Communauté d’agglomération du Pays Voironnais' communauté d’agglomération de l’Isère, associant 31 communes et 94 100 hab. sur 36 730 ha. Voiron (siège), La Buisse, Chirens, Coublevie, Moirans, Rives, Saint-Étienne-de-Crossey, Saint-Geoire-en-Valdaine, Saint-Jean-de-Moirans, Tullins et Voreppe dépassent 2 000 hab. La Murette (1 930 Murettins, 422 ha), 6 km au NE de Rives au pied la butte du Grand Regardou (787 m) accueille l’ingénierie DASA du groupe Korus (45 sal.), l’investisseur KN Finance (55 sal.), la comptabilité Sermorens (25 sal.) et la maçonnerie STGO (220 sal.). La commune avait plus de 1 000 hab. au 19e s., moins de 600 dans les années 1930 et croît surtout depuis 1975; +290 hab. après 1999. Charavines (1 990 Charavinois, 752 ha dont 234 de bois), 11 km NO de Voiron, est juste à la sortie du lac de Paladru, à 510 m, au bord de son exutoire la Fure; une longue queue de la commune accompagne le cours de la Fure vers le SE, entre Apprieu et Chirens. Le village est le siège d’une maison de Pays et du musée archéologique du lac de Paladru, en partie consacré au village de Colletière, fondé vers l’an mil et abandonné à la suite d’une nette montée des eaux du lac au 11e s. Il est aussi le site de l’entreprise Charvet, qui fabrique fours et cuisinières pour collectivités (140 sal.), et d’une papeterie Fragata Hygiène ex-Arjo Wiggins de 50 salariés. La population communale s’est accrue de 550 hab. après 1999 (+38%). Charavines et Paladru forment une «station verte de vacances». Bilieu (1 650 Biliotins, 671 ha), 12 km NO de Voiron, est sur la rive orientale du lac de Paladru, avec 4 campings. Elle a 720 hab. de plus qu’en 1999(+77%). Villages-du-Lac-de-Paladru (2 580 hab.), est une commune nouvelle de 2017, unissant Paladru (1 280 hab., 1 164 ha dont 250 de bois) et Le Pin (1 300 hab., 960 ha dont 197 de bois). Paladru est à l’extrémité septentrionale du lac, 17 km NNO de Voiron, à 485 m, avec un camping et un atelier de plasturgie Rexor (90 sal.) du groupe indien Jindal Polyester. Elle a eu plus de 1 000 hab. de 1820 à 1846, 400 en 1962, et a gagné 400 hab. après 1999 (46%). Le Pin est à 6 km SO de Paladru, de l’autre côté d’une forte colline montant à 771 m. Le village est à l’écart du lac, avec deux étangs et, à l’ouest, le hameau de Chassignieux. Le finage touche à l’est au lac de Paladru (plage) et cache au sud-ouest l’ancienne abbaye des chartreux de la Sylve-Bénite, avec une proche grange dîmière; l’atelier de mécanique Actis (50 sal.) confectionne notamment des kiosques à journaux; fromagerie de Domessin (50 sal.). La commune a gagné 300 hab. après 1999 (+30%). Charancieu (790 Charancillois, 553 ha), 22 km au nord de Voiron juste au sud des Abrets en Dauphiné est le site d’une usine de viennoiserie de la Brioche Pasquier, qui emploie 370 personnes; emballages en bois Sipalex (30 sal.), plastiques SOFEN (35 sal.), installations thermiques Gillet (50 sal.), magasin Intermarché (35 sal.). La commune était tombée à 260 hab. de 1950 à 1970 et sa population augmente depuis (+220 hab. après 1999, +39%). Montferrat (1 870 Montferrauds, 1 226 ha), 19 km au nord de Voiron à 557 m, sur la D1075, propose un musée consacré à Adolphe Pégoud (1889-1915), considéré comme l’inventeur des acrobaties aériennes, en 1913; la commune possède la rive nord-est du lac de Paladru et y a ouvert une base de loisirs avec camping; manoir de la Marinière, du 15e s. La commune avait 1 400 hab. en 1846, 670 en 1968 et a gagné 570 hab. depuis 1999 (+43%). Saint-Sulpice-des-Rivoires (440 Rivoirins, 716 ha) est à 16 km NNE de Voiron à 574 m dans la vallée de la Frédière. Elle a été créée en 1885 à partir de Saint-Geoire. Velanne (570 Velannois, 804 ha) est à 21 km NNE de Voiron à 530 m; hameau de la Sauge au SE. Elle a été créée en 1885 à partir de Saint-Geoire; +150 hab. après 1999. Saint-Bueil (730 Saint-Bueillois, 381 ha) est une petite commune 21 km au NE de Voiron dans la vallée de l’Ainan; +100 hab. après 1999. Voissant (250 Voissigniauds, 388 ha) est une petite commune à 25 km au NE de Voiron, au-dessus d’une gorge du Guiers et du confluent de l’Ainan; +40 hab. après 1999. Merlas (490 Merlantins, 1 564 ha) est une petite commune à 16 km au NE de Voiron à 626 m; dolmen de la Pierre à la Marte au NE; +80 hab. depuis 1999. Massieu (760 Massieutins, 1 046 ha dont 383 de bois), 12 km NNE de Voiron dans la vallée de l’Ainan, a été créée en 1885 à partir de Saint-Geoire; hameaux de la Côte d’Ainan et de la Mérie à l’est; +60 hab. depuis 1999. Saint-Nicolas-de-Macherin (990 Macherinois, 1 066 ha) est à 4 km NNE de Voiron à 494 m; hameau et château de Hautefort au nord, hameau de Macherin à l’ouest.; tissage SITPM (55 sal.); +190 hab. après 1999 (+24%). Saint-Aupre (1 230 Saint-Aupriens, 1 293 ha), 9 km NE de Voiron à 464 m, a plusieurs hameaux, dont la Rossetière au SO; +340 hab. après 1999 (+38%). La Sure-en-Chartreuse (1 020 Cartusurois, 2 773 ha) est une commune nouvelle de 2017, juste au NE de Voreppe et à l’est de Coublevie. Elle réunit Saint-Julien-de-Raz (440 hab., 1 080 ha) et Pommiers-la-Placette (580 hab., 1 693 ha). Elle a un habitat dispersé dans un territoire accidenté; centre médical pour maladies respiratoires à Saint-Julien (60 sal.). La mairie est au hameau perché de Saint-Julien-de-Raz (645 m), au-dessus du hameau des Grollets sur la route principale (D520) dans le val du Merdaret; cascade de la Pisserotte à l’est sous la Grande Sure (1 920 m); cluse des gorges de Crossey au nord, où passe la D520; hameau de la Placette au sud. Le finage grimpe au SE jusqu’à 1 845 m au Rocher de Chalves. La population est stable depuis 1999. Vourey (1 750 Voureysiens, 688 ha), 9 km au SO de Voiron, au bord de la plaine de l’Isère, face à la cluse de Grenoble, accueille la maçonnerie Tomai (40 sal.) et le couvoir de volailles Valo Biomedia (Cerveloup, 30 sal.). Le village est longé par la D1092 et la voie ferrée et s’est beaucoup étendu sur les collines au nord. Tombée à moins de 700 hab. dans les années 1960 (1 200 en 1836), sa population a fortement augmenté après 1975; elle s’est accrue de 190 habitants depuis 1999. Charnècles (1 430 Charnéclois, 523 ha) est à 6 km OSO de Voiron juste à l’est de Rives, traversée par la D1085 à quatre voies et longée au nord par l’A48; +50 hab. après 1999. Saint-Cassien (1 190 Saint-Cassinois, 567 ha) est 4 km à l’est de Voiron, traversée au sud par l’A48, au centre par la voie ferrée; elle a 210 hab. de plus qu’en 1999. Réaumont (1 040 Réaumontois, 495 ha) est 7 km à l’ouest de Voiron dans une petite vallée empruntée par la voie ferrée (gare); lotissements, aquaculture; +230 hab. depuis 1999. Saint-Blaise-du-Buis (1 110 Buissards, 544 ha), 8 km ONO de Voiron, a un habitat étalé en expansion; fabriques de matériel anti-incendies (Eurofeu, 35 sal.) et de cloisons et stores (Algaflex, 95 sal.). Elle n’avait que 380 hab. en 1968 et a gagné 240 hab. depuis 1999 (+28%). (3 400 Buissards, 1 153 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 5 km SSE de Voiron à la sortie de la cluse de Grenoble; elle est surtout résidentielle, de croissance récente (1 200 hab. en 1982, 800 à 900 avant 1939) et son habitat s’aligne au pied des premiers reliefs de la Chartreuse; elle a gagné 970 hab. depuis 1999 (+40%); menuiserie Carbonero (45 sal.), mécanique Whitman (60 sal.). (2 480 Chirennois, 1 753 ha dont 763 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 7 km NNO de Voiron sur la N75 à 465 m. On y voit un ancien prieuré classé, et les ruines du château féodal de Clermont. Le village est dominé par les buttes du mont Frol (799 m) au NE, de Bavonne (843 m) au SO. Chirens avait eu 2 000 hab. en 1841 et s’était dépeuplée jusqu’à 760 hab. en 1968; sa population augmente depuis; elle a 550 hab. de plus qu’en 1999 (+29%). (5 720 Coublevitains, 705 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, en banlieue sud-est de Voiron au pied des premiers reliefs de la Chartreuse; collège public et maison familiale rurale, Maison de pays du territoire Voironnais-Chartreuse. La population communale a progressé durant tout le 20e s. (1 500 hab. vers 1900), surtout après 1960; elle a gagné 1 730 hab. depuis 1999 (+44%). (7 650 Moirannais, 2 006 ha dont 226 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, à 22 km de Grenoble au débouché de la cluse. Elle est à la bifurcation des voies ferrées de Grenoble vers Valence et vers Lyon, et desservie par l’A48, la N85, la N92 et leurs échangeurs; collège et lycée publics. Moirans se signale par un bel hôtel de ville dans un ancien château delphinal, et le château du Vergeron, ancienne maison forte, avec parc; maison familiale rurale. Déjà forte de 2 800 hab. entre 1840 et 1870, sa population n’a guère cessé de croître depuis, passant à 3 800 hab. en 1911, 5 000 en 1975 après un palier entre les deux guerres, puis au ralenti depuis 1990; elle est restée stable après 1999. La situation géographique de Moirans et ses communications en ont fait un foyer d’industrie où se distinguent trois usines du groupe Thales, Thales AVS Electron pour l’électronique (160 sal.) et pour les écrans plats (100 sal.) et Trixell (imagerie médicale, 420 sal.), celle-ci associant Thales, Philips et Siemens. Schneider (3 400 sal.) fabrique des disjoncteurs; Hutchinson (140 sal.), des joints de caoutchouc; ingénieries Centum T&S (50 sal.), Telenco (90 sal.), Matel (55 sal.); lignes électriques ERT (50 sal.); publicité Mediapost (60 sal.), La Poste (170 sal.). La commune partage avec Voreppe le grand parc d’activités Centr’Alp. (6 730 Rivois, 1 093 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 6 km au SO de Voiron, dans la CA du Pays Voironnais. La ville, souvent nommée localement mais officieusement Rives-sur-Fure, est au bord de la Fure, rivière dont les eaux ont de long temps fixé des forges et des papeteries. Les papiers de Rives ont joui d’une belle réputation et la firme Arjo Wiggins (groupe Worms) continue à y produire des fournitures de qualité dans une usine de 230 salariés. La tradition des forges est poursuivie par les Aciéries et laminoirs de Rives (120 sal.) au groupe Experton-Revollier, qui a également un atelier de fils métalliques Fimurex (50 sal.). La double tradition inspire l’entreprise Allimand (180 sal.), qui fabrique des machines pour papeteries pour le compte d’un consortium associant l’états-unien Asme et le chinois SQLO. Dans d’autres domaines, plats préparés Alpes Frais (Clot, 45 sal.); aide à dom 02 Bièvre Isère (50 sal.), supermarché Carrefour (65 sal.). La ville a un collège public et un centre hospitalier public (32 lits médicaux, 500 en tout). Elle a eu 2 000 hab. dans les années 1820, 3 000 dans les années 1890, et elle est restée à ce niveau jusqu’en 1950, puis sa population a augmenté, atteignant les 5 000 hab. en 1975. Elle a ajouté 1 050 hab. après 1999. (2 680 Stéphanois, 1 284 ha dont 344 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 5 km à l’est de Voiron à 451 m. C’était le centre historique des skis Rossignol, depuis 1907; ils y conservaient une usine réduite à 180 sal., mais elle est passée sous la coupe du groupe Quicksilver qui l’a fermée en 2006; emballages plastiques Pack Up (40 sal.). Le défilé du Grand Crossey est une cluse ouverte dans un pli préalpin juste derrière le village. La commune n’avait que 750 hab. au creux de 1962, contre 1 700 vers 1850; elle a crû fortement ensuite et a dépassé les 2 000 hab. en 1990 mais n’a gagné que 150 hab. depuis 1999. (2 430 Saint-Geoiriens, 1 673 ha dont 333 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 16 km NNE de Voiron. Le bourg est dans la vallée encaissée de l’Ainan. Le village est dominé par le château des Clermont-Tonnerre (15e et 17e s.); plus à l’ouest, apparaît le château de Longpra, des 13e et surtout 18e s.; institut de réadaptation, hôpital local (10 lits de médecine, 160 en tout). La commune de Saint-Geoire avait 4 600 hab. en 1831 et en conservait 3 600 en 1881; mais elle a cédé en 1885 les territoires de trois nouvelles communes, ce qui l’a descendue à 2 000 hab.; elle était à 1 300 entre 1950 et 1970, et a un peu repris du poids depuis, dont 410 hab. après 1999 (+20%). La mention en-Valdaine a été ajoutée en 1901. (3 640 Saint-Jeannais, 643 ha) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 8 km à l’est de Rives, juste au NE de Moirans dont elle accompagne les activités: skis Rossignol (350 sal.), chaussures Pontvert (Paraboot, 130 sal.), métallerie Emboutissage du Mail (80 sal.), chaudronnerie Ravanat (35 sal.), mécanique MGF (70 sal.), fabrique de registres et objets de papeterie Lebon et Vernay (marque Elvé, 50 sal.), matériel d’extraction Chauvin (30 sal.); ingénierie Automatique Industrie (90 sal.); supermarché Carrefour (40 sal.) et magasin de bricolage La Boîte à Outils (70 sal.); transports Cetup (150 sal.); un collège privé. La commune n’avait pas 1 500 hab. en 1962.Elle a augmenté de 920 hab. après 1999 (+34%). (7 880 Tullinois, 2 879 ha dont 713 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, dans la CA du Pays Voironnais, 30 km au NO de la préfecture sur la D1092 et la voie ferrée de Valence. La ville est au pied des reliefs du Chambaran au bord de la plaine de l’Isère, à 3 km de son cours, longé par l’A49; échangeur et pont au Port de Tullins. Elle a un collège public, un institut médico-éducatif, deux établissements de santé de 60 et 90 sal., un centre hospitalier public doté de 50 lits médicaux, 250 lits en tout; supermarchés Carrefour (50 sal.) et Intermarché (45 sal.), transports par autocars Perraud (95 sal.). Tullins est le centre de la culture et du négoce de la noix de Grenoble. Sa population a atteint 4 700 hab. dès 1836; elle a légèrement oscillé ensuite entre 4 200 et 4 900 hab. jusqu’en 1965, à partir de quoi elle a engagé une lente croissance; elle a gagné 680 hab. après 1999. La ville abrite plusieurs ateliers, surtout dans sa banlieue orientale de Fures, dont le nom lui est parfois associé; broches et outillages de coupe SMOC (100 sal.); rangements métalliques Sori (45 sal.), matériels électriques Eur’ohm (50 sal.); lignes électriques Sobeca (80 sal.); maçonnerie Guintoli (230 sal.), travaux publics Siorat (35 sal.) et EHTP (30 sal.); publicité Ballon (40 sal.). Le nouveau canton de Tullins a 13 commues, 39 100 hab. (20 850 Voironnais 2 190 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Isère dans l’arrondissement de Grenoble, 26 km NNO de Grenoble à la sortie de la cluse de Grenoble, au pied de la Grande Chartreuse. La ville s’est développée comme centre industriel de piémont, au croisement des N75 et 92. Elle avait déjà 8 500 hab. en 1851, 12 600 en 1900, et a poursuivi sa croissance, gagnant encore 410 hab. après 1999. Elle a su se doter d’équipements culturels, dont la vaste salle de spectacle du Grand Angle, ainsi que d’installations de sports. Elle héberge notamment le CREPS, un musée du peintre Mainssieux (1885-1958), un collège public et trois privés, deux lycées publics et trois lycées professionnels privés, la clinique de Chartreuse (100 sal., 70 lits) et un centre hospitalier public (180 lits médicaux, 330 en tout). Quelques spécialités gustatives y sont élaborées: les chocolats Bonnat, depuis 1884 (25 salariés), l’Antésite comme boisson à base de réglisse, et surtout la liqueur de la Grande Chartreuse, dont la distillerie et les caves se visitent; la société Chartreuse Diffusion emploie 60 personnes. Les ateliers sont nombreux mais de taille modérée et dispersés; tissage Denantes (linge de maison, 65 sal.); ascenseurs Schindler (60 sal.); supermarchés Super-U (100 sal.), et Carrefour, négoces de jouets Distritoys (King Jouet, 110 sal.), vente sur catalogue N4brands (55 sal.); gestion d’immeubles Habitations des Alpes (Pluralis, 170 sal.); publicité Adrexo (65 sal.); nettoyages Fragal (120 sal.) et Framex (65 sal.) La communauté d’agglomération du Pays Voironnais rassemble 34 communes et 83 800 hab.; son siège est à Voiron. Le nouveau canton de Voiron a 10 communes, 47 200 hab. (9 890 Voreppains, 2 865 ha dont 1 400 de bois) est une commune du département de l’Isère dans la CA du Pays Voironnais, 10 km au SSE de Voiron et 15 km NNO de Grenoble. La ville est dans la cluse de Grenoble, près de son extrémité nord; la cluse est d’ailleurs parfois nommée cluse de Voreppe. Son territoire monte à 1 800 m dans les hautes corniches calcaires de l’urgonien de la Chartreuse, autour de l’abbaye de Chalais (1101) en cours de restauration. Voreppe a une belle église romane à clocher carré, deux parcs en ville, une base de loisirs et de nature et plusieurs étangs en bord d’Isère, longée par le canal de la Vence. Elle est fleurie (trois fleurs), dotée d’un collège public et un privé, un lycée général et professionnel privé; institut médico-éducatif, institut d’éducation motrice et plusieurs institutions de santé pour paralysés et infirmes moteurs cérébraux; supermarché U (60 sal.). La commune a eu assez constamment environ 3 000 hab. de 1830 à 1960, puis sa population a augmenté, passant par 6 000 hab. dès 1975. Dans la plaine, les échangeurs des A48 et 49 et des D1075, 1085, 532 et les aires de service en font un site privilégié d’industries et de logistique. Voreppe partage avec Moirans les parcs d’activités dénommés Centr’Alp 1 (214 ha), 2 (77 ha). Les skis Rossignol (Quicksilver) y ont transféré leur siège. On y trouve le gros centre de recherche et d’ingénierie de l’aluminium Constellium ex-Alcan (230 sal., canadien), une ingénierie Rio Tinto Aluminium (220 sal.); des usines de pièces et circuits électriques pour automobiles Radiall (360 sal.), de remontées mécaniques Pomagalski (45 sal., à l’italien Seeber), de chimie des détersifs Stepan (150 sal., états-unien), de bétons (Rector Lesage, 90 sal.), conditionnement à façon Sico (50 sal.); peinture GDES (60), travaux publics Perino et Bordone (55 sal.); magasin Super U (60 sal.); transports par autocars Keolis (120); ramassage et traitement de déchets Lely; (130 sal.) et Onyx (65 sal.). |