Communauté de communes du Pays d’Urfé
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communauté de communes du département de la Loire, associant 11 communes et 5 200 hab. sur 25 610 ha. Aucune commune n’atteint 2000 ha. Le nom vient de la seigneurie d’Urfé, dont le château originel conserve quelques ruines à Champoly. Mais son château le plus connu, la Bastie d’Urfé, est dans une autre intercommunalité (Loire-Forez) à Saint-Étienne-du-Mollard, et son plus célèbre représentant, Honoré, l’auteur de l’Astrée, 7e d’une fratrie de 8, vécut peu en Forez.
Le siège est à Saint-Just-en-Chevalet.
Saint-Just-en-Chevalet (1 160 Saint-Jurauds, 2 919 ha dont 1 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Loire dans l’arrondissement de Roanne, 31 km SO de Roanne à 630 m. Le village est au bord du Boën, affluent de l’Aix qui court sur 19 km et vient du nord, dans une petite plaine de confluence entre Boën et Ban à l’intérieur des monts de la Madeleine. Une maison de Pays propose des produits artisanaux du pays d’Urfé. Le bourg a un collège public et un privé; étoffes Velours de Lyon (25 sal.), menuiserie Extriat (25 sal.), carrières Richard (25 sal.). La population communale diminue depuis 1968 (1 900 hab.); elle a baissé de 180 hab. après 1999.
Cherier (570 hab., 2 811 ha) est à 16 km SO de Roanne dans la vallée de l’Isable à 640 m, sur la D53. Le relief monte à1 050 m au sud-ouest. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+27%).
La Tuilière (290 Tuilerauds, 3 109 ha dont 1 200 de bois), limitrophe de l’Allier, 29 km OSO de Roanne à 699 m, est une commune créée en 1926 avec 760 hab., à partir du territoire de Saint-Just; sa population n’a pas cessé de diminuer depuis. Son finage englobe les sources du Boën et, à la pointe nord, cache dans les bois le petit lac de retenue du Gué, qui fait partie des aménagements de Renaison.
Saint-Priest-la-Prugne (430 Saint-Priestois, 3 668 ha dont 2 408 de bois), limitrophe de l’Allier et du Puy-de-Dôme, 11 km au NO de Saint-Just-Chevalet à 756 m, fut un site minier, avec une mine de cuivre fermée en 1936 et des mines d’uranium, dont l’exploitation entre 1955 et 1980 a laissé un lac; c’est là aussi que fut exploitée la source minérale Charrier, un temps célèbre. Sa population avait atteint 1 200 hab. au milieu du 19e siècle, était tombée à 630 en 1954 et remontée à 920 en 1962; elle diminue depuis; emballages en bois Fraty (35 sal.) et Seignol (25 sal.). À l’ouest, le finage monte dans les hauts reliefs forestiers des Bois Noirs et culmine à 1 287 m au puy de Montoncel.
Chausseterre (220 Chausseterriens, 1 658 ha), limitrophe du Puy-de-Dôme, est à 6 km OSO de Saint-Just-Chevalet; elle a perdu 40 hab. depuis 1999.
Saint-Romain-d’Urfé (240 hab., 1 500 ha) est à 5 km SSO de Saint-Just-Chevalet.
Les Salles (570 Sallards, 2 522 ha dont 1 088 de bois), limitrophe du Puy-de-Dôme, est à 12 km SO de Saint-Just-Chevalet et 5 km au NE de Noirétable à 690 m, sur la D53 et avec un échangeur à péage (n°31) de l’A89, plus une aire de service de l’autoroute. Une église du 12e est devenue une sorte de musée de fresques médiévales; base de loisirs à l’étang de la Plagnette. La population communale a dépassé 1 000 hab. de 1820 à 1900; elle a baissé ensuite mais a repris 140 hab. (un tiers) après 1999.
Champoly (330 Champolitains, 1 489 ha dont 455 de bois), 8 km SSO de Saint-Just-Chevalet à l’est des Salles, à 730 m, conserve les ruines du château féodal d’Urfé (les Cornes d’Urfé) au NE; +50 hab. après 1999.
Saint-Marcel-d’Urfé (290 hab., 1 392 ha) est à 8 km SSE de Saint-Just-Chevalet, longée au nord par l’A89.
Juré (260 Jurésiens, 1 207 ha) est à 6 km SE de Saint-Just-Chevalet au bord de l’Aix; menuiserie Lanche (35 sal.); +50 hab. depuis 1999.
Cremeaux (940 Cremeausiens, 3 332 ha) est à 23 km SO de Roanne, à l’est de Saint-Just-Chevalet à 700 m; camping, hameau des Minières au sud.