Communauté de communes de Val’Aïgo' est le nom de la communauté de communes la plus septentrionale de la Haute-Garonne, dont le nom franco-occitan signifie simplement vallée de l’eau… Elle ne réunit que 8 communes et 14 300 hab., sur 11 600 ha. Villemur-sur-Tarn (siège), Buzet-sur-Tarn et Bessières dépassent 2 000 hab. Le Born (530 Borniquels, 1 085 ha dont 380 de bois), est à 5 km NE de Villemur. La commune est dans les collines du Terrefort du Tescou à la limite du Tarn et du Tarn-et-Garonne. Le finage atteint au nord la D999 et le cours du Tescou. L’habitat est sur la crête d’une longue colline. La population a doublé depuis 1999 (265 hab.). Bondigoux (550 Bondigounais, 746 ha), 5 km au SE de Villemur au pied du coteau droit du Tarn, a une clinique de réadaptation au château de Vernhes (135 sal.), au bord du Tarn. La commune est née en 1869 à partir de Villemur, avec 510 hab.; elle n’avait que 320 hab. en 1999 et a gagné 230 hab. depuis (+72%). Son finage est partagé entre la plaine de rive droite du Tarn et les collines du Terrefort. Layrac-sur-Tarn (330 Layracois, 725 ha), 7 km SE de Villemur, est juste en amont de Bondigoux et comme elle, également partagée entre plaine et collines; +60 hab. depuis 1999. Sur Tarn a été ajouté en 1921. Mirepoix-sur-Tarn (1 010 Mirapissiens, 546 ha), 10 km SE de Villemur. Comme les précédentes, elle est limitrophe du département du Tarn et partagée entre plaine et collines. La population a augmenté de 470 hab. depuis 1999 (+87%); autocars AAT (25 sal.). La mention sur Tarn et de 1898. La Magdelaine-sur-Tarn (1 180 Magdelainois, 682 ha), 9 km SE de Villemur, a son village et tout son finage dans la plaine de rive gauche du Tarn. Elle a été détachée de Villemur en 1882; métallerie Lagrange (145 sal.). La commune n’avait que 260 hab. en 1975 et croît depuis; elle a augmenté de 550 hab. (+90%) depuis 1999. Villematier (1 060 Villematiérains, 1 496 ha), 5 km au sud de Villemur, participe activement au vignoble des côtes-du-frontonnais et cultive une centaine d’hectares de vignes; transports Barrau (65 sal.). La commune a été créée en 1907 à partir de Villemur, avec 460 hab.; sa population croît depuis 1950 (+ 180 hab. depuis 1999). Le village est sur la D630, à 1 400 m du Tarn. On y craint les projets du nouvel aéroport de Toulouse, dont une version concerne directement son territoire. (4 100 Bessiérains, 1 668 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Val Aïgo, sur la rive gauche du Tarn et la D630, à 13 km ESE de Villemur. Le centre ancien a un plan rectangulaire, entre la route et la rive raide. Une petite fraction du finage est rive gauche, avec un pont; mais la plus grande partie est dans la plaine de rive gauche et monte même au sud-est sur une ancienne terrasse en bordure de la forêt de Buzet; plusieurs étangs de gravières. La commune a un supermarché U (50 sal.), une usine d’incinération Econotre (90 sal.); négoce agricole Solignac (Jardin et Agriculture, 30 sal.); maison de retraite (50 sal.); marchés au gras, tradition très courue d’omelette géante à Pâques, avec confrérie… La commune avait un millier d’habitants dans les années 1930 (mais 1 450 en 1866) et croît depuis. Elle a gagné 1 850 hab. depuis (+82%). (2 750 Buzétois, 3 019 ha dont 913 de bois) est une commune de la Haute-Garonne, membre de la communauté de communes Val’Aïgo. Le village est une ancienne bastide sur la rive gauche du Tarn, contournée par la D630. Son territoire est traversé au SE par l’A68, la D888 et la voie ferrée vers Albi. Il englobe au SO la grande forêt de Buzet (800 ha), sur une ancienne haute terrasse du Tarn, qui abrita un maquis de la Résistance; golf de Palmola au sud, château de la Laurentie. Au nord, le finage monte sur les collines de rive droite du Tarn au Grand Bois, mais la rive elle-même est peu habitée. Buzet n’avait que 820 hab. en 1954 et a encore gagné 1 320 hab. depuis 1999 (+92%). (5 990 Villemuriens, 4 657 ha dont 611 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Toulouse, 42 km au nord de la préfecture et 28 km au SE de Montauban. La ville est une ancienne bastide au plan en damier, conservant des maisons anciennes et une vieille tour, établie sur la rive droite du Tarn au pied des collines du Terrefort du Tescou; mais elle a largement débordé sur la rive gauche, à la faveur de ses industries et de sa croissance, et y cultive 132 ha de vignes. Le passé industriel de Villemur a été passablement animé. Une ancienne minoterie de la famille Brusson y a fabriqué des pâtes alimentaires et a employé jusqu’à 700 personnes; en déclin, en partie reconvertie puis spécialisée dans les «cheveux d’ange» distribués par Panzani, passée entre de nombreuses mains, dont finalement l’espagnol General Bakery en 2010, elle a fini par disparaître. La grande affaire a ensuite été l’installation vers 1946 de l’usine de câblage électrique Labinal, qui a employé jusqu’à 1 500 personnes; intégrée au groupe Snecma (Safran), elle travaille pour l’aéronautique et occupe encore 570 salariés sur un nouveau site inauguré en 2012. Elle était appuyée par un autre établissement qui fut à la Snecma, celui des connecteurs Lexsa ex-Cinch (320 sal.), passé au groupe états-unien Molex en 2004, qui l’a abandonné en 2009 dans des conditions qui ont provoqué des mouvements sociaux, des procédures judiciaires et une vague d’indignation; il en reste un atelier de matériel électrique VMI (Villemur Industries, 50 sal.). En outre, vente par correspondance Symphonat (25 sal.); La Poste (35 sal). Villemur a un collège public et un centre Leclerc (75 sal.). Sa population était de 6 000 hab. en 1831 mais Villemur a perdu successivement les finages des nouvelles communes de Bondigoux, La Magdelaine et Villematier et sa population est ainsi descendue à 2 900 hab. en 1931. Elle augmente régulièrement depuis; elle a gagné 970 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes Val’Aïgo et le bureau du nouveau canton de Villemeur-sur-Tarn, qui a 19 communes, 36 700 hab. |