Communauté de communes du Pays d’Ancenis

Ancenis (Pays d’)

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intercommunalité de Loire-Atlantique, 20 communes, 65 800 hab., 86 300 ha. Ancenis-Saint-Géréon (siège), Le Cellier, Couffé, Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire (en Maine-et-Loire), Joué-sur-Erdre, Ligné, Loireauxence, Mésanger, Oudon, Riaillé, Vallons-de-l’Erdre et Vair-sur-Loire ont plus de 2 000 hab.

Montrelais (870 Montrelaisiens, 1 373 ha), 17 km à l’est d’Ancenis, est un petit village, sur le rebord de la terrasse de Loire, limitrophe du Maine-et-Loire et traversé par la voie ferrée; l’habitat se complète de plusieurs hameaux, dont la Poitrière au NO sur la D723 (ex-N23), la Peignerie au nord de l’A11 qui traverse le finage. Une mine de charbon y a été exploitée aux 18e et 19e s. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+30%). Son nom a le sens de monastère (anc. Monasteriul Legum, devenu Montierlé).

La Roche-Blanche (1 200 Roche-Blanchais, 1 482 ha), 11 km NNE d’Ancenis, commune créée en 1950 à partir de Saint-Herblon, a des hameaux dispersés; centre de plein-air de Pied-Bercy à l’angle SO; elle a gagné 320 hab. depuis 1999 (un tiers).

Pouillé-les-Coteaux (1 050 Cotellois, 1 172 ha), 11 km au nord d’Ancenis; le finage est traversé par la N23; à l’ouest, trois des éoliennes du parc de Mésanger. La commune a gagné 340 hab. depuis 1999 (+44%).

Mouzeil (1 900 Mouzeillais, 1 887 ha), 17 km NO d’Ancenis, a fermé sa mine de charbon en 1911; la commune abrite une fabrique d’instruments de musique, notamment de harpes (Camac, 45 sal.), à la Richerais près du site classé de l’étang et du château de CopChoux, où s’est ouvert un parc de sculptures monumentales. Sa population s’est accrue de 620 hab. (+52%) depuis 1999. Le bourg est décalé au NO du finage; celui-ci contient au nord le hameau de la Cotinière, au centre ceux de la Bourgonnière et du Boulay où se croisent la D164 et la D9, à l’est la Richerais.

Teillé (1 820 Teilléens, 2 855 ha), 13 km NNO d’Ancenis, est sur la rive droite du Donneau, nanti d’un étang aux abords paysagés; une voie verte traverse le bourg; charpente et menuiserie CM Batim (25 sal.). Une mine de charbon a été exploitée au hameau de la Guibretière, au sud (site archéologique). Au NO, hameau des Linières; au nord, hameau de la Gapaillère, château de la Guibourgère et bois du Pasbou. Teillé a gagné 490 hab. depuis 1999 (+38%).

Trans-sur-Erdre (1 070 Transéens, 2 256 ha) 21 km NO d’Ancenis. Le village est sur le plateau, à l’écart de l’Erdre qui traverse le nord du village au hameau du Clos, pourvu d’un étang avec aire de loisir; hameaux de la Barre Théberge au NE, la Foltière au NO; bois du Houssais au SE; la population a plus que doublé depuis 1999 (+380 hab., soit +53%).

Pannecé (1 370 Pannecéens, 3 059 ha), est à 15 km NNO d’Ancenis sur la rive droite du Donneau. Le village est entouré de plusieurs petits étangs; vers le NE, hameaux de la Bourdinière avec moulin à vent de la Garenne; tout à l’est, hameau de la Meslière. La commune accueille depuis 2010 au nord de son finage un double champ d’éoliennes partagé avec Riaillé et avec Bonnœuvre: Beauséjour (5 Vestas de 5 MW), La Vallière (4 Vestas de 8 MW), au groupe Enel. Pannecé a gagné 530 hab. depuis 1999 (+57%).

Le Pin (790 Pinois, 2 495 ha), 22 km au nord d’Ancenis, offre un étang de 36 ha avec parc de loisirs; hameaux de la Courtais à l’ouest, la Mariolle au NE; la D163 (Voie de la Liberté) traverse le nord du finage. La commune a 200 hab. de plus qu’en 1999 (+33%).


Ancenis-Saint-Géréon

(11 040 hab., 2 758 ha) est une commune nouvelle, créée en 2019 par fusion.

Ancenis (8 040 Anceniens, 2 007 ha) est une sous-préfecture de Loire-Atlantique, 30 km ENE de Nantes sur la rive droite de la Loire. Du gros château qui a longtemps tenu le péage sur la Loire, il reste deux grosses tours rondes à demi enterrées par les alluvions de la Loire. La ville a des maisons anciennes, des halles du Second Empire; elle offre un centre hospitalier de 115 lits, collège public, lycée général et lycée professionnel public, collège et lycée catholiques, lycée agricole privé de Brincé, centre d’aide par le travail et des foires. Elle est «station verte de vacances» avec port de plaisance, parc paysager de l’Éperon, centre aquatique, parc de loisirs du Bois Jauni; maison des Vins, magasins Super-U (90 sal.), et Bricomarché (20 sal.).

Un gros industriel est Manitou, groupe créé à Ancenis en 1957 par la famille Braud, devenu un chef de file mondial des appareils de levage; il emploie 1 520 personnes à Ancenis. Une autre usine de 370 salariés a été montée à Ancenis par Toyota pour des chariots élévateurs industriels. Parmi les autres employeurs se distinguent la fonderie Bouhyer (GMBA, 190 sal.), qui existe depuis 1920 et a absorbé une fonderie ardennaise; et, dans la métallurgie et la mécanique, la chaudronnerie Servi-Loire (55 sal.), les machines-outils Mecan Outil (30 sal.).

Dans d’autres domaines, se signalent les cartonnages de luxe MMP Premium Alliora (groupe Ileos du Consortium Nord-Est, ex-Innopack, 160 sal., avec imprimerie) et les cartonnages EM2 (L’Emballage moderne, 35 sal.); l’atelier de matériel électrique Como (Cesame, 35 sal.), les équipements sanitaires d’usines Sagelec (40 sal.); installations électriques Monnier (85 sal.), Sodilec (45 sal.) et Cegelec (40 sal.), de plomberie Monnier (60 sal.); les négoces de matériel de chantier, Dimos (70 sal.), Sodem (55 sal.) et Doka (20 sal.), de matériel agricole Claas (25 sal.) et Proval (25 sal.), de quincaillerie Lebert (35 sal.), de crèmerie EPI Ingrédients (25 sal.); analyses médicales Isocel (40 sal.), comptabilité In Extenso (25 sal.), aide à domicile A2micile (20 sal.); traiteur le Val d’Evre (35 sal.); travaux publics et gestion Cofiroute (90 sal.), Pigeon (90 sal.) et Eiffage (75 sal.), service des eaux Veolia (35 sal.), nettoyage Concept Propreté (25 sal.); transports par cars Lefort (70 sal.), transports Idea (40 sal.), ambulances Guillou-Aillerie (130 sal.); La Poste (75 sal.).

Ancenis est par ailleurs le siège du grand groupe agricole d’origine coopérative Terrena, issu de la coopérative Cana (Coopérative agricole La Noëlle-Ancenis) et qui emploie au total 10 000 personnes, dont 2 000 à Ancenis sur ses terres de la Noëlle, parmi lesquels 580 à la laiterie du Val d’Ancenis (Laïa), qui traite un million de litres de lait par jour, et 660 au négoce agricole de la Noëlle, 140 dans les bureaux (Espace Terrena), 100 en ingénierie (Terrena Innovation). À Ancenis également se situe une unité de production de volailles Galliance (ex-Gastronome), filiale de Terrena, avec 310 sal. plus la logistique (220 sal.) et les services et bureaux (50 sal.), sur les deux sites de la Noëlle et de l’Hermitage; et l’abattage et négoce de viandes André Kacher (90 sal.), ainsi qu’une fabrique d’aliments du bétail M. Braud (25 sal.); vétérinaire Atlantic (20 sal.), ingénierie Agrisem (40 sal.).

La vielle ville est sur la rive de la Loire, ceinte d’une ellipse de boulevards et bordée au nord par la voie ferrée Paris-Nantes. Le territoire communal dessine trois queues. L’une, vers l’amont du fleuve, contient l’île Déluge, l’île aux Moines, l’île Bernadeau et la grande île Kerguelen, arrivant ainsi à l’aplomb d’Anetz. Une autre, vers l’aval, contient les anciennes îles Mochuet, rive droite, et Verte, rive gauche, et la plus grande partie de l’île Coton: au total, le finage s’étire ainsi sur 12 km le long de la Loire. La troisième extension est vers le nord, sur près de 7 km: traversée par la rocade nord de la ville, et au-delà par l’A11, elle contient le dolmen de la Pierre Couvretière (proche du centre), la zone industrielle de l’Ermitage aux Plantes, les marais de Grée, le bois et le château de la Guère, l’échangeur 20 de l’A11 (péage) et les zones d’activités associées (l’Aufresne, l’Aubinière), enfin le hameau de la Dinandière et l’aérodrome d’Ancenis (code LFFI), sur 80 ha, avec aéroclub, doté d’une piste en bitume de 1 200 m et d’une petite aérogare, dont le trafic, d’une centaine de passagers par an ces dernières années, est monté à 800 en 2016; l’aérodrome enregistre 12 000 mouvements par an dont 2 500 de voyages privés. Le site était propice à l’équipement d’un parc d’activités dit Aéropôle, sur 50 ha, avec hôtel d’entreprises.

Ancenis a eu 5 000 hab. en 1875 comme en 1900 et en 1950, et sa population a ensuite augmenté jusqu’en 1985; après une stagnation, elle a augmenté de 620 hab. après 1999. En 2019, elle a fusionné avec Saint-Géréon (3 000 Saint-Géréonais, 751 ha), en banlieue ouest d’Ancenis, qui contient une bonne partie de l’agglomération sur le plateau dominant la Loire. Saint-Géréon est surtout résidentielle mais a reçu, aux portes d’Ancenis, un centre commercial avec hypermarché Leclerc (280 sal.), Decathlon (20 sal.), Bricorama (20 sal.) et restaurants; menuiserie Moreau (30 sal.), transports Garnier (310 sal.). Le finage sontient aussi un centre de loisirs, des vignes, amis n’a qu’une partie de la plaine alluviale de la Loire au SO (le Pré Clos), l’ancienne île Mouchet et l’île Coton relevant déjà d’Ancenis; sur le coteau, château de l’Écochère et vestiges archéologiques de la Pierre Meslière. L’ancienne commune avait 750 hab. dans les années 1930, 1 000 en 1954, 2 000 en 1980 et poursuit sa croissance (+430 hab. depuis 1999).

L’arrondissement a été supprimé en 2017, par fusion avec celui de Châteaubriant. La communauté de communes du Pays d’Ancenis siège à Ancenis. Elle correspond à l’ancien arrondissement tout entier, plus l’ancienne commune d’Ingrandes (Maine-et-Loire) qui a fusionné avec Le Fresne-sur-Loire, passée de ce fait aussi en Maine-et-Loire.

L’appellation coteaux-d’ancenis, vdqs depuis 1954 (revue en1973), porte sur 260 ha (12 000 hl/an) dans 16 communes de Loire-Atlantique et 11 de Maine-et-Loire à l’intérieur de l’aire du muscadet; elle se rapporte à des vins blancs, rosés et rouges et elle est obligatoirement suivie du nom du cépage dominant (pinot, gamay, cabernet ou malvoisie); le gamay domine.


Cellier (Le)

(3 810 Cellariens, 3 599 ha dont 606 de bois), est une commune de Loire-Atlantique dans la communauté du Pays d’Ancenis, 18 km OSO d’Ancenis, 19 km en amont de Nantes sur la rive droite de la Loire. La fabrique d’auto-agrippants Aplix (Velcro, 320 sal.) occupe une usine d’architecture moderne conçue par D. Perrault en 1999 et plusieurs fois primée; matériel d’affichage électronique (Stramatel, 35 sal.), plastiques Jouin (Synoxis, 35 sal.) et volets roulants VRS (25 sal.), menuiserie Savouret (25 sal.), négoce de surgelés Davigel (120 sal.), transports Rabouin (140 sal.), STAT (55 sal.), De Rijke (30 sal.), Landreau (40 sal.), lignes électriques Philvalor (65 sal.). Le Cellier a reçu une plate-forme logistique du froid, lancée par Cryologistic (groupe suédois Frioscandia, repris par Stef-TFE).

Le village occupe un promontoire du coteau de Loire, avec un château, et son habitat s’est développé vers le nord; château de Cerny au NO, hameau de Thébaudières et château du Pré Bernard au SO. Un peu à l’est du bourg sur le coteau de Loire, le château de brique de Clermont (17e s.) a appartenu à l’acteur Louis de Funès et abrite un institut de psychothérapie institutionnelle. Plus à l’est sont le hameau de Saint-Méen, d’autres châteaux et, au bas du coteau, les restes du château baroque de la Folie Siffrait (19e s.), genre «facteur Cheval», avec jardin classé. La commune inclut l’ancienne île Neuve sur la rive droite, l’ancienne île Dorelle sur la rive gauche, celle-ci dotée d’un golf accessible par La Varenne. Le plateau est traversé par la N23 et l’A11 et habité de plusieurs hameaux, dont la Branchère au NE, la Barre Peinte et le Savariais au centre, Launay au NO, la Simonnière à l’ouest, avec l’usine Velcro. L’A11 est sans accès, mais équipée des aires de repos de Launay et du Cellier; au nord, subsistent des bois et le cadastre en damier de l’ancienne forêt, ainsi que le château et le domaine de la Forêt. Le Cellier avait 1 800 hab. dans les années 1960 et s’est mise ensuite à croître; elle a gagné 300 habitants depuis 1999.


Couffé

(2 600 Coufféens, 3 997 ha dont 400 de bois) est une commune de Loire-Atlantique à 10 km ONO d’Ancenis dans le Pays d’Ancenis. Le bourg occupe un promontoire dominant la vallée du Donneau; il est encadré par les châteaux de la Roche au NO, de la Ville Jégu au SO, et à l’est par le plan d’eau de l’Ilette, bordé par un lotissement et une aire de loisirs. L’A11 traverse l’est du finage et longe sa bordure méridionale; quelques vignes, plusieurs hameaux qui se sont étoffés le long des routes, dont les Mazeries à l’ouest. La commune avait dépassé les 2 000 hab. de 1860 à 1900, mais était descendue ensuite jusqu’à 1 200 dans les années 1950; puis sa population a augmenté et elle a gagné 780 hab. depuis 1999 (+43%).


Ingrandes-Le Fresne sur Loire

(2 650 hab., 1 294 ha), 14 km à l’ouest de Saint-Georges est une commune créée en 2016 par la fusion entre Ingrandes en Maine-et-Loire (1 650 Ingrandais, 665 ha) et Le Fresne-sur-Loire qui était en Loire-Atlantique (1 000 hab., 629 ha). Les deux villages sont contigus au bord de la Loire.

Le nom d’Ingrandes est souvent employé dans une telle position de limite, ici entre Anjou et Bretagne, et évoque en effet étymologiquement une frontière. L’ancienne commune est peu étendue, mais «station verte de vacances»; elle a un collège public, une gare sur la voie ferrée d’Angers à Nantes, un pont suspendu de 1868 sur la Loire (517 m de long) vers Le Mesnil-en-Vallée; ancien hôtel de la gabelle, église contemporaine avec beaux vitraux, collection d’horloges d’église, château de la Combaudière; une fabrique d’armatures pour béton (Allians, 20 sal.), Intermarché (25 sal.); une carrière au nord.

Le Fresne, aussi station verte de vacances, a des maisons anciennes; château de Ménardeau au nord. Son finage comprend une fraction de plaine de la Loire au SO, et la moitié de l’île Meslet; raccords RH (25 sal.), tôlerie TIF (40 sal.), électronique Eolane (Financière de l’Ombrée, 40 sal.). La N23 d’Angers à Nantes passe au milieu des deux finages, l’A11 à l’extrémité nord du Fresne. Les deux communes ensemble ont 520 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Leur fusion a entraîné l’adhésion d’Ingrandes à la communauté de communes d’Ancenis, mais le transfert du territoire du Fresne en Maine-et-Loire et donc la rectification d’une limite de département, tandis que paradoxalement la commune nouvelle adhérait au Pays d’Ancenis.


Joué-sur-Erdre

(2 470 Jovéens, 5 453 ha dont 584 de bois) est une commune de Loire-Atlantique 25 km NO d’Ancenis dans la communauté du Pays d’Ancenis. Le village est sur la rive gauche de l’Erdre, qui traverse tout le finage. Celui-ci inclut au nord une part de la forêt de Vioreau et surtout le grand réservoir de Vioreau (302 ha, 7,5 Mm3), créé en 1835 dans la vallée du Baillou, affluent de l’Erdre, pour le canal de Nantes à Brest et qui est pourvu d’une base de loisirs fréquentée et bordé par les hameaux de Vioreau et de la Démenure. La commune abrite les châteaux-parcs de la Chauvelière (17e s.) à l’est du bourg, de la Lucinière (19e s., avec une belle allée de chênes) au SO, assorti d’un grand bois.; hameaux de la Gicquelière et du Bois au NE, de Notre-Dame-des-Langueurs et de Fraichaud au NO. La commune était simplement Joué avant 1847; elle a eu 2 900 hab. en 1891 et sa population a baissé jusqu’en 1999, mais a repris 740 hab. (+42%) depuis 1999.


Ligné

(5 210 Lignéens, 4 541 ha) est un ancien chef-lieu de canton 20 km ONO d’Ancenis et 26 km au NE de Nantes, en Pays d’Ancenis. Elle a quelques vignes d’appellation, une vingtaine d’hectares; deux collèges dont un privé, un camping, une fabrique de vérins hydrauliques SAH Leduc (220 sal.); ingénierie BEP (45 sal.); supermarché U (95 sal.). De 2 750 hab. en 1890, sa population était descendue à moins de 1 700 dans les années 1960 et 1970 puis a crû sensiblement; elle s’est augmentée de 2 180 hab. depuis 1999, soit de +73%. Le bourg, sur la D9, s’est étoffé de multiples lotissements et, à l’ouest, du parc d’activités des Coudrais; hameaux de la Roche et de Préfouré à l’ouest, de la Corbinière au NE, la Roiserie et Beauchêne au SE; camping à la Chapeaudière au sud, au bord de la voie verte sur un tracé d’ancienne voie ferrée; château de la Rochefordière au SO.


Loireauxence

(7 730 hab., 11 828 ha) est une nouvelle commune créée en 2016 par la fusion de quatre communes, en Pays d’Ancenis. Elle a 1 240 hab. de plus que n’en avaient ses composantes en 1999.

Varades (3 830 Varadais, 4 582 ha), où est la mairie, est un ancien chef-lieu de canton, 12 km à l’est d’Ancenis sur le coteau dominant la plaine de la Loire. Le bourg offre le palais Briau du Second Empire, avec parc et caves, des expositions à la maison de Bonchamps. Dans la plaine, l’habitat se complète par le quartier de la gare et le village de pêcheurs de la Mailleraie, avec un double pont suspendu de 1965 vers Saint-Florent-le-Vieil. Varades fut le lieu d’une bataille entre Républicains et Vendéens en octobre 1793, d’où vient le nom de l’île Batailleuse dans le val de Loire (camping sur l’île à la Maison Neuve); île Mocquart en aval. L’A11 traverse le finage au nord, équipée d’une double aire de service; vergers, château de la Lande; hameau de la Petite Rivière au SE.

Les principales activités sont une fabrique de serres CMF (Constructions métalliques florentaises, 160 sal.) et la tôlerie TIV (Varadaise, 45 sal.); maçonnerie SOL (50 sal.), transports Palussière (35 sal.), ambulances Varadaises (35 sal.). Au château du Coteau (18e s.) est installé l’institut médico-pédagogique de l’hôpital de Pen-Bron (100 sal.); collège public et collège privé, magasin Super-U (75 sal.). La population communale s’est montrée assez stable sur un siècle; elle augmente depuis 1962 (2 600 hab.) et a gagné 460 hab. depuis 1999.

La Chapelle-Saint-Sauveur (820 Capellosalviens, 1 870 ha), est à 23 km ENE d’Ancenis à la limite du Maine-et-Loire; château de la Jaillière à l’est; +180 hab. depuis 1998.

Belligné (1 910 Bellignéens, 3 280 ha), 21 km NE Ancenis, est au bord de l’Auxence, au pied du plateau; plastiques Acti Plast (30 sal.); elle est limitrophe du Maine-et-Loire; sa population a augmenté de 390 hab. depuis 1999. Sur le talus qui domine l’Auxence à l’est, hameaux de Lasseron et du Coudray, château de la Galerie; au NO du village, hameau du Beau Soleil.

La Rouxière (1 160 Rouxiérois, 2 096 ha), 17 km NE d’Ancenis a également eu des mines à la Gautellerie au SE du village, et en conserve quelques éléments; hameau de l’Herbraire à l’ouest, +320 hab. depuis 1999.


Mésanger

(4 760 Mésangéens, 4 975 ha) est une commune de Loire-Atlantique à 8 km NNO d’Ancenis en Pays d’Ancenis. Le château renaissance de la Quéteraie s’accompagne à l’est d’un moulin classé de 1773. Le finage porte quelques vignes de muscadet ou des coteaux-d’ancenis; transmissions hydrauliques EDH (45 sal.), fromagerie Dairy Gold (35 sal.), entreprise de transport Landais (45 sal.) et travaux publics Landais (110 sal.); analyse de matériaux Technilab (30 sal.); nouvelle plate-forme logistique d’agrofournitures du groupe Terrena. Un double parc éolien a été installé en 2010 par Juwl et la CNR, totalisant 8 machines Enercon et 18,4 MW; il déborde un peu sur la commune voisine de Pouillé-les-Coteaux au nord-est. Le finage contient de nombreux hameaux dont les plus étoffés sont ceux de la Loirière au NE, la Mondaire et de la Rousselière au SE, les Maraires au sud, Tacon au SO, la Condière à l’ouest, du Pont Esnault à l’angle SO. Au SE, la proximité de l’échangeur autoroutier d’Ancenis a donné naissance à la zone d’activités du Château Rouge. Au sud près du bois de la Guère s’est développé le lotissement résidentiel de la Cité des Étourneaux. Mésanger avait déjà eu 3 000 hab. en 1876 puis sa population était descendue jusqu’à 1 800 hab. dans les années 1950 et 1960; elle augmente depuis et s’est accrue de 1 530 hab. depuis 1999 (+47%).


Oudon

(3 830 Oudonnais, 2 212 ha) est une commune de Loire-Atlantique, dans la communauté du Pays d’Ancenis, 10 km à l’ouest d’Ancenis au bord de la Loire, au débouché de la vallée encaissée du Hâvre, partie inférieure du cours du Donneau. Le site est gardé par un beau donjon octogonal de la fin du 14e s., de 32 m de haut, où se tiennent des expositions. Une autre tour ancienne se dresse au bord de la Loire, 5 km en amont, tandis que les ruines du château féodal de la Vieille Cour dominent un méandre du Hâvre au nord du bourg et du hameau de la Mabonnière. La commune a une plage avec camping et un port de plaisance, deux plans d’eau avec bases nautiques, un pont sur la Loire vers Champtoceaux, et des vignes d’appellation (64 ha). Elle inclut entre les bras de la Loire l’île Neuve et l’île Macrière en amont, de 4 km de long. Son territoire est traversé par la N23 (D723); château de Haute Roche, hameaux de la Pajaudière, Blanche Lande et la Durandière à l’est sur le rebord du plateau, château Omblepied au NE; menhir de la Pierre Blanche au NO. Sa population était de 1 350 hab. environ entre 1950 et 1970 et a augmenté ensuite; elle s’est accrue de 1 130 hab. depuis 1999 (+42%).


Riaillé

(2 380 Riailléens, 5 002 ha dont 1 000 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans la communauté d’Ancenis, 22 km au NO d’Ancenis sur un léger relief au-dessus de la rive droite de l’Erdre en Pays d’Ancenis. Le bourg s’est agrandi de plusieurs lotissements comme l’Orée des Bois à l’est, la Jardière au SO. La commune englobe au nord la grande forêt d’Ancenis, au sein de laquelle les deux grands étangs de la Provostière (75 ha) et de la Poitevinière (65 ha) ont servi à l’alimentation du canal de Nantes à Brest et aux forges. Le hameau de la Poitevinière conserve des restes d’un haut fourneau et de maisons ouvrières — l’activité des forges a cessé en 1875 — et le château d’Ancenis les Bois. Au NO, le château et le hameau de la Meilleraie sont proches de l’étang de la Provostière, au bord duquel sont le château et le hameau de ce nom. Vers le sud-ouest, hameaux de Bourg-Chevreuil et de Saint-Louis de part et d’autre de l’Erdre; hameau de la Houssaie au SE avec l’une des éoliennes du champ de Pannecé. Riaillé accueille une maison familiale rurale, un collège privé; scierie et palettes TBO (Tillaut Bois Ouvrés, 35 sal.), mécanique Mecaria (25 sal.), couverture Bourgeois (25 sal.), La Poste (25 sal.). Sa population, qui put atteindre 2 400 hab. à la fin du 19e s., était stable depuis les années 1930 mais vient de gagner 580 hab. depuis 1999 (+32%).


Vair-sur-Loire

(4 720 hab., 5 173 ha) est une nouvelle commune de Loire-Atlantique créée en 2016 par la fusion d’Anetz et Saint-Herblon et membre du Pays d’Ancenis.

Anetz (2 160 Anetziens, 1 483 ha), 6 km à l’est d’Ancenis, est au bord de la plaine de Loire, entre la D723 et la voie ferrée. Au sud, la plaine de la Loire contient au SO l’île Boire Rousse et l’île Briand. Anetz accueille une fabrique de plastiques Storopack (50 sal.) et l’installateur de réseaux La Signalisation Bretagne (Circet, 160 sal.); analyses Soneg (25 sal.); au NE, château de Vair des 16e et 19e s., avec parc et douves.

Saint-Herblon (2 560 Saint-Herblonnais, 3 690 ha) est juste au nord, séparé de la Loire par Anetz; le village est à 4 km du fleuve et à 8 km au NE d’Ancenis. Le territoire communal s’étend jusqu’aux portes d’Ancenis et touche à la Loire à l’extrême SO, autour du château de Juigné (19e s.), qui a un beau parc classé, proche de la tour ruinée du Bernardeau. L’A11 traverse tout le nord du finage, qui inclut à l’ouest une partie des marais de la Grée; fabrique de produits vétérinaires Mérial ex- Coopérative de pharmacie vétérinaire, 110 sal.), fabrique de matériel de levage Acebi (45 sal.), entreprise de constructions métalliques modulaires (Courant, 40 sal.), transports Catelin (30 sal.). Les deux anciennes communes ont gagné 1 410 hab. depuis 1999 (+43%).


Vallons-de-l’Erdre

(6 710 hab., 18 921 ha dont 2 037 de bois) est une commune nouvelle de Loire-Atlantique créée en 2018 par la réunion de six anciennes communes. Elle est membre de la communauté du Pays d’Ancenis.

Saint-Mars-la-Jaille (2 440 Saint-Martiens, 2 006 ha dont 292 de bois) en est le chef-lieu; c’est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, 19 km au nord d’Ancenis à la limite du Maine-et-Loire. Le village ancien est sur la rive droite de l’Erdre et le bourg s’est étendu des deux côtés de la rivière, au sud par une zone d’activités et un lotissement de pavillons; étang avec aire de loisirs. La ville est «station verte de vacances» et accueille un collège public, un espace culturel Paul-Guimard, un haras de monte, un golf; le château de la Ferronay (19e s.), au bourg, s’orne d’un beau parc des «Jardins de France». La forêt de Saint-Mars-la-Jaille s’étire au NO de la commune; au nord, hameaux de Carbouchet.

La commune abrite les abattages de volailles STVO (80 sal.) et Volailles de Saint-Mars (45 sal.), et une grosse usine de viandes de porc et salaisons du groupe Gad (Aubret, 540 sal.); métallerie et matériel agricole A. Thiévin (100 sal.), constructions métalliques Métal 44 (50 sal.), plastiques CG Pro (30 sal.); véhicules Garnier (310 sal.), transports Papion (25 sal.); supermarché U (50 sal.). La population communale progresse lentement depuis le creux des années 1930, vers 1 550 hab.; elle s’est élevée de 220 hab. depuis 1999.

Vritz (790 Vritziens, 3 289 ha) est à 28 km NNE d’Ancenis; elle a plusieurs manoirs des 16e-17e s. et des ardoisières y furent exploitées, laissant au SO un grand étang; son curieux nom vient probablement d’une notion de bord de rivière (racine vara prélatine). La commune est entourée sur trois côtés par le département de Maine-et-Loire et son finage frôle au SE l’agglomération angevine de Candé, dont il a reçu quelques projections à la Grée Saint-Jacques, et un étang avec aire de loisir au Grand Gué. La Voie de la Liberté (D163) traverse tout le finage mais non le village.

Saint-Sulpice-des-Landes (690 Sulpiciens, 3 078 ha dont 323 de bois), 26 km au nord d’Ancenis. La commune a quelques petites entreprises dont une fabrique de matériels pour travaux publics (Thière, 20 sal.), transports Juvin (20 sal.), aviculture; elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Au Vieux Bourg, au NE, se voit une ancienne église à fresques, classée et propriété du département; au nord, château du Coudray; au SO, plan d’eau avec aire de loisirs, hameaux de Coiscault; plus loin, le finage englobe une petite partie de la forêt de Saint-Mars; hameaux de la Salle et la Bohinière au SO.

Bonnœuvre (570 Bonnœuvriens, 1 566 ha dont 172 de bois) est à 22 km NNO d’Ancenis sur le coteau de rive droite de l’Erdre. La commune contient au NO une partie de la forêt de Saint-Mars, dont le Chêne aux Clous; hameaux des Prévostières au SO; elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Le finage est traversé par la voie verte et accueille au sud une éolienne du parc de Pannecé .

Maumusson (1 080 Maumussonnais, 2 456 ha dont 220 de bois), 17 km NE d’Ancenis, est limitrophe du Maine-et-Loire. Au nord-ouest, le grand bois de Maumusson est au-delà de la route d’Ancenis à Segré (D923 ex N23); travaux publics Chauviré (25 sal.); château de la Motte à l’ouest, étang avec accueil de loisirs au village. Sa population a augmenté de 260 hab. depuis 1999.

Freigné (1 080 Freignéens, 6 526 ha dont 1 000 de bois), à l’ouest de Saint-Martin, était une commune du Maine-et-Loire, au-dessus du versant gauche de l’Erdre qui traverse le finage. Celui-ci formait une avancée dans le département de Loire-Atlantique; il a été transféré en Loire-Atlantique fin 2017, permettant à la nouvelle commune d’assurer la continuité territoriale avec Vritz et Maumusson. Freigné a gagné 70 hab. depuis 1999; négoce de fruits Atlanpom (25 sal.); château de Bourmont (15e, 18e s.) au SE du village, avec parc; ensemble mégalithique classé de Vozelle au NE, vergers. La commune a depuis 2007 un parc de 4 éoliennes Enercon (9,2 MW) de la CNR à l’ouest près de la limite départementale, suivi d’un second en 2017, également de 4 mâts mais plus puissant.