Communauté de communes de la Lomagne Gersoise' groupement intercommunal du Gers rassemblant 43 communes et 19 600 hab. sur 68 300 ha; elle siège à Fleurance et englobe Lectoure, seules communes de plus de 2 000 hab. Une douzaine de communes sont à l’est de Fleurance. Castelnau-d’Arbieu (240 Castelnois, 1 634 ha) est à 7 km NE de Fleurance. Le petit village est construit en rond sur une crête. Au NO, le finage atteint le cours du Gers au Pont Vieux sous le hameau d’Aurenque, ancienne commune réunie en 1823. La commune a gagné 50 hab. après 1999. Urdens (290 Urdenois, 777 ha) s’étire sur une échine, 4 km à l’est de Fleurance, et a gagné 80 hab. depuis 1999 (+44%). Brugnens (270 Brugnensois, 1 345 ha), 6 km ESE de Fleurance, est aussi un petit village de crête, sur la D654; la vallée de l’Auroue limite son finage à l’est. Cadeilhan (140 Cadeilhanais, 843 ha) est à 10 km ESE de Fleurance sur une haute butte dominant le vallon du Gélon; la D654 traverse le finage, qui est limité à l’est par la Saudroue, à l’ouest par l’Auroue; +70 hab. depuis 1999 (+100%). Céran (220 Céranais, 1 074 ha) est à 5 km SE de Fleurance. Le village est sur la D105, avec un château; le finage atteint le cours du Gers à l’ouest; +70 hab. depuis 1999 (+47%). Goutz (200 Goutzois, 846 ha) a son village à 8 km SE de Fleurance sur une basse colline. La Grande Auroue traverse le finage à l’ouest, la Petite Auroue le borde à l’est, les deux se rejoignent à la pointe NE du finage. La population a plus que doublé depuis 1999 (90 hab.). Taybosc (65 Tayboscais, 587 ha) est à 12 km SE de Fleurance sur une colline, avec un petit étang assorti d’un camping. Le hameau d’Aygues Mortes, au NE, vient d’une commune intégrée en 1823. La Grande Auroue borne le finage à l’ouest. Pis (110 Pisois, 536 ha) est à 10 km SSE de Fleurance sur une colline entourée de trois lacs collinaires; l’Auroue borne le finage à l’est; +32 hab. depuis 1999 (+40%). Miramont-Latour (160 Miramontois, 977 ha dont 167 de bois), 10 km SSE de Fleurance, a son village et un château sur les collines au sud-ouest de son finage, qui atteint l’Auroue à l’est. Au nord dans un vallon se tient le château de Latour, des 16e et 19e s., dont le nom n’a été ajouté à Miramont qu’en 1958. Le château propose un musée. Lalanne (140 Lalannais, 555 ha) est à 7 km SSE de Fleurance et a gagné 50 hab. depuis 1999; le Gers limite le finage au NO. Gavarret-sur-Aulouste (150 Gavarretois, 838 ha) est à 12 km au sud de Fleurance. Le petit village aligne quelques maisons en haut du versant droit de l’Aulouste, qui limite le finage à l’ouest et rejoint le Gers un peu au nord. La mention de l’Aulouste dans le nom est de 1962. Montestruc-sur-Gers (720 Montestrucois, 1 631 ha), 7 km SSO de Fleurance dans la vallée, a son village sur le versant gauche du Gers; qui traverse tout le finage avec la N21 et la voie ferrée. Montestruc se distingue par une grosse coopérative vinicole établie en 1955, et un château néogothique du 19e s. Le finage est bordé à l’est par le cours de l’Aulouste, au nord par l’Ousse qui conflue avec le Gers à la pointe NE de la commune; quelques magasins au hameau du Baleyron au NE sur la grand-route. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. La mention «sur Gers» est de 1921. Puységur (80 Puységurois, 726 ha), 10 km SSO de Fleurance, est juste en amont de Montestruc, avec un très petit village perché sur le versant gauche de la vallée du Gers, à l’écart des voies de circulation qui passent rive droite à Sainte-Christie. Les communes à l’ouest de Fleurance sont en général un peu plus étendues. Préchac (180 Préchacois, 1 279 ha) est à 11 km SO de Fleurance et a gagné 30 hab. depuis 1999. Cézan (220 Cézanais, 1 222 ha), 16 km OSO de Fleurance, a un paysage modelé en douces collines; un camping au SE; +70 hab. depuis 1999 (+47%). Réjaumont (240 Réjaumontois, 1 360 ha dont 180 ha de bois), 12 km OSO de Fleurance, a une petite forêt à l’est; +60 hab. depuis 1999 (+33%). Sainte-Radegonde (190 Saint-Radegondois, 982 ha), 8 km OSO de Fleurance, se distingue par le château d’Argentens, des 18e et 19e s. La D654 traverse le nord du finage. La Sauvetat (360 Sauvetois, 2 771 ha), 13 km à l’ouest de Fleurance, fut créée comme sauveté au 10e s. par l’abbaye de Condom. Le village est perché sur une butte et conserve quelques restes de remparts; à l’est, château de Sérillac (13e au 18e s., avec plusieurs parties renaissance); anciennes carrières au sud. Mas-d’Auvignon (180 Massoyards, 1 374 ha) a un village et un château couronnant une forte colline à 17 km ONO de Fleurance, 12 km OSO de Lectoure. L’Auvignon, qui a sa source dans la commune, coule vers le NNO, passe au pied de Castenau-sur-l’Auvignon mais sort du département par la commune de Lectoure; il rejoint la Garonne en face de Port-Sainte-Marie. Lamothe-Goas (80 Lamothois, 718 ha), 10 km ONO de Fleurance, a un château du 15e s. refait aux 17e-18e. La Lauze borne le finage à l’est; le nom ancien fut Lamothe-Lauze. Pauilhac (680 Pauilhacais dont 60 à part, 2 527 ha dont 183 de bois), 6 km NO de Fleurance, abrite un institut médico-éducatif et a gagné 150 hab. (+28%) depuis 1999, son village, dans les collines, s’étant beaucoup développé. Vers l’est, le finage est bordé par le cours sinueux du Gers et traversé par la N21 et la voie ferrée; château d’Olympe avec haras entre le Gers et la route. Le nord du territoire intercommunal correspond au Lectourois. Terraube (380 Terraubois, 2 514 ha), 7 km OSO de Lectoure, fut un village fortifié sur une butte. Il y reste un château du 13e s. très retouché aux 16e, 17e et 18e. On y montre le puits des Horreurs, qui fut rempli de calvinistes par Blaise de Montluc en 1562; salon annuel des Antiquaires au château, toujours à la famille de Galard-Terraube. Le finage descend vers la Lauze à l’est, et compte plusieurs étangs collinaires. L’Auchie, affluent de gauche du Gers, y a sa source. Marsolan (480 Marsolanais, 2 614 ha) est au nord de Terraube, 6 km à l’ouest de Lectoure, et traversée par l’Auchie. Le village se perche sur le versant raide de la rivière; maçonnerie et taille de pierres SGRP (60 sal.); +80 hab. depuis 1999. Lagarde (120 Lagardais, 885 ha), 7 km au NO de Lectoure, s’appelle plus souvent Lagarde-Fimarcon, ce qui rappelle l’ancienne seigneurie de ce nom. Le village en fut une place forte et reste perché sur le haut coteau de droite de l’Auchie; il ne reste que les écuries du château, et un village remis à neuf. La commune fut la première du Gers à bénéficier d’une adduction d’eau complète. La Romieu (590 Roméviens, 2 748 ha dont 295 de bois, 80 de vignes), 13 km ONO de Lectoure, a un nom évocateur du rôle de relais sur l’un des chemins de Compostelle, classé à ce titre au patrimoine mondial de l’Unesco: le romieu est en gascon le pèlerin, celui qui allait «à Rome» (on prononce roumiéou). C’est un beau village fleuri, issu d’une sauveté créée en 1082; il conserve des restes de remparts et une collégiale fortifiée à très grandes tours, dont celle du cardinal d’Aux (13e s.), ornée de fresques polychromes et d’un cloître gothique; jardin et arboretum Coursiana (1974), deux campings et des gîtes d’étape. Les Anglais ont occupé La Romieu de 1279 à 1453. La population communale avait avoisiné 1 400 hab. vers 1850. À l’ouest, s’isole le petit château classé de Madirac (16e s.), écrit Maridac par l’IGN. Le Petit Auvignon a sa source au pied du village; quelques cryptodépressions à l’est sur le plateau calcaire; château de Saint-Aignan au NE, avec hameau et étang, tout au nord, restes de l’ancien village de Saint-Caprais. La commune n’a que 40 hab. de plus qu’en 1999. Larroque-Engalin (51 hab., 616 ha) est à 12 km NO de Lectoure; son petit village est perché sur une étroite crête. L’Auchie traverse la partie orientale du finage; verger au NO à Rocain. Saint-Martin-de-Goyne (130 hab., 560 ha), 10 km NNO de Lectoure, a son petit village perché en haut d’un grand versant descendant vers la vallée du Gers, dont le cours fixe la limite orientale de la commune, juste en aval du confluent avec l’Auchie. Berrac (100 Berracois, 799 ha), 12 km NNO de Lectoure, perche son petit village sur un haut promontoire vis-à-vis de celui de Saint-Martin. Le finage monte au SE sur ce dernier, où sont le château Cadreils (17e s.) et le moulin à vent d’Avers. Pouy-Roquelaure (130 Pouy-Roquelains, 1 104 ha), 15 km NO de Lectoure, est limitrophe du Lot-et-Garonne. Le village couronne le haut versant droit du Petit Auvignon, avec château et pigeonnier. Au nord sur une butte, ruines du château de Roquelaure. De la commune de Rignac au sud, absorbée en 1823, subsiste un hameau perché. Saint-Mézard (230 Saint-Mézardais, 1 511 ha), à 14 km NNO de Lectoure, a son village au bout d’un promontoire tourné vers l’est, dominant le vallon de la Montée qui descend vers l’est et atteint le Gers à la limite orientale du finage; beau retable et une chapelle à pèlerinages des années 1860 et 1880, château du Feuga au SE. Pergain-Taillac (310 Perganais, 1 938 ha), la commune la plus septentrionale du Gers, 19 km NNO de Lectoure, est bordée à l’est par le cours du Gers; sur la rive gauche au SE se tient le château de Manlèche, renaissance, avec une tour hexagonale du 15e s. Taillac, uni à Pergain en 1823, est un petit hameau au NE, Pergain un village relativement étoffé sur le relief; tous deux sont sur la D41. Au SO, château d’Ampelle. La commune avait 870 hab. en 1846 mais a cessé de se dépeupler après 1980. Sempesserre (300 Sempeserrois, 2 099 ha), 10 km au nord de Lectoure, également limitrophe du Lot-et-Garonne, a son village sur une crête. Le Gers, suivi par la voie ferrée, fixe à l’ouest la limite du finage, sur sa rive droite tout au NO se voit la chapelle romane des Martres (des martyrs), du 13e s. La petite route rectiligne de Lectoure à Astaffort par les collines (D248) suit le tracé d’une voie romaine et passe juste à l’ouest du village. La N21 traverse une partie du finage au nord-est. Castéra-Lectourois (350 Castéralais, 1 886 ha), 6 km au nord de Lectoure, a son village perché au bout d’une étroite échine du coteau droit du Gers et doté d’une église classée du 15e s.; maçonnerie Candelon (20 sal.). Au nord, le château d’Heuguère (en partie du 15e s.) est près de l’ancienne gare, au pied du versant droit du Gers, dont le cours fixe la limite occidentale du finage. Au sud-est, la limite suit l’ancienne voie romaine (actuelle D248). La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. La mention Lectourais existait en 1793. Saint-Avit-Frandat (100 Saint-Avitois, 755 ha), 7 km NNE de Lectoure juste à l’est de Castéra, se tient au SO de son finage sur une butte qui porte aussi le château de Lacassagne, doté de deux grandes tours du 16e s. et d’une très vaste salle commune. La limite orientale du finage s’appuie sur le tracé de la N21. Frandat était une commune, réunie en 1823; le lieu-dit subsiste tout à l’est. Sainte-Mère (220 Sainte-Mérois, 943 ha), est un peu plus au nord sur la N21, 11 km au NNE de Lectoure; château du 13e s. à deux tours carrées, église ornée d’une belle porte (16e et 18e s.). Plus à l’est est le château du Clot. Castet-Arrouy (190 Castet-Arroyais, 804 ha) est à 11 km NE de Lectoure sur le versant doux de l’Auroue. Au SE au-delà de la vallée, le finage dessine une longue queue (4 km) entre les finages de Miradoux au nord et Plieux au sud, jusqu’à la vallée de l’Arrats; grand verger à Coyron sur la colline de rive droite de l’Auroue. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. Plieux (130 Plieusains, 1 227 ha), 11 km ENE de Lectoure, se perche sur une haute butte dominant la plaine de l’Auroue et s’orne d’un château fort du 15e s. qui accueille des expositions d’art contemporain, ainsi que les œuvres de l’artiste Jean-Paul Marcheschi (né en 1951). Le cours de l’Arrats limite le finage à l’est. La population dépassait 700 hab. en 1800; elle n’a pas cessé de diminuer depuis, perdant encore 50 hab. après 1999. Miradoux (510 Miradouzains, 3 458 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Condom, 16 km au NE de Lectoure. C’est un village de crête sur la D953, issu d’une bastide de 1253, apparemment la plus ancienne du Gers. Le finage touche au nord à la limite du Tarn-et-Garonne; il est borné au NO par le cours de l’Auroue, au SE par celui de l’Arrats. Le château de Fieux, à l’ouest, est du 19e s. et de style «troubadour»; camping au NE; négoce de matériel électronique Sono Dépôt (25 sal.); centrale photovoltaïque Cegelec sur 19 ha, depuis 2011 (8MW), au NO près de l’Auroue. La commune s’est continûment dépeuplée depuis les 1 700 hab. des années 1800 à 1850, puis s’est stabilisée après 1999. Gimbrède (300 Gimbrédois, 2 498 ha dont 241 de bois), 8 km NO de Miradoux, 20 km NNE de Lectoure, est un village de fond de vallon, avec une porte fortifiée et une vieille tour, des maisons en encorbellement bien restaurées. Le finage est limitrophe à la fois du Lot-et-Garonne et du Tarn-et-Garonne. L’Auroue le borde au SE puis le traverse au NE. Au sud, petit hameau, château et chapelle de Rouillac (14e et 18e s.). Peyrecave (76 Peyrecavais, 507 ha), 6 km à l’est de Miradoux, est une petite commune du versant doux de l’Arrats, limitée à l’est par le cours de la rivière, que suit aussi la limite départementale; petit village sur le bas versant gauche, que longe la D40. Flamarens (150 Flamalingois, 1 436 ha dont 159 de bois), 4 km au NE de Miradoux sur la crête, se signale par les restes d’un château du 15e s. brûlé en 1943 mais rénové après 1976, et par un écomusée d’une ferme de Lomagne. Le finage est limitrophe du Tarn-et-Garonne à la fois au NO et à l’est, où il n’atteint pas tout à fait l’Arrats. Un peu à part, Saint-Antoine (210 Saint-Antonins, 980 ha), 11 km au NE de Miradoux, 12 km au sud de Valence, vient d’une commanderie des Antonins établie au 13e s. sur une route de Compostelle. Elle en conserve les ruines du vieux château et une église, plus des restes de fortifications. Le village est au bas du versant gauche de l’Arrats. Le finage dessine une avancée dans le Tarn-et-Garonne, au point que la commune a préféré adhérer à la communauté de communes tarn-et-garonnaise des Deux Rives (Valence). (6 220 Fleurantins, 4 332 ha dont 268 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gers dans l’arrondissement de Condom, 24 km au NNE d’Auch dans la vallée du Gers, sur la rive gauche. La ville est issue d’une bastide de 1272, dont le nom a été inspiré par celui de Florence, et a fait figure de chef-lieu du pays de Gaure; halle, grosse église des 14e-16e s.; un hôpital local (20 lits), un collège public et un privé, hippodrome. Fleurance est l’une des villes les plus actives du Gers, avec un gros marché de bétail et plusieurs entreprises notables. La plus ancienne est Castel et Fromaget, spécialiste de charpentes et constructions métalliques, depuis longtemps la première entreprise industrielle privée du département: 190 sal., plus une filiale pour l’aluminium (Castel Alu, 70 sal.); constructions métalliques Troisel (50 sal.); portes d’intérieurs et placards PSR (40 sal.) et Portes EO (30 sal.). Dans l’agro-alimentaire, foies gras et volailles Delpeyrat (30 sal.), surgelés Gimbert (55 sal.), Vergers de Gascogne (20 sal.), coopérative Éthiquable (thé et café, 40 sal.). Mességué s’est spécialisé dans la phytothérapie, les cosmétiques et le «bio» et emploie 25 personnes, Fleurance Nature en emploie 45 autres en vente par correspondance; graines et horticulture P. Carte (20 sal.). Fleurance accueille en outre les négoces de quincaillerie Cogex (70 sal.), d’équipements d’automobiles Tirbocar (60 sal.), de matériaux Camozzi (40 sal.), de matériel agricole Laffont (20 sal.); supermarché Carrefour (50 sal.); comptabilité Benton (35 sal.), autocars Teyssié (30 sal.); La Poste (45 sal.). La population communale avait culminé à 4 550 hab. en 1876 avant de descendre à moins de 3 500 en 1931; elle a sensiblement augmenté de 1960 à 1990 puis s’est stabilisée, et a perdu 190 hab. après 1999. Fleurance est le siège de la communauté de communes de Lomagne gersoise, la plus étendue du département, qui réunit 43 communes et 19 600 hab. des cantons de Fleurance et de Lectoure, celle-ci incluse. Elle est aussi le bureau du nouveau canton de Fleurance-Lomagne (33 communes, 13 100 hab. (4 070 Lectourois, 8 493 ha dont 556 de bois, 190 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du département du Gers dans l’arrondissement de Condom, 35 km au nord d’Auch sur un promontoire du coteau de rive droite du Gers. Le chef-lieu de la Lomagne occupe un fort ancien oppidum de la tribu des Lectorates et fut l’une des douze villes de la Novempopulanie, très tôt évêché. Des fouilles ont découvert en contrebas les restes d’une cité gallo-romaine avec forum, thermes, théâtre et temples. La ville forte, serrée le long de quatre rues parallèles, conserve des murs d’enceinte et une tour du 17e s., des maisons anciennes et hôtels particuliers, un bel hôtel de ville des 17e-18e s. avec musée archéologique, lapidaire et jardins, un hôpital de 1759 et un musée de la pharmacie. Le Trésor de l’ancienne cathédrale gothique a permis la création d’un musée d’art sacré. Lectoure organise un Été photographique et des expositions d’art contemporain, et honore le maréchal Lannes, qui y naquit en 1769 dans une famille de petits marchands de biens, débutant comme apprenti teinturier puis simple garde national. La ville accueille un lycée et un collège publics, un lycée et un collège privés, un hôpital local (20 lits). Comme bien d’autres communes du Gers, Lectoure a tenu à figurer parmi les «stations vertes de vacances». C’est aussi un bourg-marché, qui cultive dans la vallée une spécialité de melons. Elle s’est redécouvert en 2003 une fonction thermale, en restaurant en ville une ancienne demeure du 17e s. afin d’exploiter une source sulfatée à 42 °C (forage de Repassac). La base de loisirs du lac des Trois Vallées (5 ha) a été équipée au SE de la ville. Parmi les entreprises, se distinguent une petite fabrique de mobilier de salles de bain (Unibain, 20 sal.) et une de bennes (Beaudonnet, 25 sal.), un dépôt d’horlogerie Lip (20 sal.), un négoce de produits alimentaires Fleurons de Lomagne (30 sal.), un Intermarché (50 sal.); ambulances Riu (25 sal.). Une petite société Bleu de Pastel s’efforce depuis 1994, dans les locaux de l’ancienne tannerie, de faire revivre la culture et les emplois du pastel en proposant divers produits dérivés (encres, teintures, tissus, décors, etc.). La population communale a culminé à 6 500 hab. en 1831 et a diminué jusque dans les années 1920, puis s’est à peu près stabilisée; elle a toutefois perdu quelque 370 hab. depuis 1999. Lectoure est associée à Fleurance dans la communauté de communes de la Lomagne gersoise, la deuxième du Gers, qui réunit 43 communes et 19 600 hab. sur 68 400 ha. Lectoure-Lomagne est un nouveau canton du Gers, avec pour bureau distributeur Lectoure et 26 communes, 9 600 hab. |