Communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande Atlantique (Cap Atlantique)' communauté d’agglomération de Loire-Atlantique, réunissant 15 communes, dont trois morbihannaises, autour de La Baule où se trouve le siège; 71 300 habitants. Elle a regroupé, d’abord sous le nom de communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande, les anciennes communautés ou syndicats d’Herbignac, du Pays Blanc et de la Côte d’Amour-Presqu’île guérandaise. Douze des communes ont plus de 2 000 hab., dont neuf en Loire-Atlantique: La Baule-Escoublac, Batz-sur-Mer, Le Croisic, Guérande, Herbignac, Piriac-sur-Mer, Le Pouliguen, Saint-Lyphard, Saint-Molf et La Turballe. Deux autres sont dans le Morbihan, Camoël et Férel, suivie par Pénestin, moins peuplée. Mesquer (1 980 Mesquerais, 1 672 ha) est à 9 km NNO de Guérande. Le r final s’entend. Elle est devenue une station balnéaire complexe, aux abords des marais de Pont d’Armes, qui forment le Traict de Mesquer. Trois légers vallons affluents multiplient les ramifications des marais et les sites du bord de l’eau. Mesquer fut d’abord un village du sel, mais les marais salants y furent peu à peu abandonnés, tandis qu’à la fin du 19e siècle la plage de Sorloc commençait à attirer; un nouveau départ vint du lancement de la petite station balnéaire de Quimiac, dans les dunes à partir de 1924. La plage de Lanséria, sur l’océan, est assez fréquentée et équipée d’un port d’échouage pour une centaine de bateaux de plaisance. Un peu plus au nord suit la plage de Toul Ru (le trou rouge), elle-même dotée d’un mouillage de 170 places; au-delà, l’étroite pointe de Merquel, face à Pen Bé, marque l’entrée du Traict et porte un petit phare. Entre la pointe et le bourg de Mesquer, Kercabellec est un petit village du sel et des huîtres, la récolte du sel ayant été récemment relancée; il abrite un port de plaisance de 200 places. La commune propose un golf à l’est, une école de voile au Toul Ru, ainsi que 9 moulins, et a quelques artisans et une supérette; transports Géant (35 sal.). Mesquer est restée vers 1 000 hab. entre 1930 et 1975, puis s’est mise à croître. Elle a gagné 490 hab. depuis 1999. Elle a un hôtel, 7 campings (650 places) et 1 900 résidences secondaires pour 800 résidences principales. Assérac (1 830 Asséracais, 3 291 ha dont 250 de bois) est à 14 km NNE de Guérande, limitrophe du Morbihan. La moitié orientale est incluse dans le Parc régional de Brière, l’autre moitié donne sur le littoral au fond de la baie de Pont-Mahé, qui a une belle plage avec des campings. Au sud-ouest, la commune s’achève au promontoire de Pen-Bé, devenu une petite station balnéaire, face aux villages de Mesquer. Assérac a ainsi un hôtel, cinq campings (550 places), 770 résidences secondaires (48% des logements). Au sud, sa limite s’appuie sur l’étier de Pont d’Arm (ou Pont d’Armes), au débouché de marais salants encore actifs qui bordent le finage communal. L’ostréiculture est pratiquée depuis les années 1860 aux environs de Pen-Bé. Au nord de la commune, sont l’étang du Pont de Fer et le bois de Monchoix (château). La population communale, qui avait déjà dépassé 1 800 hab. de 1860 à 1895, augmente à nouveau depuis le minimum de 1975 (1 080 hab.) et a gagné 450 hab. depuis 1999 (+33%). (3 040 Batziens, 927 ha) est une commune de Loire-Atlantique à 2 km à l’ESE du Croisic 9 km au SO de Guérande en Cap-Atlantique. La ville est au centre de l’ancienne île de Batz, rattachée au continent par les deux cordons de sable de la baie du Croisic et de la baie du Pouliguen, qui enferment les marais de Guérande. La commune inclut la moitié sud des marais, et les vasières du Grand Traict jusqu’à la pointe de Pen Bron; aussi a-t-elle longtemps vécu des marais salants et un peu de la pêche; elle a même un musée des marais salants, et un petit village de paludiers aux hautes maisons jointives, au bord du marais près de la gare (Kervalet). Elle est aujourd’hui principalement une station balnéaire, bénéficiant d’une bonne situation entre La Baule, Guérande et Le Croisic, bien que son espace constructible soit assez réduit; la Côte sauvage au sud lui laisse quelques petites plages dans les anfractuosités (plage Valentin à l’ouest). Du haut de la tour de l’église flamboyante (début du 15e s.), qui monte à 60 m, on dispose d’une vue exceptionnelle sur l’ensemble de la presqu’île; un moulin restauré se visite. Batz offre deux hôtels, deux campings (350 places) et 2 300 résidences secondaires (59% des logements). Le nom était simplement Batz jusqu’en 1931; Le Pouliguen en a été détachée en 1854. Batz avait 3 000 hab. en 1860 puis est descendue à moins de 1 800 en 1936, avant d’entamer une lente croissance, récemment freinée: elle a 90 hab. de moins qu’en 1999. (16 010 Bauloist, 2 219 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, à 6 km SE de Guérande et 14 km à l’ouest de Saint-Nazaire, en Cap-Atlantique. La grande plage de Loire-Atlantique occupe un espace qui fut longtemps assez vide entre les vieux ports du Pouliguen et de Pornichet. Baule (ou bôle) est le terme local pour les étendues littorales salées à végétation spécifique. La Baule ne fut d’abord qu’un lieu-dit. Il existait un petit village d’Escoublac, enseveli sous les sables des dunes à partir de 1786 et refait ensuite un peu plus loin. La commune se nommait Escoublac jusqu’en 1962 et n’a pris qu’alors son nom actuel. Des plantations de pins furent lancées pour fixer les sables sous la Restauration et sous le Second Empire, couvrant 720 ha vers 1883. Alors que Le Pouliguen et Pornichet avaient commencé à bénéficier modérément de la vogue des bains de mer à partir de 1840, c’est l’arrivée du chemin de fer au bourg d’Escoublac en 1879 qui déclencha l’occupation de l’intervalle, en suscitant les lotissements de la société des Dunes et de la Société Benoît plus à l’ouest; apparut ensuite un «Institut marin pour le traitement des enfants malades de familles riches» (sic) en 1895, rapidement transformé en palace sous le nom de Royal. La commune a eu 1 200 hab. en 1876 puis est passée à 2 000 vers 1900, 6 000 dans les années 1930. La Baule avait été choisie comme station de prestige pour les bourgeoisies nantaise et parisienne, et chercha à le rester. Un nouveau lotissement de prestige fut lancé à l’est en 1921, sous le nom de la Baule-les-Pins. Mais la station subit la crise de 1929 et dut ensuite se diversifier, et se densifier, passant au moins en partie au tourisme de masse. Les destructions de Saint-Nazaire ont fait faire un bond à la population, qui était de 15 200 hab. en 1946, réduite à 13 000 en 1962, et qui a augmenté lentement depuis; elle s’est abaissée de 400 hab. depuis 1999. Cette évolution laisse la station divisée en quartiers bien distincts. Au milieu, près de la gare, se trouve le centre administratif et commerçant. À l’ouest près de la plage, le quartier de luxe de la Belle Époque, très marqué par le groupe Lucien Barrière, avec les grands hôtels en partie transformés en immeubles d’appartements (L’Hermitage, le Royal, le Castel Marie Louise), le casino (70 sal.), complétés en 1987 par le Palais des congrès en arrière; près de l’étier du Pouliguen, le quartier tranquille et bourgeois de la plage Benoît. Tout à l’est, La Baule-les-Pins forme un autre quartier recherché autour de son plan rayonnant autour de la place des Palmiers, du bois d’Escoublac et du parc des Dryades, et d’autres hôtels de luxe (Bellevue, Majestic, etc.). L’ensemble tient un front de mer de 6 km en arc de cercle sur le rivage de la baie du Pouliguen, nom ancien et officiel trop souvent remplacé à présent par «baie de La Baule». L’aérodrome de La Baule-Escoublac, équipé d’une piste revêtue de 950 m et doté d’un aéroclub actif, est au ras de la ville, accompagné d’un musée (Mapica, c’est-à-dire Musée aéronautique Presqu’île Côte d’Amour…) mais le golf a été déplacé à Saint-André-des-Eaux; des projets de seconde piste ont attiré de vives protestations de riverains… La grande rocade à quatre voies de Saint-Nazaire à Guérande passe au nord de la partie urbanisée; mais, au-delà, la commune tient encore une bande de 2 km de large sur 6 de long, intégrée au parc régional de Brière, où l’habitat se disperse. Au NO, La Baule est limitée par le marais de Guérande et l’étier du Pouliguen, refuge de bateaux de plaisance; le principal port de plaisance est toutefois à Pornichet. La ville a deux collèges et un lycée publics, un collège privé, une polyclinique privée de 120 lits; la thalassothérapie de l’hôtel Royal du groupe Barrière (110 sal.) et une autre thalasso du SITH (75 sal.); et abondance de restaurants, magasins et agences immobilières. Dans le domaine hôtelier domine l’Immobilière Touristique et Hôtelière (SITH) du groupe L. Barrière, dont l’hôtel Hermitage emploie 80 personnes, le Castel Marie-Louise 30 et les bureaux du groupe 45 sal. Dans les autres sociétés, l’hôtel Mercure Majestic a 35 sal., le Saint-Christophe (NCC) 25, le groupe La Croisette (40 sal. à Ker Beach et 25 aux Pins), Mastance (la Villa) 35; maisons de vacances Villages Club du Soleil (30 sal.). La Baule a aussi un centre de soins dans l’ancienne polyclinique de la Forêt et un institut médico-éducatif, des résidences de retraite comme les Corallines (Medica, 65 sal.) ou Quiétus (45 sal.); peinture Ricordel (35 sal.), espaces verts Morisseau Racine Carrée (25 sal.), nettoyage Impec (90 sal.), gardiennage Corpus (25 sal.), pâtisserie Roussel (30 sal.), boulangerie Châtellier (25 sal.), aide à domicile Littoner (25 sal.); service des eaux de la Saur (130 sal.) et de la Sepig (65 sal.), enlèvement d’ordures Coved (25 sal.), gaz Engie (65 sal.); La Poste (85 sal.); gestion de spectacles SPL (45 sal.). La Baule a 25 hôtels (plus de 1 000 chambres) dont 3 de luxe (350 chambres), cinq campings (1 000 places) dont un de luxe (230 places), 12 400 résidences secondaires (9 400 résidences principales). Ancien fief d’Olivier Guichard (1920-2004) qui en fut le maire de 1971 à 1995, la ville est le siège de la communauté d’agglomération de la Presqu’île de Guérande-Atlantique, devenue Cap-Atlantique, qui réunit 15 communes et 71 300 hab. des trois cantons de La Baule, Guérande et Le Croisic. Elle est aussi le bureau du nouveau canton de La Baule-Escoublac (6 communes, 43 900 hab. (4 120 Croisicais, 450 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans la communauté Cap-Atlantique, 25 km à l’ouest de Saint-Nazaire, 11 km au SO de Guérande. La commune occupe la moitié occidentale de l’ancienne île de Batz, entre sa partie étranglée nommée la Barrière et la pointe du Croisic, qui ferme au sud la baie du Croisic, soit sur moins de 4 km. Le centre-ville est à l’abri des vents sur la côte nord qui donne sur le Grand Traict, face à la pointe de Pen Bron qui ferme les marais de Guérande. Le site fut fortifié en 1355, mais le château rasé en 1597; la pêche lointaine fit un temps la fortune du port, qui reçut aussi une faïencerie au 16e s. Mais au 19e s., la progression de La Turballe a lentement détrôné Le Croisic, en dépit de nouveaux aménagements portuaires, tandis que l’arrivée du chemin de fer en 1879 commençait à amener des amateurs de rivages, surtout nantais. La pêche a un peu repris, complétée par la conchyliculture, apparue dès 1863. La criée a été rénovée et la cinquantaine de bateaux du port se spécialisent dans les espèces chères: sur 2 600 t de prises annuelles, viennent en tête les langoustines (370), les seiches (300), les soles (230), les araignées de mer (180), les merlus (160), les coquilles saint-jacques (120) et les crabes (115): un tout autre monde que La Turballe. Le port de plaisance est équipé pour 360 places. Le centre-ville a de belles maisons anciennes et un musée naval. Au SE du centre-ville, se trouvent la gare et un curieux monticule aménagé en parc et dit Mont-Esprit, déformation de «Lest pris», résultat de l’entassement des dépôts de lest des bateaux. Au NO du centre-ville, se trouvent la criée et le parc-promenade du mont Lénigo, ainsi que le grand aquarium dit Océarium et un centre héliomarin et hôpital privé, face à celui de Pen Bron. Le rivage méridional, plus élevé, appartient à la «Côte sauvage» et il est dominé à la pointe du Croisic par l’ancien fort Hikéric. Tout à l’est à la Barrière, la chapelle flamboyante du Crucifix est très décorée (16e s.). Le Croisic a quelques ateliers, dont Polyway (40 sal., réparation navale et plastiques), un Intermarché (50 sal.). La commune abrite un hôpital local public (30 lits), un village de vacances et un équipement hôtelier assez complet avec 7 hôtels (110 chambres) dont le Grand Hôtel de l’Océan (45 sal.) et 4 campings (600 places); un Intermarché (50 sal.), plastiques Polyway (35 sal.); elle enregistre 3 200 résidences secondaires (2 150 résidences principales). Elle avait 2 500 hab. en 1851 et à peu près autant entre 1900 et 1936 puis elle est passée à 4 100 en 1968 et a peu changé ensuite; elle s’est abaissée de 210 hab. depuis 1999. (3 220 Férelais, 2 890 ha dont 401 de bois) est une commune du Morbihan, 6 km au SO de La Roche-Bernard. Son finage va de la Vilaine au nord à la limite de la Loire-Atlantique au sud; la population est croissante depuis 1962 (1 560 hab.) et s’est augmentée de 1 130 hab. après 1999, soit +54%; maison de retraite (55 sal.). La commune de Camoël (1 000 hab., 1 433 ha), 4 km à l’ouest de Férel, également en progrès (+330 hab. soit 49% dans le même temps), a les mêmes rivages et fait face à Arzal, avec laquelle elle partage le barrage sur la Vilaine et le double port de plaisance d’Arzal-Camoël, qui offre 1 080 places, dont 970 à ponton. Camoël a 38% de résidences secondaires et un camping, un hôtel; châteaux de Kerguen et Kerbilly; trois baies dites «étier». Les deux communes, avec Pénestin à l’ouest, sont membres de l’intercommunalité Cap Atlantique (Loire-Atlantique). (16 780 Guérandais, 8 144 ha dont 290 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans l’arrondissement de Saint-Nazaire, 20 km ONO de celle-ci en Cap-Atlantique. Le bourg est perché sur un bas plateau à 6 ou 7 km de la mer, juste au-dessus d’un long talus rectiligne, dérivé d’une faille, qui court de Saint-Nazaire à Piriac. Ce talus sépare en deux la commune: au nord un plateau de roches anciennes doucement incliné vers le nord-est et le pays de Brière, au sud l’ancien bras de mer fermé par les cordons de sable du Croisic et de La Baule, et transformé par l’envasement en un ensemble de marais partagé entre Guérande et Batz. Ce sont ces marais qui contribuent à la célébrité de Guérande en fournissant un sel apprécié. La ville elle-même a pour originalité d’avoir conservé sa forme de ville close, entourée depuis des siècles d’une muraille de 1 400 m, édifiée entre 1343 et 1476, riche de 6 tours et de 5 portes, dont 4 donnent au sud, c’est-à-dire sur le marais, une seule au nord. Au centre se dresse l’église collégiale, du gothique flamboyant. Guérande, dont le nom breton (gwen rand) évoque pour certains un domaine «blanc» (gwen en breton), pour d’autres un terrain «libre», en friche (radical préromain var comme varende et varenne), mais qui a pu aussi avoir initialement le sens de ville limite comme les Ingrandes, était encore un port de mer au 15e s. Sa fortune est venue de l’exploitation du sel et de la population de paludiers qui lui était associée. L’activité subsiste, et a une valeur publicitaire, mais n’est plus essentielle. Quelques ateliers diversifiés se sont développés en même temps que le peuplement du bassin de Saint-Nazaire et du littoral: emballages en papier et plastiques Sodipa (35 sal.), charpentes métalliques David (110 sal.), appareils électriques Arkteos (25 sal.), menuiserie d’aluminium Kawneer (45 sal.); sérigraphie Westgraphy (20 sal.); analyses médicales Poupard (25 sal.). Guérande accueille plusieurs entreprises de bâtiment dont les maçonneries Guéno (115 sal.), Picaud (30 sal.), Acma (revêtements de sols et de murs, 35 sal.), peinture Guihéneuf (25 sal.); réseaux et canalisations Presqu’île Environnement (35 sal.), travaux publics Eurovia (45 sal.) et Bouygues (60 sal.), espaces verts Legal (25 sal.); blanchisserie Elis (Lavandières, 95 sal.), assainissement Grandjouan (Veolia, 100 sal.); transports Maury (160 sal.) et Géant (30 sal.), ambulances Océane (30 sal.); La Poste (85 sal.). Le plus gros employeur privé est le centre commercial Leclerc (250 sal.), assorti de quelques autres magasins comme Carrefour (90 sal.), Intermarché (55 sal.), Leroy-Merlin (75 sal.), Jardiland (20 sal.), Terres Blanches (jardinerie, 20 sal.); comptabilité Butrot-Hubert (35 sal.) et In Extenso (20 sal.), centre aquatique SEPG (25 sal.). Guérande abrite aussi une clinique neuropsychiatrique (La Brière, 70 sal.), un hôpital international (35 lits), deux collèges et deux lycées publics dont un professionnel, lycée agricole public, un collège et un lycée privés, un centre d’aide par le travail; elle offre un musée régional, six hôtels (130 chambres) et six campings (1 050 places) dont un de luxe (380 places, 25 sal.), et 1 200 résidences secondaires (15% des logements). Au sud-est de la commune près des marais et de La Baule, subsiste le château de Careil (14e s.-renaissance). La commune compte plusieurs anciens moulins et, au NE près de la Brière, l’étang de barrage et le dolmen de Sandun. Guérande avait 8 600 hab. en 1851, puis La Turballe s’en est détachée, la population passant alors à 6 700 hab. (1866) et arrivant à son minimum de 5 800 hab. en 1921; elle n’avait encore que 6 500 hab. en 1970 puis a entamé une vigoureuse croissance, passant les 10 000 hab. vers 1985. Elle a augmenté de 2 430 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Guérande a 10 communes, 48 800 hab. Le sel de Guérande. Le sel est exploité dans les marais de Guérande depuis les Celtes, puis les Romains; il est devenu l’objet d’une véritable industrie aux 14e et 15e siècles, et c’est alors que l’organisation des marais et des œillets a été esquissée, ainsi que la formation d’une population de paludiers. Le sel était évacué alors par les ports du Pouliguen et du Croisic. À la fin du 18e s., l’essentiel de la production venait plutôt du sud, sur le territoire de Batz, où l’on comptait 1 650 ha de marais salants et 25 000 œillets. La concurrence des salins du Midi, bien plus productifs, a provoqué le déclin de l’exploitation au 19e siècle et a failli avoir raison des marais de Guérande. Mais une promotion intelligente et fondée sur la fréquentation touristique des lieux, la proximité relative de Paris et les images associées à l’océan et à l’iode, a permis de revaloriser une part de la production, y compris dans ses impuretés mêmes (le sel «gris»), que l’on évite bien de «laver» et qui lui donnent «du goût» et droit à un premier «label rouge» en 1991. Quantité de produits différents et de prix plutôt élevé en sont tirés… L’ensemble du marais s’étend sur 2 000 ha; il occupe 250 paludiers, groupés en syndicat et coopérative efficaces, pour une production annuelle d’environ 10 000 t (10 M €). Le lycée professionnel de Guérande a une section de formation de paludiers. Trois anciennes îles subsistent au milieu du marais: Sissables tout à l’ouest, Lénifun et Saillé près de Batz, toutes dans la commune de Guérande. Saillé est la plus peuplée, un vrai village de paludiers, avec une maison des Paludiers. Lénifun est juste au sud, près de Batz. Toutefois, le site touristique majeur est à Pradel, plus proche de la ville de Guérande à la bordure nord des marais, où a été ouverte la salle d’exposition de Terre de Sel. Les marais de Guérande sont un site protégé Ramsar depuis 1995, et un site classé depuis 1996. (6 840 Herbignacais, 7 143 ha dont 401 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique, 18 km NNE de Guérande, à la limite du Morbihan en Cap-Atlantique. La commune est dans le Parc régional de Brière; son territoire s’étend au nord jusqu’à la voie rapide Nantes-Lorient et à l’entrée de La Roche-Bernard et touche au marais de Brière côté est, par le petit port de Marlais. Elle offre un jardin du Marais et une maison du Patrimoine, les restes du château fort de Ranrouet, du 13e et 15e s., avec plusieurs tours et quelques murs restaurés en 1981; un collège public et un privé, un supermarché Leclerc (140 sal.), un camping. Tout au nord, le finage touche aux maisons de La Roche-Bernard et à l’étang du Rodoir et a un échangeur de la N165, ainsi que les carrières de la Clarté; traces d’une voie antique (le Chemin Pavé); à l’est, marais de Thora; château et bois de Coët Caret au sud; gros hameau de Pompas au SO. Herbignac a plusieurs industries: laiterie du groupe Eurial-Poitouraine devenue Herbignac Cheese Ingredients (250 sal.) depuis qu’elle s’est dotée d’une grande unité de production de mozzarella; plats préparés Agis (200 sal.); décolletage Chatal (160 sal.), meubles de cuisine Bodiguel David (25 sal.), menuiserie d’aluminium David (20 sal.); carrière de la Clarté (Charier, 70 sal.). La population de la commune est passée par un premier maximum à 4 200 hab. en 1891, un minimum à 3 000 en 1962, et croît depuis. Elle a encore augmenté de 2 390 hab. depuis, soit de 53%. (1 840 Pénestinois, 2 169 ha) est une commune du sud-est du Morbihan dans l’intercommunalité Cap Atlantique (Loire-Atlantique), sur le littoral de la baie de la Vilaine et la rive gauche de l’estuaire; on prononce Pénétin. C’est, en limite de la Loire-Atlantique et ainsi en quasi-enclave, comme un petit bout du monde en coin de la presqu’île de Guérande, avec quelques pêcheurs et surtout une station balnéaire restée familiale, disposant de plages et de côtes rocheuses à la fois sur l’océan et sur l’estuaire. Au NE, la pointe du Scal marque le passage de la Vilaine à l’estuaire et a fixé le village de Tréhiguier, qui pêche la civelle et la moule et a un musée de la mytiliculture, plus les mégalithes de la Pierre Blanche. Suivent à l’ouest des lagunes aménagées et un large estran, jusqu’a la pointe du Halguen qui, au NO, marque la sortie de l’estuaire. Elle est doublée au sud par la pointe du Cofreneau, qui ferme au nord la longue plage de la Mine d’Or, appuyée au sud sur la pointe du Maresclé; suivent au sud les pointes de Loscolo, du Goulum et du Bile, l’île à Bacchus et la grande baie de Port-Mahé. Pénestin a un supermarché Carrefour (20 sal.); au bas du bourg se trouve la Mine d’Or, petit ensemble de villas dont le nom vient d’une mine exploitée localement au 19e s. et jusqu’en 1924; les Phéniciens auraient jadis extrait de l’argent dans les parages. La population communale augmente depuis 1962 (1 000 hab.) et a gagné 280 hab. après 1999. La commune a 2 600 résidences secondaires (74% du parc), 9 campings (1 600 places) mais aucun de luxe, et deux petits hôtels. (2 320 Piriacais, 1 237 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Cap-Atlantique, 12 km ONO de Guérande sur la côte atlantique. Le bourg occupe le promontoire de la pointe du Castelli, un cap qui marque la fin du long talus de faille de Guérande et ferme au nord la baie du Croisic. La côte est rocheuse au sud et à l’ouest, mais plus variée avec des plages vers le nord-est, où les altitudes s’abaissent en direction de Mesquer. Piriac fut un port de pêche lointaine au 16e s., mais a pâti ensuite de sa tonalité protestante. Il reste aujourd’hui quelques artisans pêcheurs (une douzaine de chalutiers), mais sans comparaison avec le port voisin de La Turballe. En revanche l’orientation balnéaire domine, servie par un port de plaisance doté de bassin à flot (500 places), un centre aquatique financé par la communauté de communes du Pays Blanc et géré par… la Fédération des œuvres laïques de Haute-Savoie, une école de voile, un parc d’aventures à Toullan, des plages appréciées (Saint-Michel, Port aux Loups), le lotissement du domaine de Villeneuve au nord, un centre naturiste à Saint-Sébastien. Piriac a deux hôtels, 11 campings (1 700 places) dont un de luxe (450 places), 3 300 résidences secondaires pour moins de 1 100 résidences principales. Sa population, longtemps vers 1 100 hab., a sensiblement augmenté après 1975. Elle a gagné 390 hab. depuis 1999 Au sud-est sur la baie du Croisic, s’isole le petit port de pêche et d’échouage de Lérat. L’île Dumet est rattachée à Piriac. (4 530 Pouliguennais, 439 ha) est une commune de la Loire-Atlantique en Cap-Atlantique, à 7 km au sud de Guérande et jouxtant La Baule. La commune a été créée en 1854 à partir du territoire de Batz, avec 870 hab.; elle est passée à 1 400 en 1900, 2 200 en 1936; après un saut à 5 200 en 1946 lors de la reconstruction de Saint-Nazaire, elle est revenue à 3 700 hab. dans les années 1960, a entrepris une nouvelle croissance; mais elle a perdu 860 hab. depuis 1999. Le vieux bourg conserve des rues étroites et des maisons qui témoignent de son ancienneté: Le Pouliguen fut un des premiers ports de la Côte d’Amour, sur un étier qui donne accès aux marais de Guérande; il fut un actif port du sel. Le développement de sa grande voisine La Baule l’a fait un peu passer dans l’ombre, mais a également bénéficié à ses petits commerces, et aux lotissements qui se sont étalés vers la pointe de Pen Château au sud. Le domaine hôtelier de Cramphore y emploie 380 personnes. La Côte Sauvage est longée par une route mais reste attrayante, et l’on y signale la grotte des Korrigans. La ville a un collège public, un Intermarché (100 sal.), des entreprises de bâtiment dont Gougaud (60 sal.); conseil B2M (40 sal.), fruits de mer Paon (25 sal.); une maison de retraite de 60 emplois (Korian les Bégonias), ainsi qu’un institut médico-éducatif. Un port de plaisance est aménagé dans l’étier, partagé avec La Baule. La commune a quatre hôtels (65 chambres), deux campings (340 places), 3 600 résidences secondaires (58% des logements). Le port de plaisance offre 830 places sur ponton dans l’étier. Le finage, petit, ne comprend aucune part de marais. (4 800 Lyphardais, 2 463 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Cap-Atlantique, 13 km NE de Guérande. Son territoire est bordé à l’est sur 9 km par le rivage de la Grande Brière; à l’extrême SE, le site de Bréca, flanqué d’un port, donne une vue intéressante sur une partie lacustre du marais, d’où partent deux grands canaux. Non loin, le village de Kerhinet, reconstitué «à l’ancienne» avec 18 chaumières, a été choisi comme site d’information du Parc régional de Brière, doté d’une maison des artisans et d’un musée paysan et du chaume, d’un centre de formation à l’environnement, d’un marché artisanal; aux environs subsistent le dolmen du rocher de Rohain et l’allée couverte de Kerbourg. Le bourg a une église néo-romane du 19e s., à très haut et mince clocher. Au nord, le village de Hoscas est en voie de rénovation pour le tourisme et le gîte, près du port de la Pierre Fendue. La commune est fleurie (trois fleurs) et «station verte de vacances»; elle affiche 700 chaumières. Sa population est en forte hausse (1 300 hab. en 1965) et s’est accrue de 1 540 hab. depuis 1999, soit +47%; plomberie (Crusson, 35 sal.), pépinières (Gicquiaud, 20 sal.), Intermarché (15 sal.). (2 620 Mendolphins, 2 282 ha dont 213 de bois) est une commune de Loire-Atlantique en Cap-Atlantique, 7 km au nord de Guérande et au fond du Traict de Mesquer. La plus grande partie de son finage est incluse dans le parc régional de Brière; au nord sont des marais salants et le moulin Marchand; lycée professionnel privé à Kerguénec au sud-est, devenant «espace spirituel» catholique en été. Sa population s’est accrue de 1 100 hab. depuis 1999 (+72%). La commune a deux campings (200 places). (4 600 Turballais, 1 853 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 8 km ONO de Guérande dans la communauté Cap-Atlantique. La commune a été créée en 1865 à partir de Guérande, avec 2 500 hab. Elle est restée à ce niveau jusque dans les années 1970 puis a entamé une sensible croissance; elle a gagné 500 hab. depuis 1999 mais semble plafonner. Le bourg est situé au pied du talus de faille de Guérande, sur le cordon littoral de la baie du Croisic. Le finage inclut une partie du plateau de Guérande au nord, quelques marais du Traict du Croisic à l’est, et tout le cordon littoral jusqu’à la pointe de Pen Bron face au Croisic, où a été édifié en 1887 un grand centre de cure héliomarine, au bout d’une route privée (150 lits pour la rééducation de handicapés, 250 employés). Ancien hameau de la commune de Guérande, lancé en 1824 par l’établissement d’une première conserverie de poisson, et spécialisé ensuite dans la sardine, La Turballe est à présent le premier port de pêche de Loire-Atlantique; une Maison de la pêche consacre cette prévalence; une Fête de la sardine rappelle la tradition. Toutefois, le bourg attire également estivants et résidants et des lotissements se sont étalés vers le sud en bordure des plages. La commune compte 2 hôtels (60 chambres), 5 campings (820 places) dont un de luxe (150 places), 2 700 résidences secondaires (55% des logements). La Turballe a également équipé un port de plaisance de 345 places. Hors la municipalité et le centre de soins de Pen Bron, le principal employeur est un Super-U (105 sal.); travaux publics Charier (70 sal.), gestion du port (LAPP, 25 sal.). Le port de La Turballe occupe 300 marins sur 80 bateaux, dont 38 chalutiers pélagiques pêchant de la Manche au sud du golfe de Gascogne. Il s’est spécialisé dans les anchois, dont les prises se montent annuellement à 8 800 t sur 14 000 t au total; la sardine est largement détrônée, mais arrive en deuxième position (1 200 t) devant le maquereau (700), le chinchard (650), le bar (430), le thon (350), la daurade (300), etc. Une bonne partie des prises… repart vers l’Espagne par camion. Le tout représente un chiffre d’affaires annuel de quelque 30 millions d’euros; un ensemble architectural assez réussi réunit la criée et les autres équipements. |