Communauté de communes Bretagne Romantique
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est le nom d’une communauté de communes au NO de l’Ille-et-Vilaine, associant 27 communes, 34 200 hab. et 42 800 ha. Le siège est à La Chapelle-aux-Filtzméens. Le nom est inspiré par le souvenir de Châteaubriand à Combourg. Cinq communes dépassent 2 000 hab.: Combourg, Hédé-Bazouges, Saint-Domineuc, Saint-Pierre-de-Plesguen et Tinténiac.
La Chapelle-aux-Filtzméens (840 Capelle-Filismontins, 636 ha), 7 km OSO de Combourg, a un territoire restreint et contourné, étiré d’E en O. Son finage est traversé au SO par la vallée de la Donac et le canal d’Ille-et-Rance qui l’emprunte et passe au Village; la Donac et le Linon confluent à l’angle NO du finage, non loin du château du Logis. Le nom curieux paraît évoquer des moines itinérants de Saint-Méen qui avaient fondé un prieuré. La commune a plus que doublé sa population depuis 1999 (390 hab.).
Meillac (1 840 Meillacois, 3 221 ha dont 201 de bois) est juste au nord, et 5 km à l’ouest de Combourg; étendue, la commune a eu plus de 2 400 hab. à la fin du 19e s.; toutefois, sa population ne diminue plus depuis 1975 et a même augmenté de 450 hab. après 1999 (+32%).
Bonnemain (1 530 Bonnemainésiens, 2 377 ha), 6 km au nord de Combourg, accueille une école d’agriculture et l’usine Delta-Doré (510 sal.), spécialiste de l’électronique pour bâtiments (domotique); camping au NO à la limite d’Épiniac et de son domaine des Ormes, au bord du Melin; étangs à l’est et au sud du bourg, manoir des Terres Rouges à l’est. La commune englobe à l’ouest le village du Mont Servin; +400 hab. depuis 1999 (+35%).
Lourmais (340 Lourmaisiens, 722 ha), 5 km NNE de Combourg, est bordée à l’ouest par les étangs de Trémignon; château du Breil au sud; +80 hab. depuis 1999.
Trémeheuc (360 hab., 605 ha), 5 km ENE de Combourg, tout au sud de son finage près de la D796, a reçu en 2008 au nord un parc de six éoliennes Vestas de 90 m (12 MW, 30 GWh, à Nouvergies du groupe Bricorama).
Cuguen (840 Cuguennais, 2 354 ha), 9 km NE de Combourg, a deux étangs de vallée et, au sud, un jardin remarquable à la Péfolière, les ruines du château de la Roche à l’entrée d’un défilé, le menhir de la Butte; camping au NE; +130 hab. depuis 1999.
Saint-Léger-des-Prés (250 Saint-Legeois, 554 ha) est une petite commune 8 km ESE de Combourg, avec une église du 16e s., manoir (la Croix-Chemin, 16e s.) et, au village de Chenillé au SO, une chapelle du 17e s.; la forêt de Bourgouët (Dingé) limite au sud le finage.
Lanrigan (150 Lanriganais, 398 ha), 5 km ESE de Combourg, est encore plus petite, ce qui ne l’a pas empêché de gagner plus de 40 hab. depuis 1999; château; au sud-est, chapelle et bois de la Lande de Landehuan.
Dingé (1 690 Dingéens, 5 289 ha dont 1 564 de bois), 7 km au SE de Combourg, est prise entre les forêts de Tanouarn à l’ouest et Bourgouët à l’est mais a une gare sur la voie ferrée de Rennes à Saint-Malo au Pas d’Ille, et des étangs; château et site archéologique de Bougettin au nord. L’Ille traverse la commune à l’est du bourg dans une vallée marécageuse; les rigoles de Boulet (17 km) et de Landéhuan en suivent plus ou moins le cours, elles ont été creusées entre 1804 et 1832 pour alimenter le canal d’Ille-et-Rance. Celui-ci traverse au SO une queue du finage. La population de Dingé s’est accrue de 340 hab. depuis 1999.
Saint-Brieuc-des-Iffs (350 Briochins, 829 ha) n’a qu’un très petit bourg, 5 km SSO de Tinténiac, au pied du talus de faille du massif de Hédé-Bécherel; la voie rapide D137 (Voie de la Liberté) traverse le finage au nord-est et propose l’aire de repos dite de Montmuran; +40 hab. depuis 1999.
Les Iffs (280 Ifféens, 452 ha), 6 km SO de Tinténiac, a son bourg au contraire sur le plateau, avec une église du 18e s. riche de verrières et d’une profusion de sculptures, mais le beau château classé de Montmuran (11e au 18e s.) est au pied du talus, assorti d’un grand parc de 1900; +40 hab. depuis 1999.
Cardroc (570 Cardreuçiens, 739 ha), 9 km SO de Tinténiac, est aussi sur le massif; +160 hab. depuis 1999.
La Baussaine (670 Baussainais, 963 ha) est à 6 km OSO de Tinténiac dans la plaine. La population, qui diminuait depuis longtemps (1 240 hab. en 1836) a repris depuis le minimum de 1982 (420 hab.); église inscrite, en granite (15e s.); +190 hab. depuis 1999.
Longaulnay (650 Longaulnéens , 752 ha), 12 km OSO de Tinténiac, est limitrophe des Côtes-d’Armor et entoure en partie Bécherel; grand château de Caradeuc (18e s.), avec parc classé de 37 ha sur trois communes, à l’extrême SO. La commune n’avait que 350 hab. en 1999 (900 vers 1820).
Saint-Thual (880 Saint-Thualais, 1 140 ha) est 8 km à l’ouest de Tinténiac, limitrophe des Côtes-d’Armor; châteaux de Tourdelin et du Logis; sa population a plus que doublé depuis 1999 (420 sal.).
Trimer (200 Trimerois, 356 ha) est à 5 km ONO de Tinténiac et a également doublé sa population dans le même temps.
Québriac (1 620 Québriacois, 2 072 ha), qui est juste au nord de Tinténiac et au sud de La Chapelle-aux-Filtzméens, a aux Brûlons, à l’est, un parc Zooloisirs avec un musée d’animaux naturalisés, un parc animalier et une roseraie; plastiques Roty (35 sal.). Le canal d’Ille-et-Rance traverse tout le finage du sud au nord, dans la vallée de la Donac, affluent du Linon; plusieurs étangs, château de la Gromillais au SO. La commune a gagné 860 hab. (+53%) depuis 1999.
Trévérien (910 Trévérienais, 1 208 ha), 10 km NO de Tinténiac, est limitrophe des Côtes-d’Armor et traversée par la vallée du Linon et le canal d’Ille-et-Rance, au bord duquel se tient le petit bourg; château de la Fosse du Loup au SE. La commune a gagné 380 hab. depuis 1999 (+72%).
Plesder (790 Plesderois, 1 103 ha), 15 km à l’ouest de Combourg, étire son finage le long de la limite départementale; château de la Chesnaye à l’extrême nord, échangeur de la D32 au NE, partagé avec Pleugueneuc; +210 hab. depuis 1999.
Pleugueneuc (1 870 Pleugueuneucois, 2 452 ha), 13 km OSO de Combourg, tient son bourg à l’ouest de son finage, où passent la D637 et la voie rapide D137 de Rennes à Saint-Malo (Voie de la Liberté). Un peu au NE du bourg, le château de la Bourbansais est réputé pour son architecture de la renaissance et du 18e s., ses jardins, son parc zoologique et sa grande vénerie; il reçoit 130 000 visiteurs par an, ce qui en fait le troisième site du département. La commune accueille aussi le château de l’Esquilly au bourg, celui de la Cage à l’est, au NO celui de la Motte Beaumanoir; étang du Touvre à l’angle NE; plastiques Glory (35 sal.), transports Masson (45 sal.), ambulances (30 sal.). Le Linon borde le finage au sud. La commune a gagné 570 hab. depuis 1999 (+44%).
Tressé (390 Tresséens, 524 ha dont 200 de bois) est 16 km NO de Combourg juste au nord de Saint-Pierre-de-Plesguen; la partie orientale de son finage est dans la forêt domaniale du Mesnil, où se cache une allée couverte. La Molène borde la commune à l’ouest; +140 hab. après 1999.
Lanhélin (1 030 Lanhélinois, 643 ha), 8 km au NO de Combourg, exploite le granite; la commune s’orne d’un «jardin de granite» de pierres sculptées; tout au sud, un musée d’animaux naturalisés dans un parc de 10 ha (Cobac-Parc) accueille 115 000 visiteurs par an (25 sal.); carrières Socal (25 sal.) et taille de granits. La commune a gagné 400 hab. depuis 1999 (+64%).
(6 010 Combourgeois, 6 365 ha dont 343 de bois) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans l’arrondissement de Saint-Malo, 36 km SSE de Saint-Malo et 40 km au nord de Rennes. C’est la commune la plus peuplée de la Bretagne Romantique. À la fois «petite cité de caractère» et «village de charme», Combourg est surtout connue par le puissant et sévère château fort à quatre tours qu’acquit en 1761 le père de Châteaubriant, et qui fut réaménagé au 19e s., avec de beaux jardins. Le bourg est au centre d’un petit pays rural qui est longtemps passé pour conservateur, voire attardé. Il a conservé d’anciennes maisons, s’est doté d’un large plan d’eau derrière un barrage sur le Linon, avec camping et base de loisirs. I
Il a reçu quelques entreprises: Biomérieux fabrique des tests médicaux et vétérinaires (220 sal.); menuiserie Grinhard (25 sal.), bétons Pigeon Préfa (70 sal.); hypermarché U (140 sal.) et Intermarché (50 sal.); transport par autocars des Voyages Bellier (55 sal.); La Poste (30 sal.). La ville a un collège public et un privé, un lycée public de 400 élèves; clinique (12 lits). Au NO sont le bois de Saint-Mahé, le château, le moulin et les plans d’eau des Étangs, au NE le grand étang et le château de Trémigon; au sud, manoirs de Vauluisant et de Triandin, au sud-ouest, manoir du Grand Trémaudan. La population augmente depuis le creux des années 1950 (4 300 hab.) et a encore gagné 1 020 après 1999; elle avait frôlé les 6 000 hab. en 1880. Le nouveau canton de Combourg a 26 communes, 32 100 hab.
(2 220 Hédéens, 2 243 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine dans l’arrondissement de Rennes, 22 km au NNO de la préfecture sur la route de Saint-Malo, membre de la communauté de la Bretagne Romantique. En 1973, Hédé a fusionné avec Bazouges-sous-Hédé au NE et Saint-Symphorien au SO; mais celle-ci a repris son autonomie en 2008, les deux autres prenant ensuite le nom de Hédé-Bazouges.
La commune est traversée par le canal d’Ille-et-Rance, qui y compte onze écluses au lieu de partage des eaux et de la barre de roches dures qui ferme au nord le bassin de Rennes, alimentées par trois étangs, dont ceux de Bazouges (42 ha) et de la Bézardière (25 ha) au nord, de Hédé au sud (23 ha, partagé avec Saint-Symphorien). Le bourg de Hédé est sur un promontoire, dominant la plaine de 50 m; celui de Bazouges est au NE, au bord de son grand étang et proche de la forêt de Tanouarn à Dingé; menhir à l’est près du hameau de la Tréhonais. La commune, qui organise un festival annuel du théâtre de poche, a pu recevoir un port de plaisance, une base nautique et la Maison du Canal, et un centre de loisirs des familles rurales, avec une maison familiale rurale; menuiserie André (30 sal.). Elle a gagné 790 hab. par rapport à 1999 (à surface égale), plus de moitié.
(2 540 Docmaëliens, 1 570 ha), commune d’Ille-et-Vilaine dans la communauté de la Bretagne Romantique, 11 km OSO de Combourg. Son territoire est traversé par la voie rapide de Rennes à Saint-Malo (N137, Voie de la Liberté), qui offre un accès. Le bourg est près de la limite nord, qui suit la vallée du Linon, empruntée par le canal d’Ille-et-Rance; base de loisirs au NO au bord du canal; composants électroniques Adex (50 sal.), analyses Bretagne Assèchement Nord (20 sal.). Sa population s’est accrue de 1 070 hab. depuis 1999 (+73%).
(2 890 Saint-Pierrais, 2 949 ha dont 551 de bois) est une commune d’Ille-et-Vilaine dans la Bretagne Romantique, 15 km ONO de Combourg sur la route de Rennes à Saint-Malo, à la limite des Côtes-d’Armor près de la forêt de Coëtquen. C’est une «petite cité de caractère», riche de 94 hameaux et villages, d’étangs et de bois; au sud-est, à la limite de Pleugueneur, bois et étang du Rouvre (34 ha) sur la Molène, qui traverse la commune, et château du Rouvre (18e s.); à l’est, anciennes carrières de granite avec imposants déblais. La voie rapide contourne le bourg par l’ouest, offrant au nord un accès. La population communale a diminué lentement depuis les 2 700 hab. de 1911, mais a repris 870 hab. (+43%).
(3 620 Tinténiacais, 2 340 ha) est un ancien chef-lieu de canton d’Ille-et-Vilaine en Bretagne Romantique, 28 km au NNO de Rennes sur la route de Saint-Malo. Le bourg est au bord du canal d’Ille-et-Rance dans la vallée de la Donac. Ce «village de charme» a de belles maisons anciennes, est affublé d’une église «byzantine» de 1908 et a ouvert un musée de l’outil et des métiers. La commune a un collège public et un privé, un lycée professionnel public (330 élèves), un lycée agricole privé, deux campings (120 places).
À l’extrême SE, près de Hédé, un échangeur de la D137 Rennes-Saint-Malo a fixé la zone d’activités de la Morandais et surtout une grande usine où le Japonais Sanden fabrique depuis 1996 des climatiseurs pour automobiles (920 emplois). Tinténiac a attiré d’autres entreprises: chaudronnerie Cuivrinox (20 sal.), articles en fils métalliques FM (35 sal.), menuiserie Martin (35 sal.), maçonnerie SMA (20 sal.); conserves de viandes Recettes de Tinténiac (RBLT, 25 sal.), supermarché U (125 sal.); La Poste (50 sal.); services de la fabrique d’équipements électroniques Delta-Doré de Bouchemaine (45 sal.), intérim Randstad (130 sal.). La population croît depuis 1960 (1 800 hab.); elle a augmenté de 940 hab. après 1999 (+36%).