Communauté d’agglomération Montargoise et Rives du Loing (A.M.E.)
'
 |
communauté d’agglomération du Loiret, groupant 15 communes et 61 400 hab. sur 23 120 ha. Montargis (siège), Amilly, Cepoy, Châlette-sur-Loing, Corquilleroy, Pannes et Villemandeur ont plus de 2 000 hab.
Paucourt (930 Paucourtois, 2 020 ha dont 1 800 de bois) a son village au milieu d’une petite clairière de la forêt de Montargis, 7 km au NE du centre-ville. Son finage contient à l’ouest le champ de tir de la Garenne-Malot. Paucourt n’avait encore que 240 hab. en 1970 et croît depuis mais n’a gagné que 40 hab. après 1999.
Conflans-sur-Loing (380 Conflanais, 914 ha), au sud-est d’Amilly, 5 km SE de Montargis, tire son nom du confluent de l’Ouanne et du Loing; le petit village est au pied de l’éperon de confluence; il est doublé sur le plateau à l’ouest du Loing par un quartier de pavillons (la Vacherie); canal de Briare, château du Perthuis au SE, où naquit le sculpteur Henri de Triqueti (1804-1874).
Solterre (480 Solterriens, 980 ha) est au sud de Mormant, 11 km au sud de Montargis, entre la voie ferrée et la N7 (D2007), qui traverse le finage. Le village, très petit, laisse l’habitat principal aux lotissements des abords de la N7 (la Commodité) au nord; anciennes carrières de la Maison Rouge au sud, transports Eurotranspharma (20 sal.).
Mormant-sur-Vernisson (120 hab., 1 092 ha), 6 km au sud de Montargis, a aussi des châteaux (Montgobert, le Portail), un négoce de produits de décoration (Resinence, 35 sal.) plus le Relais du Miel (restaurant et loisirs, 40 sal.).
Vimory (1 210 Vimoriens, 2 622 ha) est à 7 km au sud-ouest de Montargis; son territoire est traversé par la vallée du Solin, qui conflue avec le Loing à Montargis, et par l’A77, qui y a une double aire de repos tout au nord (le Cèdre, le Liquidambar). La commune a une église du 11e s. et contient plusieurs châteaux, dont celui de la Mothe au bord du Solin (15e et 18e s.), avec douves; les autres sont du 19e s. Elle contient l’aérodrome de Montargis (LFEM), qui dispose d’une piste en herbe de 1 200 m, une autre de 900 m pour le vol à voile et une de 300 m pour les ULM; aéroclub du Gâtinais. Un vaste projet de centrale solaire a été lancé sur 55 ha attenant à l’aérodrome mais est contesté. Vimory avait 710 hab. en 1975 et a crû depuis, au ralenti depuis 1999 (+80 hab.).
Lombreuil (310 hab., 756 ha dont 268 de bois), 12 km OSO d’Amilly, accueille au bourg la Carterie (20 sal.), éditeur de cartes postales et affiches; le manoir appartient à la congrégation des Frères missionnaires des campagnes.
Chevillon-sur-Huillard (1 460 Chevillonnois, 1 934 ha dont 520 de bois), 9 km OSO de Montargis, village fleuri (trois fleurs), s’orne du château de Villoiseau dans les bois; moulage plastique MEM (20 sal.), plomberie Génithermie (30 sal.). La vallée de l’Huillard, affluent du Loing qui rejoint celui-ci à Châlette au même endroit que le Solin, est suivie par l’ancien canal d’Orléans; son nom a été rajouté à celui de Chevillon en 1918. La commune n’avait que 430 hab. en 1962 et croît depuis (+280 hab. après 1999, +24%); carrefour et échangeur de la N60 au nord; l’A77 écorne la commune tout à l’est.
Saint-Maurice-sur-Fessard (1 210 Saint-Mauriciens, 1 538 ha) est 15 km à l’ouest de Montargis, au bord de la Bézonde, qui débouche dans l’Huillard à l’est du village; Fessard est un lieu-dit à l’est près du confluent; église du 12e s., ancienne écluse de Machot sur le canal d’Orléans (18e s.); butte du Haut de Chevry au nord. La commune a gagné 310 hab. depuis 1999 (+34%).
(13 580 Amillois, 4 026 ha dont 1 301 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret dans l’arrondissement de Montargis, 4 km au SE de Montargis dans la vallée du Loing (communauté Montargoise). La commune, dont la principale urbanisation est en continuité avec celle de Montargis, a son centre sur la rive droite du Loing mais avec d’amples urbanisations aussi sur la rive gauche au-delà du canal de Briare, le fond de vallée étant inhabité. Elle est traversée par la voie ferrée. La D2060 (N60) et la D2007 (N7) s’y croisent en deux échangeurs. Au nord-est, le finage mord sur la forêt domaniale de Montargis.
Amilly a des activités industrielles. Aperam Alloys(90 sal.) fabrique du matériel électrique; traitement de surfaces MIC (40 sal., groupe Curtiss Wright); dans le domaine de la santé, siège d’une base logistique et d’ateliers du groupe pharmaceutique Sanofi-Winthrop (320 et 150 sal.) à laquelle s’ajoute une imprimerie-entrepôt de catalogues et notices pharmaceutiques (Pharmapost, 50 sal., groupe Cegedim). De moindres ateliers ajoutent à la diversité: machines-outils Jidet (40 sal.), pompes Mengin (35 sal.), informatique et conseil Cegedim (75 sal.).
Dans les services divers figurent les lignes électriques Somelec (60 sal.), les travaux publics Eiffage (75 sal.), le traitement des eaux de la Lyonnaise des Eaux (Suez, 100 sal.), EDF déclare 230 sal. Amilly accueille un centre d’entreposage frigorifique du groupe Intermarché (200 sal.), deux hypermarchés Leclerc (370 sal.) et Géant Casino (140 sal.), et des magasins Bricoman (45 sal.), Decathlon (35 sal.), ainsi que le conditionnement à façon TPC (30 sal.), les transports Tendron (110 sal.), les transports de voyageurs Darbier (65 sal.).
Amilly héberge le centre hospitalier de l’agglomération de Montargis (400 emplois, 370 lits médicaux, 830 en tout), un centre de néphrologie (35 sal.), un collège public, un centre d’aide par le travail et plusieurs maisons de retraite, un musée des arts et traditions; au nord-ouest, château de la Pailleterie au bord du Vernisson et Moulin Bardin au bord du Loing. Le territoire communal déborde sur la rive gauche du Loing et inclut ainsi le lycée agricole public du Chesnoy et sa ferme, au sud de Villemandeur, ainsi qu’un grand échangeur de la N7. La population a atteint 2 000 hab. en 1850 et 2 600 en 1886, mais seulement 2 200 hab. en 1911; elle croît depuis les années 1920; elle est passée par 5 000 hab. vers 1960, 10 000 en 1985 et sa progression s’est poursuivie: elle a augmenté de 1 350 hab. depuis 1999.
(2 420 Cepoyens, 852 ha) est une commune du Loiret dans l’agglomération Montargoise, juste en amont de Châlette sur le Loing. L’église est en partie du 11e s.; ancienne maison du directeur des canaux (17e s.), vastes étangs de grévières de la vallée du Loing, avec base nautique et de loisirs, centre de vacances et camping, parc du château aménagé; électronique Isolsec (70 sal., transformateurs pour radiologie), transports Alliance (20 sal.); gisement préhistorique de la Pierre-aux-Fées. L’ancienne verrerie de Montenon au SO a servi de camp pour des réfugiés espagnols en 1939. La voie ferrée passe au pied du coteau gauche du Loing, la D2007 court juste au-dessus le long de la forêt domaniale de Montargis. L’A19 franchit le Loing au nord de la commune par un viaduc d’un kilomètre et offre une double aire de repos. La commune avait 910 hab. en 1900 et sa population a augmenté tout au long du 20e s., et a encore gagné 270 hab. après 1999.
(12 840 Châlettois, 1 313 ha dont 493 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Loiret, en banlieue nord de l’agglomération Montargoise. La vaste zone industrielle au bord du Loing est marquée par la présence d’une grande usine Hutchinson, qui fabrique des durites; elle affiche 1 300 salariés. Les principaux ateliers sont en mécanique avec JSM Perrin (70 sal.) et le décolletage Visco (60 sal). Dans les commerces et services émergent un négoce de pneumatiques (Copadex, 60 sal.) et une coopérative agricole; magasins Intermarché (60 sal.) et Carrefour (40 sal.), distribution alimentaire en gros Pro à Pro (160 sal.); La Poste (135 sal.). La commune, fleurie (trois fleurs), propose une base de loisirs avec plan d’eau et port de plaisance, un musée d’école Fernand Boutet; elle a deux collèges publics et un lycée professionnel public, un jardin d’enfants spécialisé, deux maison de retraite et un centre d’aide par le travail; au nord, quartier et château du Lancy. Châlette avait reçu une colonie ukrainienne après 1917 et a deux églises ukrainiennes. Son nom a été complété en 1933. La commune n’avait que 500 hab. en 1850; elle est passée à 2 000 dans les années 1890, puis 7 000 en 1931, et a connu une nouvelle croissance après 1950, jusqu’à son maximum de 15 000 hab. en 1982; elle a perdu 1 520 hab. depuis 1999.
Le nouveau canton de Châlette-sur-Loing a 6 communes et 32 000 hab.
(2 850 Guillerois, 1 396 ha) est une commune du Loiret dans l’agglomération Montargoise à 5 km au nord de Montargis. L‘habitat se disperse en plusieurs noyaux à l’ouest de la vallée du Loing; transports AEJ (20 sal.), travaux publics Eurovia (75 sal.). À l’angle nord-ouest de la commune a été aménagé le nouvel échangeur entre l’A77 et l’A19. La population communale, qui fut de 940 hab. vers 1900, n’a pas cessé d’augmenter durant tout le 20e siècle et a passé les 2 000 hab. au recensement de 1999; elle a encore gagné 680 hab. depuis 1999 (+32%).
(15 210 Montargois, 446 ha) est une sous-préfecture du Loiret, sur la rive gauche du Loing. La commune est peu étendue, mais Montargis est entouré par toute une série de banlieues peuplées, d’où émergent Amilly, Villemandeur et Châlette-sur-Loing. Les bras du Loing ont donné un certain style à la «Venise du Gâtinais» et à ses ponts; la ville est fleurie (trois fleurs) et le centre-ville a conservé des maisons à colombage, et un château des 12e et 15e s. fortement transformé au 16e quand il fut résidence royale, et refait au 19e. Montargis propose plusieurs musées: de la Pailleterie, du Gâtinais, des Tanneurs, Girodet, écomusée de l’apiculture. C’est à Montargis que furent inventées les pralines, au 17e siècle par Januzeau, cuisinier du maréchal Praslin.
La ville est surtout un centre de services et de commerces, avec deux collèges publics et un collège privé, un lycée public et un lycée privé, un lycée professionnel public, un institut médico-éducatif de 100 places (Papillons Blancs), un centre d’aide par le travail et plusieurs maisons de retraite dont les Rives du Puiseaux (55 sal.). Une ancienne manufacture royale de papeterie a reçu en 1853 la première usine Hutchinson, fondée par un Britannique parti aux États-Unis; la firme a son centre de recherches à Châlette et une usine à Amilly. Les principaux employeurs sont le gardiennage ASC (285 sal.), les aides à domicile DomusVi (140 sal.) et Âge d’Or (30 sal.); le distributeur d’électricité Enedis (40 sal.), les magasins Super U (75 sal.) et Bricorama (40 sal.), La Poste (30 sal.)
Montargis a une clinique (115 sal., 60 lits). Le lycée agricole public de Montargis est à Amilly, ainsi que le centre hospitalier public. La commune a eu 7 500 hab. en 1850, 12 500 en 1900 et sa population a culminé à 18 400 hab. en 1975 puis s’est abaissée jusqu’à 15 000 sdc en 1999 (16 400 au total); elle augmente depuis. Montargis est à la tête de la communauté d’agglomération Montargoise et des Rives du Loing qui réunit 15 communes et atteint 61 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 55 800 hab. (8 communes, 12 200 ha), l’aire urbaine pour 70 900 hab. et 48 500 ha (35 communes. L’arrondissement a 169 900 hab. (158 400 en 1999), 126 communes, 263 133 ha. Le nouveau canton a 9 communes et 29 800 hab.
(3 760 Pannois, 2 084 ha) est une commune du Loiret dans l’agglomération Montargoise, 6 km au NO de Montargis, au passage du canal d’Orléans (déclassé); dépôt militaire d’essence pour aviation, près de l’A77; fabrique de papier à usage sanitaire et domestique Cartarie Tronchetti France (italien, 165 sal.); travaux publics Merlin (40 sal.), maçonnerie Pierre Revil (85 sal.); transports SMTRT (75 sal.), entrepôt des usines Hutchinson (30 sal.) de Châlette; entrepôt de matériel pour laboratoires Labelians (30 sal.); blanchisserie industrielle Bulle de linge Normandie (50 sal.); peinture et isolation Neyrat (40 sal.); publicité Tessi MD (50 sal.). La commune a eu 930 hab. en 1926 puis a entamé une lente croissance, accélérée entre 1968 et 1975 où elle a atteint 2 300 hab.; elle a gagné 650 hab. après 1999 (+22%).
(7 160 Mandeurais, 1 146 ha) est une commune du Loiret dans l’agglomération Montargoise, en banlieue sud de Montargis. Elle a atteint pour la première fois les 1 000 hab. en 1928 et en avait 1 600 en 1954, puis a crû régulièrement ensuite, augmentant encore de 930 hab. après 1999. La commune abrite à l’ouest, dans la vallée du Solin, les châteaux de Lisledon (17e s., réceptions et séminaires) et de Plateville (14e, 18e et 19e s.). Elle a un lycée professionnel public (Durzy, technologies industrielles), une maison de retraite, une petite zone industrielle et des productions très variées: vêtements et accessoires de sports FLS (France Luxury Shirt, 55 sal.), étirage à froid Somega (30 sal.) menuiserie Bethouil (25 sal.), peinture Neyrat (25 sal.) et Vaury (20 sal.); installations électriques Ineo (30 sal.).
Le tertiaire est représenté par la gestion comptable Orcom (35 sal.), le cabinet de géomètres Geomexpert (60 sal.); un Intermarché (40 sal.), BricoDépôt (50 sal.) Conforama (35 sal.), négoces de fournitures Lefort (35 sal.) et Dardouville (25 sal.), de quincaillerie Suard-Bellemon (30 sal.) et A. Robert (45 sal.), de matériaux Le Comptoir (45 sal.); aide à domicile ABH (25 sal.); collecte de déchets Suez-RV (25 sal). Dans les autres domaines, maçonnerie P. Revil (60 sal.), transports urbains de Montargis (Keolis, 55 sal.); miels Villeneuve (40 sal.).