Métropole Nantes Métropole' intercommunalité de Loire-Atlantique associant à Nantes Basse-Goulaine, Bouaye, Bouguenais, Brains, Carquefou, La Chapelle-sur-Erdre, Couëron, Indre, Mauves-sur-Loire, La Montagne, Orvault, Le Pellerin, Rezé, Saint-Aignan-Grand-Lieu, Saint-Herblain, Saint-Jean-de-Boiseau, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Luce-sur-Loire, Sautron, Les Sorinières, Thouaré-sur-Loire, Vertou qui ont toutes plus de 2 000 hab., et Saint-Léger-les-Vignes (1 810 Légériens, 649 ha), 18 km SO de Nantes à 3 km SO de Bouay, au bord de l’Acheneau, proche de Port-Saint-Père et qui compte 215 ha de vignes. Résidentielle et agricole, elle est traversée par la D751 (un accès) et la voie ferrée vers Pornic et Challans; châteaux du Châtelier au centre, de la Guignardais au NE. Elle n’avait que 460 hab. en 1975 et croît depuis; elle a gagné 640 hab. depuis 1999 (+55%). (9 100 Goulainais, 1 374 ha) est un ancien chef-lieu du canton de Loire-Atlantique, 5 km ESE de Nantes sur la rive gauche de la Loire, jouxtant Saint-Sébastien. La commune fait partie de Nantes-Métropole. Son finage contient un gros échangeur de la rocade de Nantes et de la route à 4 voies vers Cholet (N 249), aux Vallées, avec le pont Bellevue; collège et lycée publics, centre de rééducation professionnelle de la Guillonnais. Elle avait 1 100 hab. dans les années 1930, 2 200 en 1968, 4 100 en 1982 et croît toujours: elle a augmenté de 1 410 hab. depuis 1999. Un centre commercial est sur la route de Clisson au sud, aux Chalonges, avec hypermarché Leclerc (400 sal.), Mr.Bricolage (90 sal.), Sama (articles de sports, 40 sal.), Renostyl (quincaillerie, 35 sal.), Jardiland (40 sal.), Stokomani (25 sal.); maintenance électronique NCR (30 sal.), matériel de soins à domicile PharmaDom (Orkyn, 70 sal.); aménagements paysagers et de piscinces PPEL (25 sal.), menuiserie L2A (25 sal.),; vente à distance Auchan (30 sal.). (7 780 Boscéens, 1 383 ha dont 228 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, à 15 km au SO de Nantes. La commune borde le rivage septentrional du lac de Grand-Lieu. Le bourg est à la sortie SO de Nantes, sur la route (D751) et le chemin de fer du pays de Retz (gare). Au SE, la Sénaigerie est une maison seigneuriale des 16e-17e s., au bord du marais, avec Maison de la Réserve; zone d’activités au nord. La ville a un collège et un lycée publics, un collège privé. Les principaux établissements sont ceux des canards Solipag (55 sal., Société ligérienne de palmipèdes gras), supermarché U (75 sal.), atelier protégé Saprena (170 sal., entretien), matériels électriques BRC (25 sal.), constructions Comeca (30 sal.). Bouaye avait 1 400 hab. en 1954 et sa population croît régulièrement; elle a augmenté de 2 440 hab. depuis 1999 (+46%). (19 560 Bouguenaisiens dont 530 à part, 3 150 ha dont 365 de bois) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole juste au sud-ouest de la préecture, sur la rive gauche de la Loire. La commune est divisée par la grande rocade nantaise et la sortie à 4 voies vers le pays de Retz, et elle héberge au sud la plus grande partie de l’aéroport de Nantes. Les atterrissements du bord de Loire sont vides, si ce n’est à l’ancien petit port de Lavigne, et relèvent de la commune de Nantes avec toute l’ancienne île Cheviré, où la grande centrale thermique en bord de Loire, inaugurée en 1954, a été arrêtée en 1986; c’est à sa hauteur que la rocade franchit la Loire. De la sorte, le territoire de Bouguenais n’atteint nulle part la rive de la Loire, le site de Trentemoult appartenant à Rezé. Les activités de Bouguenais sont celles d’une proche banlieue, mais avec une tonalité particulière apportée par l’aéroport de Nantes sur le site de Château-Bougon. Le plus gros employeur est l’usine d’Airbus, jadis SNCASO; apparue dès 1935 sous la forme d’une usine Bréguet située en bordure de l’aéroport, elle emploie 2 640 personnes (cellules d’avions), participe notamment à la construction de l’Airbus A 380 et a construit une nouvelle usine pour l’Airbus A 350; son comité d’établissement emploie 40 salariés. Hop (Air-France) occupe 940 personnes sur le site, Air France 180, tandis que l’aéroport et ses services annexes en emploient 180, les services d’Aviapartners 240 sal., les bars et restaurants SSP (Brioche Dorée) 65 sal., Nantes Atlantique (25 sal.), la logistique Idea 140 sal.; transports aériens Volotea (80 sal.), ingénierie Latécoère (60 sal.); hôtel Oceania (35 sal.), gardiennage Hub Safe (120 sal.). Plusieurs entreprises s’occupent d’informatique comme Sogeti (260 sal.), SII (140 sal.), Vecteur Plus (170 sal.), 4CAD (115 sal.), Cimpa (40 sal.); ingénieries Sirehna (60 sal.), Principia (30 sal.), Testa (25 sal.). Sont aussi dans la commune un chantier de construction navale DCNS (75 sal.), les plastiques Endel-Cofely (60 sal.) et Daher Aerospace (30 sal.), capteurs Garos (20 sal.); distribution de chaleur Idex (110 sal.), installations thermiques et de couverture Axima (380 sal.), génie climatique F2E (80 sal.), Vinci (30 sal.), Engie (25 sal.), installations électriques SNEE (35 sal.), constructions Freyssinet (75 sal.), travaux publics Chartier (200 sal.); magasin Jardiland (45 sal.), négoces de matériel de manutention Aprolis (65 sal.), de bois et panneaux Sinbpla (40 sal.), de plomberie Sofinther (50 sal.), Cedeo (25 sal.), de matériaux Réseau Pro (25 sal.); transports Le Roy (25 sal.), Dachser (20 sal.), autocars Quérard (200 sal.); publicité Mediapost (85 sal.), collecte d’ordures Suez RV (70 sal.); La Poste (70 sal.). L’aéroport Nantes-Atlantique (codes NTE et LFRS) a été établi sur le site historique de Château-Bougon en 1928, à des fins d’abord militaires; il a reçu la base aérienne militaire 740 de 1945 à 1957, avant son transfert à Caen. Il occupe 340 ha; il est doté d’une piste de 2 900 m et a vu passer 4 700 000 passagers en 2016, dont la moitié en vols internationaux, 2 900 000 en vols bon marché, et assure des liaisons avec une trentaine de villes en France et une vingtaine à l’étranger; une douzaine de compagnies y entretiennent des lignes régulières. L’activité de fret est modérée (11 300 t/an). Le nombre de mouvements d’avions a été de 51 000 en 2016, dont 49 900 commerciaux, 10 100 voyages privés et 8 900 locaux. Jugé désormais trop petit, l’aérodrome doit être remplacé par un projet Nantes-Grand-Ouest situé au nord de l’agglomération à Notre-Dame-des-Landes et prévu pour une capacité de 9 millions de passagers par an, la capacité de Bougon étant théoriquement de 3 millions. L’ancienne carrière de la Roche Ballue a été aménagée en parc de loisirs paysager, où même la plongée est possible. La ville offre un collège et un lycée professionnel publics, un lycée professionnel privé, des commerces mais de petite taille. Bouguenais avait entre 3 000 et 4 000 hab. de 1820 à 1930, puis sa population s’est mise à croître, passant à 10 000 en 1968, 15 000 en 1990. Elle a encore gagné 3 520 hab. depuis 1999. (2 850 Brennois, 1 531 ha) est une commune de Loire-Atlantique, dans Nantes-Métropole, 15 km OSO de la ville; à l’ouest, elle déborde sur les marais de l’Acheneau tandis qu’à l’est elle touche Bouguenais. La voie rapide D723 longe la limite nord du territoire et y offre deux accès. La commune avait 1 000 hab. en 1962 et croît surtout depuis 1980. Elle a augmenté de 660 hab. depuis 1999 (+29%). (19 840 Carquefoliens, 4 342 ha) est un ancien chef-lieu de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 12 km NNE de la préfecture. La commune est très étendue vers le NE et inclut notamment le grand château de la Seilleray, de 1672, avec parc, qui abrite un hôpital du CHU de Nantes, 6 km à l’est du centre de Carquefou. Elle inclut aussi le gros échangeur autoroutier A11-A811, un embranchement ferroviaire et la vaste zone industrielle de la Madeleine ainsi que, vers l’Erdre, le parc technologique Atlanpole qu’elle partage avec la commune de Nantes. Au centre de l’espace urbanisé a été réservé un golf aux abords du beau château de l’Épinay (17e s.). La ville a un collège privé et un public, un centre d’aide par le travail, un hôpital privé au château de Maubreuil à l’est, où jadis le marquis de Dion dessina de nombreuses voitures automobiles, dans un paysage de serres horticoles; musée du Temps qui passe, espace culturel et de loisirs avec centre de congrès et théâtre au château de la Fleuriaye, associé à Atlanpole. À la limite de la commune de Nantes et de son Champ de manœuvres, est installé l’Institut catholique des arts et métiers. La commune, qui a un label de ville fleurie (4 fleurs), préserve 730 ha d’espaces protégés et a accès aux bords de l’Erdre face à La Chapelle, au Port Breton; le parc de la Couronnerie y a été aménagé. En même temps, Carquefou est un éminent lieu de travail de l’agglomération nantaise, totalisant plus de 12 000 emplois. Le secteur productif y est bien présent, malgré la fermeture de la grosse manufacture de tabacs Altadis (Seita) en 2015. Se distinguent Trelleborg (caoutchoucs pour automobiles Modyn, 290 sal. et Trelleborg Boots, 90 sal.); Sercel (300 sal., matériel électronique pour la recherche pétrolière, groupe CGG-Veritas). les plastiques Wirquin (280 sal., depuis 1977), la cartonnerie Kappa Siemco (groupe Smurfit, 260 sal.), l’imprimerie-papeterie Clairefontaine (agendas Quo Vadis, 220 sal.), les cierges et bougies Devineau (140 sal.) et Constant-Desfossés (90 sal.). La métalmécanique est bien représentée avec le matériel aéraulique York de Johnson Controls (190 et 70 sal., états-unien), les grues NOV BLM ex-Hydralift (310 sal., du groupe Brissonneau & Lotz Marine, passé au texan National Oilwell Varco), les équipements d’automobiles Tristone Flowtech (110 sal.), les moteurs électriques Jeumont Electric Maintenance ex-Sarelem (105 sal.), cédée par Areva au groupe français Altawest, avatar du nantais Leroux et Lotz; équipements de levage Reel (90 sal., groupe britannique), transmissions hydrauliques Manuli (90 sal.), traitement de surfaces SDNG (Nantaise de Galvanisation, 80 sal.), mécanique Madic (60 sal.), appareils médicaux antiradiations Lemer (45 sal.); imprimerie Satel Cidel (50 sal.), mobilier Concher (40 sal.), gaz Air Liquide (45 sal.), charcuterie Quillard (40 sal.). Les services aux entreprises, à l’industrie et au bâtiment abondent: conseils CGI (550 sal., d’origine canadienne) et ADP GSI (310 sal., états-unien), secrétariat GFP (50 sal.), Derichebourg (45 sal.); informatique Ausy (190 sal.), Explore (140 sal.), Proservia (130 sal.), Asterion (90 sal.), Networx (90 sal.), Devoteam (75 sal.), Wiztivi (50 sal.), Euriware (55 sal.), Prios (60 sal.), Obeo (40 sal.) et plusieurs groupes d’ingénierie, génie thermique et électrique: Eiffage Énergie (180 sal.), Jeumont (105 sal.), Chubb (100 sal.), Schindler (ascenseurs, 60 sal.), SPIE (75 sal.), Qualitaire (130 sal.), AIC (70 sal.), Cegelec (65 sal.), Actimum (65 sal.), Parrot Automotive (50 sal.), ERS (45 sal.), Altead (grues, 40 sal.), Technoalpin (40 sal.), analyses Eurovia (45 sal.); travaux publics Eurovia (140 sal.); étanchéité Soprema (130 sal.), espaces verts Art Dan (45 sal.); nettoyages Deca (250 sal.), Atmos (60 sal.), AHS (50 sal.); gardiennages Sécurité Protection (140 sal.), Lancry (90 sal.) et Optimum Securité (45 sal.). Dans le commerce figurent de notables grossistes en alimentation comme la centrale d’achats de Système U (1 000 sal.) plus U Logistique (320 et 280 sal.), Pomona (fruits, 300 sal.) et Transgourmet (330 sal.), Atlantique Boissons (60 sal.); de gaz liquéfiés Totalgaz (150 sal.), de combustibles UGI (110 sal.), de matériels de bureau Xerox (100 sal.), de matériels de manutention (Giffard, 55 sal.), d’appareils ménagers OPM (65 sal.), de métaux (KDI, 85 sal.), de fournitures électriques Philips (55 sal.), de matériels de manutention Toyota (70 sal.). Carquefou accueille aussi des supermarchés U (160 sal.), les transports STEF (180 sal.), Cogepart (75 sal.), Devay (65 sal.), Bonnet (50 sal.), LAS (50 sal.), Faiella (40 sal.), les ambulances de l’Etoile (50 sal.); Chronopost (70 sal.), publicité Mediapost (110 sal.) et Ultima Displays (65 sal.); La Poste (55 sal.). Carquefou avait un peu moins de 3 000 hab. entre 1840 et 1940, puis est passée à 3 700 en 1968, 6 200 en 1975 et a crû rapidement depuis. Elle a augmenté de 4 160 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Carquefou a 4 communes, 47 600 hab. (19 830 Chapelains, 3 342 ha dont 246 de bois) est ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 10 km au nord de Nantes. La commune est limitée à l’est par le cours de l’Erdre, assez large et agrémenté d’un port de plaisance; mais le centre-ville, à la sortie nord de Nantes, est à plus d’un kilomètre de la rive, entre l’Erdre et son affluent la Gesvres. La commune a deux collèges publics, et l’institut d’éducation motrice La Buissonnière de l’Association des paralysés de France. De nombreux châteaux s’y dispersent, dont celui de la Gascherie qui a des parties de 1480, mais la plupart ont été refaits ou construits au 19e s. pour la bourgeoisie nantaise. La commune accueille les installations du Football-Club de Nantes (160 sal.) au bord de l’Erdre, un Centre de congrès (West Events, 55 sal.) et de nombreuses entreprises de toutes sortes, mais relevant surtout des services et négoces. Les principales sont en informatique les sociétés Sigma (logiciels, 720 sal.) et GFI (700 sal.) suivies par les services informatiques E Doceo (90 sal.), SQLI (110 sal.), SPIE (160 sal.), Cheops (45 sal.), Berger-Levrault (40 sal.), Keyrus (30 sal.) et les maintenances informatiques AT Mis (40 sal.); assurances de la Banque Postale (330 sal.), design Almaco (50 sal.), conseil de gestion VIF (170 sal.); garde d’enfants Familyland (40 sal.); gardiennage Sranley (50 sal.); nettoyages Elior (780 sal.), TFN (550 sal.), Carrard (210 sal.), Océane (50 sal.). Dans les fabrications se signalent une imprimerie (Goubault, 40 sal.), les viandes de boucherie Kalite (75 sal.). La commune accueille aussi les installations électriques Ineo (220 sal.), thermiques Anvolia (100 sal.) et Adeclim (40 sal.), d’eau et gaz Lefort (40 sal.); canalisations DLE (110 sal.) et Coca (70 sal.), maçonnerie GCC (60 sal.), peinture Gernogep (40 sal.), distribution d’électricité RTE (150 sal.). La distribution est surtout représentée par un hypermarché Géant Casino (115 sal.), un Intermarché (35 sal.), les services après-vente des groupes Darty (65 sal.) et E. Leclerc (40 sal.); négoce de matériel médical Siemens (140 sal.), d’ordinateurs Mismo (75 sal.), de caisses enregistreuses JDC (30 sal.), photocopieurs Ricoh (90 sal.), de matériaux Urbink (75 sal.), de produits de laboratoire pour l’agro-alimentaire Humeau (55 sal.); transports Hardy (120 sal.), La Poste (50 sal.). La commune avait 2 600 hab. dans la seconde moitié du 19e siècle, un peu moins dans les années 1930 (2 100 hab.) et s’est mise à croître surtout après 1970, atteignant rapidement 12 200 hab. en 1982 et ralentissant ensuite son rythme. Elle s’est accrue de 3 020 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de La Chapelle-sur-Erdre a 6 communes, 50 600 hab. (21 160 Couëronnais, 4 403 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 14 km ONO de Nantes sur la rive droite de la Loire. C’est l’un des premiers sites de l’industrie et du port de Nantes. La commune s’étend au nord jusqu’à la route de Vannes à 6 km de la Loire, et pousse le long du fleuve une très longue pointe vers l’aval, ce qui lui donne 14 km de rive, incluant les îles Thérèse et Demangeot, et le débouché de l’étier des marais du Vair (à Saint-Étienne-de-Montluc). Couëron a un collège et un lycée professionnel publics, plus un collège privé, un théâtre et des espaces de loisirs, dont le lac de Beaulieu et le parc de la Chabossière. La Tour à Plomb, de 70 m de haut, monument classé du 19e s., servait à la fabrication de plombs de chasse; le plomb coulait de toute sa hauteur à travers une grille calibrée. En aval de la ville, Port-Launay fut un port actif et un lieu de résidence d’armateurs nantais; on y rappelle le souvenir de Jean-Jacques Audubon (1785-1851), qui y passa sa jeunesse de 1788 à 1806 et s’y initia au dessin des oiseaux, dont il devint ensuite aux États-Unis le grand maître; la maison de son enfance et son jardin (la Gerbatière) ont été acquis par la municipalité et exposent quelques œuvres. Couëron avait 6 000 hab. en 1901, 11 000 en 1954 et poursuit sa croissance; elle a augmenté de 3 160 hab. depuis 1999. Sur le territoire de la commune sont une gare et quatre zones d’activités, et de nombreuses entreprises périurbaines (transports, bâtiment, assainissement, espaces verts), ainsi qu’un centre naturiste. Les principaux établissements sont des fabriques d’éléments en béton Rector Lesage (75 sal.), de métallerie de signalisation Boscher (55 sal.), de laminés de cuivre et béryllium NGK Berylco (55 sal.); menuiserie Madec (50 sal.), mécanique Sacmo (70 sal.), Madic (45 sal.), Delta (35 sal.), matériel électrique ECA (65 sal.), fils métalliques Lambert Manufil (35 sal.), verre plat Saint-Gobain (55 sal.), imprimerie Sim Edit (60 sal.); Le secteur des services et commerces comprend les bureaux d’études Consept (50 sal.), Ginger Cebtp (40 sal.), le conseil EB TransAssistance (45 sal.); secrétariat et gestion VCF (65 sal.), SIM Edit (30 sal.); négoces de matériel de karting Sodikart (Ikea, 100 sal.), de produits chimiques Grosseron (60 sal.), de boissons France Boissons (55 sal.), de cycles ProConcept (40 sal.); magasins Super U (110 sal.), Carrefour (30 sal.), vente à domicile Maximo (35 sal.). Dans le bâtiment, constructions Demathieu et Bard (65 sal.), étanchéification Smac (65 sal.), travaux publics et réseaux Charier (80 sal.), Sogea (55 sal.), Aximum (40 sal.), production de chaleur Cofely (Engie, 200 sal.); assainissements Grandjouan (100 sal.), récupération de déchets Relais Atlantique (100 sal.); plusieurs transporteurs dont Schenker (220 sal.), Williamson (180 sal.), Richard (90 sal.), Mesnager (50 sal.), Messageries et Transports de l’Atlantique (MTA, 45 sal.), Foulfoin (45 sal.),transports par autocars STAO (CAA, 40 sal.). (3 960 Indrais, 472 ha) est une commune de Loire-Atlantique 10 km à l’ouest de Nantes en Nantes-Métropole. Elle est formée par l’union de trois anciennes îles rocheuses de la Loire. Les deux septentrionales, Basse-Indre en aval et Haute-Indre en amont, sont maintenant soudées à la plaine de Saint-Herblain. L’aménagement du cours de la Loire a laissé sur l’autre rive l’île d’Indret, qui fait corps avec le finage de La Montagne sur la rive gauche; un bac relie Indret à Basse-Indre. L’ensemble fut un haut lieu de la pêche et des métiers de la marine. Basse-Indre fut aussi très tôt un site de forge, Indret de canons de marine (1777), tandis que Haute-Indre était d’habitat plus bourgeois. Tous ces noms sont fondés sur un vieil hydronyme. Il reste deux puissantes usines, celle d’Arcelor Mittal à Basse-Indre, spécialisée dans les emballages métalliques (530 sal.) et celle des chantiers de la DCN (Direction des constructions navales) à Indret, héritière de la manufacture de canons passée ensuite à la marine à vapeur, spécialisée dans les moteurs de marine, qui emploie 870 salariés. En revanche on ne pêche plus les civelles, qui sont plutôt prises vers Thouaré en amont de Nantes, et du côté de Paimbœuf très en aval; mais on conserve la fête annuelle des civelles; les marchés locaux sont appréciés des Nantais. La commune se nomma successivement Basse-Indre, Indrebasse, Indre enfin; elle avait 3 500 hab. en 1851, 3 700 en 1900 et a atteint un maximum à 4 600 hab. en 1962; sa population a diminué ensuite jusqu’en 1990 puis un peu repris, gagnant 330 hab. depuis 1999. (3 250 Malviens, 1 475 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 18 km au NE de Nantes sur le bord de la Loire. Son nom fut à l’origine Malavia (mauvais chemin); un pont de 1882 la relie à la rive gauche en direction de Divatte-sur-Mer; elle a quelques traces des temps gallo-romains, dont un théâtre. Elle participe à l’expansion nantaise comme commune résidentielle; elle a eu 1 000 hab. en 1936 (1 400 en 1900) et croît depuis; elle a gagné 820 hab. depuis 1999 (+34%). Elle accueille un atelier de moules et modèles (Loiretech, 55 sal.), et les finitions de bâtiment Cian (30 sal., carrelages). En bord de Loire, le domaine du château de la Vieille-Cour (1846) est un site classé et le point de vue de la terrasse de Marguerite est un site inscrit. Le finage s’étire du coteau de Loire vers le NO; il est traversé par l’A11 au nord. (6 370 Montagnards, 364 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 12 km OSO du centre de Nantes sur le plateau de rive gauche de la Loire. Détachée de Saint-Jean-de-Boiseau juste cent ans après l’ouverture de la fonderie de marine d’Indret (1877), elle était alors surtout un quartier d’habitat des ouvriers de l’usine. Sa population a augmenté assez régulièrement depuis; elle a gagné 420 hab. depuis 1999. Le finage comprend une petite fraction de la plaine alluviale, mais il est séparé de la Loire par celui d’Indre. La D723 borde la commune au sud. L’établissement de la DCN (Direction des Constructions Navales) d’Indre déborde sur la commune (ingénierie, 30 sal.). La Montagne a aussi un centre d’aide par le travail (atelier protégé Earta, 55 sal.), un collège public et un privé, un hypermarché U (200 sal.); carrelage et peinture Repère (80 sal.), négoce de matériel de bureau JDC (160 sal.), transports par cars STA0 (85 sal.) et VAD (260 sal.); gardiennage Adsatlantique (45 sal.). Elle contient le château d’Aux, de 1744; au cimetière, a été élevé un mausolée «aux victimes de la religion et de la royauté». (314 610 Nantais, 6 519 ha) est la préfecture de la Loire-Atlantique. La ville est principalement sur la rive droite de la Loire, au confluent de l’Erdre et à l’ouverture de l’estuaire. Cette situation en fit déjà le port et le chef-lieu des Namnètes, nommé Portus Namnetus par les Romains. En face, Ratiatus (l’actuelle Rezé) était un autre port et le chef-lieu de ce qui devint le pays de Retz, mais qui était alors d’origine pictonne (poitevine). Le sous-sol nantais conserve quelques traces de la ville gallo-romaine, dont n’est venu aucun monument remarquable. Nantes a marqué ensuite le terme de la pénétration des Bretons, et même leur capitale à partir du 10e s., ce qui a engagé des siècles de rivalité avec Rennes. Celle-ci a souvent fini par l’emporter comme capitale politique et judiciaire, même universitaire, tandis que Nantes se concentrait sur ses horizons portuaires: du 16e au 19e siècle, elle devint la principale base française du trop fameux commerce «triangulaire», fondé sur la rotation entre produits fabriqués à destination de l’outre-mer, esclaves d’Afrique vers les Amériques, sucres et denrées tropicales à l’importation; elle devint ainsi le «premier port négrier d’Europe» (D. Rapetti). Sa bourgeoisie maritime et marchande en tira de larges bénéfices, et des moyens de développer l’industrie, notamment dans l’agro-alimentaire, le textile et le bois. L’aspect monumental de la ville en porte témoignage, ainsi qu’une certaine culture locale, comparable à celles de classes dirigeantes de Bordeaux, de Lyon ou de Lille. Nantes est restée un grand port maritime, mais dont les trafics et les approvisionnements ont complètement changé au 20e siècle. Ses activités productives et la nature de sa bourgeoisie ont tout autant changé: Nantes est l’une des grandes villes françaises pour les fabrications modernes et les activités de haute technologie, l’une des plus riches en techniciens et cadres supérieurs, et a pu retrouver officiellement une université complète en 1962. Elle est classée parmi les villes d’art et d’histoire, et reste connue aussi pour le fameux Édit de Nantes, promulgué par Henri IV en 1598 après de dures négociations et donnant pour un siècle leur place aux protestants dans le royaume, jusqu’à sa révocation en 1685. Le centre-ville comprend plusieurs parties. La ville d’origine médiévale se tient entre l’Erdre et un ancien bras septentrional de la Loire, aujourd’hui comblé. L’Erdre a été détournée, puis recouverte par un cours, qui porte le nom des Cinquante Otages, victimes de la répression nazie le 21 octobre 1941, consécutive à l’exécution du commandant allemand de la place. Son bassin terminal est fermé par la préfecture (du 18e s.) et l’hôtel du département, au nord de ce vieux Nantes que traverse de part en part la rue de Strasbourg, une percée des années 1880 où se pressent les magasins. L’hôtel de ville y occupe trois hôtels bourgeois des 16e au 19e s. Le grand château ducal de la fin du 15e siècle, qui conserve une fière allure de forteresse, dresse à l’angle sud-est de la vieille ville ses énormes tours rondes et ses murailles ocres, qui enferment de beaux bâtiments de tuffeau rénovés. Après quinze ans de travaux et trois ans de fermeture totale, il a été réouvert en février 2007 et offre à la visite un grand musée d’histoire urbaine qui regroupe les anciens musées des arts décoratifs, des arts populaires régionaux, des Salorges (histoire coloniale et maritime), de Nantes par l’image, etc. Il est flanqué à l’ouest d’un quartier de voies piétonnes autour de la place du Bouffay. À l’est, la vieille ville est limitée par les cours Saint-Pierre et Saint-André, reliés par la place du Maréchal Foch; celle-ci est bordée d’hôtels du 18e s., décorée d’une colonne érigée pour Louis XVI et proche d’une vieille porte à soubassement gallo-romain. La cathédrale, refaite après un incendie de 1972, domine cet ensemble; à côté, la Psalette est une belle maison du 15e siècle. Au sud, l’ancien bras de la Loire est signalé par le square Elisa Mercœur (poétesse née à Nantes en 1809) et un long cours; les anciennes îles Feydeau et de la Petite Hollande les prolongent vers l’ouest jusqu’au quai de la Fosse et offrent de beaux exemples d’urbanisme du 18e et du 19e siècle. De l’autre côté du cours des Cinquante Otages qui signale la limite occidentale de ce vieux centre médiéval, s’est construite une ville des 17e et surtout du 18e siècle, faisant la liaison avec le quai de la Fosse, qui était le principal élément de l’ancien port de Nantes, à l’endroit où la Loire atteignait ses plus grandes profondeurs, ce qui explique son nom. Les armateurs et les marchands ont pu occuper et embellir de larges espaces autour de la place Royale et de la place Graslin, où subsistent de somptueux hôtels particuliers. S’y trouvent un bel ensemble architectural du 18e s. (Graslin) avec le grand théâtre, la bourse de commerce, le monumental cours Cambronne, la basilique Saint-Nicolas (19e s.), un peu plus au nord la curieuse galerie marchande du passage Pommeraye (1843), puis l’hôtel et le musée de la Poste et les halles. Le gratte-ciel nommé tour Bretagne (144 m de haut), y a été érigé en 1976, et mit longtemps à se garnir et à s’imposer. Au-delà des places Graslin et Aristide Briand (né à Nantes en 1862), s’ouvrent vers l’ouest d’autres quartiers bourgeois où sont le musée Dobrée qui réunit diverses collections dans un palais d’armateur, le manoir de la Touche, le muséum d’Histoire naturelle, le musée d’Archéologie, le musée de l’Imprimerie, la médiathèque municipale. Le quai de la Fosse conserve des façades intéressantes; l’escorteur Maillé-Brézé (137 m de long) y sert de navire-musée naval. Un peu plus loin en aval, c’est-à-dire au sud-ouest, sont le musée Jules-Verne (né à Nantes en 1828), le musée Compagnonnique, le planétarium, le bac pour Rézé et, sur les hauteurs, le panorama de la butte Sainte-Anne. Trois quartiers ont formé une première ceinture urbanisée à l’ouest de cette double partie centrale: Sainte-Anne-l’Hermitage, déjà bien construit au 18e siècle et où se situe l’École nationale de la marine marchande; Mellinet en arrière, qui fut surtout occupé après 1830 et abrite un musée de la poupée et des jouets anciens; Monselet au nord, qui montre de belles villas des années 1900 à 1938 et s’étend jusqu’au parc de Procé (12 ha), dans la vallée verte et encaissée de la Chézine qui vient de Sautron et coule vers le sud-est. Le long de la Loire vers l’aval s’étendent les installations portuaires actives, qui vont jusqu’au grand pont de Cheviré, et la gare de Chantenay. Une nouvelle ceinture occidentale s’est étoffée après 1950 surtout, le long de la commune de Saint-Herblain, incluant le parc de la Durantière et le grand ensemble d’habitation, les espaces verts et de sports des Dervallières (parc et château du 18e s.) et du Breil-Malville. Au sud du centre-ville, la Loire avait plusieurs bras. Le plus septentrional, au ras du château, est comblé depuis le 17e siècle; l’alignement des anciennes îles de Petite Hollande et Feydeau et du square Elisa Mercœur se prolonge en amont par les deux gares d’Orléans et les voies ferrées vers Paris. Juste au sud, l’ancienne grande île de la Gloriette et de la Madeleine est traversée par les grandes percées NNO-SSE de la ville, et intégrée au centre: limitée à l’est par le bassin du canal Saint-Félix, elle a reçu en 1992 la grande cité des Congrès, et elle est occupée à l’ouest par un vaste ensemble formé par l’hôpital et les facultés de médecine, pharmacie et odontologie, plus la présidence de l’Université. Tout près du château, à l’angle NE, l’ancienne tour de la biscuiterie LU (Lefèvre-Utile), du début du 20e siècle et transformée de 1998 à 2004, est devenue le Lieu Unique pour conserver les célèbres initiales, et loge une scène nationale de spectacle, ainsi qu’un «gyrorama» qui offre une vue panoramique sur la ville. Au-delà du «canal», s’étend le long terre-plein Malakoff, qui forme un quartier un peu isolé et plutôt disparate en bord de Loire, pourvu de grandes barres et de tours de logements dans le cadre d’une «zup» des années 1960 et 1970, et en voie de réaménagement — tant aux abords de la gare d’Orléans, qui voit passer 7 millions de passagers par an, qu’en bord de Loire en amont. Deux nouveaux ponts sont prévus entre Malakoff, l’île Beaulieu et Saint-Sébastien. Il reste à Nantes une vraie île, et de grande taille: l’île de Nantes, naguère plutôt nommée île Beaulieu et qui conserve ce nom dans sa partie orientale, où elle s’effile vers l’amont et où s’est installé l’hôtel de Région. Longue de 5 km, elle est encadrée au nord par le bras de la Madeleine, au sud par le bras de Pirmil, plus large et plus profond et qui accueille sur sa gauche la Sèvre nantaise. La partie centrale de l’île, traversée par les deux axes parallèles de la ville, a reçu diverses installations: un grand centre commercial avec un hypermarché Carrefour, des centres de sports et le Palais des sports, le petit jardin des Cinq Sens, le conservatoire de musique, des administrations dont l’hôtel des finances et la sécurité sociale. La partie occidentale de l’île a été un élément majeur du port de Nantes; mais les chantiers navals ont été fermés; il reste côté Pirmil le quai Wilson, qui accueille les navires de croisière, et la sucrerie; le marché d’intérêt national et les emprises ferroviaires occupent une bonne partie de la surface. Toute une série de travaux de réaménagement ont été engagés sur 350 ha, sous l’autorité de l’architecte Paul Chémétoff. Le quartier des chantiers navals reçoit la nouvelle école d’Architecture, la maison des Métiers du livre, les sites culturels de la Fabrique et des Machines, ainsi que des extensions du centre hospitalier, une pépinière des biotechnologies et même une maison des Avocats. Le journal Ouest-France s’y est également installé. Un pôle international d’affaires Euronantes y est prévu. Sur la rive de la Madeleine au nord, un grand volume noir dû à l’architecte Jean Nouvel abrite le nouveau palais de justice de Nantes depuis 2000; il est relié depuis 2001 à la Petite Hollande par une passerelle dédiée à Victor Schœlcher, discrète expression de repentir à la mémoire des esclaves. Sur la rive gauche de la Loire, Nantes dispose d’une extension de part et d’autre de l’axe du boulevard de Vendée, qui devient plus loin l’autoroute A 83, le long de la Sèvre nantaise; elle s’insère entre les territoires de Rezé à l’ouest et de Saint-Sébastien à l’est, et ne s’en distingue guère. Pirmil est le nom de la pointe de confluence de la Sèvre et de la Loire. Plus en aval, Nantes possède aussi une partie de la rive gauche de la Loire, qui correspond à l’ancienne île de Cheviré où était la centrale électrique désaffectée en 1986 et où la ville dispose d’un port polyvalent avec des terminaux roulier, des bois et des sables. À l’est du centre-ville, entre Erdre et Loire, s’étendent des quartiers assez diversifiés. Celui de Richebourg, tout contre la vieille ville, accueille le musée des Beaux-Arts et le jardin des Plantes (7 ha), l’ancienne manufacture des tabacs reconvertie, un grand lycée et l’IUT. Les bords de l’Erdre sont très appréciés et un service de navettes fluviales dit Navibus en dessert les rives; la rivière entoure l’île de Versailles, qui occupe 1,7 ha et qui est aménagée en parc avec jardin japonais; elle abrite la Maison de l’Erdre. Vers l’est et le nord-est ont pris place des casernes, puis le parc du Grand Blottereau, le plus étendu de Nantes avec 38 ha, et de vastes quartiers d’habitation, puis le centre commercial Paridis au Perray autour d’un hypermarché Leclerc. Passé la rocade des boulevards, qui franchissent l’Erdre au pont de la Beaujoire, apparaît le complexe de la Beaujoire constitué par le parc de même nom (34 ha, 2e de la ville), le parc des Expositions, le célèbre stade de football des «Canaris», un grand centre commercial et le site universitaire du Tertre, prolongé vers l’est par la zone industrielle de Nantes-Carquefou et les installations militaires du Champ de manœuvre. La commune de Nantes remonte assez loin sur la rive gauche de l’Erdre, séparant de celle-ci le finage de Carquefou; cette bande est traversée par l’autoroute Océane (A 11) au-delà de laquelle s’étale le vaste ensemble universitaire et de recherche de la Chantrerie: il comprend plusieurs écoles d’ingénieurs dont l’École des Mines et les instituts de Polytechnique, et le complexe de l’École Vétérinaire; le parc public de la Chantrerie occupe 18 ha, ce qui en fait le troisième de la ville. De l’autre côté de l’Erdre, au nord-ouest, le territoire de Nantes va moins au nord, où il cède la place à La Chapelle-sur-Erdre, mais il dispose néanmoins d’une assez grande superficie. Tout le long de la rive droite de l’Erdre ont pris place les vastes installations du principal campus universitaire nantais, comprenant les facultés de droit, économie, lettres-sciences humaines et sports au nord (la Grande Censive), des sciences plus au sud (le Loquidy ou la Lombarderie); s’y trouvent également l’École centrale d’ingénieurs et les établissements du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) et du Cetim (Centre d’études techniques des industries mécaniques), de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer), plus l’École supérieure de Commerce (Sup de Co) ainsi que, un peu plus à l’ouest, l’École d’architecture dans la coulée verte qui longe le cours du Cens, affluent local de l’Erdre. Le grand hippodrome du Petit Port est juste au nord, le parc de la Gaudinière (9 ha) un peu à l’ouest, à la limite du territoire d’Orvault. Plus loin au nord sont le parc d’affaires de la Rivière dans le quartier de la Géraudière, et un ensemble orienté vers le développement agricole avec l’école d’ingénieurs Enitiaa, l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et la Maison de l’Agriculture qui loge la Chambre d’agriculture. Au-delà de l’autoroute Océane, ont pris place la nouvelle maison d’arrêt des Bruyères, le terrain de golf Nantes-Erdre, le grand et nouveau cimetière paysager de Nantes (50 ha), considéré comme un parc public, et la plaine des sports des Basses Landes. Cinq zones urbaines sensibles ont été définies dans la commune de Nantes: le grand ensemble de collectifs de Bellevue partagé avec Saint-Herblain (dont le quartier du Plessis Cellier à Nantes), qui a reçu un statut de zone franche; celui des Dervallières, également à l’ouest; un quartier Nord au NO de l’hippodrome (la Boissière, le Chêne des Anglais); un quartier Est en direction de Carquefou; les tours et les barres de Malakoff en bord de Loire. Le Nantes bourgeois s’étend en éventail à partir du centre-ville entre l’Erdre et la Chézine (mis à part la zone sensible nord) tandis que les quartiers populaires sont surtout au sud de la Loire et à l’ouest. Nantes est non seulement une grande métropole régionale, mais une ville dotée d’une réelle dimension internationale par son port et son aéroport, et un puissant relais suprarégional de Paris, dont les agences et les services couvrent volontiers tout le Grand Ouest et qui, par là, se compare aisément à Lyon ou Marseille plus qu’à Rennes ou même à Bordeaux. Le port autonome de Nantes-Saint-Nazaire a un trafic annuel de 31 Mt, mais il est vrai que Nantes proprement dite n’en assure que la plus faible part, 3 Mt, soit moins du dixième, dans ses terminaux de Cheviré (sucres, bois, sables et conteneurs) et de la Roche-Maurice à la limite de Saint-Herblain (céréales). L’aéroport de Nantes-Atlantique, situé dans la commune de Bouguenais où l’ancien aérodrome de Château-Bougon a été aménagé dans les années 1950, traite annuellement 8 500 t de fret et voit passer 3 200 000 passagers par an, dont près de la moitié en vols internationaux; il assure des liaisons avec une trentaine de villes en France et une vingtaine à l’étranger; une douzaine de compagnies y entretiennent des lignes régulières; le trafic avec Paris est d’environ 320 000 passagers, suivi par Lyon avec 250 000. Jugé trop petit, l’aérodrome doit être remplacé par un projet Nantes-Grand-Ouest situé au nord de l’agglomération à Notre-Dame-des-Landes et prévu pour une capacité de 9 millions de passagers par an, contre 3 pour l’actuel aéroport de Bouguenais. Un «tramtrain» doit relier Châteaubriant et le nouvel aéroport à la ville de Nantes. Celle-ci est une pionnière en matière de transports en commun; elle dispose d’un tramway depuis 1985, maintenant équipé de trois lignes, plus un «Busway» en site propre au sud-est et un «Navibus» sur l’Erdre, tandis que plusieurs lignes de chemin de fer fonctionnent comme Réseau express régional. L’Université de Nantes compte plus de 30 000 étudiants et comporte, outre un IUT, un ensemble Polytechnique formé par les trois écoles d’ingénieurs Isitem (Institut des sciences de l’ingénieur en thermique, énergétique et matériaux), Ireste (Institut de recherche et d’enseignement supérieur aux techniques de l’électronique), Esa Igelec (École supérieure atlantique d’ingénieurs en génie électrique). En outre, Nantes accueille de nombreux organismes de recherche, un complexe d’enseignement et de recherche autour de l’École Vétérinaire, et plusieurs autres grandes écoles: l’École centrale d’ingénieurs, l’École des Mines de Nantes; l’École nationale du Bois (1994), l’École d’architecture (Ensa) à la Barberie, qui doit bénéficier de nouveaux locaux sur l’île de Nantes; l’École du Design (Edna) à Atlanpole; l’École du Livre; l’Enitiaa (École nationale des ingénieurs des techniques de l’industrie agro-alimentaire); l’École nationale de la marine marchande ou Hydro-Nantes; plus l’École régionale des Beaux-Arts et l’École supérieure de commerce. Nantes est le siège d’un pôle de compétitivité du Génie civil de l’Ouest, d’un pôle Atlantic Biothérapies et d’un pôle EMC2 (Ensembles métalliques et composites complexes) sur les matériaux composites. La plupart des centres de recherche et un certain nombre d’entreprises sont fédérés dans un Atlanpole créé en 1987 et qui a son siège à la Chantrerie; il regroupe des établissements installés à la Chantrerie (Mines, Bois, Vétérinaire, Polytechnique), à la Géraudière (pôle agro-alimentaire avec l’Enitiaa et la Chambre d’agriculture), au Petit Port (École centrale, Sup de Co, Cstb, Ifremer, Cetim, etc.), à la Gloriette (pôle médical) et à la Fleuriaye (à Carquefou). Le Centre hospitalier régional et universitaire emploie 10 000 personnes dans huit établissements et compte au total 3 000 lits; Nantes a également une douzaine de cliniques totalisant 850 lits et dont les six plus grandes emploient au total plus de 2 000 salariés, dont 650 pour le Confluent-NCN (Nouvelles cliniques nantaises), 810 pour la clinique Jules-Verne, 360 pour les Augustines, 310 pour Breteche-Viaud, 150 pour Catherine de Sienne, 100 pour Sourdille, Jeanne d’Arc 95, la clinique psychiatrique du Parc 60, Roz Arvor (soins de suite) 55; maisons de retraite le Parc de Diane (80 sal.), la Chezalière (75 sal.), la Cerisaie (55 sal.), Emera (50 sal.). L’armée de terre est présente par l’État-major de force 2, le 22e BIMa (bataillon d’infanterie de marine, le commandement de la BLBlMa (brigade légère blindée de marine), la 9e CCTM (compagnie de commandement et transmissions). La ville a une remarquable activité culturelle et festive, rythmée par de grands événements réguliers: la déjà célèbre Folle Journée des musiques début février, au centre de Congrès, qui s’est étendue à une semaine et à d’autres lieux; le Carnaval; la foire internationale d’avril; le printemps des Arts; Nantes aux heures d’été; les Rendez-vous de l’Erdre (jazz) en septembre; Royal de Luxe (théâtre de rue), Celtomania et Aller-Retour (une ville invitée) en octobre; les Utopiales (science-fiction) et les Trois Continents (cinéma) en novembre; Tissé Métisse (interculturel) en décembre. Aux nombreux musées déjà situés dans la ville, s’ajoutent un musée des sapeurs-pompiers et un musée de la Machine à coudre. Dans le domaine industriel, une grande part des activités sont dans les communes de banlieue; mais la commune de Nantes héberge néanmoins un assez large éventail de fabrications, qui a toutefois tendance à se réduire: chaudières Saunier-Duval (420 sal., depuis 1968, au groupe allemand Vaillant), équipements aérauliques Kelvion (BTT, 260 sal.), bouchons et capsules métalliques Crown (270 sal., groupe états-unien, ancienne usine J.-J. Carnaud); matériel électrique Polysoude (160 sal.) et Schneider Electric (140 sal.), constructions métalliques J. Paris (150 sal.), générateurs de vapeur Leroux et Lotz (150 sal., repris par Altawest de Ph. Garelli qui a acquis l’usine Sarelem à Carquefou), automatismes et contrôles Itecom (55 sal.), peintures et vernis Valspar (80 sal.), stores Soliso (120 sal.); consommables pour imprimantes Armor (80 sal.); appareils pour hôpitaux Sotec Medical (70 sal.); papeterie Norpaper (65 sal.), maintenance mécanique Endel (85 sal.). Du passé colonial du port ne subsiste presque rien. La sucrerie Tereos (ex-Beghin Say, 180 sal.) a cessé de raffiner en 2009 pour se limiter au conditionnement (85 sal.); la manufacture de tabacs Altadis, qui datait de 1857, s’est déplacée à Carquefou tout en laissant à Nantes un Institut du Tabac. Nantes n’a plus rien de l’ancienne industrie des conserves alimentaires dont Saupiquet fut le fleuron — passé à l’italien Bolton en 2000, Saupiquet a fermé son siège nantais, transféré à Paris; en agro-alimentaire, fromagerie Eurial (210 sal.), viandes Berjac (60 sal.). Dans le bâtiment, se signalent le génie climatique Axima (1 000 sal., groupe Suez), les installations thermiques MCI Johnson (140 sal.); couverture et plomberie OCE (90 sal.), les constructions Bouygues (1 170 sal.), André (110 sal.), Eiffage (60 sal.), les finitions Turpeau (85 sal.), les travaux publics et réseaux ETPO (280 sal.), Colas (190 sal.), Eurovia (50 sal.). Tout le reste relève des services, finances, commerces et distribution. Du côté des finances sont les bureaux de la Société générale (1 210 sal.), la Caisse d’Epargne (950 sal.), BNP-Paribas (660 sal.), CIC Ouest (290 sal.), Crédit Mutuel (470 sal.), le Crédit Agricole (520 sal.), , GE Money Bank (300 sal.), Crédit Lyonnais (310 sal.), Cetelem (260 sal.), Crédit Foncier (70 sal.), crédit Natixis (100 sal.), courtage Portzamparc (55 sal.); assurances Axa-Iard (230 sal.), Gan (160 sal.), Allianz-Iard (140 sal.) et Allianz-Vie (85 sal.), Fidelia (280 sal.). Nantes accueille aussi les services informatiques d’Inter Mutuelles Assistance (Mutuaide, 120 sal.), et de nombreuses sociétés d’informatique: CapGemini (1 060 sal.), Open (360 sal.), Sogeti (255 sal.) Atos (210 sal.), IT&L (120 sal., groupe Orange), Bull (250 sal.), VSC (175 sal.), Neo Soft (100 sal.), Sodifrance Isis (90 sal.), Aubay (100 sal.), G&A (130 sal.), SNEDA (Cassiopee, 120 sal.), Iadvize (120 sal.), DSIA (120 sal.), EID (100 sal.), Akka (120 sal.), Polymont (105 sal.), Soft Maint (75 sal.), Myscript (110 sal.), Anaya (80 sal.), Inovaxo (75 sal.), Link by Net (65 sal.), SEA Productique (60 sal.), Akeno (55 sal.), Wynwyg (55 sal.); conseil et expertises Cadres en Mission (90 sal.), AD Missions (100 sal.), Santeclair (120 sal.), Exeis (50 sal.), Opare (65 sal.), Eurofins (55 sal.), Ineo Cap (55 sal.), Bureau Veritas (50 sal.); secrétariat Penelope (180 sal.), recouvrement de créances SIP (60 sal.), Instrum Justitia (60 sal.), Filaction (60 sal.); gestion comptable Ernst & Young (70 sal.), KPMG (80 sal.), Strego (60 sal.); gestion de logements La Nantaise (150 sal.), Thierry (95 sal.) et SAMO (100 sal.), ICF (55 sal.). Parmi les principales entreprises du tertiaire figurent aussi le Centre technique des Industries mécaniques (Cetim, 110 sal.), l’organisateur de foires et salons La Cité Nantes (80 sal.), les journaux Ouest-France (70 sal.) et Presse-Océan (Serpo, 70 sal.), les analyses et essais Eurofins (260 et 140 sal., biotechnologies, groupe franco-allemand), les ingénieries Atmel (230 sal.), SCE (240 sal.), Nantes-Métropole (NGE, 170 sal., aménagements urbains), Thales (150 sal.), ACB (125 sal.), SPR-PLL (85 sal.), AIA (110 sal.), Apside (120 sal.), BEE (50 sal.), le cabinet de géomètres FIT (80 sal.). France-Telecom-Orange affiche plusieurs adresses totalisant plus de 900 salariés; centres d’appel Bouygues Télécom (560 sal.); télécommunications Circet (60 sal.). Radio-France (110 sal.) et France-Télévisions (100 sal.), Orchestre National des Pays de Loire (60 sal.), gestion du patrimoine culturel Le Voyage à Nantes (230 sal.), La Poste (380 sal.). Dans les commerces de détail ressortent les hypermarchés Leclerc (380 sal.) et les deux Carrefour (280 et 200 sal.); les Galeries Lafayette (190 sal.), les magasins Metro (120 sal.), Fnac (100 sal.), Super-U (135 sal.), Castorama (110 sal.), Monoprix (140 sal. en deux sites), Intermarché (65 et 55 sal.), Darty (70 sal.); vente à domicile Vorwerk (480 sal.) et Océane (65 sal.). Le commerce de gros est surtout représenté par les négoces de matériaux Trouillard (Point P, 140 sal.), d’équipements industriels GE Wind (100 sal.), matériel électrique Rexel (65 sal.), de bureautique Armor (160 sal.), Canon (60 sal.) et OCE (55 sal.), de fruits et légumes Méchinaud (120 sal.) Pomona (120 sal.) et Bouyer-Guindon (65 sal.), de céréales et oléagineux Cargill (85 sal.), de bois Dispano (70 sal.), de combustibles CPO (65 sal.); EDF et ses filiales signalent plus de 1 000 salariés, La Poste 2 750 sal., Orange 1 060 la SNCF 3 230. Dans les services, distribution d’eau Veolia (150 sal.), Nantaise des Eaux (85 sal.), d’électricité Enedis (330 sal.), nettoyages Onet (510 sal.), GSF Celtus (310 sal.), Isor (410 sal.), ADC (280 sal.), Serenet (270 sal.), NAS (200 sal.), Clersol NN (170 sal.), Saphir (110 sal.), Reinier (95 sal.), Limpa (120 sal.), Sunny Dream Alphea (85 sal.), Progems (50 sal.), Thomas (55 sal.), assainissement SOA (200 sal.), collecte de déchets Grandjouan (Veolia, 110 sal.), gardiennages IMA (210 sal.), Main Sécurité (100 sal.), Mondial Protection (70 sal.); restauration collective Sodexo (150 sal.), garderies Vendée Enfance Services (200 sal.), Perrin (Babychou, 90 sal.), services à domicile Freedom (60 sal.) , Bien à la Maison (70 sal.), Domusvie (60 sal.), ADVie (55 sal.), Sous Mon Toit (55 sal.) et Alphea (55 sal.); publicité Altavia (65 sal.), LM Work and Roll (50 sal.), Pages Jaunes (85 sal.). Dans les transports, le Port autonome Nantes-Saint-Nazaire affiche 700 sal.; transports urbains SemiTAN (1 910 sal.), transports de voyageurs Keolis (240 sal.), STAO (125 sal.), agence de voyages Carlson (85 sal.); transports de fret MN (Compagnie maritime nantaise, 120 sal.), Loca Ouest (80 sal.), Bourgey-Montreuil (85 sal.), Transcoastal (55 sal.), cabotage Euronav (60 sal.), VShips (65 sal.); routage SAD (90 sal.). La commune est divisée en 11 «quartiers», chacun doté d’une mairie annexe: Centre-Ville, entouré par l’Île de Nantes au sud, Malakoff-Saint-Donatien à l’est, Hauts-Pavés-Saint-Félix au nord; puis Bellevue-Chantenay (qui inclut Cheviré rive gauche) et Dervallières-Zola à l’ouest, Breil-Barberie au NO, Nantes-Nord, Nantes-Erdre sur la rive gauche de l’Erdre au NE, Doulon-Bottière à l’est, Nantes-Sud sur la rive gauche de la Loire. La commune a gagné 36 880 hab. depuis 1999, plus de 13%. La communauté urbaine Nantes-Métropole associe 24 communes et 580 500 hab. sur 52 335 ha. Elle est elle-même divisée en 10 «pôles de proximité» dont 3 pour le centre de Nantes, 3 au sud de la Loire, 4 au nord. L’unité urbaine de Nantes est donnée pour 584 700 hab., l’aire urbaine pour 854 800 (8e en France). L’arrondissement a 830 500 hab., 76 communes, 211 754 ha. Sept nouveaux cantons cantons portent le nom de Nantes, chacin comprenant en tout et pour tout une fraction d ela commune (entre 39 100 et 50 600 hab.). (26 620 Orvaltais, 2 767 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, dans Nantes-Métropole, en banlieue NNO de Nantes. Le territoire de la commune reste parsemé de nombreuses folies et châteaux; il n’est qu’en partie construit, mais il est traversé par la grande rocade de l’agglomération nantaise, et encadré par les routes de Rennes et de Vannes. Le Cens, affluent de droite de l’Erdre, traverse toute la commune d’ONO en ESE, y créant une longue coulée verte qui se prolonge dans le NO de la commune de Nantes. Le grand échangeur de l’autoroute Océane, qui devient ici l’A844 et sert aussi de rocade à Nantes, a attiré le grand centre commercial de la Conraie dans le quartier du Cardo, autour d’un centre Leclerc de 500 salariés, avec les magasins de périphérie urbaine Castorama (150 sal.), Conforama (50 sal.), Darty (30 sal.), Domisys (30 sal., informatique), Intermarché (45 sal.), jardineries Truffault (75 sal.), Jardiplay (30 sal.). Orvault a des emplois, mais fait partie des banlieues vertes et bourgeoises de l’agglomération de Nantes. Quatre parcs d’activités y ont été ouverts, dont la zone tertiaire du Forum. La principale usine, Alcatel, a fermé en 2015. Orvault accueille la fabrique d’enseignes lumineuses Arlux (Visotec, 160 sal.), les médicaments Boiron (65 sal.), les menuiseries et charpentes de l’Orvaltaise (65 sal.); ingénieries ATPC (60 sal.), Fondasol (35 sal.); analyses et essais Cotecna (50 sal.), centre d’appel Macifin (75 sal.). Dans les services apparaissent la comptabilité RSM Secovec (50 sal.), les conseils Quaternaire (50 sal.); blanchisserie RLD1 (70 sal.), travail temporaire Synergie (130 sal.), nettoyage Samsic (340 sal.), gardiennages Securitas (530 sal.), Scutum (35 sal.); publicité Clear Channel (ex-Dauphin, 55 sal.); aide à domicile Atlantic Assistance (70 sal.), Dans les bureaux figurent encore les assurances Amaline (200 sal.), les banques Caisse d’Épargne (360 sal.) et Consumer (Sofinco, 40 sal.), l’immobilier CM CIC (60 sal.) et Ataraxia (35 sal.). Orvault a de nombreux garages et fournitures pour automobiles; transports de voyageurs Titi Floris (350 sal.), ambulances Atlantic (130 sal.); maintenance de détections électroniques DEF (80 sal.), négoces d’alimentation Chronodrive (crèmerie, 65 sal.), de matériels de manutention Jungheinrich (70 sal.), de fournitures industrielles Cappe Souplet (45 sal.), de matériaux Batidoc (30 sal.), d’appareillage médical à domicile Aliseo (100 sal.). Dans le bâtiment, constructions SPIE (65 sal.), Donada (55 sal.), Sonisol (50 sal.). Le distributeur d’électricité Enedis affiche 380 sal., La Poste 460 sal. La ville est dotée d’un collège et un lycée publics, un centre d’aide par le travail; un centre culturel et un théâtre sont installés au château de la Gobinière (19e s.) avec parc, verger et jardin pédagogique; le château de la Tour (15e-16e s. et 20e) est assorti de bois et étangs. Orvault avait 2 100 hab. entre 1845 et 1880, un peu moins ensuite, puis sa population a commencé à augmenter dès 1925; elle est passée à 6 600 hab. en 1962, 20 200 en 1975, a plafonné de 1980 à 1999 puis gagné à nouveau 2 400 hab. depuis 1999. (5 210 Pellerinais, 3 065 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, dans Nantes-Métropole, 15 km à l’ouest de Nantes sur la rive gauche de la Loire. La commune s’étend sur 14 km en aval du bourg, incluant la partie amont du canal de la Martinière, les îles de Bois, des Masses, Sardine, Héret et Belle-Île en face de Cordemais. Le canal de Buzay sert de débouché à l’Acheneau, exutoire du lac de Grand-Lieu. Le village de la Martinière, tête de l’ancien canal maritime, est à 2 km à l’ouest du bourg, lui-même dernier élément de l’urbanisation nantaise vers l’aval. Le Pellerin est surtout résidentiel et accueille un collège public, un Intermarché (35 sal.); travaux publics Lépine (25 sal.), La Poste (25 sal.). La population communale croît depuis les 2 200 hab. de 1930; elle a augmenté de 1 310 hab. depuis 1999 (+33%). (41 810 Rezéens, 1 378 ha) est une commune de Loire-Atlantique, juste au sud de Nantes sur la rive gauche de la Loire, membre de Nantes-Métropole. La ville est surtout connue par la Maison radieuse construite par Le Corbusier, mais possède un patrimoine architectural très diversifié; Rezé fut précédée par un port gallo-romain Ratiatum, dont on a retrouvé un quai et quelques restes et dont dérive probablement aussi le nom du pays de Retz. Au NO en bord de Loire, séparé du centre-ville par la voie de Nantes à Pornic et un grand ensemble commercial, le pittoresque quartier de Trentemoult était un village de pêcheurs, aujourd’hui embourgeoisé; il est relié par bac au centre de Nantes et organise à présent des régates. Quelques châteaux anciens subsistent, comme la Balinière (du 18e s.), propriété de la commune et entouré d’un parc public. L’hôtel de ville de 1989, de l’italien Anselmi, a des lignes audacieuses et élégantes. Non loin se dresse la Maison Radieuse de Le Corbusier, tandis que le parc de Saint-Lupien conserve un site gallo-romain. Au centre de la commune, l’urbanisation du château des Mahaudières, qui s’orne d’un parc et accueille un cirque, est classée comme zone urbaine sensible et a demandé un programme de rénovation. Rezé avait 6 600 hab. en 1851, 8 800 en 1901 et a poursuivi sa croissance, passant par 19 000 hab. en 1954 et 34 000 en 1975, puis sa population est restée à peu près stable jusqu’en 1999; elle en a gagné 5 370 depuis. La ville compte trois collèges publics et deux privés, deux lycées publics dont un professionnel, deux autres privés, une clinique privée (90 lits), résidence de retraite Orpea (55 sal.). Hormis Trentemoult, le front de Loire est occupé par des usines et entrepôts. Parmi les fabrications industrielles, apparaissent les emballages plastiques SGT (100 sal.), les cosmétiques de la Savonnerie de l’Atlantique (45 sal.), les lubrifiants Alva (40 sal.); mécanique Orga Metal (30 sal.), montages métalliques LVTec (35 sal.). Rezé a deux centres commerciaux Leclerc (430 et 280 sal.), un supermarché U (100 sal.), un Intermarché (35 sal.); magasins Leroy-Merlin (240 sal.), Conforama (35 sal.); négoces de quincaillerie et matériaux des Docks Généraux (Vama Docks, 110 sal.), de produits de la mer Vives Eaux (55 sal.), d’électroménager JVD (35 sal.). Rezé a aussi d’assez nombreuses entreprises de services et bâtiment: comptabilité Soregor (25 sal.) et Secafi (30 sal.), expertises d’assurances Macé (25 sal.) et BCA (40 sal.), informatique Fiducial (45 sal.); installations électriques Clemessy (45 sal.), maintenance d’ascenseurs Otis (70 sal.); travaux publics Colas (90 sal.), traitement des eaux Veolia (65 sal.); gardiennages Agoge (430 sal.), Fiducial (380 sal.) et Prosegur (160 sal.), nettoyages Effor (330 sal.), Aber Saphir (140 sal.), blanchiserie Elis (les Lavandières, 55 sal.); distribution d’électricité Enedis (100 sal.); La Poste (80 sal.). La Maison radieuse a été construite entre 1953 et 1966, à la demande de la municipalité; elle se présente sous la forme d’un bâtiment de 108 m de long, 19 de large et de 17 niveaux, divisé en 294 appartements organisés selon les principes chers à Le Corbusier, avec des jeux de couleurs franches et des couloirs en forme de «rues», des commerces, une école; elle semble avoir donné satisfaction mais les extérieurs ont dû être restaurés à partir de 1996; elle est entourée d’un parc de 6 ha avec terrains de jeux. Deux nouveaux cantons portent le nom de Rezé; Rezé-1 a une partie de la commune et 5 communes proches (40 400 hab.), Rezé-2 seulement le reste d ela commune (35 200 hab.). (3 970 Aignanais, 1 794 ha dont 207 de bois) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 12 km SSO de Nantes, au bord du lac de Grand-Lieu, dont le nom a été rajouté en 1909; il est souvent écrit Grand-lieu par la commune et l’IGN, mais reste Grand-Lieu dans les documents du Recensement (Insee). L’aéroport de Nantes empiète sur le nord de la commune, ce qui lui vaut tout un ensemble d’entreprises au sein d’un «Aéropole» partagé avec Bouguenais. Daher Aerospace façonne des plastiques pour l’aéronautique (250 sal.), SDEL fabrique du matériel électronique (230 sal.), la firme états-unienne Tibco emploie 360 personnes en informatique et télécommunications (montage, réseaux, vente et conseils). Sun Chemical fabrique des encres d’imprimerie (Georget, 80 sal.), URA des emballages (40 sal.); chaudronnerie Delahaye (80 sal.), imprimerie Val PG (40 sal.); Cartonnages de l’Atlantique (35 sal.); ingénieries Yaskawa (55 sal.) et Gobe (40 sal.). Delabli (Adrimex, 220 sal.) fait des conserves de poissons; la firme régionale de plats cuisinés Tipiak compte 180 salariés, surtout pour la distribution; d’autres grossistes et distributeurs sont dans la commune, comme P. Le Goff (vaisselle, 140 sal.), Phoenix Pharma (60 sal., distribution de produits de pharmacie), Point P (Trouillard, 80 sal.), fleurs et plantes Atlantique (30 sal.) et Euroservice (25 sal.); nettoyage GSF (270 sal.). Le groupement d’achats Système U a sur place 220 sal., Selecta (distributeurs automatiques), 100 sal. Saint-Aignan abrite aussi de nombreuses entreprises de transports, dont les plus grandes sont Calberson (260 sal.), Bolloré (120 sal.), DHL (130 sal.), Baudron (85 sal.), Delanchy (Frigo-Transport, 65 sal.), Kuehne-Nagel (65 sal.), Dachser (60 sal.), Fedex (25 sal.), Redd (25 sal.), Saga (25 sal.). L’observatoire mobile de Pierres Aiguës, à l’ouest du bourg, donne une vue intéressante sur le lac de Grand-Lieu. La commune avait 1 100 hab. dans les années 1930, 1 700 en 1975 et sa population a augmenté jusqu’en 1999, puis est restée étale; elle a augmenté de 440 hab. depuis 1999. (15 550 Lucéens, 1 145 ha) est une commune de Loire-Atlantique en banlieue NE de Nantes dans Nantes-Métropole. Son finage s’étend de la rive droite de la Loire à la D723; il est traversé du nord au sud par l’A811, qui croise au nord la D723 (échangeur), au centre la D337 (échangeur) et au sud la N844 (gros échangeur de Bellevue et pont sur la Loire). La voie ferrée court au sud au pied du talus de terrasse; la plaine alluviale est vide hormis le petit faubourg de Bellevue; un camping en bord de Loire en amont; zones d’activités de la Chohonnière au nord, de la Maison Neuve au NE. L’hôtel de ville occupe l’ancien château de Chassay (16e s.). Elle accueille un collège public et de nombreuses entreprises, surtout du secteur tertiaire (plus de 4 000 emplois), dont la plate-forme régionale de Décathlon (Oxylane, 150 sal.); supermarché U (25 sal.), négoces de surgelés Boul Pat (85 sal.), de bois ARBA (55 sal.), de combustibles Primagaz (65 sal.), de livres Hachette (40 sal.), de presse Coquer (35 sal.), de matériel antifeu Eurofeu (30 sal.), d’électronique Williamson (35 sal.); assurances Generali (105 sal.), location de linge et blanchisserie Initial-BTB (80 sal.), nettoyage SB2C (35 sal.); La Poste (40 sal.); transports Logistique France (180 sal.), Gautier (55 sal.), Ziegler (40 sal.), Ageneau (35 sal.). La commune a toutefois vu s’accroître les activités de fabrication et le nombre d’ateliers: constructions aéronautiques Mecachrome (ex-Jallais, 180 sal.) et SACI (30 sal.), matériel de dentisterie Le Moal (Biodenthèse, 30 sal.), métallerie FCB (30 sal.), moules industriels Simop (30 sal.); prépresse et routage Heliographic (40 sal.); ingénieries Nantaise des Eaux (NDEIS, 45 sal.), installations électriques Garos (40 sal.), La Régionale (30 sal.); travaux publics ATP (80 sal.), Crépeau (40 sal.) et BTP (35 sal.), maçonnerie Lefèvre (50 sal.), finitions TechnoStor (20 sal.), plâterie et cloisons ABC (60 sal.), atelier protégé Cerame (55 sal.). Sainte-Luce abrite le Centre interprofessionnel de formation pour l’artisanat et les métiers (Cifam), le Centre régional de formation en transport et logistique; échangeur autoroutier de Bellevue et pont sur la Loire; atelier protégé Cérame (ESAT); site de loisirs de l’île Clémentine, espace culturel et de loisirs Ligéria, maison de la musique (Sinfonia); étang de la Gironnière (15 ha). La commune est devenue «sur Loire» en 1920; elle avait alors 1 100 hab., est passée à 2 000 en 1955, 6 000 en 1976 et a passé le cap des 10 000 en 1994; + 4 050 depuis 1999 (+36%). (47 500 Herblinois, 3 002 ha) est une commune de Loire-Atlantique, la plus grande ville de la banlieue nantaise, juste à l’ouest de la préfecture en Nantes-Métropole. Elle est traversée du nord au sud par la grande rocade de l’agglomération, dont part au centre un accès à la route de Vannes et Saint-Nazaire; la voie ferrée passe au sud près de la Loire. La commune a quatre parcs de verdure, un très grand ensemble d’activités (Atlantis) et un parc industriel au centre de la commune. Elle réunit quatre collèges publics, un collège et deux lycées privés, un lycée agricole public au NO, l’hôpital Laennec du CHU (500 lits) et le centre anticancéreux, une polyclinique de 160 lits et 610 salariés (Atlantique), une autre de 110 lits, une clinique urologique (75 sal.); plus le centre culturel Onyx et le Zénith de l’agglomération depuis 2006. Au nord sont le parc d’activités des Lions et le centre commercial du Sillon de Bretagne aux Thébaudières. La vallée encaissée de la Chézine, qui traverse la partie nord de la commune du NO vers le SE, dessine une coulée verte qui s’épanouit dans le parc de la Gournerie et ses étangs au nord-ouest, les boisements du Val de Chézine et du parc de la Begraisière au nord-est. Vers l’est sont le parc d’activités Atlantis et, au sud-est, le grand ensemble de Bellevue, classé en zone urbaine sensible et en zone franche, et partagé avec Nantes. Au sud passe la voie ferrée, tandis que le territoire communal n’a qu’une assez courte fraction de la rive droite de la Loire à la Roche-Maurice, dont le terminal céréalier fait partie du port de Nantes, face à Cheviré; le reste de la rive relève de la commune d’Indre; château et marais de la Pâtissière au SO. La commune a connu une croissance remarquable dans le troisième quart du 20e siècle; elle n’avait que 2 500 hab. en 1900, 5 000 dans les années 1940; elle est passée à 12 000 en 1962, 40 000 dès 1975, mais a progressé plus lentement ensuite (+ 2 680 hab. depuis 1999). Ses emplois sont très majoritairement tertiaires. Dans le commerce apparaissent les hypermarchés Auchan (340 sal.), Leclerc (410 sal.) avec restauration Ker Rossini (Atlantis, 60 sal.), Carrefour (230 sal.) et base de services Proximité (85 sal.) du groupe Carrefour, les magasins Ikea (310 sal.), Decathlon (150 sal.), Brico Dépôt (110 sal.), Apple Store (65 sal.), Boulanger (65 sal.), Super-U (50 sal.); négoces de matériel électrique Thermo Electron (75 sal.) et Rexel (90 sal.), de matériel informatique Alterburo (90 sal.), Iliane (65 sal.) et JES (50 sal.), de fournitures industrielles Guilman (65 sal.), de pièces détachées CGN (70 sal.), de matériel de levage Fenwick-Linde (LOM, 60 sal.), d’outillage EDTO (40 sal.), de lubrifiants Total (150 sal.), combustibles AS24 (80 sal.); vente à domicile Vendoise (Tupperware, 70 sal.). Dans la finance, bureaux de la Banque Populaire (520 sal. plus 300 pour l’informatique) et de la Caisse d’Épargne (135 sal.), assurances CBP (470 sal.), Suravenir (180 sal.), Roux (110 sal.), CPB (85 sal.), MMA (70 sal.). Parmi les services sont les ingénieries Assystem (300 sal.), Sogreah (Artelia, 120 sal.), NXTO (100 sal.), Euro (Ajilon, 110 sal.), Altran (70 sal.), Biofortis (75 sal.), Ingeliance (65 sal.), Nox (65 sal.), Arcadis (85 sal.), Atlantic (160 sal.); analyses et contrôles Apave (290 sal.), Dekra (140 sal.), Socotec (90 sal.), Cetrac (40 sal.), Igna (55 sal.); informatique Sopra Steria (1 140 sal.) et Sopra Banking (85 sal.), Accenture (550 sal.), InterMutuelles Assistance (410 sal.), Atos Intégration (280 sal.), Conserto (200 sal.), ASI (130 sal.), IBM (110 sal.), AIS (105 sal.), Isilog (80 sal.), CAT Amania (85 sal.), Infotel (75 sal.), Assys (65 sal.), Samo (65 sal.), Umanis (50 sal.); conseil commercial Virage (240 sal.) et RCA (70 sal.), services de télécommunications SFR-Cegetel (420 sal.), centre d’appels Phone Régie (110 sal.); services d’entreprises EAP (75 sal.); comptabilité In Extenso (95 sal.), ECL (90 sal.); publicité JCDecaux (100 sal.), travail temporaire L’Ouvre-Boîte (75 sal.); aide à domicile O2 (360 sal.). Dans le bâtiment et les services associés, travaux publics Colas (70 sal.) et GTM (65 sal.), installations électriques SPIE (640 sal.), SNEF (160 sal.), Sogetrel (110 sal.), Bouygues (100 sal.), Sade (85 sal.), thermiques Hervé Thermique (70 sal.), réseaux d’eaux Sade (85 sal.), constructions Eiffage (180 sal.), Legendre (130 sal.), Welbond (65 sal.); finitions de bâtiment Rossi (55 sal.) et peinture Turpeau (70 sal.); cabinet d’architecture AIA (50 sal.); fourniture d’électricité Enedis (180 sal.), de gaz GRDF (100 sal.), transport de gaz par conduites GRTGaz (200 sal.); nettoyages Guesneau (580 sal.), Derichebourg (410 sal.), Yanet (330 sal.), Impec (200 sal.), Bret Net (80 sal.), Sud Service (50 sal.), assainissement et collecte de déchets Grandjouan (190 et 170 sal.), récupération de déchets Paprec (90 sal.); gardiennage ASC (140 sal.), CPS (70 sal.); location de logements Atlantique Habitations (65 sal.) et Harmonie Habitat (65 sal.). Parmi les établissements industriels, l’états-unien Newell domine par la taille (NWL, 430 sal., stylos et articles de bureau Waterman, Parker); viennent ensuite la métallerie de signalisation Lacroix (280 sal.), les machines-outils G. Renault (Chicago Pneumatic, 270 sal.), les transmissions hydrauliques Chronoflex (270 sal.); articles de ménage et tôlerie-émaillerie SETEN (150 sal.), chaudronnerie SFCMM (140 sal.), pompes Tokheim (100 sal.); moteurs électriques Systovi (60 sal.), plats cuisinés Tipiak (110 sal.); emballages en papier Gascogne Sack (100 sal.), éditions ENI (85 sal.) et ENPRC (60 sal.) Dans les transports et la distribution, services portuaires et maritimes les Abeilles (100 sal.), Air-France (50 sal.), transports AJC (95 sal.), grands garages; transport de fonds Brinks (75 sal.), La Poste (100 sal.). Deux nouveaux cantons portent le nom de Saint-Herblain, le premier avec une partie de la commune et trois communes voisines (56 100 hab.), le second avec le reste de Saint-Herblain et une commune (19 100 hab.). (5 800 Boiséens, 1 140 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 16 km à l’ouest de Nantes, entre La Montagne et Le Pellerin. Elle est principalement résidentielle. Sa surface s’est agrandie des atterrissements de la Loire, qui ont soudé l’île Pivin, mais la commune de La Montagne s’en était détachée en 1877. Trois villages sont sur le relief au sud de la Loire: d’amont en aval Boiseau, Saint-Jean, la Télindière; la D723 limite le finage au sud (deux accès). Elle offre le parc public du château de Pé (7 ha) à Saint-Jean, un village de retraite, une chapelle du 15e s. La commune avait 1 700 hab. en 1926 et sa population croît depuis; elle s’est élevée de 1 180 hab. depuis 1999. (27 600 Sébastiennais, 1 166 ha), est une commune de Loire-Atlantique en banlieue est de Nantes au sud de la Loire, en Nantes-Métropole. Son territoire inclut l’île Héron, entre la Loire et son bras le Bourdeau, où aboutit à l’est le canal de Goulaine; un peu plus au sud, un autre bras plus étroit, le Boireau, encadre les îles Forget et Pinette. Le finage est traversé du nord au sud par la voie ferrée qui va vers Bordeaux. Un nouveau pont assure une liaison directe avec Nantes par l’île Beaulieu et Malakoff. Hormis les îles de la plaine alluviale, et au sud-est de la rocade nantaise une partie plus verdoyante du côté du bois des Gripots, cette grosse banlieue est presque entièrement bâtie. Elle a surtout une fonction d’habitat mais n’en affiche pas moins 7 000 emplois, mais surtout en petites entreprises du tertiaire. Elle a au sud au Frêne Rond un centre commercial avec un hypermarché Auchan (340 sal.), un Super U (135 sal.), un Intermarché (35 sal.), des magasins Toys R Us (25 sal.), Darty (20 sal.; fabriques de plats cuisinés Covi (130 sal., ex-Saupiquet) et d’emballages plastiques Storopack (35 sal.); ingénierie IBA (25 sal.), informatique @Doc (20 sal.), installations électriques ECCS (25 sal.), couverture La Maison Autonettoyante (25 sal.), revêtements Sols Confort (30 sal.); logiciels Arpège (135 sal.), télécommunications Axione (70 sal.), négoces d’informatique et machines de bureau OMR (120 sal.), de matériaux Panofrance (35 sal.); nettoyage Neotech (25 sal.); formation PPF (Pivotpoint, 35 sal.), La Poste (50 sal.). La commune offre deux collèges publics et un privé, un lycée professionnel public, trois lycées privés, une clinique privée (maternité et urologie, 75 lits), une maison de retraite (Le Clos, 40 sal.). «Sur Loire» a été ajouté en 1920; la commune avait alors 3 000 hab.; elle est montée à 8 400 en 1954 et n’a pas cessé de croître jusqu’en 1999; +1 580 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Sant-Sébastien-sur-Loire a 3 communes et 41 500 hab. (8 060 Sautronnais, 1 728 ha dont 920 de bois) est une commune de Loire-Atlantique, dans Nantes-Métropole en banlieue NO de la ville, sur la route de Vannes et Saint-Nazaire. Elle est surtout résidentielle et sa population est passée de 1 000 hab. en 1954 à 2 800 en 1975, 6 000 en 1990; +1 090 hab. depuis 1999. La commune est dépourvue d’enseignement secondaire. Un parc d’attractions et de loisirs privé s’offre aux Naudières, avec karting. La N165 passe tout au sud, et a attiré des activités aux deux extrémités est (Moulin Brûlé) et ouest (Tournebride); parc de loisirs à l’ouest, parc résidentiel arboré. Sautron accueille quelques entrepôts et surfaces commerciales, les fabriques d’emballages plastiques Placel Chupin (45sal.), d’équipements de levage Rotatheam (45 sal.), d’appareillages électriques Infosec (40 sal.), de rôtissoires Doregrill (30 sal.), de carrosserie Drouet (30 sal.), l’imprimerie Sim Edit (50 sal.); les installations électriques Brunet (45 sal.), maçonnerie Cunha (25 sal.); dans le commerce, les fournitures pour poids lourds Steima (55 sal.), articles orthopédiques Sissel (25 sal.), conseil agricole Idena (20 sal.), la base régionale Lidl (160 sal.), un magasin Super U (135 sal.), La Poste (30 sal.). (8 340 Soriniérois, 1 302 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 7 km au sud de Nantes dans Nantes-Métropole. La commune a été créée en 1865 à partir de trois voisines; un menhir à la Haute Lande. Elle avait alors 1 200 hab. et s’est tenue à ce niveau jusqu’en 1940, puis est entrée en croissance, passant par 2 000 hab. en 1966 et 4 000 en 1980, + 2 030 depuis 1999 (+32%). Son territoire, allongé du nord au sud, est traversé par l’A83 (aire de service de la Grassinière au nord, en partage avec Vertou) et la N137, avec échangeur au sud et aire de service (carburants Total, 20 sal.); hôtellerie de l’abbaye de Villeneuve (20 sal.) au sud. La commune s’est accrue de 1 580 hab. depuis 1999. Elle a des entreprises de banlieue, surtout dans les négoces: commerce de gros de fruits et légumes (Marais, 90 sal.), de chariots élévateurs Still (70 sal.), de matériaux (Lesimple, 60 sal.), d’équipements d’automobiles Steima (35 sal.), de fournitures Fillaud (40 sal.), de fournitures pour boulangeries Patisfrance (30 sal.), de pharmacie Alliance (45 sal.), d’articles médicaux Oxypharm (25 sal.), de vêtements (Central Vet, 35 sal.), de métaux (CASO, 40 sal.), de matériel agricole (Equip Jardin, 25 sal.), de fluides industriels Azote Services (30 sal.), de matériel électrique Auxicom (25 sal.); ascenseurs (Thyssenkrupp, 40 sal.; Kone, 70 sal.), étanchéité Vincent (30 sal.), analyses Le Brigand (25 sal.); pépinières (La Forêt, 35 sal.); transports Transplus (65 sal.), Lebon (30 sal.), Petit Forestier (20 sal.); publicité Adrexo (120 sal.). Les ateliers sont principalement une fabrique de machines à glace GEA Réfrigération (Généglace, 110 sal.), de bétons Stradal (40 sal.). (9 960 Thouaréens, 1 276 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 14 km au NE de Nantes sur la rive droite de la Loire. C’est une banlieue résidentielle avec gare, collège public, magasin Super U (120 sal.). Le nom était Thouaré simplement jusqu’en 1930; la commune avait alors 1 000 hab.; elle en a eu 2 000 en 1969 et sa croissance s’est accélérée ensuite; elle a gagné 3 210 hab. depuis 1999 (+48%). Le château de Thouaré est dans la plaine de la Loire juste au sud du bourg, qui bénéficie d’un pont vers Saint-Julien-de-Concelles. En amont, l’anciene île de Monty est rattachée à la rive droite. Le finage ne s’étend pas très loin sur le plateau, la D723 lui servant de limite. Elle a attiré de nombreux établissements dont ceux de la zone d’activités de la Baudinière, au sein d’un vaste ensemble qui s’étend au sud de Carquefou et au NE de Sainte-Luce. Les activités logistiques sont fortement représentées avec les transports Sopitra (280 sal.), TNT (130 sal.), Rave (75 sal.), Berto (45 sal.), Mory Ducros (70 sal.), Heppner (70 sal.), DPD Exapaq (35 sal.), Beziau (30 sal.). Dans la production, fabriques de pièces plastiques Avenir Service Industrie (ASI Prod, 240 sal.), de profilés ArcelorMittal (25 sal.), de bétons pour piscines Caron (45 sal.); imprimerie Graphy Océane (50 sal.); mécanique Seim (30 sal.). Dans le commerce et les services, négoces de matériel audiovisuel et de musique Algam (230 sal.), articles médicaux orthopédiques Linde Homecare (25 sal.). (24 290 Vertaviens, 3 568 ha dont 412 de vignes et 363 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans Nantes-Métropole, 9 km au SE de Nantes. Cette grande commune combine zones d’emploi et d’habitat; le centre est sur la rive droite de la Sèvre nantaise et le vignoble conserve une place remarquée, du moins à l’est de la commune entre Haute-Goulaine et La Haie-Fouassière; vergers des Coteaux Nantais (75 sal.). La ville a un hôpital local (5 lits), un collège public et un privé, un lycée public, un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite Le Noble Âge (160 sal.), des magasins dont les principaux sont Super-U (150 sal.), Bricoman (60 sal.) et Decathlon (45 sal.). La principale entreprise est l’usine de biscuits, ex-BN, actuellement au groupe United Biscuits (410 sal.). L’industrie compte aussi des fabriques de détergents (Christeyns, 120 sal.), métalleries Eurodécoupe (40 sal.) et Forminox (35 sal.), matériel électrique CTV (20 sal.), cartonnages (Tallineau, 40 sal.), aliments du bétail Sanders (25 sal.); transmissions hydrauliques Techmaflex (30 sal.); dans le bâtiment, MGP (plâtrerie, 35 sal.), M. Bonnet (revêtements 30 sal.), espaces verts Léauté (25 sal.). vergers les Coteaux Nantais (110 sal.). Vertou avait été le foyer de la maison Mainguy, spécialiste de la construction de réseaux et installations électriques, mais elle s’est fondue dans le groupe Bouygues et n’affiche plus que 55 sal. sur place, comme branche d’ETDE. Le secteur tertiaire est assez largement présent: ingénierie Motec (30 sal.), informatique Naoned (25 sal.), analyses et contrôles BTV (25 sal.), comptabilité BDO (40 sal.), Expertim (55 sal.), immobilier Cerenicimo (50 sal.); transports Clasquin (30 sal.), Warm’Up (20 sal.) et autocars des Voyages Lefort (60 sal.); France-Télécom-Orange affiche 60 sal., EDF 180, La Poste 50. Vertou a plusieurs négociants et grossistes: pour les produits de maison Maisons du Monde (470 sal.), Décor Ouest Distribution (DCO, 100 sal.), les négoces de matériaux Trouillard (Point P, 75 sal.), Cedeo (35 sal.) et CDE Batidoc (30 sal.), de produits anti-feu (Extincteurs nantais, 50 sal.), de confiserie DV (55 sal.), de transmissions hydrauliques Brevini (30 sal.), de meubles (Guignard, 25 sal.), de quincaillerie (DFC2, 20 sal.); vente à domicile Vorwerk (30 sal.), vente par automates DIS (30 sal.). La commune a pour grand axe la vallée de la Sèvre; ses rives de la Sèvre sont appréciées, avec l’hippodrome du Portillon et les parcs de loisirs du Loiry et de la Sèvre. Sur la rive gauche à l’extrémité NO de la commune, a été construit le gros échangeur de la rocade de Nantes et de l’A83. Vertou avait 6 000 hab. dès 1851 et s’est à peu près tenue à ce niveau jusqu’en 1930, puis est entrée en croissance, passant par 12 000 hab. en 1968, 18 000 en 1990. Elle s’est augmentée de 3 520 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Vertou a 5 communes et 40 600 hab. |