Communauté de communes des Sucs' communauté de communes de la Haute-Loire, associant 9 communes et 18 000 hab. sur 28 140 ha. Yssingeaux (siège), Retournac et Saint-Maurice-de-Lignon ont plus de 2000 hab. Araules (620 Araulais., 3 110 ha dont 1 081 de bois) est à 8 km SSE d’Yssingeaux à 1 044 m, sous la butte du Clarel (1 160 m); village de vacances; fromagerie Gérente (75 sal.). Le finage contient au SE la butte du Pic de Lizieu (1 388 m), au sud le hameau de Recharinges. Bessamorel (500 hab., 737 ha) a son village à 5 km SO d’Yssingeaux à 923 m, au pied du suc d’Ardemez (1 052 m) et près de la N88 (échangeur). La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+52%). Saint-Julien-du-Pinet (500 Julipinois 1 720 ha dont 475 de bois), 9 km à l’ouest d’Yssingeaux à 855 m, a un finage hérissé de plusieurs sucs, dont ceux d’Ayme (1 137 m), de Glavenas (1 048 m), de Jorance (1 188 m); la commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (+39%). Beaux (860 Béaliens, 1 678 ha) est à 7 km NO d’Yssingeaux à 750 m, au-dessus de la vallée encaissée du Ramel qui limite au sud le finage. Grazac (1 130 Grazacois, 2 166 ha dont 821 de bois) est 11 km NE d’Yssingeaux à 790 m, avec un château; Maison de l’Escargot à l’est; hameaux de Villedemont au SO, Vérot, Châtaignier et Vendets au nord; atelier de plasturgie SOPIL (35 sal.). Le Lignon encaissé fixe la limite du finage au SO. La population a crû de 390 hab. depuis 1999 (+53%). Lapte (1 770 Laptois, 3 075 ha dont 918 de bois, à 840 m) est à 12 km ENE d’Yssingeaux à 857 m; au sud, château de Pralong, hameaux de Berthouzis et Montjuvin; au SE, le hameau de Verne est sur la D105. La limite méridionale du finage est dans le vaste lac de la Valette (220 ha), dont le barrage est sur le Lignon à la limite de Lapte et de Grazac; du barrage, l’eau est amenée par le canal du Lignon, en grande partie souterrain, jusqu’à la centrale de Pont-Salomon à plus de 25 km, en passant par Monistrol-sur-Loire. Le hameau du Vernet, au SO du finage de Grazac, a reçu des aménagements nautiques et touristiques. Lapte a eu plus de 3 000 hab. en 1906; mais le déclin démographique est arrêté depuis 1990 et la commune a même gagné 480 hab. après 1999 (+37%). (3 040 hab., 4 576 ha dont 1 462 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Loire dans l’arrondissement d’Yssingeaux et dans la CC des Sucs, 14 km au NO de la ville, sur la rive gauche de la Loire, à 510 m. C’est une «station verte de vacances», sous les ruines du château féodal d’Artias, campées sur le basalte à 723 m; un musée des manufactures de dentelle a été ménagé dans d’anciennes fabriques; collège public. La commune s’étend des deux côtés de la Loire; sa population avait diminué constamment de 1891 (4 000 hab.) à 1982 (2 250); elle a très légèrement repris ensuite, et vient de gagner 720 hab. (+31%) depuis 1999. (2 690 hab., 3 023 ha dont 1 312 de bois) est une commune de la Haute-Loire dans la CC des Sucs, 9 km au sud de Monistrol-sur-Loire et 10 km au nord d’Yssingeaux à 740 m, sur la N88 vers Le Puy. Sa population a gagné 850 hab., soit +46%, depuis 1999. La ville a deux usines de charcuterie Souchon d’Auvergne (140 sal.) et Salaisons du Lignon (190 sal.), et de petits ateliers. Au confluent de la Loire et du Lignon au nord du bourg, sont une centrale électrique et l’ancien pont suspendu de la N88, maintenant surmonté par le grand viaduc de 1993, de 640 m de long et trois piles, dont une de 105 m de haut; il permet le passage de la voie rapide N88, qui traverse toute la commune du nord au sud. (7 740 Yssingelais, 8 057 ha dont 2 404 de bois) est une sous-préfecture du département de la Haute-Loire, dans la CC des Sucs, 28 km au NE du Puy à 840 m. Le nom, un peu curieux, est réputé dérivé d’un patronyme germanique, Isingaud, mais pourrait plutôt avoir un rapport avec la racine celte uxello que l’on trouve dans Ussel et nombre de lieux élevés de même famille. C’est le centre d’un petit pays actif, l’Yssingelais, dans la mouvance de Saint-Étienne et Lyon, où l’ancienne spécialité textile, notamment la passementerie (rubans de soie, puis foulards et châles) a été en partie conservée mais transformée, et plus souvent reconvertie, notamment dans l’extrusion de plastiques et les films pour emballage, parfois la mécanique de précision. De ce fait, la dépopulation a été limitée et même, parfois, inversée: la commune a gagné 680 hab. depuis 1999. La ville a plusieurs ateliers dont une maroquinerie des Ateliers du Meygal (200 sal., groupe Sofama), les plastiques Serodon (45 sal.); carrosserie Giraudon (50 sal.), traitements de surfaces Blanc (40 sal.), métallerie Jet Cut (45 sal.), chaudronnerie Fayolle (25 sal.); imprimerie Auraprint (35 sal.). Dans l’agro-alimentaire se signalent les salaisons Manet (25 sal.) et les huiles essentielles et arômes alimentaires Nactis Gourmet (35 sal.). Dans le bâtiment figurent les travaux publics Eiffage (35 sal.), les installations électriques Fraisse (45 sal.); magasin Intermarché (55 sal.), foires et marchés. Yssingeaux est dotée d’une école nationale de la Pâtisserie, d’un lycée polyvalent et d’un collège publics, d’un collège et d’un lycée privés, d’un lycée agricole public avec centre de formation professionnelle, d’un centre de formation agricole privé, d’un hôpital local (25 lits). Le bourg conserve des maisons anciennes, des lavoirs, un musée de la pharmacie et des hôpitaux; un musée des arts et traditions a été installé au hameau de Versilhac, 5 km à l’est. L’ensemble forme une « station verte de vacances», avec un village de vacances. La population de la commune est inférieure à celle des années 1870 où elle atteignait 8 400 hab., mais a nettement repris depuis le minimum de 1962 (5 300 hab.). Yssingeaux est le siège de la communauté de communes des Sucs, qui associe 9 membres et 18 000 hab. L’arrondissement a 85 900 hab. (71 800 en 1999), 44 communes, 115 972 ha. Le nouveau canton d’Yssingeaux a 7 communes, 12 500 hab. |