvelle Ville (35 sal.); clinique Medica (Korian Val de Saune, 110 sal., soins de suite et de réadaptation), maison de retraite Isatis (70 sal.); ambulances Saint-Michaël (55 sal.).


Saint-Alban

(6 190 Saint-Albanais, 426 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 10 km au nord de Toulouse juste à l’ouest de Castelginest, dans la plaine de l’Hers. Son finage est traversé par l’A62 (sans accès) et étiré du sud au nord, bordé à l’est par le cours de l’Hers. La zone industrielle du Terroir occupe tout le nord du finage sur 75 ha. Le reste de la commune est résidentiel. La croissance démographique est ancienne et régulière: 300 hab. en 1931, 1 300 en 1962, 2 300 en 1975; elle a gagné 960 hab. depuis 1999.

Des établissements de production s’y sont installés: fabriques de colles et adhésifs Mapei (230 sal.), de pâtes alimentaires Pastaco (40 sal.), charpentes et menuiseries plastiques SAVS (35 sal.); étanchéité ADS (20 sal.), ingénierie Fondasol (25 sal.). Dans le tertiaire, transports Sudotrans (140 sal.), Cantal Auvergne (70 sal.), Renaud Frigo (55 sal.), Pyrénées-Comminges (55 sal.), A. Raynal (40 sal.), Urgence Absolue (25 sal.); services aux entreprises Neodis (55 sal.), négoces Sodiscol (produits d’entretien, 80 sal.), de fruits et légumes Pomona (70 sal.) et Le Janou (20 sal.), surgelés Gelso (20 sal.), de pharmacie Phoenix (45 sal.), d’articles ménagers et de décoration Comptoirs du Monde (Neodis, 55 sal.), de bois et matériaux Chausson (220 sal.), Castel Camping Cars (20 sal.), remorques et pièces pour automobiles CDMP (25 sal.), blanchisserie-location de linge MAJ (40 sal.); magasins Conforama (30 sal.) et Leader Price (25 sal.); aide à domicile Services Plus (45 sal.); électricité Enedis (100 sal.); collecte de déchets Triadis (20 sal.); publicité Adrexo (190 sal.), La Poste (85 sal.).


Saint-Jean

(10 880 Saint-Jeannais, 594 ha) est une commune de la Haute-Garonne en banlieue de Toulouse, à 9 km au NE de la préfecture sur la route d’Albi (N88), juste au-delà de L’Union. Elle est membre de Toulouse Métropole. Fréquemment encore appelée Saint-Jean de l’Union, elle n’a été créée qu’en 1866 en se séparant de L’Union, avec 360 hab.; elle avait 650 hab. seulement en 1962, mais déjà 4 800 en 1975; elle a gagné 2 430 hab. depuis 1999 (+ 29%). Elle offre un collège public, une grosse clinique de l’Union (780 sal., 410 lits) sur 13 ha au sud-est, une maison de convalescence le Marquisat (110 sal., 110 lits) qui lui est associée.

Les emplois tertiaires sont nombreux mais dispersés: négoces de matériels pour l’aéronautique Cytec (55 sal.), de boissons Sodex (40 sal.), vente par automates Sodex (45 sal.); un magasin Intermarché (55 sal.); bureaux Soficor (financière Cormouls-Houlès, 35 sal.), formation d’adultes Applications Concept (55 sal.), comptabilité Alios (20 sal.); informatique Septeo (40 sal.); nettoyages Samsic (130 sal.) et ASR (65 sal.); assistance médicale LVL (40 sal.), services domestiques Oxilio (20 sal.), restauration collective Compass (35 sal.); télécommunications Axione (30 sal.), publicité Mediapost (50 sal.).

Parmi les ateliers, menuiserie d’aluminium Garrigues (35 sal.), matériel de levage et maintenance Otis (110 sal.); ingénierie Operantis (50 sal.), installations thermiques Bouygues (50 sal.) et Geniclim (20 sal.), électriques Cedes (25 sal.); peinture en bâtiment Leclerc (30 sal.); travaux publics Eurovia (140 sal.), service des eaux Veolia (25 sal.).


Saint-Jory

(5 750 Saint-Joryens, 1 910 ha) est une commune de la Haute-Garonne à la pointe nord de Toulouse Métropole, 16 km NNO de Toulouse sur la N20/113, le canal et la voie ferrée; un collège privé. La commune atteint à l’ouest le cours de la Garonne en amont du Port Haut, bordé par un grand ramier aménagé; nombreuses gravières dans la plaine alluviale. L’Hers limite le finage à l’est. Le centre est sur la grand-route, très proche du Canal latéral et de la voie ferrée. La gare de triage dite de Saint-Jory est plus au sud, sur le territoire de Lespinasse, mais la commune abrite à proximité un ensemble de négoces et d’entrepôts, dont un supermarché Carrefour (35 sal.), des négoces de matériel agricole Cancé (35 sal.) et de matériel de dépannage Equip’Men (30 sal.); travaux publics CSM Bessac (130 sal.), transports et entreposage Pech (150 sal.), MD (95 sal.), Kuehne-Nagel (40 sal.). Saint-Jory avait 1 100 hab. au milieu du 19e s., 950 dans les années 1930 et a passé les 2 000 hab. en 1968, les 3 000 en 1988. Elle s’est accrue de 1 650 hab. depuis 1999 (+40%).


Saint-Orens-de-Gameville

(11 770 Saint-Orennais, 1 306 ha) est une commune de la Haute-Garonne à 10 km au SE de Toulouse, 5 km au NE de Castanet-Tolosan, à la pointe des basses collines entre les vallées de l’Hers et de la Saune, dans Toulouse Métropole. Le nom se prononçait localement Oran. La mention «de Gameville», qui était le nom d’une des trois paroisses réunies lors de la formation de la commune, était employée au 18e s., mais avait été abandonnée de 1800 à 1929. Son finage, traversé par la vallée de la Marcaissonne, est limitrophe de la commune de Toulouse, face aux grands ensembles de recherche et d’industrie du sud-est de la métropole.

Par son site facile à urbaniser et par sa situation à proximité d’amples sources d’emploi, elle a connu une croissance exceptionnellement rapide, passant de 800 hab. en 1962 à 4 700 en 1975 et plus de 10 000 dans les années 1990; elle n’a toutefois augmenté que de 630 hab. depuis 1999. Elle est surtout résidentielle, et voisine des pôles d’emploi de Labège et Auzeville; deux collèges et un lycée publics, une clinique (100 sal.), une maison de retraite. Au nord-est, hameau et château de Cayras; au nord-ouest, château de la Viguerie et lotissement de Catala.

Les entreprises sont principalement du tertiaire: hypermarché Leclerc (380 sal.) à la limite de Toulouse, avec magasins Castorama (120 sal.), Boulanger (45 sal.), Zara (25 sal.); négoces de matériaux Chausson (25 sal.), de fournitures industrielles Eneria (25 sal.); aide à domicile Proxisoins (35 sal.); nettoyage Onet (610 sal.), transports de personnes Autonomia (55 sal.); La Poste (30 sal.). Dans l’industrie et le bâtiment, menuiseries métalliques Sofermi (35 sal.) et Sodimetal (30 sal.), emballages en bois Fleuret (25 sal.), plâtrerie Sirvin (45 sal.), travaux publics Eiffage (35 sal.), réseaux CEGETP (20 sal.).


Seilh

(3 300 Seilhois, 616 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 15 km NNO de Toulouse et 11 km SSE de Grenade, au bord de la Garonne au confluent de l’Aussonnelle; ramier des Hospices au bord du fleuve (50 ha). Longtemps petit village du rebord de la basse terrasse, qui n’avait encore que 600 hab. en 1975, Seilh a été pris dans le flux périurbain toulousain, à 5 ou 6 km des installations de Blagnac, du moins pour le logement. La commune a accueilli plusieurs lotissements de villas et elle a encore gagné 1 150 hab. depuis 1999 (+53%); château de Rochemontès au nord en bord de Garonne, avec parc (18e et 17e s.); au sud, golf de Toulouse sur 80 ha, avec hôtel (Latitudes, 170 chambres, 30 sal.) et base de loisirs, résidence de tourisme Pierre & Vacances Maeva (55 sal.); collège et lycée privés, conseil Valoris (35 sal.).


Toulouse

(482 740 hab., 11 830 ha) est la préfecture de la Haute-Garonne et le chef-lieu de l’Occitanie. La ville ancienne, apparue comme Tolosa, est située sur la rive droite de la Garonne, à l’endroit même où sa grande courbe est le plus déportée vers l’est, et au débouché du couloir naturel qui mène à la Méditerranée. Cette situation a été très tôt exploitée, Toulouse devenant une ville d’échanges et un chef-lieu de comté d’assez grande envergure, un centre culturel à large rayonnement. Cela lui valut d’être enviée par le pouvoir royal, qui sut tirer parti de l’appui de l’Église et profiter du prétexte de la Croisade des Albigeois pour assurer sa mainmise au 13e siècle. Du moins Toulouse reçut-elle alors l’une des premières universités de France; elle en tire orgueil aujourd’hui, mais son objectif était alors d’éradiquer les hérésies…

La bourgeoisie toulousaine sut ensuite profiter du succès du pastel (16e siècle surtout) puis de la prospérité relative des cultures de froment, mettant au point des techniques efficaces de sujétion des campagnes avoisinantes sous un métayage assez pesant. Mais elle se confina dans la propriété foncière et la rente. Ainsi Toulouse, certes authentique métropole régionale, était-elle surtout une ville de propriétaires et d’hommes de robe à leur service, dont l’Université était dominée par le droit et la médecine, et qui n’avait que peu d’industrie, sinon d’innombrables petites entreprises faisant faire de la confection à domicile.

Les soucis stratégiques d’après la Grande Guerre et les nouvelles technologies changèrent la donne: pour des raisons de sécurité, grâce à son éloignement des frontières du Nord-Est, Toulouse fut choisie pour recevoir, au titre des prises de guerre, une usine de chimie lourde exploitant des brevets allemands, puis des ateliers d’aéronautique. La première, achevée en 1924, devint l’Onia, Office national des industries de l’azote, qui occupa jusqu’à 3 000 salariés; elle s’ajoutait à la Poudrerie, qui fabriquait des explosifs pendant la Grande Guerre; sans grande intelligence, elles furent placées en amont de la ville au bord de la Garonne, ce qui ne manqua pas d’entraîner de redoutables pollutions du fleuve. L’Onia, au terme de divers avatars, et alors dans les mains du groupe Total par sa filiale la Grande Paroisse sous le nom d’AZF (Azote Fertilisants), finit fort mal le 21 septembre 2001, par l’énorme explosion, aux causes controversées, qui fit 30 morts, 5 000 blessés et de considérables dégâts, dépassant largement le milliard d’euros.

L’aéronautique réussit mieux, qui débuta par une usine Latécoère de 1917, s’attira la renommée grâce à l’Aéropostale qui lui fut associée, et se doubla à partir des années 1960 de l’aérospatiale; dès lors elle attira des entreprises d’électronique, d’ingénierie et d’informatique, ainsi que des établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Toulouse changea de dimension à tous points de vue dans ces années 1960, et acquit une renommée internationale, en grande partie grâce au succès de la Caravelle, puis surtout d’Airbus. (La liste qui suit ne retient que les entreprises déclarant plus de 100 salariés).

Dans le domaine spatial, le CNES (Centre national d’études spatiales) emploie à Toulouse 1 960 personnes. Le secteur de l’aéronautique est dominé par Airbus, qui déclare 14 580 sal. à son siège de la route de Bayonne (Saint-Martin-du-Touch), plus un bureau d’essais (140 sal.), Airbus Interior Services (250 sal.), Airbus ATR (290 sal.), Airbus Defence and Space (2 600 sal.) au Palays (au SE) et Airbus US Geo (260 sal., parc du Canal, au SE). Il comprend aussi Latécoère (970 sal.) à Montaudran, Thales Alenia (2 440 sal.), Thales Avionics (1 050 sal.) et Thales Services (700 sal.) à Saint-Silon au SO, Liebherr Aerospace (1 120 sal.) au nord-ouest et Safran Power Units (570 sal.) à Ginestous au nord, Atlos Aéronautique (230 sal.); recherche aéronautique et spatiale Onera (380 sal.), les profilés Hydro Aluminium (110 sal., groupe Norsk Hydro) et métallurgie de l’aluminium HBSH (450 sal., Alcan Filage); Goodrich Aerospace (120 sal.), Dedienne Aerospace (110 sal., mécanique). Le spatial est surtout représenté par Thales Alenia (2 570 sal., engins spatiaux), Astrium (2 540 sal., groupe EADS), Spot Image (240 sal.), Interspace (160 sal.).

Autour de ces secteurs travaillent quantité d’entreprises en électronique, ingénierie et informatique comme Continental Automotive (ex-Siemens, 2 020 emplois, capteurs de pression de pneus) à Reynerie, Axia Automotive (330 sal.), MEAS (Humirel, 230 sal., électronique), Spherea (appareillages de contrôle, 240 sal.), Telespazio (210 sal.), Nexeya (180 sal., équipements de contrôle)), Honeywell Aerospace (140 sal.); ingénieries Assystem (1 100 sal.) à Saint-Martin-du-Touch, Sogeti (750 sal.), Aerolia (360 sal.), Evotec (210 sal.), Egis Avia (140 sal.), Devoteam (130 sal.), Davidson (120 sal.), Apside (100 sal.); informatique Cap Gemini (1 190 sal.), Atos (570 sal.), CGI (520 sal.), CS Systèmes d’information (600 sal.), SII (540 sal.), Ausy (530 sal.), Intel (270 sal.), Renault SW (260 sal.), SQLI (220 sal.), GFI (250 sal.), IBM (190 sal.), Homefriend (180 sal.), CDS (150 sal.), Inside (100 sal.), analyses et essais Bureau Veritas (160 sal.), Dekra (130 sal.).

D’autres technologies avancées se déploient dans le secteur de la santé avec les fabriques de médicaments Sanofi Aventis (120 sal.), l’Institut de recherche Pierre Fabre (430 sal.), Mérial (400 sal., filiale d’Aventis et Merck). La chimie n’est plus guère représentée que par ce qui reste de la «Poudrerie», ancienne fabrique d’explosifs de la SNPE (Société nationale des poudres et explosifs), dont les effectifs ont été fortement réduits après l’explosion de sa voisine AZF en 2001, de 550 à moins de 100 salariés dans ses filiales Tolochimie (agrochimie) et Isochem (pharmacie). La grande affaire est, sur le site même de l’explosion à Langlade, l’élaboration d’un Cancéropôle qui, pour un milliard d’euros, doit associer laboratoires de recherche et de production sur le traitement des cancers et les médicaments, censé rassembler 4 000 salariés dont 2 000 chercheurs et techniciens du privé et 400 du public, sur 220 ha, dont 78 ha de l’ancienne AZF et 142 de l’emprise de l’armée à Braqueville.

Quelques autres domaines de production figurent aussi à Toulouse: la laiterie du groupe 3A (Yeo Frais, 310 sal.), matériel de manutention REEL (140 sal.), les capsules d’emballage Coliège Metalco (110 sal.), l’Occitane d’Imprimerie (presse, 150 sal.); produits chimiques Gaches (100 sal.). Le Giat (matériel militaire), qui avait 400 sal. en 2004, a pris la forme de Nexter Electronics (100 sal.).

Les services aux entreprises et au bâtiment sont à la hauteur des besoins: installations électriques Cegelec Actemium (210 sal.), Ineo (340 sal.), SNEF (210 sal.), Électrification Générale (170 sal.), SCLE-SFE (Cofely-Ineo, 190 sal.), Fournier Grospaud (150 sal.), SPIE (130 sal.), EES-SO (120 sal.), EGE (100 sal.); installations thermiques Axima (120 sal.), production et distribution de chaleur Engie (Cofely, 370 sal.); travaux publics Malet (580 sal.), Dodin-Campenon-Bernard (440 sal.), Eiffage (120 sal.), GTM (110 sal.); constructions Bourdarios (380 sal.), Eiffage (ECMP, 150 sal.), Socotrap (120 sal.), distribution d’électricité RTE (530 sal.), Enedis (700 sal.); EDF signale 2 600 agents, GRDF 240, Engie 120.

Autour du bâtiment et du logement se signalent les gestionnaires de logements Toulouse Métropole Habitat (430 sal.), HLM (170 sal.), Promologis (130 sal.); services des eaux Veolia (660 sal.); blanchisserie MAJ (320 sal.), nettoyages Derichebourg (1 100 sal.), ISS (790), GSF (670 sal.), Biomega (270 sal.), Prohygiène (210 sal.), SAS (130 sal.), Siemex (100 sal.); gardiennages Proségur (540 sal.), France Gardiennage (760 sal.), GIP Aviation (560 sal.), Torann (130 sal.).

Du côté de la finance apparaissent la Caisse d’Épargne (460 sal.), les banques Courtois (220 sal.), BNP (210 sal.), LCL (190 sal.), Banque de France (190 sal.), Crédit Agricole (170 sal.), Allianz (150 sal.); services aux entreprises CSF (140 sal.), City One (220 sal.), Phone Régie (200 sal.), Faceo (160 sal.), ISS (180 sal.); travail temporaire Portageo (350 sal.), publicité Adrexo (110 sal.). Du côté de la presse et de l’édition, figurent La Dépêche du Midi (280 sal.) et Milan (280 sal.).

Le secteur des transports est illustré par la SNCF qui affiche 3 270 sal., Air France 840, les transports urbains Tisseo (syndicat mixte et régie des transports en commun, métro, bus et tram, 2 880 sal.); transports de voyageurs Transcar (Veolia, 290 sal.), Régie Départementale des Transports (RDTHG, 150 sal.), Transdev Urbain (110 sal.); transports de fret Sarrazain (350 sal.), General Logistics (GLS, 170 sal.), Dachser (110 sal.), Denjean (140 sal.), XPO (150 sal.); voyages Fram (200 sal.).

Les grands magasins sont Auchan (640 sal.), Carrefour (380 et 150 sal.), les Galeries Lafayette (230 sal.), Géant Casino (120 sal.), Fnac (110 sal.), Metro (170 sal.), Monoprix (140 sal.), Midica (110 sal., articles ménagers), Save (150 sal., informatique), accompagnés par les négoces de menuiseries métalliques Technal (500 sal.), de matériel informatique Infomil (250 sal.) et SCC (110 sal.), de matériel de bureau Sharp (140 sal.), de fournitures industrielles Roldan (130 sal.), de matériel électrique Siemens (100 sal.); vente directe Vorwerk (390 sal.) et Chronodrive (140 sal.); services à la personne Trait d’Union (140 sal.); crèches Kinougarde (550 sal.), MPS (150 sal.). France Télécom (Orange) déclare 1 720 sal., France 3 Sud (radio) 200 sal., France-Télévisions 240 sal., La Poste 2 220 sal. Toulouse a aussi un casino de 220 sal. (Société de l’île du Ramier; du groupe Barrière), le parc d’attractions de la Cité de l’Espace (Semeccel, 140 sal.); arts du spectacle Arena (130 sal.); le Toulouse Football Club a 120 sal.

Toulouse est une grande ville de services. Le centre hospitalier cumule 3 000 médecins et 10 000 agents, 2 860 lits en plusieurs établissements (15 pôles en tout), les principaux étant à Rangueil au sud-est et Purpan au nord-ouest; un vaste complexe de lutte contre le cancer (Cancéropôle) va réunir sur l’ancien site de la chimie des laboratoires publics et privés. En outre, Toulouse dispose de nombreuses cliniques: Pasteur (960 sal., 340 lits), Saint-Jean (470 sal., 240 lits), Ambroise Paré (380 sal., 175 lits), Capio la Croix du Sud (410 et 240 sal.), du Parc (310 sal., 200 lits), Sarrus (300 sal., 130 lits), du Cours Dillon (Médipôle Garonne, 310 sal., 85 lits) et Institut médical Claudius Regaud (230 lits), clinique du Château (140 lits), clinique Néphrologique Saint-Exupéry (160 sal.), Centre gériatrique des Minimes (160 sal.).

L’ensemble universitaire est l’un des plus puissants de France, fort de plus de 80 000 étudiants. Il comprend trois universités, celle des Sciences sociales (17 000 étudiants, 1 000 salariés) surtout en droit et économie, qui est en ville près de Saint-Sernin et utilise aussi l’ancienne Manufacture des Tabacs rénovée; celle du Mirail, en lettres et sciences humaines (25 000 étudiants, 1 500 salariés), assez loin au sud-ouest de la ville dans un ensemble à problèmes institué zone franche; l’université Paul-Sabatier en sciences, médecine, pharmacie et odontologie, au sud-est vers Rangueil, qui compte 28 000 étudiants, plus de 3 000 salariés plus un millier de chercheurs de laboratoires hôtes.

Les grandes écoles forment deux groupes. Deux d’entre elles, l’Enseeiht (École nationale supérieure d’électronique, électrotechnique, informatique, hydraulique et télécommunications, jadis plus simplement école d’électrotechnique, 1 500 étudiants, 200 sal.) et l’Ensiacet (École nationale supérieure d’ingénieurs en arts chimiques et technologiques, ancienne école de chimie, 750 étudiants, 200 salariés), forment avec l’École nationale supérieure d’agronomie (Auzeville) et l’École d’ingénieurs de Tarbes un Institut Polytechnique de Toulouse, étroitement associé à l’université Paul-Sabatier. Un autre groupe rassemble les trois écoles de l’aéronautique: l’Ensae (École nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace, alias Sup’Aéro), qui compte 550 élèves; l’Enac (École nationale de l’aviation civile, 1 700 étudiants) et l’Ensica (École nationale supérieure des ingénieurs de la construction aéronautique, 500 étudiants, qui dépend du ministère de la Défense).

S’y ajoutent l’Insa (Institut national des sciences appliquées, 2 500 élèves), l’École nationale vétérinaire (Envt), l’École nationale de la Météorologie (Enm), qui reçoit des promotions annuelles de 200 élèves, l’École nationale du cadastre, une École d’architecture, les IUT de Rangueil et de Blagnac et bien entendu un IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres, 3 400 étudiants, 400 sal.); plus de nombreuses institutions de recherche publique, notamment du CNRS, comme le LAAS (Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes) qui à lui seul emploie 550 personnes, ou le LCC (Laboratoire de chimie des coordinations) qui a 200 collaborateurs. Enfin Toulouse ne manque pas d’écoles supérieures du secteur privé, dont l’Institut Catholique de Toulouse et l’Icam (Institut catholique d’arts et métiers) et des écoles de commerce, de journalisme, d’immobilier, d’agriculture (Purpan), des industries de la mode, etc. Le Centre national d’études spatiales (Cnes) dispose à Toulouse, près de l’université Paul-Sabatier, d’un domaine de 56 ha où a été transportée et modernisée l’ancienne base de Brétigny-sur-Orge; il emploie 1 750 personnes. Non loin a été créé le parc d’attractions de la Cité de l’Espace, proche de la rocade A61 et de l’aérodrome de Lasbordes.

Toulouse bénéficie de nombreuses manifestations culturelles de chant, danse, théâtre, cinéma et images, orgues, marionnettes, et même d’un Marathon des mots… Elle offre tout un ensemble de musées: les uns anciens comme le musée d’Histoire naturelle, le musée des Augustins (beaux-arts), le musée Paul Dupuy (art et histoire), le musée Saint-Raymond (antiquités), le musée Georges Labit (arts asiatiques), le musée du Vieux Toulouse, le musée des instruments de médecine à l’hôtel-Dieu, d’autres plus récents comme les musées d’art contemporain aux anciens Abattoirs, de l’Affiche, de photographie (galerie municipale du Château d’Eau), de peinture (fondation Bemberg), d’architecture (Cmav). L’orchestre national du Capitole, installé à la Halle aux Grains, a une réputation internationale. Un Zénith, à l’ouest de la ville, peut accueillir 9 000 spectateurs.

Toulouse reste aussi, mais avec discrétion, une ville de garnison: 1er RTP (régiment du train parachutiste), EM 11e BP (brigade parachutiste de Balma), 4e GLCAT (groupe logistique du Commissariat de l’armée de terre), 11e CCTP (compagnie de commandement et de transmissions parachutistes, 150 personnes).

La commune de Toulouse est très étendue; elle contenait 50 000 habitants au début du 19e siècle, 150 000 un siècle plus tard; elle est passée à 213 000 en 1936, 324 000 en 1962, 374 000 en 1975; après une baisse due probablement aux aléas des recensements, elle a été comptée à 398 000 en 1999 et elle aurait augmenté encore de 84 320 hab. depuis, soit +21%. Le centre-ville, sur la rive droite de la Garonne, est délimité par des boulevards qui lui donnent une vague forme en haricot. Il est structuré par les percées du 19e siècle (1870-1904), la rue d’Alsace-Lorraine nord-sud et la rue de Metz d’ouest en est, qui se croisent sur la place Esquirol, dégagée en 1892. Le côté sud, qui correspond à l’ancien quadrilatère de la ville romaine, comprend la cathédrale Saint-Étienne, curieux ouvrage dissymétrique portant la trace de plusieurs époques, et les symboles des pouvoirs extramunicipaux: la préfecture, l’ancien parlement devenu palais de justice; le musée des Augustins trône au carrefour; l’ancienne halle aux grains a été transformée en salle de spectacles culturels.

Côté nord, le centre-ville est moins austère du côté de la place du Capitole, ornée par le beau bâtiment consulaire de 1760 occupé par la mairie, flanquée du théâtre-opéra du Capitole dans le même bâtiment, et d’un ancien donjon qui donne sur un square fleuri; non loin, la place Wilson reste le centre des spectacles et de l’animation; l’esplanade Jean-Jaurès la prolonge vers l’est, en direction du canal du Midi et de la gare Matabiau. Cette moitié septentrionale du centre-ville correspond au bourg du 14e siècle, qui s’est formé autour de la basilique Saint-Sernin, la plus belle église romane de Toulouse par ses briques et son clocher octogonal à cinq étages. Elle est proche des anciens bâtiments universitaires, plusieurs fois rénovés, et de la grande bibliothèque municipale des années 1930. Tout le centre est sillonné de rues étroites bordées de maisons de brique, relevées par l’ensemble des Jacobins et du lycée Fermat (hôtel de Bernuy) et quelques beaux hôtels particuliers dont le plus connu est l’hôtel d’Assézat (16e s.).

Le centre-ville a été agrandi au 19e siècle par l’urbanisation de l’espace qui le séparait du tracé du Canal du Midi, et que longe la voie ferrée. Cet ensemble périphérique s’étend en un ample arc de cercle; il va des Ponts-Jumeaux au nord, qui assurent la connexion du Canal du Midi et du Canal latéral, et où subsistent des installations sportives comme le stade de rugby du prestigieux Stade Toulousain, plusieurs fois champion de France et d’Europe, jusqu’à la Garonne en amont de la ville. Quelques institutions y prenaient grande place, ce qui a permis quelques reconversions de prestige: l’ancienne Manufacture des tabacs est devenue un lieu de culture, casernes réaménagées en quartiers d’habitation avec parc et palais des sports (quartier Compans). Au sud-est, le quartier Saint-Georges, jadis d’habitation populaire et d’artisanat quelque peu dégradé, a été entièrement rénové et redessiné autour de la place Occitane. Un peu plus loin, s’étalent le parc du Grand Rond et le jardin des Plantes, dessinés au 18e siècle, et d’anciens bâtiments universitaires où trône le musée d’Histoire naturelle.

L’île du Ramier sur la Garonne avait été choisie dans les années 1930 pour recevoir une usine d’incinération qui a longtemps chauffé les bâtiments municipaux, et les installations du Parc toulousain, qui comprennent le stade municipal où joue le Toulouse Football-Club, et l’un des plus anciens ensembles nautiques de France, doté d’une grande piscine populaire et d’une piscine olympique; s’y sont ajoutés le Palais des Congrès et le Parc des Expositions, et au sud une cité universitaire. Le nouveau casino de Toulouse (groupe L. Barrière) y a ouvert en 2007.

Dans le prolongement de l’axe ouest-est et du pont principal, le Pont Neuf (1632), la rive gauche avait reçu un quartier d’habitation en forme de faubourg populaire, Saint-Cyprien, San Subra pour les vieux Toulousains ou Saint-Cipre en argot, nanti de quelques établissements un peu latéraux, comme l’hôtel-dieu, l’hospice et les abattoirs; ceux-là subsistent, ceux-ci ont été transformés en musée. Tout cet ensemble était encore en 1950 entouré d’une muraille d’octroi, qui a fixé une troisième ceinture et d’où partaient les éventails de voies rurales — le plus occidental est justement nommé la Patte-d’Oie.

Ces éventails et les espaces intermédiaires se sont abondamment urbanisés au 20e siècle, surtout à partir des années 1960, par maisons individuelles et parfois autoconstruction pour les parties les plus anciennes, par grands ensembles et quartiers de pavillons pour les plus récents. On y reconnaît des faubourgs anciens, très typés et porteurs d’identités, comme les Minimes au nord, Bonnefoy au nord-est, la Côte Pavée set Jolimont ur la colline entre plaine de la Garonne et vallée de l’Hers à l’est, le Pont des Demoiselles au sud-est, Saint-Michel au sud, la Croix-de-Pierre au sud-ouest, la Patte-d’Oie à l’ouest. Ils séparent de grands ensembles du milieu du vingtième siècle dont certains ont acquis une forte personnalité comme Bourrassol au nord-ouest sur la rive gauche en aval de Saint-Cyprien, le Mirail au sud-ouest, Empalot rive droite. Plusieurs sont classés en zone urbaine sensible: Empalot, les Izards au nord de la ville, la Faourette-Bordelongue-le Bosc au sud-ouest, et non loin le grand ensemble Reynerie-Bellefontaine, qui a été inscrit aussi en zone franche urbaine sur près de 600 ha.

Quelques éléments particuliers apportent leur diversité, comme au sud l’hôpital psychiatrique de Braqueville, qui a souffert de l’explosion de l’usine chimique, et les terrains libérés par l’armée et la chimie à Langlade et Braqueville; au sud-ouest l’université du Mirail (sciences humaines), plus loin les ensembles industriels de Siemens, Thales ou Freescale à Bellefontaine et Basso Cambo, le campus de la Météorologie Nationale; ou encore les bureaux et ateliers de La Dépêche du Midi ou de la télévision vers Lardenne; à l’ouest l’hippodrome de la Cépière, la gare de Saint-Cyprien, le Zénith et les arènes taurines; plus loin, l’École nationale vétérinaire et l’École nationale du cadastre; l’ancien polygone d’artillerie avec l’usine désaffectée du Giat au nord-ouest, futur domaine de rénovation urbaine sous la forme d’une zone d’aménagement concerté (zac de la Cartoucherie) de 2 750 logements; les anciennes arènes romaines au nord-ouest près de Blagnac.

Les bords de Garonne en aval de la ville ont été aménagés en parcs de loisirs: Aqualand et lac de Sesquières à Ginestous rive droite, le Ramier et les Quinze Sols rive gauche à Blagnac. Toulouse s’est fait remarquer par l’apparition de quelques ensembles de «quartiers fermés» et résidences sécurisées pour bourgeois fortunés et reste la première ville française en la matière.

Enfin, les autres grands équipements industriels et hospitaliers se sont principalement concentrés au nord-ouest et au sud-est de la ville, débordant ainsi des limites d’une commune dont le territoire est pourtant très vaste; et ils n’ont pas fini de s’étendre. Le pôle aéronautique avait débuté au sud-est, autour de l’aérodrome de Montaudran où s’étaient installés Latécoère et l’Aéropostale, et a été démultiplié par les aérodromes de Lasbordes et de Balma dans la plaine de l’Hers; l’usine Latécoère demeure, le Cnes et la Cité de l’Espace rehaussent le site, mais le centre de gravité de l’aéronautique s’est déporté à l’opposé de l’agglomération avec la mise en service, à partir de 1939, de l’aéroport de Blagnac.

Le quartier de Saint-Martin-du-Touch, au-delà du Touch, une ancienne commune absorbée dès le tout début du 19e siècle, fixa les hangars de l’AIA (Atelier industriel de l’air) et de Dewoitine, accaparés par l’avionneur allemand Heinkel pendant la guerre, devenus Sncase en 1944 (Société nationale de constructions aéronautiques du Sud-Est), puis Sud-Aviation, qui y construisit la Caravelle, enfin Airbus. L’ensemble s’est énormément étendu dans les communes voisines de Colomiers (avec l’installation de Bréguet notamment), Blagnac et Cornebarrieu. Dans la même direction, mais plus près de la ville, Toulouse s’était déjà dotée des vastes équipements du centre hospitalier de Purpan, près desquels se maintient l’école supérieure d’agriculture privée de Purpan. Par une autre inversion, c’est pourtant le sud-est de la ville, à Rangueil, qui est devenu le principal pôle des nouveaux établissements hospitaliers, doublés par le lycée Bellevue et, sur le site de Lespinet, par l’extension de l’Université des Sciences (Paul-Sabatier), du Centre national d’études spatiales (Cnes) et des nombreux établissements de recherche et d’enseignement qui débordent sur les communes de Ramonville-Saint-Agne, Labège et Castanet-Tolosan.

Une commode rocade autoroutière fait le tour de l’agglomération à 5 ou 6 km du centre-ville, une autre se dessine 3 km au-delà, du moins au sud-ouest, et toujours dans la commune mais près de sa limite. Cela fait comme une quatrième ceinture, qui s’élargit encore. Toulouse y a un troisième aérodrome, mais d’usage surtout militaire et de formation, celui de Francazal au sud-ouest, dans la commune de Cugnaux. Tournefeuille a équipé la grande base de loisirs de la Ramée, tandis que Colomiers avait très tôt choisi d’accueillir une quasi- «ville nouvelle». Au nord, la rocade contourne le marché-gare d’intérêt national de Lalande (devenu Les Halles du Sud-Ouest), sur l’axe de circulation vers Bordeaux et Paris; il date des années 1960 et vient d’être rénové; il retient 500 salariés et comptabilise plus de 500 millions d’euros d’affaires par an. Mais les installations logistiques de la périphérie atteignent maintenant Castelnau-d’Estrétefonds 15 km plus loin, à plus de 20 km du centre-ville au NNO, et Muret tout aussi loin au sud-est; il est même question de créer un nouvel aéroport de grande taille sur les terrasses entre Fronton et Villemur.

Le métro souterrain de Toulouse, de type Val, court sur 11 km et 18 stations de Basso Cambo (sud-ouest) à Balma-Gramont (nord-est); inauguré en juin 1993 et prolongé en 2003, il s’est avéré un grand succès; une deuxième ligne, nord-sud de Borderouge à Ramonville-Saint-Agne sur 16 km (21 stations), l’a complété en 2007; leur croisement se fait près de la gare Matabiau (Jean Jaurès); une autre ligne en site propre utilise la voie ferrée entre les Arènes et Colomiers (ligne C). Toulouse eut naguère un dense réseau de tramways électriques, encore fort actif au début des années 1950; victime comme ailleurs de la diffusion de l’automobile, il réapparaît. La première ligne de tramway (T1) a été mise en service fin 2010 au nord-ouest, rive gauche donc, des Arènes à Andromède, puis prolongée vers le sud jusqu’au quartier saint-Michel; elle dessert notamment les principaux quartiers de l’aéronautique et de la santé. La seconde, T2, a été ouverte en 2015, du centre-ville à l’aéroport.

La commune de Toulouse a eu des municipalités socialistes de 1906 à 1971, puis de droite sous la direction de la famille Baudis, un passage à gauche en 2008 et un retour à droite en 2014. La persistance de nombreuses majorités de gauche dans les communes périphériques a compliqué la mise en place de l’agglomération qui, sous sa forme actuelle, devenue métropole, ne représente qu’une partie de l’agglomération réelle. La communauté d’agglomération Toulouse Métropole rassemble 37 communes et 755 900 hab. Les deux autres communautés d’agglomération vont jusqu’à la limite même de la commune de Toulouse au sud: Sicoval a 36 communes, 75 400 hab., le Muretain 26 autres communes et 118 500 hab.; non loin au nord-est, les Coteaux Bellevue ont 7 communes et 19 800 hab. L’unité urbaine de Toulouse a 73 communes selon l’Insee, toutes en Haute-Garonne, 948 000 hab. sur 81 200 ha. L’aire urbaine de Toulouse selon l’Insee a 452 communes, certaines dans l’Ariège, l’Aude, le Gers, le Tarn-et-Garonne et le Tarn, 1 331 000 hab., 538 800 ha. L’arrondissement de Toulouse a 1 049 900 hab. (819 500 en 1999), 225 communes, 254 183 ha. Toulouse et ses environs sont partagés en onze nouveaux cantons portant le nom de Toulouse, dont six se limitent à une fraction de Toulouse; les autres ont une fraction de Toulouse et de 1 à 9 autres communes.


Tournefeuille

(27 050 Tournefeuillais, 1 817 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 9 km à l’ouest de la préfecture sur la route de Lombez, au-dessus de la vallée du Touch sur deux terrasses, la principale à 160 m, l’autre à 186 m au NO, dont le talus est resté boisé. La croissance de cette ville, proche du complexe aéronautique, a été spectaculaire: moins de 1 000 hab. dans les années 1930, 2 200 en 1962, 5 300 en 1975. La population a encore augmenté de 4 070 hab. depuis 1999. Elle a deux collèges publics, une base de loisirs et un golf à la Ramée, au bord d’un étang de 48 ha avec base nautique et piscine, d’autres étangs d’anciennes gravières à l’est, plusieurs châteaux bourgeois. La D980 traverse le finage à l’est, la D632 vers Auch sert d’axe urbain, comme à Plaisance au sud-ouest. Gaston Doumergue, ancien président de la République, s’y était retiré en 1931.

Parmi les principaux employeurs, centrale d’achats Socamil des magasins Leclerc (390 sal.), ingénierie XLM (115 sal.); menuiseries métalliques Carré (75 sal.) et Sati (35 sal.), antennes (Midi-Pyrénées, 25 sal.), sérigraphie et traitements de surfaces TSS (25 sal.), analyses Qualiconsult (20 sal.); bétons Rector Lesage (65 sal.); constructions GBMP (110 sal.) et SEG Fayat (20 sal.), plomberies Uxello (40 sal.), isolation CIC (20 sal.); négoces de matériels électriques Rexel (60 sal.) et ACTN (20 sal.); services domestiques Easy Menage (55 sal.), les Néréide (35 sal.); supermarchés Carrefour (100 sal.) et Auchan (55 sal.), fruits et légumes Sud Marché (35 sal.), traiteur Esprit (90 sal.); La Poste (50 sal.).

Le nouveau canton de Tournefeuille a 3 communes, 49 800 hab., avec Cugnaux et Villeneuve-Tolosane.


Union (L’)

(11 830 Unionais, 677 ha) est une commune de la Haute-Garonne dans Toulouse Métropole, 7 km au NE de Toulouse et jointive, son finage atteignant au SO, dans le quartier du Pont de l’Hers, le cours de l’Hers et la rocade de l’A62 près de l’échangeur de Croix-Daurade, ainsi que le confluent de l’Hers et de la Sausse. L’habitat s’est étendu sur les collines de rive droite de la plaine de l’Hers au passage de la route d’Albi (D888). À l’est, une queue vers le sud-ouest entre les territoires de Toulouse et de Balma englobe le confluent de la Sausse et de la Seillonne et au moins en partie les deux péages et l’échangeur de l’A68, ainsi que la zone d’activités de Montredon-Pont de Montrabé. Son nom vient d’une simple réunion de hameaux en 1790; la commune de Saint-Jean s’en est séparée en 1866.

La population est passée de 560 hab. en 1946 à 1 400 en 1962, 7 800 dès 1975; mais elle plafonne et a même diminué de 460 habitants depuis 1999. La ville a un collège public, des maisons de retraite Grand’Maison (Korian, 75 sal.) et Korian la Guyonne (55 sal.). L’Union accueille de nombreux bureaux et agences et une grande variété de petites entreprises; analyses Apave (150 sal.) et Promotelec (30 sal.), matériel médical Teknimed (40 sal.) et Kasios (30 sal.); additifs et arômes alimentaires Carif (45 sal.); peinture Roudié (40 sal.); traitement des ordures Suez-RV (100 sal.).

Dans les services et commerces, ingénierie OTV (35 sal.), informatique U-Nedd (45 sal.) et Byg (30 sal.), assurances Elex (40 sal.) et Adenes (85 sal.), services d’entreprises Pénélope (100 sal.), publicité Adrexo (100 sal.); services domestiques O2 (35 sal.); négoces d’articles d’hygiène D’Medica (45 sal.); vente par correspondance Brico Privé (65 sal.); nettoyages Première Ligne (50 sal.) et Net (35 sal.), gardiennages Sotel (55 sal.), Temis (45 sal.), Garance (35 sal.); déménagements Juilia (35 sal.); magasins Castorama (150 sal.), Intermarché (40 sal.); La Poste (75 sal.).


Villeneuve-Tolosane

(9 550 Villeneuvois, 508 ha) est une commune de la Haute-Garonne, la plus méridionale de Toulouse Métropole, 13 km au SO de Toulouse, sur le bord de la première terrasse de la Garonne. Le finage est étroit mais s’allonge sur 6 km d’ouest en est. La commune est passée brusquement de moins de 1 000 hab. en 1962 à plus de 5 000 en 1975; elle a augmenté de 1 230 hab. depuis 1999. Elle est surtout résidentielle et a un collège public, une maison de retraite. Elle accueille quelques entreprises, mais de petite dimension: chaudronnerie (Atelier des Graves, 25 sal.), mécanique Endel (60 sal.), ateliers Axima Réfrigération (70 sal.); nettoyage Cleanor (50 sal.), nettoyage urbain Veolia (160 sal.), assainissement SARP (30 sal.), constructions Thomas et Danizan (130 sal.), SLB (Lauragaise, 50 sal.), travaux publics ECM (40 sal.); transports ITM (30 sal.), LM TransFret (25 sal.); aide à domicile APSD (Adhap, 40 sal.).