Communauté d’agglomération Châteauroux Métropole' communauté d’agglomération de l’Indre, associant 14 communes et 73 600 hab. sur 53 790 ha. Châteauroux (siège), Ardentes, Déols, Le Poinçonnet et Saint-Maur ont plus de 2 000 hab. Diors (810 Diorsais, 2 544 ha dont 455 de bois), 9 km à l’est de Châteauroux, a souffert des bombardements de 1944. Elle propose un musée des trois guerres et contient les châteaux de Diors près du village, de Montaboutin au nord. Le village est très réduit, mais flanqué à l’ouest du grand lotissement de Fourches, également au bord de la D925; château de la Lande tout au nord dans des bois. Diors n’avait que 270 hab. en 1975 et croît depuis, gagnant 120 habitants depuis 1999. Elle participe directement aux activités de Châteauroux par la zone industrielle de la Martinerie aménagée en 1970 sur l’ancienne base logistique de l’OTAN libérée en 1967. Celle-ci avait commencé comme aérodrome et école de pilotage en 1915, américaine en 1917, accueillant un régiment de chasse aérienne de 1919 à 1934 et un dépôt des armées de 1945 à 1951, et passant à l’Otan en 1951 sur 386 ha; un golf est à la place de l’ancien terrain d’aviation au SO. Dans ce périmètre, la grande fonderie d’aluminium Montupet, ex-Debard puis Virax, a été divisée en deux entités. Montupet (groupe canadien Linamar) continue à usiner des pièces de culasse en aluminium (310 sal.); l’autre partie, devenue Française de Roues puis Liberty Wheels, est passée à l’Indien Deltronix en 2010, puis à T. Morin (TM France) en 2015 après redressement judiciaire; avec 350 sal. (contre 950 vers 2010), elle fabrique des jantes, surtout pour Renault-Nissan. En outre, plastiques Ulit (20 sal.), mécanique (Express, 35 sal.); travaux publics Roger Martin (130 sal.); mais la fabrique de machines d’emballage Mead Westvaco (100 sal.) a fermé en 2012. Montierchaume (1 810 Montierchaumois, 3 720 ha dont 468 de bois), 8 km NE de Châteauroux, s’est augmentée de lotissements du côté de la N151, dont à l’est le hameau de Crevant. Le finage, traversé au sud par la voie ferrée de Paris à Toulouse, contient au NE le château de Méez, au SO la zone d’activité du Moutru-la Malterie, et mord à peine au sud sur le parc de la Martinière. La principale entreprise est la boulangerie Harry’s (460 sal., groupe Barilla), agrandie sur le site de la Malterie au SO, près de l’aéroport, par transfert de l’usine de Châteauroux; fonderie d’aluminium CPP ex-Aerocast (100 sal.), matériel aéronautique Indraero Siren (35 sal.), mécanique (Maintenance Industrielle, 40 sal.); électronique aéronautique PGA (220 sal.) et composants électroniques Record (40 sal.), traitement de surfaces Haeraux (45 sal.); confection Balsan (105 sal.), cartonnages Covepa (Unicarton, 90 sal.); logistique et magasin d’usine La Halle Vêtements (220 sal.), levage-montage Solemo (305 sal.), transports Phanie (Coquelet, 100 sal.), Coutant (30 sal.), Delille (20 sal.); nettoyage urbain RV (20 sal.). Incendie et Secours (150 sal.) est un établissement public départemental travaillant pour la protection civile. Le lycée technique et l’école catholiques traditionnalistes de la Fraternité Saint Pie X se sont établis à la Martinièree, sur un site cédé par l’État début 2012 à la limite de Déols et de Diors. Après le minimum de 1968 à 700 hab., la population a augmenté jusqu’en 1999. Coings (900 Cogniciens, 2 933 ha), 10 km au nord de Châteauroux, est traversée par l’A20 qui y a une aire de repos, et contient la plus grande partie de l’aérodrome de Châteauroux. Coings n’a qu’un petit village près de son château, frôlé par la vallée de l’Angolin: l’habitat principal est au sud, à Céré, près de l’aéroport. La commune n’a que peu d’entreprises, les installations d’accueil et d’emploi de l’aéroport étant dans la commune voisine de Déols; hôtel du Relais Saint-Jacques (25 sal.), centre de formation d’adultes. La population communale augmente un peu (480 hab. en 1975), gagnant 70 hab. après 1999. Luant (1 540 Luantais, 3 106 ha dont 556 de bois), 15 km au SO de Châteauroux, a un habitat quelque peu dispersé. Bois et étangs annoncent la Brenne et la Claise y a sa source; le grand étang Duris est côté est, longé par la voie ferrée Paris-Toulouse. Un château est au village, un autre juste au nord (Nuisance). Luant a eu aussi son Camp de César, au nord-ouest, dont l’ancien rempart est assez bien conservé. L’A20 frôle la limite à l’est et propose l’aire de service des Mille Étangs (Argedis, 30 sal.); à la pointe SE, échangeur autoroutier et hameau de Lothiers. La population a gagné 240 hab. depuis 1999. Étrechet (1 030 Étrichiaciens, 1 789 ha) est à 9 km au SE de Châteauroux sur la route de La Châtre (D943) et sur le bord droit de la vallée de l’Indre; maison de retraite, label deux fleurs; châteaux de Fougères au bord de l’Indre, d’Ozans au NO. Au nord, le finage contient une partie du parc de la Martinerie. Étrechet n’avait que 350 hab. en 1968; elle est passée brusquement à 820 hab. en 1975, et a encore gagné 210 hab. depuis 1999 (+26%). Mâron (780 Maronniens, 2 784 ha dont 529 de bois), 14 km à l’est de Châteauroux, contient le bois de Mâron et le château de Rezay (19e); hameaux du Grand Villemougin au SE, Piou au SO, Tilliaires à l’ouest (vergers), bois de Mâron au nord et à l’ouest. Sa population a varié de 900 hab. dans la seconde moitié du 19e s. à 510 en 1975, avant de reprendre peu à peu (+80 hab. depuis 1999). Sassierges-Saint-Germain (490 Germanocapticerviens, 3 172 ha dont 593 de bois) est à 19 km ESE de Châteauroux au NE d’Ardentes; église classée à contreforts (12e), hameaux de la Châtre et Biord (restes romains) à l’ouest, du Petit Villemongin au nord, château de Greuille au sud; fontaine et ruisseau du Liennet au NE. La limite occidentale suit une ancienne «chaussée de César». Le nom de Sassierges aurait le sens de Parc aux Cerfs, d’où le gentilé laborieux; +70 hab. depuis 1999. Jeu-les-Bois (400 Jocolois, 3 832 ha dont 921 de bois) est à 20 km SE de Châteauroux. Le village est perché sur une butte dominant le confluent de la Bouzanne et du Gourdon; au NO, château et silos de la Villeneuve sur un méandre de la Bouzanne. Buttes et étangs (dont le Lys Saint-Georges) accidentent la partie orientale du finage à la faveur d’une faille et de la bordure du plateau jurassique; grand bois Simon au nord; +50 hab. depuis 1999. Jeu vient d’un celte joris, juris, au sens de hauteur boisée. Arthon (1 300 Arthonnais, 4 680 ha dont 1 335 de bois), à 18 km au sud de Châteauroux, au confluent de la Bouzanne et du Creuzançais, compte plusieurs châteaux du 19e (Chandaire, Corbilly, les Crubliers) en bordure de la forêt de Châteauroux, qui occupe tour le nord du finage. Près de Corbilly, l’usine de moquettes de la société Balsan (190 sal.), apparue en 1974, est maintenant au groupe belge De Poortere. Au sud, la Tremblaire accueille les installations du club de football castelroussin de La Berrichonne (35 sal.) avec centre de rencontres et de formation, enseignement secondaire privé. Le finage comprend plusieurs étangs au sud. Sa population a augmenté depuis le creux de 1975 (560 hab.) et poursuit sa croissance (+280 hab. depuis 1999). (3 950 Ardentais, 6 209 ha dont 1 339 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Indre dans l’arrondissement de Châteauroux, 14 km au SE de la préfecture, sur la rive droite de l’Indre et dans l’agglomération de Châteauroux Métropole. La bourgade, en Champagne berrichonne mais à la limite du Boischaut, a un passé de travail du bois et du fer; il lui reste notamment une parqueterie Alsapan (ex-FPPI Innovati, descendue à 35 sal.) et la scierie de la Vallière (Robert, 40 sal.); structures métalliques Protec (35 sal.). Clavières, gros hameau en aval sur l’Indre, fut le lieu de trois sites de forges des Condé, de 1666 à 1874. Ardentes (deux fleurs) dispose d’un collège public, et abrite aussi des installations du service de santé des armées, une maison de retraite; église classée du 12e, châteaux de Villejovet et Bonnet au sud-est du bourg. À l’ouest, le finage mord sur la forêt de Châteauroux; hameau de Sanguille au nord. La commune est issue en 1839 de la fusion de Saint-Vincent-d’Ardentes rive droite et de Saint-Martin-d’Ardentes rive gauche, alors de population sensiblement équivalente; elle avait 2 700 hab. en 1911, 2 200 en 1931, puis est remontée à 2 700 de 1946 à 1970 et poursuit sa croissance (avec 540 hab. de plus qu’en 1999) et plusieurs lotissements. Le canton nouveau d’Ardentes a 12 communes, 17 400 hab., 39 594 ha. (45 320 (Castelroussins, 2 554 ha) est la préfecture du département de l’Indre. La ville est dans la vallée de l’Indre. Un premier site fut occupé au nord, sur la rive droite, à Déols sous le nom de Burgus Dolus, marqué par une abbaye bénédictine. Puis fut élevé au 10e siècle sur la rive gauche, mais à 2 km au SO, le château de Raoul, dont la ville porte finalement le nom. Un privilège seigneurial en fit le chef-lieu du Bas-Berry. La ville est à l’est du château; elle a peu de monuments anciens, sauf des maisons particulières, et quelques restes de remparts; elle s’est étalée concentriquement par cités de logements et zones d’activité successives, l’autoroute A20 la contournant par l’ouest. Elle est au plus haut niveau des villes fleuries (quatre fleurs, grand prix). Ce qui reste du château originel a été agréablement restauré au 19e, au bord de l’Indre, et à nouveau de 2009 à 2012. Préfecture, mairie, palais de justice et médiathèque se tiennent non loin dans un petit périmètre; musée polyvalent Bertrand (art, archéologie, histoire, 22 000 visiteurs par an) et musée-expositions du Couvent des Cordeliers (arts contemporains et céramiques, 11 000 visiteurs par an), Maison des arts et traditions populaires du Berry, musée du Compagnonnage. La vallée de l’Indre est inscrite sur 16 ha près du centre-ville. Juste en amont, le lac de Belle-Isle a une base de loisirs et un camping. Au-delà de l’Indre au NO, le faubourg Saint-Christophe est suivi au nord par la cité Vaugirard; rive gauche à l’ouest, se tient l’hippodrome. Le finage atteint à sa pointe occidentale le château de Von, non loin de la prison de Saint-Maur. L’hôpital est côté sud, près du quadrillage de la Cité des Grands Champs. La gare est proche du centre à l’est, suivie au NE par la gare de triage; le principal ensemble industriel se déploie à l’est entre l’Indre et la D943 (Buxérioux). L’équipement tertiaire est à la taille du département et comporte un centre hospitalier public (390 lits, 460 avec la psychiatrie) et une clinique (140 lits, 135 sal.), un institut médico-éducatif; un IUT, un centre universitaire avec droit et gestion, langues appliquées, histoire sous la tutelle de l’université d’Orléans (450 étudiants sur l’écocampus proche du parc Balsan et de l’Indre à l’ouest du centre), une école d’infirmières, six collèges publics et un collège privé, trois lycées publics et un lycée privé, un lycée professionnel public, un centre de formation de la Chambre de commerce; un centre pénitentiaire à la limite sud de la commune (1991, 366 places). Le château de Tout-Vent (ou Touvent), au sud de la commune, héberge un lycée agricole public et sa ferme de 125 ha. La ville compte trois zones urbaines sensibles: Beaulieu au sud-ouest (2 300 hab. sur 38 ha), le grand ensemble de Saint-Jean (4 600 hab. sur 47 ha) au sud-est, Vaugirard (600 hab., 17 ha) au nord. Châteauroux a eu un passé de ville drapante, ultérieurement spécialisée dans la confection; une manufacture royale de 1751 est devenue en 1857 la manufacture Balsan, qui a fourni quantité de drap d’uniformes, et notamment le célèbre bleu horizon; la firme s’est en partie réorientée vers les tapis et moquettes après 1945. Puis Châteauroux est devenue un centre aéronautique: d’abord par une école de pilotes de chasse à la Martinerie en 1916, puis par l’installation de l’usine d’aviation Bloch en 1936, enfin en 1950 par la création d’une énorme base américaine de l’Otan, qui compta jusqu’à 12 000 militaires et 4 000 civils, attira de nouvelles industries et posa de lourds problèmes de reconversion lors de sa fermeture en 1966. L’industrie s’est diversifiée et se trouve en partie dans les communes voisines, notamment dans la zone industrielle de la Martinerie qui, au NE, a utilisé l’ancienne base de l’Otan, et dans la zone aéroportuaire qui a succédé à l’usine Bloch. Il en résulte un ensemble assez impressionnant, mais qui n’est pas à l’abri de regroupements et réductions d’effectifs. La plus grosse usine de Châteauroux est à présent la fabrique de plats en pyrex, installée par Corning en 1970, passée ensuite à Newell, puis Arc International (2006), enfin en 2014 à International Cookware (390 sal.). La métallurgie est représentée par les profilés Hydro-Extrusion (190 sal., société Sapa du groupe norvégien Norsk Hydro); la fabrique des pompes Guinard a été scindée en deux usines passées à des groupes allemands, Andritz (160 sal.) et KSB (110 sal.). Dans d’autres domaines, pièces en plastique Eurostyle (160 sal.), Systèmes Moteurs (Sogefi, 110 sal.), menuiserie pvc AMCC (125 sal., portes et fenêtres), papiers de reproduction Diateck (55 sal.); conditionnement à façon Indre Ateliers (55 sal.). La boulangerie Harry’s (groupe Barilla) s’est transférée en 2016 sur le nouveau site de Montierchaume, au nord-est de Châteauroux. De la confection, qui connut un temps la réussite avec les «Cent mille chemises» du groupe Boussac, il reste peu de chose depuis la fermeture de la lingerie Spatz en 2009. Dans les entreprises de service apparaissent les centres d’appels Armatis (500 sal.) et Serenis (65 sal.), la distribution d’électricité Enedis (150 sal.) et de gaz Engie (140 sal.), et GRDF (80 sal.), le nettoyage Onet (180 sal.), la gestion de logements Scalis (160 sal.), aide à domicile Addexia (80 sal.). Du côté institutionnel, le Centre hospitalier emploie 1 080 personnes; le centre médical de Gireugne, au SO, compte 450 salariés. La Mairie emploie 1 200 personnes, le Conseil général de l’Indre 680, la Direction départementale de l’équipement 660, la Trésorerie générale 240, la Caisse d’assurances maladie (Cpam) 240, la Caisse d’Allocations familiales 180 sal., la Préfecture 150, la Chambre des Métiers 90, la Chambre d’Agriculture 70, la Chambre de Commerce 55. La Sncf affiche 250 employés, EDF 120, GDF-Suez 140 et GRDF 80; transports urbains 75 (Keolis) et les transports départementaux (RATP) 120. Le commerce a pour têtes d’affiche un hypermarché Carrefour (240 sal.), les négoces de quincaillerie Martin Rondeau (55 sal.); les laboratoires Fenioux font de la vente de gélules et plantes médicinales par correspondance (135 sal.); entreposage frigorifique CEPL (70 sal.), transports Rave (120 sal.), Inter Transports (110 sal.). La commune de Châteauroux a eu 10 000 hab. en 1820, 20 000 en 1880, 30 000 en 1938, 40 000 en 1960; sa population est montée à 53 400 en 1975 et diminue depuis; elle affiche 7 000 hab. de moins qu’en 1999 (-13%). Les nouveaux cantons sont au nombre de trois mais ne portent que sur les communes de Châteauroux et Déols. L’arrondissement a 128 500 hab., 82 communes, 252 434 ha. La communauté d’agglomération Châteauroux Métropole rassemble 15 communes et 75 100 hab. sur 53 177 ha. L’unité urbaine Insee est donnée pour 61 100 hab. (4 communes), l’aire urbaine pour 91 700 hab. (44 communes). Les grandes communes de banlieue proprement dites sont Déols au nord de Châteauroux et Saint-Maur en aval, Montierchaume à l’est; mais Diors et Le Poinçonnet dans le canton d’Ardentes participent aussi à la base industrielle castelroussine. L’aérodrome (codes LFLX, CHR) a une piste en béton de 3 500 m; il fut d’abord réorienté vers le trafic de fret sous l’égide de la Chambre de commerce, et a été cédé par l’État à la Région en 2007, les diverses autorités locales s’efforçant d’attirer activités et entreprises; son trafic de passagers est fluctuant (8 400 passagers en 2018, dont 3 400 internationaux) avec des liaisons estivales à bas coût vers Ajaccio et Nice; son trafic de fret a fluctué entre 3 000 et 7 000 t de 2014 à 2018. L’aérodrome sert aussi à l’entraînement de pilotes à des atterrissages-décollages rapides, et s’accompagne d’entreprises de maintenance aéronautique. Le camp de la Martinerie a abrité le 517e régiment du train qui comptait un millier de personnes et occupait 300 ha, mais a été dissous en 2012. Après la forte présence américaine, l’Indre semble attirer vivement les investisseurs chinois. Outre les achats de terres vers Buzançais, se prépare un vaste projet Eurocity à cheval sur Châteauroux Est, Montierchaume et Étrechet (Ozans), reprenant une partie des anciennes installations de l’Otan sur 580 ha, avec un complexe hôtelier au château d’Ozans et une université de management au nord; un Citech (Centre d’innovation et de technologie) a déjà été livré en 2015, mis en œuvre par SFECZ, filiale de Beijing Capital Land (Bank of China). L’objectif est de faire de l’aéroport de Châteauroux un grand pivot (hub) pour la livraison de produits chinois à l’échelle de l’Europe. La forêt domaniale de Châteauroux (5 200 ha) est au sud de la ville, et considérée comme espace naturel sensible. (7 670 Déolois, 3 174 ha) jouxte Châteauroux au nord, de l’autre côté de l’Indre, et participe à sa communauté d’agglomération Châteauroux Métropole. Elle fut Vicus Dolensis au temps des Romains et se fixa ensuite autour d’une abbaye. Elle accueillit un aérodrome en 1915 et finalement l’énorme base aérienne qu’installa l’Otan entre 1950 et 1967, débordant sur les communes de Coings, Diors et Étrechet. Entre temps, Marcel Bloch (Marcel Dassault) avait créé en 1936 une usine d’aéronautique, nationalisée en 1937 au titre de la SNCASO; travaillant après la guerre à la réparation d’avions et à la fabrication de pièces, elle passa en 1970 au groupe public SNIAS et fut finalement fermée en 1976; ses bâtiments sont classés monument historique. Les installations de l’aéroport de Châteauroux, dont les terrains sont surtout dans la commune voisine de Coings, relèvent de Déols et emploient 60 personnes. De nombreuses entreprises travaillent dans ces périmètres: machines d’emballage Westpack (100 sal.), constructions aéronautiques Vallair (20 sal.), traitements de surface et peinture sur avions AéroFin3 (35 sal.), peinture Pro Vacher, 30 sal.); blanchisseries Elis (210 sal.), Lavox (60 sal.), Pro Impec (50 sal.), distribution de chaleur Cofely (Enge, 35 sal.), installations thermiques Tunzini (35 sal.); distribution pharmaceutique Alliance-Santé (135 sal.) et Alliadis (20 sal.), comptabilité Cogep (35 sal.); transports Pluviaud (90 sal.); publicité Adrexo (50sal.), restaurant L’Escale (85 sal.); aide par le travail ASPI (25 sal.); La Poste (190 sal.). Le centre-ville est au sud du finage, sur la rive droite de l’Indre. L’espace urbanisé est encadré par l’A20 au NO, la N151 au NE. Le finage enveloppe à l’est celui de Châteauroux le long de l’Indre, englobant le hameau de Grangeroux et surtout l’ensemble Cité des Jardins-la Martinerie sur la D925. Au NO en bordure de la route de Levroux, le très grand lotissement de Brassioux (84 ha, 500 maisons, 2 200 hab.) a été établi au milieu des champs en 1958, pour les cadres de l’Otan; côté est, il est flanqué par l’espace naturel sensible de la Ringoire, marais boisé dans le vallon d’un petit affluent de l’Indre. À l’ouest du centre, l’Écoparc des Chènevières est un autre espace naturel sensible (6 ha) près du confluent Indre-Ringoire et du lac de Belle-Isle. Déols, fleurie (trois fleurs), est dotée d’un collège public et d’une maison de retraite, d’un supermarché Carrefour (40 sal.); elle avait entre 2 500 et 2 700 hab. de 1846 à 1911, puis sa population a augmenté, atteignant 4 400 hab. en 1954, 6 300 en 1962 avant de retomber à 4 800 hab. en 1968 et de culminer à 8 400 hab. en 1975, au gré des fluctuations de la base aéronautique; les oscillations ne sont pas terminées: la commune était à 7 600 en 1982, 8 700 en 2005. Elle a 1 100 hab. de moins qu’en 1999. (6 020 Poinçonnois dont 210 à part, 4 500 ha dont 2 500 de bois) est dans l’agglomération de Châteauroux Métropole à 7 km SE du centre, et à l’orée de la forêt domaniale de Châteauroux, dont elle contient une bonne part au sud; label deux fleurs. L’habitat s’est diffusé dans toute la partie septentrionale du finage, en une série de lotissements. L’Indre fixe la limite NE de la commune, qui a été créée par regroupement en 1874 autour de Lourouer-les-Bois sur la D990. Le Poinçonnet participe à l’extension de l’agglomération castelroussine, dont elle prolonge les zones d’activités. La commune n’avait qu’un millier d’habitants dans les années 1930; elle est passée à 1 400 en 1954, 2 300 en 1975, et a atteint 5 200 hab. en 1999. Près de l’Indre, la D943 et la voie ferrée à l’extrême nord-est, elle a plusieurs usines et ateliers, dont les pièces de plastiques Möllertech (Eurostyle, 170 sal., groupe allemand Möller), la fonderie d’aluminium Eurocast (120 sal.); ingénierie ARP (35 sal.). Dans le tertiaire se signalent un centre commercial Auchan (230 sal.), assorti de magasins comme Leroy-Merlin (100 sal.), Brico Dépôt (50 sal.), Grand Frais (20 sal.), ainsi que d’établissements hôteliers; location d’appareils médicaux Locapharm (Alcura, 65 sal.), négoce de matériel agricole (Vioux-Dubois, 25 sal.); travaux publics Colas (90 sal.), Eurovia (60 sal.), nettoyage urbain Coved (30 sal.); transports Bernis (45 sal.). (3 260 Saint-Maurois, 7 031 ha) est en banlieue ouest de Châteauroux à 6 km du centre, et membre de Châteauroux Métropole. Le centre ancien se tasse dans la plaine de l’Indre, rive droite, avec pour annexe le faubourg de Bel-Air rive gauche; mais la commune, que traversent l’A20 avec trois échangeurs, ainsi que la voie ferrée vers Toulouse, s’étend loin au sud dans les bois. Elle a absorbé en 2016 Villers-les-Ormes (460 Villaréens, 1 760 ha), 9 km au nord-ouest de Châteauroux, ancien village agricole de Champagne qui a reçu quelques lotissements et a gagné 90 hab. depuis 1999. Elle englobe ainsi au NO l’aérodrome dit de Villers (LFEJ), doté d’une piste gazonnée de 800 m, qui sert aux activités de sports et loisirs de l’agglomération de Châteauroux, avec aéroclub. Au NE au bord de l’Indre, le hameau du Petit Valençay fait la soudure avec Châteauroux. Saint-Maur, ville fleurie (deux fleurs), a reçu une maison centrale de détention pénitentiaire (330 sal.), le centre départemental hospitalier des Grands Chênes (450 sal., 700 lits en tout avec huit maisons de retraite dispersées), un établissement de psychiatrie (Gireugne, 240 sal.), un centre d’aide par le travail (Adapei, 190 sal.), un institut médico-éducatif (70 places). Elle a peu de fabrications sinon le matériel d’éclairage Pradier (45 sal.), les ateliers de mécanique LAC (40 sal.) et Numecap (20 sal.), mais accueille de nombreux magasins: centres Leclerc (110 et 130 sal.) et magasins Conforama (35 sal.), Decathlon (35 sal.), Cultura (30 sal.), But (20 sal.), Darty (20 sal.), Jardiland (20 sal.); silos et entrepôts agricoles d’Épis Centre (290 sal.) de la coopérative Union 36 (95 sal.); négoce d’équipements de véhicules (Théret, 35 sal.). S’y ajoutent des entreprises de bâtiment Techni Murs (60 sal.), Smac Acieroid (70 sal.), EES (installations électriques, 25 sal.), SPIE (lignes électriques, 20 sal.), de travaux publics (Réseaux Centre, 30 sal.), de transports Le Seyec (120 sal.) et Leroy (50 sal.), des garages (dont Renault, 75 sal.). Les Prairies de Valençay sur la rive gauche de l’Indre en amont du centre sont traitées en «espace naturel sensible». Au sud de la commune sont de nombreux petits étangs, la forêt domaniale de l’Aleuf (ou Laleuf, en fait l’alleu) et les bois des Janins et de Gireugne, ainsi que les châteaux 19e de l’Aleuf, de Grandeffe, de la Lienne et des Cantins. Saint-Maur avait 1 300 à 1 600 hab. entre 1830 et 1960, puis sa population a augmenté avec l’extension périurbaine de Châteauroux, du moins jusqu’en 1990; elle faiblit depuis (-150 hab. après 1999). |