Métropole Saint-Etienne Métropole' métropole du département de la Loire, associant 53 communes et 405 500 hab. sur 72 350 ha. Saint-Étienne (siège), Andrézieux-Bouthéon, Le Chambon-Feugerolles, L’Étrat, Firminy, La Fouillouse, Fraisses, Genilac, La Grand-Croix, L’Horme, Lorette, La Ricamarie, Rive-de-Gier, Roche-la-Molière, Saint-Chamond, Saint-Galmier, Saint-Genest-Lerpt, Saint-Héand, Saint-Jean-Bonnefonds, Saint-Martin-la-Plaine, Saint-Paul-en-Jarez, Saint-Priest-en-Jarez, Sorbiers, La Talaudière, Unieux, Villars dépassent 2 000 hab. Au sud-ouest Saint-Paul-en-Cornillon (1 390 Cornillonnais, 372 ha dont 150 de bois), 4 km à l’ouest de Firminy, à 450 m, qui avait 600 habitants dans les années 1950 et 1960, a profité aussi un peu de l’exurbanisation et de ses espaces verts, mais sa population n’a guère augmenté après 1999 (+40 hab.). Le village de Saint-Paul est dans une presqu’île formée par un lobe de méandre de la Loire au début des gorges, avec restes de château fort; route et voie ferrée suivent la rive droite. Cornillon est un peu à l’est, avec un autre château, et la mairie. Caloire (310 Calois, 470 ha), dont le nom devrait s’écrire Çaloire car il signifiait «en-deça de la Loire», vue du Forez, où elle dépendait de Saint-Maurice-en-Gourgois dont elle a été séparée sous la Révolution, est l’une des quelques communes de l’agglomération de Saint-Étienne à se trouver précisément «au-delà» du fleuve, face à Unieux; mais son territoire est très petit. Il occupe surtout le versant gauche des gorges de la Loire au-dessus du lac de Grangent, à 540 m. La population augmente depuis 1968 (100 hab.), ajoutant une trentaine d’habitants après 1999. Saint-Maurice-en-Gourgois (1 860 Gargomançois, 3 183 ha dont 1 016 de bois), à 790 m, est à l’ouest de la Loire et son territoire descend sur la rive gauche rehaussée par les eaux du lac de Grangent. Au NE, s’avance la presqu’île de Curtieux, prolongée vers Unieux (Le Pertuiset) par le pont du Bicentenaire de la Révolution. Sur le plateau, Le Theil, Cohérette et Antouilleux sont des hameaux au nord du finage, comme Sabonnaire au NO, Pommerlet et Pommerol à l’ouest., Château le Bois au sud, tous au-delà de 700 m. Le peuplement y a nettement repris après le minimum de 1975 (750 hab., contre 2 000 dans les années 1880); il a gagné 570 hab. depuis 1999 (+46%). Aboën (470 Abrienais, 896 ha) est à 28 km OSO de Saint-Étienne, à 716 m; gros hameau de la Bruyère au SSO. La commune a été créée en 1872 à partir de trois voisines, avec 610 hab.; elle n’avait que 230 hab. en 1999 et a donc plus que doublé depuis. Rozier-Côtes-d’Aurec (430 Roziérois, 1 389 ha dont 590 de bois), 30 km OSO de Saint-Étienne à 850 m, conserve une église des 11e-12e s. d’un prieuré clunisien; hameaux de Martinange, Rochegut et Angelard; au NE Côte-d’Aurec a été intégrée dès 1790. La commune a cédé en 1872 une partie de son territoire pour la formation d’Aboën et a atteint son minimum en 1990 (260 hab.); elle poursuit sa progression depuis (+60 hab. après 1999) mais avait eu 1 300 hab. en 1881. Saint-Nizier-de-Fornas (670 Niziérois, 1 588 ha) est la commune la plus occidentale de la Métropole, 33 km OSO de Saint-Étienne, à 797 m; hameaux de Mizériecq au sud, Geneviecq au NE; +70 hab. après 1999. Au nord Chambœuf (1 850 Chambutaires, 1 112 ha) est à 20 km au nord de Saint-Étienne, juste au sud de Saint-Galmier à 431 m sur le même talus et croît aussi: elle avait 440 hab. en 1968, et a encore crû de 380 hab. depuis 1999 (+26%); emballages plastiques RKW Castelleta (80 sal.), articles métalliques Chabanne (30 sal.), mécanique EO (30 sal.); nettoyage AL (45 sal.); magasin Lidl (20 sal.). Saint-Bonnet-les-Oules (1 750 Saint-Bonnétaires, 1 241 ha dont 232 de bois), 15 km au nord de Saint-Étienne à 475 m, avait 420 hab. en 1968, et a gagné 460 hab. après1999 (+36%); elle propose un musée de la ferme forézienne. La Tour-en-Jarez (1 500 Tourangeois, 505 ha) est à 6 km au nord de Saint-Étienne sur le versant nord de la vallée de l’Onzon à 540 m. Sa population était tombée à 500 hab. après le détachement de L’Étrat en 1884, et sa progression n’a repris qu’après 1970, d’abord lentement puis gagnant 320 hab. après 1999 (+27%); installations thermiques Proxiserve (50 sal.). Le site offre un large belvédère sur l’agglomération de Saint-Étienne et le Pilat; la commune fut un lieu de fabrication d’armes au 19e s. Fontanès (690 Fontaniards ou Fontaniods, 663 ha) est à 17 km NNE de Saint-Étienne, sur une butte à 826 m. Elle a gagné 100 hab. après 1999. La Gimond (290 Gimoniots, 337 ha), 17 km NNE de Saint-Étienne au NO de Fontanès, est la plus petite commune de la Métropole. Elle a toutefois gagné 70 hab., un tiers, après 1999. Au nord-est Saint-Christo-en-Jarez (1 950 Christodaires, 2 177 ha), 17 km NNE de Saint-Étienne, a son village sur une crête à 847 m, à la source de l’Onzon; nombreux hameaux dispersés. La commune a 560 hab. de plus qu’en 1999 (+40%). Marcenod (710 Marcenodaires, 900 ha) est à 22 km NNE de Saint-Étienne à 760 m. Elle a gagné 190 hab. après 1999 (+37%). Saint-Romain-en-Jarez (1 240 Saint-Romanaires, 1 696 ha dont 276 de bois et 110 de vergers) est à 33 km NE de Saint-Étienne à 540 m. Le village est issu d’un prieuré bénédictin qui a laissé une intéressante église romane. La commune avait 1 200 hab. au milieu du 19e s., seulement 700 en 1975; sa population croît depuis, et a gagné 300 hab. après 1999 (+32%). Valfleury (720 Valfleurantins, 877 ha dont 100 de vergers) est à 18 km NE de Saint-Étienne, son village lové à 636 m dans le cirque de tête de la vallée de la Durèze, qu’elle partage avec Cellieu; le finage monte à 805 m sur la crête qui domine le village; +200 hab. depuis 1999 (+39%). Chagnon (520 Chagnotaires, 248 ha dont 85 de vergers) est à 24 km au NE de Saint-Étienne dans la vallée encaissée de la Durèze; avec deux grottes, un pont romain, des traces et des tunnels de l’aqueduc gallo-romain du Gier. Le village est suivi à l’est, sur le versant droit de la Durèze, par la longue urbanisation de Leymieux. La population n’était que de 230 hab. en 1975; elle a gagné 100 habitants après 1999. Cellieu (1 720 Cellieutaires, 1 211 ha dont 210 de vergers), 20 km NE de Saint-Étienne, perche son village en rond à 522 m sur un promontoire de confluence de la vallée du Collenon, dont le cours supérieur offre un escalier de pas moins de 28 étangs de barrage successifs, certains dans de petits vallons affluents. L’habitat est complété vers le sud par des hameaux et lotissements dont la Jusserandière, Couttange, Chavillon et Salcigneux; au sud-est, hameaux de Mulet et la Jardière (grottes); au NO, Thonnérieux. Cellieu a exploité du charbon et des vignes, et se consacre à présent aux cerisiers, tant pour les fruits qu’en distillant du kirsch; sa population croît depuis le minimum de 1962 (730 hab.), gagnant 210 hab. après 1999; elle avait atteint 1 100 hab. en 1886. Saint-Joseph (1 980 Saint-Joséphois, 805 ha), limitrophe du Rhône, 27 km NE de Saint-Étienne juste au NE de Rive-de-Gier à 400 m, est une commune résidentielle. Elle a été créée en 1867 avec 600 hab. et a surtout crû après 1950, avec le desserrement de l’habitat de Rive-de-Gier; entreprise de bâtiment B2C (30 sal.), transports Liotier (25 sal.). Le village originel est sur le plateau et conserve la mairie. Au SE, le finage contient des éléments de l’agglomération industrielle de Rive-de-Gier dans les quartiers de Grand Bief et Combeplaine, où une zone d’activités longe l’A47, dotée d’un échangeur (n°11). La commune a 340 hab. de plus qu’en 1999. Une extension du département de la Loire, donc ici de la Métropole, dans celui du Rhône, contient deux communes, limitrophes du Rhône. Dargoire (530 Dargoriens, 192 ha) est la plus éloignée, à 30 km NE de Saint-Étienne, son village dans le profond vallon de la Lozange, affluent de gauche du Gier. C’est une ancienne bourgade médiévale qui a conservé une porte de ville et de vénérables maisons. À l’est, le finage contient le lotissement du But et atteint le Gier (et l’A47) au hameau de la Fléchette. La population était tombée à 111 hab. en 1968 et croît depuis (+120 hab. après 1999). Tartaras (940 Tartarinaires, 391 ha), 29 km NE de Saint-Étienne, a son village sur le bas plateau juste au sud de Dargoire, et atteint au sud la vallée du Gier, parcourue par l’A47; sites du Rocher Percé et de la Roche Trouée dans la vallée. La commune accueille une maison familiale rurale. Elle n’avait guère que 200 hab. dans les années 1950 et 1960 et a fait un bond sensible après 1990, gagnant encore 260 habitants depuis 1999 (+38%). Châteauneuf (1 670 Castelneuviens, 1 365 ha dont 255 de bois), limitrophe du Rhône, 24 km NE de Saint-Étienne, a un habitat épars dont la mairie est au hameau de Madinay sur le plateau au sud du Gier. La commune comprend une partie de la vallée du Gier, rive droite, qui conserve quelque activité industrielle: une usine métallurgique Industeel du groupe Arcelor (tôles, 280 sal.); moules et modèles RAP (35 sal.); transports Cayon (20 sal.). La cheminée des Étangs est une haute colonne hexagonale de plus de 108 m, élevée à la fin du 19e s. et entretenue. Au sud sur le plateau, barrage du Couzon. La population a crû depuis le minimum de 1975 (moins de 800 hab.), augmentant de 200 hab. après 1999. Farnay (1 380 Farnayrots, 793 ha) a son village à 21 km NE de Saint-Étienne et un finage étiré du nord au sud, où il atteint le crêt de Montieux à 765 m; côté nord, il participe à l’urbanisation du Gier dans le secteur Grand-Croix-Lorette, avec les quartiers du Milieu et de Sauzéat. La population a augmenté de 220 hab. après 1999. Sainte-Croix-en-Jarez (480 Cartusiens, 1 205 ha dont 265 de bois), limitrophe du Rhône, 31 km ENE de Saint-Étienne à 420 m, a son village dans la vallée du Couzon. Il tient tout entier dans une ancienne grosse chartreuse qui occupe un rectangle de deux hectares et arbore de hauts murs et quatre tours, ce qui lui vaut de figurer parmi les «plus beaux villages de France», le seul du département, et qui vaut à ses habitants leur nom. Au sud, le relief monte à 955 m au crêt de Montivert. La commune a été créée en 1888, avec plus de 500 hab., sous le nom de Sainte-Croix, complété en 1923; elle s’est dépeuplée jusqu’en 1968 (270 hab.) puis a un peu repris; elle a 130 hab. de plus qu’en 1999. Pavezin (400 Pavezinois, 887 ha dont 332 de bois), limitrophe du Rhône, à son village à 610 m, 33 km ENE de Saint-Étienne. Le relief atteint 882 m au Crêt de Baronnette au SE. Pavezin a eu 1 200 hab. en 1846, 150 seulement en 1975; elle a crû de 130 hab. après 1999 (+48%). La Terrasse-sur-Dorlay (780 Pontaires ou Dorlaisiens, 869 ha dont 350 de bois), 23 km ENE de Saint-Étienne à 430 m, propose un musée des tresses et lacets, ancienne spécialité du Jarez; barrage de 1972 et sports nautiques en amont du village. La Terrasse a été créée en 1862 à partir de Doizieux; le nom de la rivière a été ajouté en 1905. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Doizieux (660 Doizerains, 2 807 ha dont 1 658 de bois), 25 km ENE de Saint-Étienne dans la vallée du Dorlay, 3 km en amont de La Terrasse à 620 m; salaisons du Mont Pilat (20 sal.). Son finage monte sur le versant nord du Pilat et atteint les crêts de la Perdrix (1 432 m) et de l’Œillon (1 372 m, antennes, calvaire, table d’orientation), sommets du Pilat accessibles par route. La commune de La Terrasse a été extraite de Doizieux en 1862. Doizieux avait eu 2 700 hab. en 1851; sa population est descendue à 480 hab. en 1975. Elle a augmenté ensuite mais n’a rien gagné depuis 1999. La Valla-en-Gier (1 110 Vallauds, 3 478 ha dont 1 607 de bois) est) 18 km à l’est de Saint-Étienne, 8 km au sud de Saint-Chamond à 660 m sur les pentes du mont Pilat dans le haut bassin du Gier, en ubac. Son finage monte jusqu’au Crêt de la Perdrix (1 432 m); cascades (saut du Gier), petit lac de barrage en aval du village, un institut médico-éducatif; l’Auberge de la Jasserie emploie 25 personnes. Le Bessat en a été détaché en 1851; la mention «en Gier» a été ajoutée en 1923. La commune a eu 2 300 hab. en 1851, et s’est dépeuplée jusqu’à 580 hab. en 1975. Elle a gagné 270 hab. après 1999 (+32%). (10 260 Andréziens-Bouthéonnais, 1 628 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 15 km au NO de Saint-Étienne. Elle en est le principal relais industriel dans la plaine du Forez, bénéficiant de deux voies ferrées et deux gares, de l’autoroute A72 (échangeur) et de la N82. S’y ajoute, à l’est de la commune, l’aérodrome de Saint-Étienne-Bouthéon, devenu Saint-Étienne-Loire (codes EBU et LFMH) doté d’une piste bitumée de 2 300 m et d’une aérogare susceptible d’accueillir 250 000 passagers par an; elle a vu passer environ 100 000 passagers par an (plus de 90% en vol international) dans les années 2002 à 2005, mais seulement 4 600 (nationaux) en 2006 en raison de l’arrêt de la liaison à coût modéré, que Ryanair a reportée sur Grenoble. Il n’a enregistré que 5 400 passagers en 2019 (moins de 3 000 en 2022), aucun en vol international; soit 25 000 mouvements dont 540 commerciaux en 2019 et 2022. La ville est issue de la réunion en 1965 des deux communes d’Andrézieux (2 600 hab.) au sud et Bouthéon (1 000 hab.) au nord. Andrézieux elle-même avait été créée en 1830 à partir de Saint-Just-sur-Loire, avec 660 hab. Cette création fut liée à la mise en service de la plus ancienne des voies ferrées françaises, à traction animale, qui menait de Saint-Étienne à la Loire, à Andrézieux précisément, sur 23 km, les charbons et les aciers de la ville; elle fut inaugurée en 1827, puis prolongée jusqu’à Roanne en 1833 et ouverte aux voyageurs, la traction à vapeur intervenant en 1844. La croissance de la ville a été très appuyée après la fusion: 4 000 hab. en 1968, 7 600 en 1975, 9 400 en 1990; elle s’est accrue de 930 hab. après 1999. Le travail des métaux domine largement. Dans l’industrie automobile et la métalmécanique, l’allemand ZF fabrique des boîtes de vitesse pour poids lourds (420 sal.), KFS Mobility du matériel ferroviaire roulant (120 sal.), Marrel des bennes (260 sal.); mécanique Anderton (65 sal.), chaudronnerie TCMS (65 sal.), centre de recherche Hydromécanique et frottement (HEF Durferrit, 70 sal.), traitements de surface HEF Mécanique et Surfaces (65 sal.). Se signalent aussi les connecteurs électriques Erico (états-unien, 85 sal.), les câbles Nexans (60 sal.). L’agro-alimentaire est un autre domaine d’activité, représenté par la laiterie Lactalis Nestlé (190 sal.), le torréfacteur Douwe Egberts (270 sal., groupe Sara Lee sous la marque Maison du Café), la biscotterie Pasquier (170 sal.). S’ajoutent la cartonnerie de l’Ondaine, au groupe Gondardennes (65 sal.), l’ingénierie IREIS (60 sal.). Dans la commune sont également établis un centre commercial Leclerc (390 emplois), des négoces de surgelés Disval (150 sal.), de quincaillerie Shopix (130 sal.); travaux publics Eiffage (95 sal.), installations électriques Electro Loire Service (85 sal.); une plate-forme logistique du groupe Easydis (190 sal.) et les transports Kuehne+Nagel (55 sal.), les services aux entreprises XPO (180 sal.); intérim Manpower (200 sal.), Adecco (150 sal.), Randstad (120 sal.), Adequat (65 sal.); gardiennage Som Sécurité (230 sal.); publicité Mediapost (95 sal.). La ville bénéficie d’un collège public et de deux lycées publics dont un professionnel. Le nouveau canton d’Andrézieux-Bouthéon a 15 communes et 45 500 hab. (11 940 Chambonnaires, 1 751 ha dont 400 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole de Saint-Étienne Métropole, 9 km au SO de la préfecture à 501 m dans la vallée de l’Ondaine. Elle est le résultat d’une fusion de communes de 1835, Feugerolles ayant 2 000 hab. et Le Chambon 1 800 en 1831. La population était montée à 10 000 hab. en 1900, 22 000 hab. en 1968; elle régresse sensiblement depuis, retrouvant son niveau des années 1920. Elle a encore baissé de 2 260 hab. (-16%) depuis 1999. Outre un château des 14e-15e s. révisé en 1660, la commune, qui fut un centre de charbonnages, s’efforce de conserver certains restes industriels et restaure le puits de charbon du Marais; hôpital public (310 lits en tout), collège et lycée professionnel publics, collège privé. centre de vacances ULVF (130 sal.). Le groupe de grands collectifs de la Romière et du Bouchet, au sud du centre, est classé en «quartier prioritaire». La métallurgie domine dans l’emploi industriel. Dervaux fait des appareils électriques (110 sal., groupe Sicame); forge Forgital (110 sal.), fabriques d’outillage Novali (MOB, 95 sal.), équipements de contrôle BIEE (60 sal.), mécanique Valor LCF (85 sal.),; négoce d’outillages Dofin (80 sal.), de fournitures industrielles Mapal (80 sal.); le textile est représenté par les articles de sport Sveltus (50 sal.); supermarché Carrefour (30 sal.); transports DPD (50 sal.), constructions Pyramid (70 sal.), travaux publics Eiffage (120 sal.). (2 810 Stratiens, 848 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, en banlieue nord de Saint-Étienne dont elle n’est séparée que par Saint-Priest-en-Jarez. Située dans la petite vallée de l’Onzon, à 453 m, et créée en 1884 à partir de La Tour-en-Jarez, elle est restée longtemps aux alentours de 1 000 hab., puis s’est peuplée après 1960; elle a augmenté de 200 hab. depuis 1999. Quoique surtout résidentielle, elle abrite quelques entreprises: boyauderie et viandes Charles (25 sal.), minoterie Dupuy Couturier (40 sal.); magasin Conforama (35 sal.), transports frigorifiques Perrin et Pichon (35 sal.), transports et garde-meubles Beaulaigue (40 sal.); placements financiers Asse (110 sal.). L’État y héberge en partie l’hôpital nord de Saint-Étienne et un centre de formation aux métiers du sport avec l’AS Saint-Étienne (65 sal.). (17 130 Appelous, 1 045 ha dont 232 de bois,) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 12 km OSO de la préfecture dans la vallée de l’Ondaine à 468 m. Le gentilé, apparemment du 19e s., vient du tablier de cuir des cloutiers, qui se nommait en occitan la pelou et qui a fini par désigner le cloutier lui-même. Firminy est une ville industrielle du sillon houiller, marquée par la sidérurgie avec sa voisine Unieux. Le charbon y fut extrait du 17e s. à 1918, la clouterie s’y développa au 18e s.; au 19e s., l’aciérie locale fut une des bases du groupe Creusot-Loire. La ville fut un haut lieu des mouvements ouvriers, marqué notamment par la grève de 1869 où la société mutualiste La Fraternelle joua le rôle d’un syndicat avant la lettre. La population, qui était de 12 000 à 15 000 hab. à la fin du 19e s., était montée à 26 100 en 1962 et a chuté depuis, parallèlement à la baisse des emplois industriels. Elle a encore diminué de 2 410 hab. après 1999. Firminy a abandonné la sidérurgie mais accueille la fabrique Clextrall (extrusion, 260 sal., groupe Legris) de machines pour l’industrie alimentaire, fondée en 1956; les emballages plastiques Coveris Flexibles (220 sal., groupe anglo-autrichien); chaudronnerie Firminox (30 sal.), meubles de bureau Stow (35 sal.). Firminy accueille un centre Leclerc (190 sal.), une jardinerie Corol (90 sal.) et des sociétés de services comme la blanchisserie Initial BTB (80 sal.) ou le nettoyage urbain Suez RV (40 sal.), les intérims Adecco (70 sal.) et Manpower (40 sal.). Elle a pour originalité l’un des plus grands ensembles architecturaux de l’équipe Le Corbusier à Firminy-Vert au NE, commandé par le maire-ministre Eugène Claudius-Petit en 1953, avec église-musée. On voit aussi à Firminy, au sud, le château des Bruneaux du 18e s., propriété municipale où se tiennent des expositions et qui abrite un écomusée, avec mine-témoin et parc «médiéval». La ville est équipée d’un centre hospitalier public (216 lits médicaux, 440 en tout), d’un collège public et un privé, d’un lycée général et un lycée professionnel publics. Le nouveau canton de Firminy a 5 communes, 30 800 hab. (4 760 Feuillantiens, 2 057 ha dont 450 de bois) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 10 km au NO de Saint-Étienne à 419 m dans la vallée du Furens, qu’empruntent la N82, la voie ferrée et l’autoroute A72. Sa croissance est ancienne: la ville avait plus de 2 000 hab. au 19e s.; mais elle s’est affirmée à partir de 1970, les 4 000 hab. ayant été atteints en 1982. Toutefois, l’augmentation s’est limitée à 440 hab. après 1999. Desjoyaux y recycle des plastiques et en tire notamment des piscines (175 sal.); machines à plumer les volailles Bayle (50 sal.), transports LTR Vialon (580 sal.), Alaine (70 sal.), Bayard (50 sal.); jardinerie Botanic (30 sal.), magasin But (45 sal.); négoce de plomberie Sorofi (25 sal.). (3 800 Fraissillous, 463 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 2 km à l’ouest de Firminy dans la vallée de l’Ondaine sur le sillon houiller, à 465 m. La ville a été marquée par l’installation de l’aciérie Holtzer en 1829, orientée vers les progrès technologiques et qui y a encore créé un laboratoire en 1931, mais qui a disparu. La mairie occupe l’ancienne villa du directeur des aciéries, qui date de la fin du 19e s., et la ville comprend plusieurs cités-jardins de l’entre-deux-guerres; château Dorian du 19e s., à la même famille, avec parc. La ville est devenue surtout résidentielle mais sa population diminue depuis 1975 où elle avait atteint 4 300 hab.; elle a baissé de 170 hab. après 1999. Fraisses a quelques petites entreprises: négoce de métaux (CMF, 30 sal.), machines pour agro-alimentaire Emsens (20 sal.), maçonnerie Façade Stéphanoise (20 sal.); ingénieries A2M (25 sal.) et Cesame (20 sal.) (3 950 Genilacois, 867 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 3 km à l’ouest de Rive-de-Gier, sur une butte du versant méridional des Monts du Lyonnais. Le nom, très artificiel, vient d’une fusion-association de 1974 entre Saint-Genis-Terrenoire, qui a fourni «geni», et La Cula, qui a fourni «lac» et avait alors 350 hab. (960 en 2023). Saint-Genis a eu 2 700 hab. en 1851, 1 400 en 1936 puis sa population avait augmenté (2 200 hab. en 1968). Depuis la fusion, la population a crû lentement, puis un peu plus vite: elle a gagné 760 hab. après 1999. Genilac a quelques restes de l’aqueduc romain du Gier, des vergers, un centre de soins respiratoires; installations électriques Yso (35 sal.). (5 140 Grand-Croisiens, 405 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 17 km au NE de la préfecture dans le sillon du Gier. La commune a été formée en 1862 à partir de Cellieu et Saint-Paul-en-Jarez, en raison de la croissance de l’habitat sur un site de charbonnages. Elle avait alors déjà plus de 3 000 hab.; sa population a culminé à 5 200 hab. en 1968, puis un peu diminué; mais elle reste assez stable depuis 1990 (+110 hab. après 1999). Elle a un collège public et divers ateliers: mécanique Tardy (65 sal.), métallerie ATT (35 sal.), galvanisation Zinq (30 sal.); viandes Bayle (65 sal.). (4 810 L’Hormois, 440 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, juste en amont de La Grand-Croix, au bord du Gier. La commune a été créée en 1905 à partir de Saint-Julien et Saint-Paul-en-Jarez. Elle avait alors 3 500 hab. et a continué à croître jusqu’en 1968 (5 100 hab.) mais a perdu 500 hab. ensuite. Elle a toutefois regagné 120 hab. depuis 1999. La commune contient un échangeur autoroutier, et l’aérodrome de loisirs de Saint-Chamond-L’Horme (LFHG) sur la rive gauche du Gier, doté d’une piste gazonnée de 700 m et d’un aéroclub. Les usines Mavilor du groupe allemand Thyssenkrupp (450 sal.), qui fabriquaient des vilebrequins pour automobiles, ont fermé en 2012; mais il reste Setforge (Saint-Étienne Forge), forge et estampage qui travaille aussi pour l’automobile (105 sal.); Haulotte (270 sal.) qui fabrique des nacelles pour élévateurs; la mécanique Pichon (30 sal.); recyclage de déchets RDS (35 sal.); transports Thévenon (25 sal.); Intermarché (100 sal.), négoce de quincaillerie Acton (45 sal.). (4 780 Lorettois, 341 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 25 km NE de Saint-Étienne, juste en aval de La Grand-Croix, au bord du Gier entre les accès 12 et 13 de l’A47 et avec une gare. C’est une petite ville à base industrielle ouverte: fabriques de matériel de travaux publics du groupe Haulotte (420 sal.) et du groupe Fayat (Ermont, 110 sal.), pâtes Lustucru (130 sal.), mécanique Fluid System (30 sal.); travaux publics de la Madeleine (45 sal.); supermarché Carrefour (40 sal.), autocars de la Vallée (25 sal.); La Poste (55 sal.); maison de retraite (55 sal.). La commune a été créée en 1847 à partir de quatre voisines, avec 2 900 hab.; elle est passée à 4 500 en 1901 et a oscillé ensuite autour de ce niveau, atteignant un nouveau sommet à 5 000 habitants dans les années 1980; elle a baissé de 120 hab. après 1999. (7 990 Ricamardois, 695 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 6 km SO de Saint-Étienne, à 566 m. C’est la première ville de la vallée de l’Ondaine, qui jouxte au NE la commune de Saint-Étienne. Elle fut un haut lieu des charbonnages, marqué par de nombreux mouvements ouvriers et la personnalité de Michel Rondet (1841-1908), pionnier du syndicalisme et des caisses de secours et de retraite, emprisonné lors de la grande grève de 1869 et mort de silicose. La commune a été créée en 1843 à partir de quatre voisines, en raison du développement de l’activité minière; elle avait déjà près de 4 000 hab. Elle conserve plusieurs cités-jardins; musée de la mine, collège public. Le puits Pigeot était le dernier du bassin de Saint-Étienne au moment de sa fermeture en 1983. Le quartier du Montcel, côté nord, est classé prioritaire. La population de La Ricamarie s’est sensiblement élevée jusqu’en 1926 (10 500 hab.); après un palier, elle a culminé à 11 900 hab. en 1962 mais elle diminue depuis, avec une chute accusée après 1990; elle a encore perdu 520 hab. après 1999. Ses principaux employeurs actuels sont les supermarchés Casino (130 sal.) et Leclerc (40 sal.), la fabrique de matériel d’imagerie médicale Stephanix (110 sal.), une visserie (Laurent, 80 sal.); électronique Scaelec (35 sal.), fournitures pour bâtiment Phase Neutre (95 sal.), boissons Souchon (70 sal.); transports Fertier (55 sal.). (15 210 Ripagériens, 733 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 22 km au NE de la préfecture dans le sillon du Jarez. La ville est au centre du ruban industriel de Saint-Étienne au Rhône. Elle fut en 1780 le terminus d’un canal allant jusqu’à Givors, puis de la première voie ferrée française de l’ère de la vapeur, proposée et concédée dès 1826, ouverte en 1830, prolongée en 1832 vers Saint-Étienne et confiée aux frères Seguin; Marc Seguin y expérimenta sa première locomotive dès 1830, mais la traction animale resta utilisée parallèlement durant quelques années. En 1844, le tronçon de Rive-de-Gier put enfin être mis en service, quand la puissance de la traction permit de franchir la rampe à l’ouest de Rive-de-Gier. La ville reste un site industriel, mais qui s’est beaucoup réduit et diversifié. La principale usine était la verrerie Duralex; elle fabriquait des verres de table et de la vaisselle, mais a fini par fermer en janvier 2008. Il reste une fabrique de mâts pour éclairage public en aluminium (Valmont, 30 sal.; transports Perrenot (65 sal.); supermarchés Carrefour (70 sal.) et Lidl (30 sal.). La population de la ville est restée autour de 15 000 hab. depuis les années 1870; elle avait augmenté un peu avant 1975 (17 700 hab.) et régresse depuis, comme dans la plupart des villes du sillon du Jarez. Rive-de-Gier est équipée d’un centre hospitalier d’une centaine de lits, intégré désormais à celui de Saint-Chamond dans un ensemble du Pays de Gier, de deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, d’un collège-lycée professionnel privé. Le quartier de grands immeubles du Grand-Pont, sur la rive droite au sud-ouest de la commune, est classé prioritaire. Le nouveau canton de Rive-de-Gier a 11 communes, 43 800 hab. (9 970 Rouchons, 1 744 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 5 km à l’ouest de la préfecture à 530 m. Hors d’un château classé et un peu austère des 15e-16e s., elle affiche de nombreuses anciennes cités de mineurs; on y a extrait des pierres à meules, puis du charbon. Sa population, d’environ 1 800 hab. en 1851 et 5 500 en 1901, a crû jusqu’en 1960 (11 000 habitants), baissé à 9 200 en 1982 et a repris un peu ensuite. Elle a toutefois baissé de 180 hab. après 1999. La commune a trois zones d’activités, un collège public, un Intermarché (50 sal.). L’emploi y est dominé par la métalmécanique: tuyauteries pour l’aéronautique Intertechnique (370 sal., groupe Zodiac de Total), armatures de sièges d’automobiles et wagons du groupe espagnol Antolin (Lear, 180 sal.) et ingénierie du même groupe (60 sal.); équipements de contrôle Nidec (95 sal.); mécanique Comefor (50 sal.), Minerva Isartel (50 sal.), Aeroptic (45 sal.); installations électriques Eiffage (50 sal.). (35 700 Saint-Chamonais, surnom Couramiauds), 5 488 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 13 km au NE de la préfecture dans le sillon du Gier. La ville accueillit au 16e siècle un soyeux italien qui y lança l’industrie du ruban, reprise ensuite par Saint-Étienne alors que Saint-Chamond se spécialisait dans les tresses et lacets. La ville a largement bénéficié au milieu du 20e siècle des avantages que lui a procurés son député-ministre-maire Antoine Pinay (1891-1994, maire de 1929 à 1977), opérant à la fois quelques rénovations urbanistiques et des reconversions industrielles. Elle dispose d’un centre hospitalier (200 lits médicaux, 700 en tout) qui fédère aussi l’hôpital de Rive-de-Gier, plus une clinique privée (32 lits), trois collèges publics et un privé, un lycée général et deux lycées professionnels publics dont un hôtelier, trois lycées privés, un institut médico-éducatif. Elle a absorbé trois voisines en 1964, Izieux (10 000 hab.) à l’ouest, Saint-Julien-en-Jarez (4 900 hab.) au NE, Saint-Martin-en-Coailleux (3 900 hab.) au sud, ce qui avait fait passer sa population de 17 000 hab. en 1968 à 40 300 en 1975; mais le nombre d’habitants diminue depuis, signe des contractions de l’industrie, comme dans tout le sillon du Jarez. Elle a 2 200 hab. de moins qu’en 1999. La métallurgie est la branche la mieux représentée L’ancien arsenal a considérablement réduit ses effectifs: Nexter (NBC-SYS) ex-GIAT n’emploie plus que 70 salariés (650 en 2004) qui font des armes légères (Famas notamment). Les principaux ateliers sont ceux des tresses métalliques Forissier (120 sal.), au groupe états-unien International Wire; les tubes d’acier Loire-Industrie (95 sal.), du groupe FMDL (Forges et mécanique de la Loire) du Chambon-Feugerolles; mécanique Linamar (200 sal.). La ville était le fief du groupe textile Zannier, né d’un artisanat de bonneterie local, qui possédait notamment Absorba, Chipie, Levi’s, Kookai, Kenzo, avec encore 420 salariés avant 2010, mais il a disparu; reste une fabrique de tissus élastiques Bertheas (60 sal., groupe Cheynet) et, dans d’autres domaines, les salaisons Viverio (50 sal.); ambulances Chapuis (50 sal.), entreposage de marbrerie OGF (50 sal.), nettoyage EF Net (80 sal.), service des eaux Veolia (55 sal.). Un centre Leclerc (180 sal.) est ouvert dans la commune; intérim Randstad (110 sal.) et Manpower (95 sal.); La Poste (75 sal.). Saint-Chamond a aussi une maison familiale rurale, ainsi qu’une clinique et un Hôtel-Dieu du 17e s. À la Martinière au sud-ouest de la ville, se montre la prise de l’aqueduc romain du Gier. Le surnom des habitants Couramiaud a pour sens «ceux qui courent après les chats» (court à miaou) en souvenir d’une tradition visant les chats noirs comme suppôts du diable. Le nouveau canton de Saint-Chamond a 2 communes, 40 100 hab. L’autre commune est L’Horme. (176 020 Stéphanois, 7 997 ha dont 1 544 de bois) est la préfecture du département de la Loire, et le siège de la Métropole Saint-Étienne Métropole. La ville est située au bord du Furan ou Furens, qui descend du Pilat vers la Loire et qui est recouvert dans sa traversée de la ville. Elle fut d’ailleurs jadis Saint-Étienne-de-Furan (ou de-Furens). Elle occupe une situation intéressante entre Pilat, Jarez et Loire et, si sa grande croissance date du 19e siècle et des débuts du 20e, son activité industrielle est ancienne: on extrayait du charbon dès le 13e s. aux environs, et la fabrication d’armes avait succédé aux clouteries dès le 16e s.; une manufacture royale y fut ouverte en 1764. À la fin du 18e s. également, la passementerie (tissage de rubans) a pris son essor à partir de Lyon, mais en obtenant son autonomie. Peu après, l’extraction du charbon passa à des dimensions industrielles, illustrée par la création de l’École des Mines en 1816 et appuyée par la création d’aciéries de qualité, notamment Holtzer à Unieux et Fraisses, attirant aussi des Britanniques, et de l’armement, dont le célèbre représentant fut Le Chasseur français, fondé à la Manufacture en 1885 et qui assurait jadis les veillées des chaumières (actuellement au groupe Mondadori). C’est pourquoi Saint-Étienne fut pionnière dans l’introduction des voies ferrées en France, d’abord en 1827 de Saint-Étienne à Andrézieux pour l’expédition de charbon par la Loire, à traction animale, ensuite avec les premières locomotives à vapeur des frères Seguin sur la ligne de Rive-de-Gier à Lyon, puis Saint-Étienne à Lyon en 1832-1838. Saint-Étienne devint alors une ville très industrielle, puis un foyer de luttes ouvrières, dotée d’une municipalité de Front populaire en 1935. La double crise des charbonnages et du textile la frappa au lendemain de la dernière guerre et appela ensuite de difficiles efforts de rénovation, mais vigoureux et généralement bien menés. L’urbanisme stéphanois est donc massivement du 19e s. et du début du 20e, et a pu produire des formes originales, qui sont soigneusement conservées. La ville a une forme particulière: une rue centrale sud-nord parfaitement rectiligne suit le Furan sur 5 km; elle sert toujours d’axe à la ville et conserve, évidemment rénovée, la ligne de tramway qui y circule sans interruption depuis 1881, et qui fut électrifiée en 1907. Sur cet axe sont la place du Peuple, ancien foirail originel, l’hôtel de ville et la préfecture, le musée du Vieux Saint-Étienne. Au sud-ouest, une colline fait apparaître un dessin de rues en ellipses concentriques, un parc et le musée d’art et de l’industrie. Au sud-est, la colline de Villebœuf, plus large et plus accentuée, montant à 664 m, porte le vaste jardin des plantes et la Maison de la culture; un peu plus loin vers le sud-est, les anciens terrains de la Manufacture ont reçu les installations ludiques, culturelles et marchandes de l’Espace Fauriel, avec planétarium, centre de congrès et galeries. Au nord-est du centre-ville, une autre colline, qui porte le cimetière du Crêt du Roc, fut surtout le site des ateliers de passementerie et en montre encore les architectures. Les voies ferrées entourent la grande ellipse centrale à l’ouest, au nord et à l’est; à l’est se situe la gare principale (Châteaucreux), au nord au passage de l’axe majeur la gare Carnot, à l’ouest l’ancien carreau de la mine Couriot, où a été aménagé le Musée de la Mine. Au-delà de l’ellipse côté nord se trouve l’autre emprise de la Manufacture d’armes et de cycles de Saint-Étienne, créée en 1885 par Étienne Mimard, longtemps célèbre dans toute la France par ses armes, ses cycles (L’Hirondelle), son catalogue et sa revue Le Chasseur français; fermée en 1985, elle accueille des industries de pointe et une Cité du Design, relayées par le Technopole, le parc des Expositions et, dans un autre domaine, par le fameux stade Geoffroy-Guichard. Celui-ci porte le nom d’un autre Stéphanois célèbre, qui créa en 1898 la société à succursales multiples Casino, l’une des rares à s’être maintenues mais en se transformant en puissante société de grande distribution — en difficulté en 2023. Le nom vient d’une épicerie qui avait pris la suite d’un «Casino lyrique» fermé en 1858 pour cause d’immoralité… La famille Guichard contribua au financement de l’Association sportive de Saint-Étienne (ASSE), spécialement brillante en football, et plus tard à la création du Musée d’art contemporain, l’un des plus appréciés de France; celui-ci est également au nord de la ville, mais un peu plus loin et, au-delà de l’autoroute A72, dans la commune de Saint-Priest-en-Jarez — mais sur la grande ligne de tramway. L’A12 contourne Saint-Étienne par le nord-est, et rejoint à Terrenoire la N88, transformée en rocade autoroutière au sud de la ville, au pied du mont Pilat. Les quartiers Montchovet au sud-est, Montreynaud au nord-est, Tarentaize-Beaubrun-Séverine à l’ouest sont classés prioritaires. Saint-Étienne est devenue une grande ville aux activités très diversifiées. Elle s’est affirmée dans le domaine de la culture, avec la création de la Comédie de Saint-Étienne par Jean Dasté (1904-1994) dès 1947, l’une des toutes premières scènes hors Paris, puis celle de la Maison de la Culture dès 1968; Palais des spectacles et Esplanade Opéra complètent l’offre, appuyée par des festivals comme la Biennale du Design, appuyée sur une Cité du Design (2008) dans l’ancienne Manufacture, avec tour-observatoire, sur un dessin de l’architecte berlinois Geipel. L’enseignement supérieur compte une université de 17 000 étudiants, 1 500 employés dont 500 enseignants, avec cinq facultés et un IUT, l’Institut supérieur des techniques avancées (Istase, 400 élèves), l’Institut supérieur d’économie, d’administration et de gestion (Iseag), auxquels s’ajoutent l’École supérieure des Mines, créée en 1816, l’École nationale d’ingénieurs (Enise, 600 élèves), un Institut régional universitaire polytechnique (Irup), un Institut supérieur des techniques productiques, une école supérieure nationale des beaux-arts, une école supérieure de commerce et une école d’architecture, voire un Centre international de ressources et d’innovation pour le développement durable (CIRIDD). En outre, Saint-Étienne héberge l’EN3S (École nationale supérieure de sécurité sociale), née en 2004 de la transformation du Centre national d’études supérieures de sécurité sociale (Cnesss), qui avait été créé en 1960 et installé dans la ville en 1973. La ville abrite 11 collèges et 7 lycées publics, 7 collèges et 8 lycées privés, un institut rural avec maison familiale rurale, un lycée professionnel agricole, un institut médico-éducatif. Elle a un grand centre hospitalier avec CHU de 500 lits médicaux au total (1 300 en tout), auxquels s’ajoutent les 600 lits de l’hôpital Nord à Saint-Priest-en-Jarez et 570 lits de cliniques privées dont le Centre hospitalier de la Loire (privé, 540 sal.), les polycliniques Beaulieu (290 sal.) et Michelet (140 sal.), la clinique Saint-Victor (100 sal.), soins de suite Le Clos Chamvirol (170 sal.), des maisons de retraite Orpea (60 et 55 sal.). Korian Medica (70 sal.), les Bégonias (60 sal.) et l’Astrée (50). L’éventail industriel et marchand est fort large. À se limiter aux grands établissements, apparaissent dans la distribution les bureaux, services, centrale d’achats et entrepôts du groupe Casino, au total 900 personnes; le groupe a en outre un hypermarché Géant (280 sal.), concurrencé par Auchan (290 sal.) et Carrefour (150 sal.); magasins Ikea (250 sal.), Primark (150 sal.), Leroy-Merlin (100 sal.), Fnac (80 sal.), Metro (80 sal.), Intermarché (60 sal.) Brico-Dépôt (60 sal.); négoces pour puériculture Allègre (Tigex 150 sal.), de métaux Descours et Cabaud (130 sal.); logistique Easydis (160 sal.), transport Chazot (70 sal.), STEF (90), Vercel (70), Ziegler (65), Schenker (50), Forez Fret (50); autocars SRT (60 sal.), Chazot (50).; agence de voyages Carlson (160 sal.). Dans les services ressortent plusieurs banques comme la Caisse d’Épargne (350 sal.), la Société Générale (250 sal.), la BNP (120 sal.), la Banque Populaire (85 sal.), la Lyonnaise de Banque (55); presse Le Progrès (80 sal.), enseignement de l’Institut des Métiers (75 sal.); spectacles La Comédie de St-Étienne (65); informatique IBM (130 sal.), Acterna (100 sal.), Adista (70 sal.); ingénierie Greenyellox (110 sal.); analyses ITGA (110 sal.); conseil IGC (110 sal.) et Sudeco (120 sal.); aide à domicile O2 (90 sal.), A2Micile (60 sal.); Bien à la Maison (75); travail temporaire Adecco (310, 160 et 120 sal.), Manpower (140), Medicop (100), Mounier David (75 sal.); publicité Gutenberg (160 sal.) et Milee (100). La Poste affiche 300 sal., EDF 240, Enedis 300, GRDF 140 et Orange 150. Du côté du bâtiment et des services associés, gestion immobilière Alliade (220 sal.), Sileane (75 sal.), Bâtir et Loger (70), Le Toit Forézien (60); traitement des eaux de la SAUR (95 sal.), chauffage urbain Dalkia (760 sal.); gardiennage Mondial Protection (100 sal.), nettoyages GSF Orion (420 sal.), Atalian (230 sal.), Sovitrat (140 sal.), Delta Net (130 sal.), Uinet (110 sal.), Aptitudes (90 sal.), Samsic (80 sal.), DSG (60 sal.); Loire Ascenseurs (80 sal.); travaux publics Eiffage (150 sal), Colas (90 sal.). Dans l’industrie domine la métalmécanique avec la SCEMM (machines-outils et automates, (130 sal., groupe PCI); les pièces pour automobiles ZF Lemforder (allemand, 210 sal.), Axletech (Meritor, 250 sal., ponts et essieux, états-unien), transmissions Mijno (70 sal.), outillages Starrag (60 sal.), outillages à main SAM (120 sal., groupe japonais Somic Ishikawa), métallerie Technetics (170 sal.); équipements de contrôle Courbon (130 sal.), armes de chasse Verney-Carron (70 sal.); matériel médical DTF (60 sal.); traitements de surfaces Praxair (75 sal.). Du textile subsistent des spécialités: textiles et produits orthopédiques Gibaud (260 sal.), bas et bandages médicaux Thuasne (430 sal.). S’ajoutent dans d’autres secteurs les appareils d’éclairage Feilo Sylvania (130 sal.), l’électronique Viavi (130 sal.), les fils et câbles Omerin (95 sal.); plastiques Ipackchem (Boxmore, 80 sal.); Chemica (55 sal.); laboratoire de chimie Cetal (110 sal.), produits pharmaceutiques Innothera (120 sal.); chocolateries Natra (90 sal.), et Weiss (105 sal.). De très nombreuses entreprises de moindre taille complètent un très large éventail, toujours dans la commune, il est vrai étendue. Son territoire s’est en effet agrandi par annexions successives: en 1855 celles d’Outre-Furan (6 800 hab.) à l’est, de Valbenoîte (6 000 hab.) au sud et de Montaud (5 700 hab.) et Beaubrun (3 900 hab.) à l’ouest, en 1969 celles de Terrenoire (6 300 hab.) à l’est et de Saint-Victor-sur-Loire (850 hab.) à l’ouest, à la suite de quoi la commune se trouva divisée en deux entités séparées, et nommée Saint-Étienne-sur-Loire par l’arrêté de fusion, terme qui ne fut jamais réellement consacré et a été abandonné; puis en 1973 celle de Rochetaillée (650 ha.) au sud-est sur les pentes du mont Pilat, qui lui a apporté une partie des sites des gorges du gouffre d’Enfer et de Roche Corbière dans la haute vallée du Furens, et les ruines du château féodal de Rochetaillée. Curieusement, la section de Saint-Victor-sur-Loire forme une enclave de 2 250 ha, séparée du reste de la commune par les territoires de Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt; elle apporte du moins à la ville un bord de Loire, embelli par le lac de barrage de Grangent, avec presqu’île et base nautique, et une réserve de verdure, une roseraie, un château des 13e et 17e transformé en centre culturel, à 12 km à l’ouest du centre-ville, l’ensemble étant considéré comme «petite cité de caractère»; plus une clinique psychiatrique. En dépit de ces annexions, la population de la commune, qui a augmenté durant tout le 19e siècle (18 000 hab. dans les années 1820) jusqu’en 1968 (223 200 hab.) diminue depuis cette date. Elle était de 183 520 en 1999 et baissé de 5 500 hab. depuis. L’extension de l’agglomération a pris désormais d’autres formes, celles de la périurbanisation et de la coopération intercommunale: Saint-Étienne, anime depuis 2001 une communauté d’agglomération Saint-Étienne-Métropole, devenue en 2017 effectivement une Métropole de 53 communes et 405 500 hab. L’arrondissement a 426 100 hab., 75 communes. Saint-Étienne a six nouveaux cantons: le premier (39 900 hab.) et le sixième (39 800 hab.) ne contiennent qu’une fraction de la commune; le deuxième (36 300 hab.) ajoute à une fraction de Saint-Étienne La Ricamarie et Le Chambon-Feugerolles; le troisième (42 400 hab.), Roche-la-Molière et Saint-Genest-Lerpt; le quatrième, (36 900 hab.), Villars; le cinquième (35 300 hab.), Saint-Jean-Bonnefonds et Saint-Priest-en-Jarez. (5 970 Baldomériens, 1 947 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 22 km au nord de Saint-Étienne. La ville est au pied du talus des monts du Lyonnais, en un site connu pour ses eaux depuis les Romains. Leur exploitation moderne remonte à 1837, quand Badoit acheta les droits sur la source qui porte encore son nom et dont les eaux, naturellement gazeuses, sortent à 16°C —le gentilé actuel rend hommage à Badoit. C’est le groupe Danone qui en a la propriété et qui y emploie 190 personnes, pour 300 millions de bouteilles par an. Saint-Galmier a aussi un casino (groupe Partouche, 65 sal.) et une biscuiterie (Hafner, 95 sal.); installations électriques Fauché (80 sal.); supermarché Casino (35 sal.). négoce d’électronique Rechnologie Services (45 sal.), restaurant la Charpinière (70 sal.). La ville se veut «station verte de vacances» et fleurie (4 fleurs); elle a un collège public et un privé, un institut médico-éducatif, un petit hôpital local sans lits de médecine mais avec 285 lits au total; un hippodrome depuis 1899, et un aérodrome (LFKM) avec piste en herbe de 650 m, aéroclub et parachutisme. La population municipale a atteint 3 400 hab. en 1886, s’est abaissée jusqu’à 2 500 entre les deux guerres, et augmente depuis. Elle a encore gagné 500 hab. après 1999. (6 250 Lerptiens, 1 268 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 5 km ONO de la Saint-Étienne à 575 m. Son territoire s’allonge du SE au NO entre deux vallons et renferme plusieurs châteaux du 19e s., ainsi qu’une curieuse église exotique, vaguement byzantine, des années 1870. Sa population croît lentement mais régulièrement depuis le 19e s., gagnant encore 480 hab. après 1999. Elle est surtout résidentielle et agrémentée de parcs, dotée d’un lycée privé, d’un centre naturiste; métallerie Calcagni (50 sal.), textile médical Richard (60 sal., au groupe allemand Lohmann-Rauscher); étanchéité Super42 (35 sal.), carrelage Dani (25 sal.), jardinerie Botanic (25 sal.). (3 710 Héandais, 3 130 ha dont 362 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 13 km au NE de la préfecture dans les collines des monts du Lyonnais à 680 m. L’usine d’optique de précision Angénieux (350 sal.), joue un rôle actif dans le pôle Optique-Vision; elle fut créée sur place en 1936 par Pierre Angénieux (1907-1998) et connut le succès dans les années 1950 avec les inventions du zoom et du retrofocus; elle produit des optiques de haut niveau, notamment pour la NASA, la médecine, le cinéma et l’armée; elle est entrée dans le groupe Thales en 1993. La ville a un collège privé et a installé une Maison de l’Optique; plâtrerie TBS (55 sal.). De 3 600 hab. au milieu du 19e s., sa population était tombée à moins de 2 000 dans les années 1930; elle augmentait depuis, mais a perdu 60 habitants après 1999. (6 700 Saint-Jeandaires, 1 159 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, à l’est de la préfecture à 525 m. Elle occupe un ensemble de collines sur la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée et elle est longée au sud par l’axe de circulation de Saint-Étienne à Lyon. Elle fut jadis minière, et en conserve le terril engazonné du Fay; elle fut aussi passementière et propose à la visite une Maison du passementier. Elle a eu 8 700 hab. en 1861, mais Terrenoire et une partie de La Talaudière en ont alors été détachées, faisant chuter sa population à 4 700 hab. en 1866; elle est descendue peu à peu à 3 900 hab. en 1906, et a repris une progression sensible après 1950, gagnant encore 550 hab. après 1999. Bien qu’elle ait une zone industrielle et quatre zones artisanales, elle est surtout résidentielle. Ses principaux établissements sont un hôpital local (15 lits de médecine, 250 en tout), une métallerie Provelis (70 sal.), le génie thermique Hervé (75 sal.); informatique Perfo Services (120 sal.), Edokial (60 sal.), Dematic (55 sal.); transports Sogranilotrans (120 sal.), Chazot (75 sal.), Ulysse (75 sal.); gardiennage Fiducial (110 sal.); centre d’appel SITEL (290 sal.). (3 860 Saint-Martinaires, 970 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 3 km au NO de Rive-de-Gier, à 430 m. Sa population est en nette croissance depuis 1946, et n’atteignait pas 2 000 hab. en 1970; elle a gagné 390 hab. après 1999. Son territoire, très urbanisé au sud, contient au NO un parc zoologique très visité (140 000 visiteurs par an, 20 sal.); une Maison de la Forge; connectique Dervaux (70 sal.) et Dervasil (20 sal.), tôlerie AG (20 sal.). (4 850 Sampoutaires, 1 998 ha dont 207 de bois) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 18 km NE de Saint-Étienne, 2 km au sud de La Grand-Croix dans le sillon du Jarez à 420 m. Le village originel, qui fut fortifié et en garde une forme circulaire, se tient un peu à l’écart du Gier et de son axe de circulation, mais participe pleinement à son activité; boulangerie-viennoiserie industrielle Franca de 100 employés, du groupe BCS de Tarascon; jus de fruits Bissardon (30 sal.); conditionnement des Ateliers du Moulin (45 sal.); mécanique Technicarton (25 sal.); espaces verts Landy (30 sal.). Le finage, traversé par la vallée encaissée du Dorlay, monte à 953 m à la Croix de Montivert sur les pentes septentrionales du Pilat. De son étendue sont sorties successivement, pour partie, les communes de Lorette, La Grand-Croix et L’Horme dont les habitats se concentrent dans la vallée du Gier. Aussi la population communale, d’un maximum de 4 400 hab. en 1841, était-elle descendue à 2 400 dans les années 1930; elle a augmenté ensuite et a encore gagné 580 hab. après 1999. (6 180 Mounards, 307 ha,) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, à 531 m, juste au nord de la préfecture dont elle est séparée par le faisceau de circulation qui associe la voie ferrée, l’autoroute A72 (échangeur) et la N82. Sa population augmente constamment depuis le début du 19e siècle; elle était de 2 900 hab. en 1954; elle a gagné 270 hab. après 1999. La ville héberge le grand musée d’Art contemporain et le nouvel Espace culturel de l’agglomération de Saint-Étienne, l’hôpital Nord de Saint-Étienne (600 lits) et une clinique du Parc (240 sal.) privée, le Clos Champirol de 120 lits (170 sal.), plus des maisons de retraite Orpea (80 sal.) et Korian (65 sal.). Elle a aussi un lycée public, et tout un ensemble d’entreprises, surtout tertiaires, dont les plus peuplées sont deux centres commerciaux Casino (70 sal.) et Leclerc (81 sal.), Leroy-Merlin (140 sal.), la publicité Madiapost (130 sal.), les transports urbains Transdev (réseau STAS, 700 sal.), le transport de fret STC (55 sal.). (8 180 Sorbérons, 1 219 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 8 km au NE de Saint-Étienne au pied des monts du Lyonnais à 520 m, sur la N498. Elle n’avait encore que 2 300 hab. dans les années 1950, avant de passer à 5 500 en 1975 et de poursuivre depuis sa croissance, gagnant encore 650 hab. après 1999. Elle participe au bassin d’emploi stéphanois par les vêtements de signalisation T2S (Thiollier, 100 sal.), les relais électriques Celduc (110 sal.) et les transformateurs du même groupe (30 sal.), les équipements de contrôle RSA (50 sal.), la métallerie Freutas (25 sal.); maçonnerie CFF (25 sal.), travaux publics Eiffage (70 sal.); transports Bert du Forez (30 sal.); supermarché Carrefour (95 sal.); mais la chocolaterie d’Aiguebelle du groupe Cémoi (190 sal.) a fermé en 2023. La commune a aussi un étang avec port miniature, un golf municipal, un établissement d’enseignement adapté. Le nouveau canton de Sorbiers a 13 communes, 35 000 hab. (7 140 Talaudérois, 763 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 6 km au NE de Saint-Étienne à 507 m dans la vallée de l’Onzon. La commune a été formée en 1892 à partir de quartiers de Saint-Jean-Bonnefonds et Sorbiers, autour des mines de la Chazotte. Celles-ci ont été fermées en 1968, laissant un vaste domaine où a pu être aménagée une grande zone industrielle; le centre-ville a été récemment rénové. La Talaudière est équipée d’un collège public et d’une clinique, d’une maison de retraite Orpea (50 sal.). Après être restée longtemps à 3 000 habitants, elle a connu une assez forte croissance dans la seconde moitié du 20e siècle; elle a gagné 370 hab. après 1999. Elle a un assez large éventail d’activités: pièces de boîtes de vitesses Dura Automotive (180 sal., groupe états-unien), enceintes acoustiques Focal JMLab (230 sal.), métallerie Edilians (70 sal.), roulements Valette et Gaurand (80 sal.), mécanique Cefimeca (85 sal.), Marle Finishing (65 sal.). Une autre branche est le cartonnage, avec les tubes de carton Beillard (75 sal., groupe allemand Kunert) et les cartonnages alimentaire CPC (95 sal.). Dans l’agro-alimentaire, se distinguent Despinasse (AFF, viandes, 220 sal.), la laiterie Candia du groupe Sodiaal (130 sal.), la boyauderie Stéphanoise d’abattage (110 sal.), le négoce de crèmerie RHD (80 sal.). Se signalent en outre l’entreprise d’étanchéité de bâtiment Asten (60), le nettoyage Time (100 sal.), le traitement de déchets SARPI (80 sal.); transports Pejy (65 sal.). La Talaudière reçoit aussi dans la zone d’activité Molina, à la place d’anciens entrepôts du Casino, la nouvelle implantation de l’Ediacat (Établissement de diffusion, d’impression et d’archives du Commissariat de l’Armée de Terre), jusque-là logé dans le quartier Carnot de Saint-Étienne (150 sal.). (8 530 Unieutaires, 858 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, juste à l’ouest de Firminy dans la vallée de l’Ondaine, face à Fraisses, à 460 m. Plus encore que Fraisses, elle a été marquée par les aciéries Holzer (1829) et Verdié (1845), où fut inventé en 1867 le premier four Martin. Mais, après avoir augmenté entre 1945 et 1975 où elle atteignit 9 100 hab., sa population diminue ou plafonne (+100 hab. après 1999). Vers l’ouest, le territoire communal touche à la rive droite des gorges de la Loire face à Caloire. Le lac de Grangent y enserre la presqu’île du Pertuiset, dont le sommet est à 546 m; pont du Bicentenaire de la Révolution en travers du lac de Grangent devant le Pertuiset; réserve naturelle de 330 ha dans la commune. Unieux a un collège public, un supermarché Carrefour (60 sal.). Son habitat contient plusieurs ensembles d’urbanisation, autour du centre-ville qui est au sud-ouset: le hameau du Pertuiset tout au NO au confluent de l’Ondaine et de la Loire, Val Rozière au nord, Raboin au centre-est, Côte Quart et Grillet au sud-est, la Croix de Marlet et Laumière tout au NE. Le relief est accidenté et peu peuplé au nord du finage. (7 990 Villardaires, 572 ha) est une commune du département de la Loire dans la Métropole Saint-Étienne Métropole, 5 km au NO de la préfecture à 480 m. Elle a une gare, un gros échangeur autoroutier de l’A72-N82 et la rocade ouest de l’agglomération. Elle accueille le lycée professionnel agricole public de Montravel, un grand centre commercial Auchan (500 sal.) et des magasins associés, comme Leroy-Merlin (120 sal.), Décathlon (85 sal.), Boulanger (65 sal.); ingénierie Dinatec (45 sal.); mécanique Meri (20 sal.); production de chaleur Engie (130 sal.), installations électriques Durand (AED, 35 sal.). La commune fut un site d’extraction du charbon et de fabrication d’armes, sur la première voie ferrée française; sa population a augmenté tout au long des deux derniers siècles (500 hab. en 1806, 2 800 en 1901, 3 200 en 1954) mais, pour la première fois, elle vient de perdre 590 hab. après 1999. |