Communauté de communes du Pays Tarusate' communauté de communes au centre des Landes, associant 17 communes, 17 400 hab., sur 60 000 ha. Tartas (siège), Pontonx-sur-l’Adour et Rion-des-Landes ont plus de 2 000 hab. Bégaar (1 170 Bégaarois, 2 780 ha dont 1 534 de bois), 4 km OSO de Tartas sur la route de Dax, a une église fortifiée à balcon, issue d’une hostellerie de templiers, et de petites arènes très fréquentées. Son finage atteint au sud le confluent de la Midouze et de l’Adour et s’étend aussi loin vers le nord où est la clairière cultivée de Mignonbroy; échangeur de la D824 et de la D380. La commune a gagné 210 hab. depuis 1999. Lesgor (450 Lesgoriens, 2 919 ha dont 826 de bois), à 8 km ONO de Tartas, a une impressionnante église-forteresse massive à puissants contreforts (12e et 14e s.). Les voies ferrées jouent avec ses limites sud et ouest, quelques clairières de culture entourent le village; usine chimique MLPC (70 sal., groupe Total Arkema). La population de la commune s’est accrue de 190 hab. depuis 1999 (+73%). Laluque (1 030 Laluquois, 5 281 ha dont 4 255 de bois), 19 km ONO de Tartas, qui a gagné 410 hab. depuis 1999 (+66%), a un musée de la vie rurale. Une active gare avec bifurcation, silos et déchetterie Veolia (25 sal.) est au sud, à la limite du finage de Pontonx; quelques clairières éparses. Villenave (320 Villenavais, 3 737 ha dont 2 100 de bois), au NE de Rions, 16 km au nord de Tartas sur la D14, a un finage plus accidenté, traversé du nord au sud par la large vallée du Bès vers laquelle s’encaissent plusieurs vallons; le hameau de Labastide s’allonge à l’est sur le bas plateau. Au nord-ouest, la commune contient une partie de la réserve biologique des anciennes mines de lignite et un écomusée «Grange aux outils de nos anciens»; +60 hab. depuis 1999. Beylongue (370 Beylonguais, 3 751 ha dont 3 066 de bois), 13 km NNO de Tartas, conserve des restes d’un camp romain sur une butte, et le château Bétan; église inscrite du 12e s., fortifiée au 14e s., sur une nécropole antique; +70 hab. depuis 1999. Carcen-Ponson (650 Carcénois, 3 672 ha dont 2 700 de bois), 6 km au nord de Tartas, est issue d’une fusion de 1833. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Le village a une église fortifiée à crypte. L’habitat s’est complété de lotissements le long de la D14 au sud à Pouy des Trucs. La Midouze fixe la limite méridionale de la commune, jusqu’aux portes de Tartas; Ponson est un hameau sur la D14 et sur la rive droite de la Midouze à 500 m des premières maisons de Tartas, qui conserve une église des 12e et 17e s., inscrite. Saint-Yaguen (650 Saint-Yaguenais, 3 759 ha dont 2 500 de bois), 9 km au NE de Tartas, dont le nom est une déformation de Saint-Jacques et qui fut une étape sur un chemin de Compostelle, a une curieuse église à trois clochers accolés et tourelle, en partie du 12e s.. Son finage, limité au sud par la Midouze, contient de nombreux domaines agricoles et des élevages avicoles. Le Bès traverse son territoire, nourri au nord-est du Suzan. La population s’est accrue de 180 hab. après 1999 (+38%). Au sud de la Midouze, les bois sont plus discontinus, les populations plus étales. Carcarès-Sainte-Croix (520 Carcaressois, 1 557 ha dont 778 de bois) est une commune issue d’une fusion de 1833; Carcarès est un petit village accolé à Tartas à l’est; la commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Le finage, limité au nord par la Midouze, ne s’étend que vers l’est; la D824 le traverse au sud-est, équipée de l’aire de repos dite de Champigny; château Malet, gros élevage avicole. De l’ancienne paroisse de Sainte-Croix, à l’extrémité orientale, reste une église sur une colline, ancienne chapelle castrale inscrite du 12e s. Meilhan (1 170 Meilhanais, 3 907 ha dont 2 018 de bois) est à 9 km ENE de Tartas sur le trajet de la D824 qui y offre deux accès, et doublé au sud par le hameau du Bourg Neuf. La Midouze borde le finage au nord; carrières au NE. La population s’est accrue de 160 hab. après 1999. Le Leuy (250 Leuyois, 946 ha dont 371 de bois) est un petit village au sud-est de Meilhan, 16 km à l’est de Tartas; +40 hab. depuis 1999. Lamothe (320 Lamothois, 1 263 ha dont 426 de bois) est au sud du Leuy, 15 km ESE de Tartas; château des Granges à l’ouest. Souprosse (1 140 Souprossais, 4 256 ha dont 3 000 de bois) est un village-centre à 10 km SE de Tartas, sur la D3 et la D924 vers Saint-Sever; son territoire est borné au sud par le cours de l’Adour; ancien village de Goudosse au SE, gros élevage au nord (groupe vendéen Orvia), château de Maugriet. La commune accueille un centre de sélection des canards Sepalm (groupe Maïsadour), les conserves de viandes Dupérier (25 sal.). Le village a une église en partie du 11e s., fortifiée au 14e s., avec des peintures des 16e et 17e s., classée et objet de pèlerinages mariaux; +50 hab. depuis 1999. Gouts (280 Goutsois, 1 088 ha dont 327 de bois), 7 km au sud de Tartas, est sur un bas relief au passage de la D18 près de la confluence de l’Adour et du Marrein, dont les cours fixent les limites sud et nord du finage; le petit village est doublé par le hameau de Larecq juste au SE; étangs de gravières au bord de l’Adour et exploitation de gravière (25 sal.). Audon (370 Audonnais, 755 ha dont 260 de bois), 4 km SSO de Tartas, occupe le bas plateau entre Adour et Midouze, qui s’achève un peu avant leur confluence par un talus d’une bonne vingtaine de mètres de hauteur; son finage comprend ainsi des éléments de plaine alluviale au sud et à l’ouest; +90 hab. depuis 1999 (+32%). (2 930 Pontois, 4 942 ha dont 3 239 de bois) est une commune des Landes à 13 km NE de Dax, sur la rive droite de l’Adour, dans la communauté Tarusate. L’usine Sony (380 employés, cassettes vidéo et enduction de bandes magnétiques), qui s’y était installée en 1984, a fermé en 2009. Il reste des activités plus traditionnelles mais moins aléatoires: abattoir et conserves de volailles des Fermiers Landais (25 sal.), plats préparés Laspegour (25 sal.); sables et granulats Lafage (25 sal.); un Intermarché (25 sal.). Pontonx accueille une maison familiale rurale, des arènes de style mauresque (2 200 places), et dans les barthes de l’Adour une réserve naturelle ornithologique de 93 ha avec mirador d’observation; base de loisirs sur un étang de gravière. Le finage est traversé par la voie rapide D824, qui contourne la ville par le nord et offre trois accès. La population a crû depuis 1954 (1 500 hab.) et la commune a encore gagné 700 hab. depuis 1999 (+31%). (3 010 Rionnais, 11 825 ha dont 9 004 de forêt) est une commune des Landes à 20 km NNE de Dax en Pays Tarusate, à 16 km au NO de Tartas et 9 km au sud de Morcenx, sur la voie ferrée de Dax à Bordeaux. Elle a un beau portail roman d’église (12e s.), un curieux porche gothique à quatre piliers et ogives (le Crouts Arramère) et des arènes restaurées (2 300 places); un collège public. Rion est un petit centre industriel: panneaux de bois Egger (autrichien, 430 sal.), caoutchouc MLPC (180 emplois, groupe Total-Arkema), huiles et graisses Soleval (Solagra, 35 sal.), menuiserie Bourden (25 sal.); aérodrome (code LFIL) avec piste gazonnée de 1 075 m et aéroclub. Le nom fut Rion-les-Landes avant 1847, puis Rion jusqu’en 1962. L’espace urbanisé s’étend en ligne le long de la D41, du hameau de Baudet au NNO à la principale usine au SSE, en traversant la voie ferrée. L’aérodrome est au sud-ouest. Le finage comprend quelques domaines agricoles en forêt, comme Couchay à l’est. À l’angle nord-est, la commune participe à la réserve de faune sauvage des anciennes carrières de lignite de Morcenx. La population est restée stable depuis le milieu du 19e siècle, a 760 hab. de plus qu’en 1999. Une partie de ce gain vient de la fusion de 2017 avec Boos (280 hab., 1 581 ha dont 1 200 de bois), 8 km au SO, où sont quelques grands domaines agricoles à cercles d’irrigation (Sarthou à l’ouest, Lestage à l’est). (3 310 Tarusates, 3 037 ha dont 1 158 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Landes dans l’arrondissement de Dax, à mi-chemin de Dax et de Mont-de-Marsan (27 km), sur la rive droite de la Midouze peu avant son confluent avec l’Adour. Ancien centre de la tribu des Tarusates, puis ville romaine, plus tard port fluvial et marché et siège de la sénéchaussée d’Albret, Tartas fut une plate-forme protestante au 16e s., et un temps chef-lieu de district (1790-1794). Après une baisse vers 2 600 hab. dans les années 1930, la commune avait retrouvé en 1975 ses 3 000 hab. du 19e s., puis sa population est restée à ce niveau; elle a augmenté de 400 hab. depuis 1999. Le bourg a conservé des remparts; il est contourné au sud par la D624, ancienne N124 vers Toulouse, aménagée en voie rapide. La ville, marché agricole notable, a un collège privé et un public, des maisons de retraite, un Intermarché (50 sal.), et un magasin Carrefour (25 sal.), et surtout une grosse fabrique de pâte à papier Rayonier (300 sal., 150 000 t/an), avec atelier chimique et centre de recherche (25 sal.), et bassins de décantation à l’ouest sur 8 ha, lancée en 1945 par la Cellulose du Pin et vendue au canadien Cascades-Tembec en 1998. Son finage, très limité auprès de la ville au nord de la Midouze, s’étend largement vers l’est jusqu’aux landes de Mariterre, et atteint au sud le cours du Marrein, affluent de droite de l’Adour. Elle anime la communauté de communes du pays Tarusate, qui correspond aux deux anciens cantons de Tartas. |