Communauté de communes des Monts du Pilat' communauté de communes de la Loire, associant 16 communes et 15 200 hab. sur 30 680 ha au sud du département. Bourg-Argental (siège) et Saint-Genest-Malifaux dépassent 2 000 hab. Saint-Julien-Molin-Molette (1 160 Piraillons, 945 ha), limitrophe de l’Ardèche, est à 7 km ENE de Bourg-Argental sur la route de la vallée du Rhône, à 589 m, au confluent du Combarot et du Trancon qui forment le Ternay. Elle est pourvue de commerces et de quelques ateliers, d’artistes et artisans; elle a perdu sa tradition textile. La commune forme avec Bourg-Argental une «station verte de vacances» et a un camping. Sa population a culminé à 2 500 hab. en 1906 et a décliné jusqu’en 1990; elle est stable depuis. Le gentilé évoque les travailleurs de la pierre et Molette les meules pour aiguiser couteaux et armes. Colombier (300 Croquants, 1 746 ha dont 915 de bois), 10 km NNE de Bourg-Argental, avec un village à 818 m, monte jusqu’aux sommets orientaux du Pilat (Crêt de la Perdrix, 1 431 m). Graix (140 Grêlans, 858 ha dont 378 de bois), 9 km au nord de Bourg-Argental, a sa mairie à 990 m sur la D8, mais pas de vrai village. Le finage monte au nord au Crêt de la Perdrix (1 431 m). La commune avait plus de 700 hab. au milieu du 19e s. Thélis-la-Combe (150 Thélinands, 1 457 ha dont 726 de bois), 7 km au nord de Bourg-Argental à 730 m, a un habitat dispersé sans village. Son finage parvient aux Rochettes (1 316 m) dans le Grand Bois à l’ouest; centre de classes vertes. La commune a eu 650 hab. en 1876 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990. La Versanne (380 Rhutiangers, 1 513 ha dont 710 de bois) a son village à 870 m, 7 km au NO de Bourg-Argental, longé par la D1082. Le finage monte jusqu’au col de la République (1 161 m) et culmine à 1 316 m; parc d’aventures Acrobois, musée d’une ferme à l’ancienne. Le nom, qui a le sens de jachère, est celui qui, en 1790, a remplacé l’ancien Ruthiange (13e siècle, au sens probable de défrichement; mais qui comportait un «ange»); il a été conservé après la Révolution, mais l’ancien gentilé aussi. Le Bessat (490 Bessataires, 1 006 ha dont 800 de bois), 15 km ONO de Bourg-Argental et 14 km SE de Saint-Étienne, à 1 170 m, a son village sur la crête même du mont Pilat et domine la haute vallée du Furan. La commune a été formée en 1831 à partir de La Valla-en-Gier et, comme Tarentaise, sert de station d’altitude aux Stéphanois, dans le site naturel du parc du Pilat, avec un petit équipement pour le ski de fond. De 600 hab. à sa naissance, la population était tombée à 190 en 1962; elle a sensiblement augmenté dans les années 1990 et a encore gagné 70 hab. après 1999. Le nom vient du bouleau. Tarentaise (500 Tarentaisiens, 1 257 ha dont 789 de bois) est au-dessus de Rochetaillée et donc de Saint-Étienne dans la haute vallée du Furan, un petit village de replat à 1 088 m sur le versant nord-occidental du mont Pilat, où son finage monte à 1 316 m. Le Furan limite le finage à l’ouest, Tarentaise participant ainsi aux sites pittoresques du Gouffre d’Enfer, dont la Roche Corbière (escalade) et du lac de barrage du Pas du Riot. La commune se nommait Prarvé avant 1801, et possède une ancienne maison forte à ce nom; elle avait 520 hab. en 1851, 140 en 1968 et sa population croît depuis; elle a gagné 80 habitants après 1999 et le village compte une centaine de résidences secondaires. Planfoy (1 090 Planfoyards, 1 227 ha dont 590 de bois), créée en 1863 à partir de Saint-Étienne et de Saint-Genest, avec 900 hab., jouxte la commune de Saint-Étienne, son village étant à 7 km SE du centre-ville. Le village domine à 960 m d’altitude la vallée encaissée du Furan, où l’on voit un étang de barrage et le site du Gouffre d’Enfer, avec site d’escalade et via ferrata; son territoire est traversé sur toute sa longueur par la D1082 (ex-N82) qui monte vers le col de la République; la population avait baissé jusqu’à 420 hab. en 1968; elle a augmenté de 220 hab. depuis 1999. Saint-Romain-les-Atheux (930 San-Roumis, 1 468 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est à 23 km ONO de Bourg-Argental, et voisine du Chambon-Feugerolles. Le village est à 888 m, assorti de lotissements et hameaux, dont les Atheux au NO. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Jonzieux (1 240 Jonzieutaires, 1 032 ha), limitrophe de la Haute-Loire, est 24 km à l’ouest de Bourg-Argental, à 930 m. La Semène limite le finage à l’est. La commune a gagné 190 hab. après 1999; pisciculture. Marlhes (1 410 Marlhiens, 3 260 ha dont 1 100 de bois), limitrophe de la Haute-Loire, 21 km OSO de Bourg-Argental, à 945 m, est un village-centre équipé, avec un musée de la Béate de l’Allier et une Maison de l’eau et de la nature; maison familiale rurale et centre d’aide par le travail, maison de retraite, institut médico-éducatif (Adapei). La commune avait 2 200 hab. en 1861, 970 en 1968; elle a perdu 50 hab. après 1999. Saint-Régis-du-Coin (420 Cointarans, 2 040 ha dont 1 500 de bois), limitrophe de la Haute-Loire, 16 km OSO de Bourg-Argental, a un village d’altitude, à 1 060 m. La commune a été créée en 1858 avec 830 hab., sa population est descendue à 260 hab. en 1975 et a gagné 80 hab. après 1999; tourbières et site naturel au mont Chaussitre (1 240 m). Saint-Sauveur-en-Rue (1 110 San-Salvatoriens dont 100 à part, 3 026 ha dont 1 028 de bois), limitrophe de la Haute-Loire, 11 km OSO de Bourg-Argental, étale son village dans la vallée de faille de la Déôme, suivie par la D503; la mairie est à 745 m; institut médico-éducatif. Le finage monte dans la forêt de Taillard jusqu’à 1 350 m aux abords du Pyfarat. La mention «en Rue» date de 1898. Sa population a dépassé les 2 000 hab. de 1881 à 1914 et diminué depuis, perdant encore 90 hab. après 1999. Burdignes (390 Burdinands, 3 081 ha dont 1 494 de bois), limitrophe de l’Ardèche, est une commune très allongée du NE au SO le long de la limite départementale. Le petit village est perché à 900 m, 6 km au sud de Bourg-Argental et s’orne d’un tilleul de Sully; tour ruinée au hameau de Montchal à l’ouest, site de vol libre de Grand Togny au sud (1 142 m), sports de neige à Blache Pécou au SO (1 263 m). Le finage atteint le Pyfarat (1 381 m) à son extrémité occidentale. (3 010 Bourguisans, 2 015 ha dont 614 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Saint-Étienne, 32 km au SE de la préfecture. La ville est sur la N82 au pied du versant méridional du massif du Pilat, dans la vallée de la Deûme en un site de confluence avec l’Argental, à 535 m. C’est un bourg commerçant et un centre de loisirs, qui a bien tiré parti de la mise en place et des activités du Parc naturel du Pilat; il est équipé d’un collège public et un privé, et accueille quelques ateliers dont la maroquinerie MBA (80 sal., groupe belge Delvaux) et les plastiques Martin (80 sal.); mécanique Bouard (30 sal.), menuiserie ALD (25 sal.). Au centre, la maison du Châtelet, restaurée, offre un bel ensemble du 15e et du 18e s., et un musée des traditions et pour enfants. Sur la route du col de la République, sont les ruines du château féodal d’Argental et le vieux hameau d’Argental; parc résidentiel de loisirs du domaine d’Astrée. Bourg-Argental a eu jusqu’à 4 900 hab. en 1881 puis sa population a constamment diminué.; mais elle a repris 180 hab. après 1999. La ville est le siège de la communauté de communes des Monts du Pilat, qui rassemble 16 communes (15 200 hab.). (3 090 Genésiens, 4 708 ha dont 1 800 de bois), est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la CC des Monts du Pilat, 17 km au sud de la préfecture à 960 m, sur le versant nord du massif du Pilat. La commune a une annexe du lycée agricole de Montbrison, un collège privé, un institut médico-éducatif; un golf. Son finage monte jusqu’au col de la République, mais a perdu des sections qui ont servi à constituer les communes de La Ricamarie (1843) et de Planfoy (1863). La population, de 2 700 hab. en 1886, est descendue à 1 750 dans les années 1960, puis a augmenté; elle a gagné 190 hab. après 1999. |